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connaitreetapprendre
25 février 2016

DICTIONNAIRE SUCCINT DES NOMS PROPRES DE BAALBEK a BEARN

                                                                                            Baalbek

Ville du Liban, dans la Beqaa.

Principale cité phénicienne de la Beqaa, nommée Héliopolis à l'époque hellénistique, elle devint colonie romaine sous Auguste : le dieu Soleil y était adoré comme Jupiter Héliopolitain. L'acropole de la cité conserve d'imposants vestiges romains : colonnes du temple de Jupiter Héliopolitain, temple de Bacchus, temple de Vénus aujourd'hui restauré.

                                                                                            Babbage Charles

Mathématicien britannique (Teignmouth, Devon, 1792-Londres 1871).

À partir de 1833, il s'efforça de mettre au point une machine à calculer, basée sur le calcul des différences finies et capable d'effectuer des séries d'opérations. Mais, trop complexe pour la technologie de l'époque, cette machine ne vit jamais le jour. Il est aussi l'auteur d'un traité sur la fabrication en série (1832).

                                                                                              Babe Fabienne

Après son bac, Fabienne Babe s'envole pour les Etats-Unis qu'elle parcourt en Cadillac avant d'arriver à Los Angeles et de rencontrer les gens du cinéma. De retour en France, elle tourne dans « Les Hauts de Hurlevent » (1985) de Jacques Rivette et « Fatherland » (1986) de Ken Loach. Elle tourne dans toute l'Europe : sous la direction de Claudio Sestieri en Italie, de Peter Patzak en Allemagne ou de Joao-Cesar Monteiro au Portugal. On retiendra ses rôles plus récents dans « Le Coeur des hommes » (2002) et sa suite de Marc Esposito, dans « Jean de la Fontaine, le défi » (2006) de Daniel Vigne avec Lorant Deutsch. Elle joue aussi dans plusieurs premiers films et films d'auteur comme « J'ai vu tuer Ben Barka » (2005) de Serge Le Péron.

                                                                                                Babel Tour de

Tour que les descendants de Noé, selon la Genèse (xi, 9), tentèrent d'élever pour escalader le ciel.

Ce thème, qui symbolise l'orgueil de l'homme, a été retrouvé dans la mythologie grecque. Le châtiment biblique de cette tentative impie (dispersion de l'humanité) est une explication populaire de la diversité des nations et des langues.

                                                                                                 Babeuf Gracchus

Révolutionnaire français (Saint-Quentin 1760-Vendôme 1797).

Commissaire à terrier à Roye (Somme) [1784], il publia à Paris en 1790 une brochure, le Cadastre perpétuel, où il préconisait une réforme fiscale et une loi agraire combinant la propriété commune de la terre et l'exploitation individuelle. Membre du conseil général de la Somme (1792), il se fixa à Paris après le 9-Thermidor. Dans le Manifeste des Égaux (1795), rédigé par S. Maréchal et dans son journal, le Tribun du peuple (lancé en octobre 1794), il attaqua le Directoire et exposa ses théories communistes. En mars 1796, il forma la « conjuration des Égaux » avec ses adeptes (dont Buonarroti) pour renverser le Directoire et appliquer sa doctrine, le babouvisme. Ce complot ayant été dénoncé à Carnot, les conjurés furent arrêtés (10 mai 1796). Condamné à mort par la Haute Cour de Vendôme, Babeuf fut guillotiné avec Darthé (27 mai 1797).

                                                                                                  Babled Emmanuel

Français, Emmanuel Babled étudie à l'institut européen de Design à Milan où il obtient son diplôme en Design industriel en 1989. En 1992, il fonde son agence simplement nommée « Emmanuel Babled » à Milan et travaille depuis comme designer indépendant. Depuis 1995, Babled a développé de nombreux objets en verre, des éditions limitées et des pièces uniques, qu'il produit via ses bureaux basés à Milan, mais aussi pour des manufacturiers prestigieux comme Baccarat, Covo, Laurent Perrier, Rosenthal and Venini .
Il a aussi travaillé sur des produits industriels, des meubles et de l'éclairage pour Magis, Felice Rossi, Vistosi , Kundalini, Viceversa, Giannini, DuPont de Nemours, Crea diffusion, Oluce, Gedy, Superego, Outlook Zelco, etc.
Spécialiste du verre, il a notamment été remarqué pour sa série « Toys » et « Hypnos ». Il travaille toujours le verre à Murano, mais s'intéresse également au textile en Inde, au Marbre à Carrare, et dernièrement il fait même quelques expériences sur des pièces massives en plexiglas.
Il est aussi l'objet de nombreuses expositions, et est souvent invité à la Domus Academy de Milan et à la Eindhoven Design Academy comme professeur honoraire.

                                                                                                   Babur

(Andijan 1483-Agra 1530), premier souverain moghol de l'Inde.

Il descendait de Timur par son père et de Gengis Khan par sa mère. Après une longue période d'errance et d'échecs, il fit de Kaboul le point de départ de ses conquêtes. Vainqueur du sultan de Delhi à Panipat, le 21 avril 1526, il établit définitivement son pouvoir grâce aux victoires sur les Rajputs (1527) et sur Mahmud Lodi (1529). Il laisse une œuvre littéraire importante.

                                                                                                   Babylone

Babylone est une ville antique de Mésopotamie située sur l'Euphrate dans ce qui est aujourd'hui l'Irak, à environ 100 km au sud de l'actuelle Bagdad, près de la ville moderne de Hilla. À partir du début du II° millénaire av. J-C, cette cité jusqu'alors d'importance mineure devient la capitale d'un royaume qui étend progressivement sa domination à toute la Basse Mésopotamie et même au-delà. Elle connaît son apogée au VI° siècle av. J-C. durant le règne de  Nabuchodonosor II qui dirige alors un empire dominant une vaste partie du Moyen-Orient. Il s'agit à cette époque d'une des plus vastes cités au monde, ses ruines actuelles occupant plusieurs tells sur près de 1 000 hectares. Son prestige s'étend au-delà de la Mésopotamie, notamment en raison des monuments célèbres qui y ont été construits, comme ses grandes murailles, sa ziggourat (Etemenanki) qui pourrait avoir inspiré le mythe de la tour de Babel et ses mythiques jardins suspendus dont l'emplacement n'a toujours pas été identifié.

Babylone occupe une place à part en raison du mythe qu'elle est progressivement devenue après son déclin et son abandon qui a lieu dans les premiers siècles de notre ère. Ce mythe est porté par plusieurs récits bibliques et également par ceux des auteurs gréco-romains qui l'ont décrite et ont ainsi assuré une longue postérité à cette ville, mais souvent sous un jour négatif. Son site, dont l'emplacement n'a jamais été oublié, n'a fait l'objet de fouilles importantes qu'au début du XX° siècle  sous la direction de l'archéologue allemand Robert Koldewey qui a exhumé ses monuments principaux. Depuis, l'importante documentation archéologique et épigraphique mise au jour dans la ville, complétée par des informations provenant d'autres sites antiques ayant eu un rapport avec Babylone, a permis de donner une représentation plus précise de l'ancienne ville, au-delà des mythes. Il n'empêche que des zones d'ombre demeurent sur ce qui constitue l'un des plus importants sites archéologiques du Proche-Orient ancien, tandis que les perspectives de nouvelles recherches sont réduites du fait de la situation politique de l'Irak.

                                                                                                     Bac Ferdinand

Ferdinand-Sigismond Bach dit Ferdinand Bac ou Bac, né à Stuttgart le 15 août 1859 et mort à Compiègne le 18 novembre 1952 (à 93 ans), est un écrivain, dessinateur, caricaturiste, décorateur, peintre, ferronnier, paysagiste et lithographe français.

Par son père, enfant illégitime, il est le petit-neveu de l'empereur Napoléon Ier.

                                                                                                      Bacall Lauren

Actrice née le 16 septembre 1924 à New York (Etats Unis)

Décédée le 12 août 2014 à New York

Lauren Bacall pousse d'abord les portes du mannequinat et de Broadway avant de faire ses débuts au cinéma. Elle finit par être remarquée et tourne dans le "Port de l'angoisse" en 1944. Par la suite, elle tourne plusieurs films avec son mari, l'acteur Humphrey Bogart. On peut les voir ensemble dans "Les Passagers de la nuit" ou bien dans "Key Largo" de John Huston. Dans les années 1970, elle apparaît dans "Le Crime de l'Orient-Express", puis en 1981 dans "Fanatique". Depuis les années 1990, elle prête surtout sa voix à des personnages de séries et de films. Elle décède le 12 août 2014, à l'âge de 89 ans, d'un accident vasculaire cérébral.

                                                                                                         Bacchus

Nom sous lequel les Romains adoptèrent Dionysos, l'assimilant au dieu italique Liber Pater.

Les mystères dionysiaques, où le dieu formait un couple avec Cérès, avaient trouvé une terre d'élection dans l'Italie méridionale à partir du ive s. avant J.-C., et avaient peu à peu pénétré à Rome : les célébrations reçurent le nom de Bacchanales.

Parmi les très nombreuses statues antiques on peut citer le Bacchus indien (au Vatican et au Louvre), Bacchus et Ampélos (Florence), Bacchus et Leucotoé (Munich). Bacchus ivre, une petite statue de Michel-Ange, est au Musée des Offices (Florence) ; Bacchus et Ariane, par Titien, à la National Gallery (Londres) ; Bacchus adolescent, du Caravage, aux Offices ; Bacchus malade, également du Caravage, à la villa Borghèse (Rome). Jules Romain, Poussin, Natoire, etc., ont peint le Triomphe de Bacchus

                                                                                                   Bach Jean-Sébastien

Johann Sebastian Bach en français Jean-Sébastien Bach, né à Eisenach le 31 mars (21 mars) 1685, mort à Leipzig le 28 juillet 1750, est un musicien, notamment organiste, et compositeur allemand.

Membre le plus éminent de la famille Bach — la famille de musiciens la plus prolifique de l'histoire —, sa carrière s'est entièrement déroulée en Allemagne centrale, dans le cadre de sa région natale, au service de petites municipalités, de cours princières sans importance politique, puis du conseil municipal de Leipzig qui lui manifestait peu de considération : il n'a ainsi jamais pu obtenir un poste à la mesure de son génie et de son importance dans l'histoire de la musique occidentale, malgré la considération de certains souverains allemands (tel Frédéric le Grand) pour le « Cantor de Leipzig ».

Orphelin de bonne heure, sa première formation a été assurée par son père Johann Ambrosius Bach, puis par son frère aîné Johann Christoph Bach, mais il a aussi été un autodidacte passionné de son art, copiant et étudiant sans relâche les œuvres de ses prédécesseurs et de ses contemporains, développant sa science de la composition et particulièrement du contrepoint jusqu'à un niveau inconnu avant lui et, depuis lors, jamais surpassé. Johann Sebastian Bach a été un virtuose de plusieurs instruments, le violon et l'alto, mais surtout le clavecin et l'orgue. Sur ces deux derniers instruments, ses dons exceptionnels faisaient l'admiration et l'étonnement de tous ses auditeurs ; il prétendait jouer tout à première vue, et pouvait improviser sur le champ une fugue à trois voix. Il avait aussi une compétence reconnue et très sollicitée en expertise de facture instrumentale.

À la croisée des principales traditions musicales européennes (pays germaniques, France et Italie), il en a opéré une synthèse très novatrice pour son temps. Bien qu'il n’ait pas créé de formes musicales nouvelles, il pratiqua tous les genres existant à son époque à l’exception de l'opéra : dans tous ces domaines, ses compositions, dont seules une dizaine ont été imprimées de son vivant, montrent une qualité exceptionnelle en invention mélodique, en développement contrapuntique, en science harmonique, en lyrisme inspiré d’une profonde foi luthérienne. La musique de Bach réalise l'équilibre parfait entre le contrepoint et l'harmonie avant que cette dernière prenne le pas à partir du milieu du XVIII° siècle. Il est en particulier le grand maître de la fugue, du prélude de choral, de la cantate religieuse et de la suite qu’il a portés au plus haut degré d’achèvement. La principale destination de ses oeuvres a beaucoup dépendu des fonctions exercées : pièces pour orgue à Mühlhausen ou Weimar, instrumentales et orchestrales à Cöthen, religieuses à Leipzig notamment.

Ses contemporains l’ont souvent considéré comme un musicien austère, trop savant et moins tourné vers l’avenir que certains de ses collègues. Il a formé de nombreux élèves et transmis son savoir à plusieurs fils musiciens pour lesquels il a composé de nombreuses pièces à vocation didactique, ne laissant cependant aucun écrit ou traité. Mais la fin de sa vie a été consacrée à la composition, au rassemblement et à la mise au propre d’œuvres magistrales ou de cycles synthétisant et concrétisant son apport théorique, constituant une sorte de « testament musical ».

Peu connue de son vivant au-dehors de l'Allemagne, passée de mode et plus ou moins oubliée après sa disparition, son œuvre, comprenant plus de mille compositions, est généralement considérée comme l'aboutissement et le couronnement de la tradition musicale du baroque : elle a fait l’admiration des plus grands musiciens, conscients de son extraordinaire valeur artistique. Objet d'un culte chez les musicologues et musiciens qui a cependant pu susciter l'ironie de Berlioz, Jean-Sébastien Bach est, de nos jours, considéré comme un des plus grands compositeurs de tous les temps, si ce n'est comme le plus grand.

                                                                                                   Bachelard Gaston

Né à Bar-sur-Aube (France) le 27/06/1884 ; Mort à Paris (France) le 16/10/1962

Gaston Bachelard naît dans une famille modeste, en 1884. Son père est cordonnier. En 1905, il rejoint la capitale, où il est employé des Postes et Télégraphes. Autodidacte, il se passionne pour les sciences, qu'il étudie seul pendant son temps libre. C'est ainsi qu'il décroche une licence de mathématiques à 28 ans. En 1914, il épouse une institutrice, Jeanne Rossi, avec qui il aura une fille. Il veut devenir ingénieur, lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Gaston Bachelard est mobilisé jusqu'en 1919, et recevra la Croix de guerre. Après la guerre, il obtient un poste de professeur de physique-chimie. Devenu veuf en 1920, il élève seul sa fille, Suzanne. Deux ans plus tard, il obtient l'agrégation de philosophie, et publie deux thèses, qui se font remarquer par leur style insolite, éloigné des poncifs académiques.

Un de ses essais les plus connus, ""La psychanalyse du feu"", sort en 1938. Il s'inscrit dans un cycle qui comprend également ""L'eau et les rêves"" (1942) , ""La terre et les rêveries du repos"" et ""La terre et les rêveries de la volonté"" (1948). Ces ouvrages s'intéressent aux pensées irrationnelles présentes dans les théories scientifiques au cours de l'histoire, et en particulier aux quatre éléments de la physique antique (l'eau, l'air, la terre et le feu). Selon Gaston Bachelard, ces métaphores fondent notre imaginaire et notre vision du monde. Il fait ainsi le lien entre science et poésie. Ces essais sont fondés à la fois sur l'immense culture humaniste de Gaston Bachelard, et sur sa sensibilité de lecteur insatiable. Ils ouvrent la voie à une nouvelle forme de critique des écrits littéraires, reposant uniquement sur le réseau de mots et d'images tissé par le texte, et non sur une érudition autour du genre ou du courant littéraire.

Gaston Bachelard devient professeur à l'université de lettres de Dijon, puis obtient la chaire de philosophie des sciences à la Sorbonne en 1940. En 1951, il reçoit la Légion d'honneur. Le Grand Prix national des lettres lui est décerné en 1961. Il meurt l'année suivante, à 78 ans.

                                                                                                      Bachelet Pierre

Né à Paris (France) le 25/05/1944 ; Mort à Suresnes (France) le 15/02/2005

Pierre Bachelet est un chanteur français né en 1944 et originaire du nord de la France. Après plus de trente ans de carrière, il décède à Suresnes en 2005.

L'enfance de Pierre Bachelet, bien qu'il soit né à Paris, demeure marquée par de nombreux allers-retours entre Calais et la capitale. Et si sa carrière démarre grâce à son activité parisienne, c'est sur les rives de la mer du Nord que l'artiste trouve son inspiration mélancolique. Après un bref passage derrière le clavier du piano, c'est à la guitare que Pierre Bachelet s'épanouit finalement dans la musique. Mais par ses études, c'est d'abord dans la publicité qu'il exercera ses talents après un diplôme obtenu à l'Ecole nationale de photographie et de cinématographie. Néanmoins, rapidement lassé par ce métier, il revient à ses premières amours, et sort un premier album en 1975, ""L'Atlantique"".

Après cinq ans de carrière musicale, Pierre Bachelet accède pour la première fois à la notoriété en 1980 avec ""Elle est d'ailleurs"". Ce succès à la fois d'estime et commercial marque l'entrée du chanteur dans le monde des artistes de renom. L'apogée de sa carrière arrive deux ans plus tard avec ""Les corons"", dont le titre éponyme devient un classique de la chanson française. Disque de platine, premier Olympia : Pierre Bachelet fait désormais partie des artistes qui comptent sur la scène française. Après dix ans au sommet dans les années 1980 avec notamment un autre succès commercial, ""Vingt ans"" (1987), le chanteur quitte petit à petit les premières places du box-office. Il décède d'un cancer du poumon en 2005, dans sa résidence parisienne

                                                                                             Bachelot-Narquin Roselyne

Née le 24/12/1946

Roselyne Bachelot, née Narquin, débute en politique dans les années 1980 en devenant conseillère générale du Maine-et-Loire et en prenant la suite de son père à l'Assemblée nationale. Très active dans le parti politique du RPR, elle milite également pour les droits des femmes et des homosexuels. Lors du premier gouvernement Raffarin, elle devient ministre de l'Environnement, de l'Écologie et du Développement durable. En 2007, le président Nicolas Sarkozy la nomme ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. En novembre 2010, elle devient ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale du gouvernement François Fillon, jusqu'en mai 2012. Aujourd'hui, ayant décidé d'arrêter la politique, elle est chroniqueuse sur la chaine télévisée D8 aux côtés de Laurence Ferrari.

                                                                                                       Bachkirie

République de la Fédération de Russie.

  • Superficie : 143 600 km2
  • Population : 4 072 102 hab. (recensement de 2010)
  • Capitale : Oufa

Au contact de l'Oural et des pays de la Volga, la république (où les Bachkirs représentent à peine le quart de la population) juxtapose sylviculture et élevage (dans la montagne) et céréales (dans l'ouest) mais l'extraction du pétrole (Second-Bakou) demeure la ressource essentielle.

                                                                                                        Bachkirs

Peuple turc de Russie (environ 1 350 000, dont 870 000 au Bachkortostan), d'Ukraine et d'Asie centrale.

Ils furent successivement assujettis aux Bulgares de la Volga, à la Horde d'Or (xiiie-xive s.), au khanat tatar de Kazan (xve-xvie s.) et aux Russes, auxquels ils opposèrent une longue résistance. Leur culture, à l'important fonds traditionnel (récits épiques), est en plein renouveau. Ils sont musulmans sunnites. Ils parlent le bachkir.

                                                                                                     Bachy Jean-Paul

 Né le 30/03/1947

Sociologue de formation, c'est en 1974 que Jean-Paul Bachy, alors maître de conférence au Conservatoire national des arts et métiers (sciences sociales du travail), entre en politique. Membre du conseil national du PS, il devient délégué national du Parti socialiste au travail et à l'emploi (1974-1981). Elu local influent dans sa région natale de Champagne-Ardenne au début des années 1980, il occupe alors les fonctions d'adjoint au maire de Charleville-Mézières (1980-1983) puis de conseiller municipal de Sedan dès 1989, avant d'en investir la mairie en 1995 (fonction qu'il quittera en 2004). Suivant en parallèle une carrière de parlementaire européen (1984-1988), conseiller régional de Champagne-Ardenne depuis 1986, il en est actuellement le président socialiste.

                                                                                                        Bacon Francis

Né à Dublin (Irlande) le 28/10/1909 ; Mort à Madrid (Espagne) le 28/04/1992

Francis Bacon est un peintre britannique autodidacte, se déclarant lui-même hors tradition, mais néanmoins fortement inspiré par l'expressionnisme. Son œuvre est composée principalement de triptyques, où les personnages sont représentés dans leur isolement, déformés ou torturés, lui valant parfois le qualificatif d'existentialiste.

En 1925, après avoir découvert son homosexualité, Bacon quitte ses parents et s'installe à Londres. Il s'émerveille de l'oeuvre de Picasso lors d'un séjour à Paris et réalise ses premières toiles dès 1929, parallèlement à son métier de décorateur d'intérieur. Mais de ses oeuvres d'avant-guerre, il n'en reste qu'une dizaine puisqu'il détruit quasiment tout en 1944.

En 1945, son talent éclate à travers le triptyque "Trois études de figures au pied d'une crucifixion", lors d'une exposition londonienne. C'est d'ailleurs à Londres que Francis Bacon établit son atelier définitif en 1961. Il consacre l'essentiel de son oeuvre à une interprétation très personnelle des corps et des visages. Autoportraits, portraits de ses compagnons... Ses oeuvres ont pour point commun un travail original sur la couleur et ses variations.

Souffrant d'asthme depuis l'enfance, Francis Bacon succombe à une pneumonie lors d'un séjour à Madrid au printemps 1992.

Son triptyque "Trois études de Lucian Freud", représentant le petit-fils de Sigmund Freud - son ami, Lucian Freud - est vendu aux enchères chez Christie's en 2013, au prix record de 142,4 millions de dollars (105,9 millions d'euros). C'est, à ce jour, une des enchères les plus élevées au monde pour une œuvre d'art.

                                                                                                        Bacon Francis

Né à Londres (Angleterre) le 22/01/1561 ; Mort à Londres (Angleterre) le 09/04/1626

Francis Bacon débute dans la politique en tant que membre de la Chambre des communes en 1592 sous Elisabeth Ière. Il travaille ensuite à aider son successeur, le roi Jacques Ier, au rapprochement de l'Ecosse et de l'Angleterre. Cela lui vaut d'être nommé Attorney général en 1615 puis grand chancelier en 1618. En 1621, accusé de corruption, il est démis de ses fonctions. Il travaille en tant que scientifique à une réforme des sciences (L’Avancement des sciences, 1605) et détermine une méthode expérimentale. Cet empirisme scientifique trouve également son écho dans ses écrits philosophiques où il décrit la connaissance comme étant le fruit de l’expérience. Bacon permet également des avancées dans les hypothèses scientifiques grâce à la méthode de l’inférence qu'il crée.

                                                                                                         Bacon Kevin

Acteur né le 8 juillet 1958 à Philadelphie (Etats Unis).

Kevin Bacon naît le 8 juillet 1958 à Philadelphie. Il part à New York pour se lancer dans le théâtre dans les années 1970. Il apparaît pour la première fois au cinéma dans "American College" en 1978. On le voit également dans "Vendredi 13" (1980) et "Diner" (1982) mais c'est avec la comédie musicale "Footloose" qu'il obtient du succès en 1984. Dans les années 1990, Kevin Bacon s'illustre dans le genre fantastique avec "Tremors" (1990), "L'Expérience interdite" (1991) ou encore "Hypnose" (1999). Ses rôles dans "JFK" (1992), "Sleepers" (1996) et "Death Sentence" (2007) sont également remarquables. Il réalise son premier film "Loverboy" en 2005.

                                                                                                         Bacon Roger

Philosophe et savant anglais (Ilchester, Somerset, ou Bisley, Gloucester, vers 1220-Oxford 1292), surnommé « le docteur admirable ».

Esprit universel, versé dans les lettres comme dans les sciences exactes, sans oublier l'alchimie, il est un des premiers à commenter l'œuvre d'Aristote. Dans son livre Opus Majus, il propose une organisation des différentes sciences de son époque afin de promouvoir leur étude et leurs progrès. Sa grande originalité a été de proposer la méthode expérimentale, par opposition à la scolastique, qui, selon lui, tournait à vide. Cette position s'apparentait à un sacrilège, dans la mesure où elle préconisait « l'amour du savoir » (libido sciendi), explicitement récusé par la Genèse. Son œuvre fut en effet condamnée par le Syllabus de 1277 et lui-même resta emprisonné jusqu'en 1292. Bacon s'est aperçu que le calendrier julien était erroné et a relevé les points faibles du système de Ptolémée. En optique, il a indiqué les lois de la réflexion et observé les phénomènes de réfraction.

                                                                                                         Bacri Jean-Pierre

 Acteur né le 24 mai 1951 à Castiglione (France).

Acteur et scénariste français, Jean-Pierre Bacri découvre le monde du cinéma tout petit, grâce à son père. Parallèlement à ses études pour devenir acteur, il gagne sa vie comme placeur à l'Olympia et écrit des pièces de théâtre. L'une d'elles, Le doux visage de l'amour remporte le prix de la Vocation en 1979.
 
Il interprète, pour la première fois au cinéma, le rôle de l'anesthésiste dans Le toubib en 1979. Il devient célèbre deux ans plus tard grâce au film d'Alexandre Arcady, Le grand pardon. Il coécrit des scénarios avec Agnès Jaoui (sa compagne) et tous deux remportent quatre fois le César du meilleur scénario notamment pour Smoking/No Smoking. Le couple est aujourd'ui séparé mais continue d'écrire à quatre mains. Leur dernière collaboration date de 2013 avec Au bout du conte où l'on retrouve notamment Agathe Bonitzer ou le chanteur Benjamin Biolay. Jean-Pierre Bacri a aussi poursuivi sa carrière "en solo" avec des rôles plus dramatiques comme dans Avant l'aube (2011). L'acteur a récemment retrouvé, à l'écran, presque 10 ans après Les sentiments, l'actrice Isabelle Carré dont il tombe alors amoureux pour la 2e fois au cinéma dans Cherchez Hortense (2012).

                                                                                                           Bactriane

Ancienne région de l'Asie centrale, dans le N. de l'Afghanistan.

Ce pays était occupé par une population iranienne et avait Bactres pour capitale. Premier foyer du zoroastrisme, il a joué un rôle commercial important sur la route de la soie reliant l'Occident à la Chine.

Des tombes « scythes » ont livré des trésors d'orfèvrerie. Blocs ou briques d'argile séchées ou cuites ont servi à la construction des villes hellénistiques (Aï-Khanoum) aussi bien que des monastères bouddhiques, des palais, etc. Des peintures murales nous renseignent sur les habitants de la Bactriane jusqu'à l'arrivée des Arabes.

                                                                                                     Baden Powell Robert

Général britannique (Londres 1857-Nyeri, Kenya, 1941).

En 1908, il fonda l'organisation, bientôt internationale, des boy-scouts, puis, en 1910, avec l'aide de sa sœur Agnès, celle des girl-guides.

                                                                                                      Bade Wurtemberg

État (Land) d'Allemagne.

  • Population : 10 486 660 hab. (recensement de 2011)
  • Superficie : 35 751 km2
  • Capitale : Stuttgart

Occupant le S.-O. du pays, densément peuplé, le Land juxtapose des régions variées : plaine de Bade (agricole), massif de la Forêt-Noire (forestier et touristique), paysages souvent tabulaires du Jura et du Plateau souabe (élevage) ; villes et activités se concentrent dans les vallées, celle du Neckar surtout, plus urbanisée que celles du Rhin et du Danube naissant. L'industrie, anciennement implantée et soutenue par un excellent réseau de communications ferroviaires, autoroutières et aussi fluviales, domine, représentée surtout par la construction automobile et l'électrotechnique, notamment à Stuttgart.

                                                                                                       Badgley Penn

Né en 1986 à Baltimore, le jeune Penn Dayton Badgley commence sa carrière en faisant des doublages dans une station de radio pour enfants. À la fin des années 90, il déménage à Hollywood avec sa mère, et fait ses premiers pas dans le monde des séries télé. Il fait notamment des petites apparitions dans les séries "Will et Grace" ou "Les Feux de l'amour" puis décroche des rôles un peu plus importants dans "Do Over" ou bien "La Famille Carver". En 2006, il fait sa toute première apparition sur grand écran dans  "John Tucker doit mourir", un film pour adolescents. Mais c'est en 2007 que sa carrière prend son envol : il devient Dan Humphrey, l'un des personnages phares de la série à succès "Gossip Girl". Ce qui lui permet ensuite de décrocher des rôles plus importants au cinéma, notamment dans "Easy A", avec Emma Stone, ou bien dans Margin Call", un film dramatique où il joue aux côtés de Kevin Spacey, Jeremy Irons ou Demi Moore. En 2012, il incarne le chanteur Jeff Buckley dans le film "Greetings from Tim Buckley", qui devrait sortir prochainement. Sa vie amoureuse intéresse de très près la presse people. Après être sorti avec l'actrice et mannequin Blake Lively, avec laquelle il a joué dans la série "Gossip Girl", il a eu une liaison avec Zoë Kravitz, actrice, chanteuse et fille de Lenny Kravitz.

                                                                                                        Badinter Robert

Né le 30/03/1928

Robert Badinter est un avocat, universitaire, essayiste et homme politique français. Il voit le jour le 30 mars 1928, dans le 16e arrondissement de Paris. Après avoir terminé ses études de droit, il démarre sa carrière en tant qu'avocat et professeur. En tant que garde des Sceaux et grand défenseur des droits de l'homme, il milite contre la peine de mort en France. Il réussit à obtenir son abolition le 9 octobre 1981. Il met en place de nombreux projets de lois issus des propositions de François Mitterand.

En 1986, le président de la République le choisit pour devenir président du Conseil constitutionnel. A partir de l'année 1995 et jusqu'en 2011, Robert Badinter occupe le fauteuil de sénateur des Hauts-de-Seine jusqu'en 2004. Après avoir quitté son mandat de sénateur, il crée un cabinet de consultations juridiques nommé "Corpus consultants" composé de professeurs agrégés de droit et reconnus dans leur domaine.

En 2013, il crée l'opéra "Claude", tiré du roman "Claude Gueux" de  Victor Hugo. En juin 2015, il publie "Le Travail et la Loi" où il plaide la réforme le Code du travail. En novembre, le Premier ministre Manuel Valls lui donne pour mission de fixer les grands principes d'un nouveau Code du travail. Il devrait entrer en vigueur en 2018.

                                                                                                        Baer Edouard

 Acteur et réalisateur, né le 1 décembre 1966 à Paris

Edouard Baer étudie la comédie au cours Florent puis devient animateur à la radio et à la télévision avec Ariel Wizman. Il débute au cinéma en 1994 dans "La Folie douce" puis fait des apparitions, notamment dans "Raï" (1995), "Rien sur Robert" (1998). En 1999, il réalise "La Bostella" et devient connu pour ses rôles dans "Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre" (2001), "Mensonges et trahisons et plus si affinités" (2004) ou encore "Combien tu m'aimes ?" (2005). Il est à l'affiche de "Astérix & Obélix : God save Britannia" en 2012.

                                                                                                        Baer Harry

Harry Zöhl, mieux connu sous le nom d'Harry Baer, est né le 27 septembre 1947 à Biberach an der Riss, en Allemagne. L'acteur, producteur et auteur allemand commence sa carrière à Munich, où il rejoint une troupe de théâtre expérimental dirigée par Rainer Werner Fassbinder. Il obtient son premier rôle dans "Katzelmacher", de Fassbinder, puis devient assistant sur de nombreux films du réalisateur, notamment pour "Le mariage de Maria Braun" en 1978, ou dans "Querelle", le tout dernier film de Fassbinder avant sa mort.

                                                                                                          Baez Joan

Chanteuse, guitariste et auteur-compositeur de folk américaine (Staten Island, New York, 1941).

La plus illustre ambassadrice du folk américain depuis le début des années 1960. Chanteuse à la voix de soprano d'une pureté inimitable, guitariste de haute tenue et, à partir de la deuxième décennie de sa carrière, auteur-compositeur d'un excellent niveau, Baez est aussi une infatigable militante de la paix et de l'égalité raciale, au point que ses prises de position, empreintes d'idéalisme et parfois de naïveté, ont souvent nui à son rayonnement artistique.

De la tradition à la contestation. Née de père mexicain et de mère irlandaise, Joan passe son enfance en Californie du Sud, où elle subit les affres de la discrimination : pour se créer une identité et se faire accepter par ses camarades de classe, elle apprend à jouer de l'ukulélé et se met à chanter. D'abord attirée par le rock and roll, c'est en Nouvelle-Angleterre que, adolescente, elle découvre le style et le répertoire folk qui deviendront sa vocation.

Après ses premières armes dans les clubs de Cambridge (Golden Vanity, Club 47) et de Chicago (Gate of Horn), elle est invitée hors programme par Bob Gibson, alors grande vedette du genre, au Festival de Newport de 1959. Elle y effectue une entrée fracassante, mais refuse les premières offres de contrats de grandes firmes de disques, dont la Columbia. En 1960, se sentant enfin prête, elle signe avec un petit label spécialisé, Vanguard, à l'essor duquel elle contribuera largement.

Ses premiers albums, qui contiennent surtout des ballades traditionnelles, où elle s'accompagne seule à la guitare, une petite Martin 018 au son cristallin, assurent sa renommée de grande interprète. Mais sa rencontre avec Bob Dylan entraînera à partir de 1963 une évolution vers le protest-song et un répertoire d'auteurs contemporains, au premier rang desquels Dylan lui-même, qu'elle invite alors fréquemment à la rejoindre sur scène. Farewell Angelina (1965) et le double Any Day Now (1968, enregistré à Nashville) sont à cet égard de mémorables réussites.

Nouvel élan. Mariée au militant pacifiste David Harris, dont elle aura un fils, Gabriel, Baez divorce en 1971, l'année même où elle quitte Vanguard pour A & M, et signe la chanson du film Sacco et Vanzetti consacré aux deux anarchistes italo-américains. Très impliquée dans la lutte contre la guerre au Viêt Nam (elle passera Noël 1972 sous les bombes à Hanoi et en rapportera la matière d'un poignant album, Where Are You Now, My Son ?, 1973), elle se lance dans l'écriture de chansons, et les années chez A & M sont riches en enregistrements où la femme et la pacifiste s'engagent de… concert (Gracias A La Vida, 1974, entièrement en espagnol, et Diamonds And Rust, 1975, hanté par le souvenir de sa relation passionnée avec Dylan). Elle retrouvera ce dernier sur les planches de la tournée de 1976 Rolling Thunder Review, puis lors du tournage du film Renaldo et Clara en 1978. À la fin des années 1970, avec ses albums chez Portrait (label dépendant de la Columbia), puis dans les années 1990, où elle redonne un nouvel élan à sa carrière en signant chez Virgin, Joan Baez privilégie à nouveau l'exigence vocale et musicale, tout en restant fidèle à ses idéaux de paix et de solidarité avec les opprimés (Afrique du Sud, Bosnie). Souvent controversée pour ses idéaux, qui ont souvent heurté l'Amérique profonde, à la veille de boucler sa quatrième décennie comme professionnelle, elle demeure une artiste hautement appréciée et respectée par plusieurs générations d'admirateurs à travers le monde.

                                                                                                        Baffie Laurent

 Né à Montreuil (France) le 18/04/1958

Laurent Baffie est un artiste français à la fois comédien, animateur, auteur, metteur en scène et réalisateur.

Né en 1958, Laurent Baffie abandonne très vite les bancs de l'école pour suivre des cours de théâtre. Il fait ses premières classes comme figurant, puis écrit des sketchs dès 1985, notamment pour Jean-Marie Bigard.

La carrière de Laurent Baffie démarre véritablement en 1990, dans son émission radio Vas-y, fais nous rire, où il se fait remarquer par Thierry Ardisson qui le sollicite dès l'année suivante pour son émission télé Double jeu. En 1993, il débarque sur Skyrock avec Ze Baffie show puis sur Canal+ dans Baffie vérifie la pub et dans Nulle part ailleurs. Après une apparition dans le film La Cible en 1997, il présente l'émission Farce attaque sur France 2 en 1998, et C'est quoi ce bordel sur Europe 2 en 1999, qui est par la suite diffusée sur Europe 1 de 2007 à 2011, puis sur Rire et Chansons jusqu'en 2014.

Le nouveau millénaire marque un tournant dans la carrière de Laurent Baffie qui s'attaque au théâtre et au cinéma. En 2000, il écrit le film La taule. En 2001, il monte la pièce à succès Sexe, magouilles et culture générale puis écrit et met en scène Toc Toc en 2005, qui lui vaut un Molière et fait l'objet de nombreuses reprises dans différents pays. Il apparaît aussi la même année dans le film Iznogoud. Néanmoins, en 2003, il essuie un échec avec son film Les clefs de bagnole.

Après la pièce Un point c'est tout en 2008, il monte son premier one man show Laurent Baffie est un sale gosse en 2010. A l'issue d'une tournée française, il revient en 2011 avec la pièce Les Bonobos. Il n'abandonne par pour autant la télé et présente entre autres les émissions Ding Dong en 2006, Baffie ! en 2009 et 17e sans ascenseur en 2012.

                                                                                                        Bagdad

Capitale de l'Iraq.

  • Population pour l'agglomération : 6 035 580 hab. (estimation pour 2011)

La ville occupe une situation privilégiée au centre de la cuvette mésopotamienne, sur le Tigre, à l'endroit où l'Euphrate s'en rapproche le plus (moins de 40 km), et au N. de vastes marais. Ici, le vaste cône de déjection de la Diyala permet, à l'E., de gagner à pied sec les chaînes du Zagros. Toutefois, le site est beaucoup moins favorable sur le bourrelet des levées alluviales du fleuve. Malgré des déplacements successifs, dans les premiers siècles, pour rechercher l'élévation maximale mettant la ville au-dessus du niveau moyen des crues, malgré l'exhaussement progressif de la cité sur ses propres déchets, celle-ci est restée exposée à des catastrophes jusqu'à l'époque contemporaine (9 000 maisons détruites en une nuit en 1831) et a constitué en période de crues une île entourée de toutes parts par les eaux. Bien qu'une digue sur la rive gauche (Eastern Bound) eût quelque peu élargi, entre les deux guerres mondiales, le périmètre protégé, la ville n'a pu réellement briser ce carcan que lors de l'édification du barrage de Samarra et du déversoir du Wadi Tharthar en 1956, assurant le contrôle des crues du fleuve. Ce fait explique une physionomie urbaine très particulière, la ville s'étant, depuis le début du xxe s., modernisée sur place, à partir de grandes percées entaillant le vieux tissu urbain central, sans pouvoir, comme les autres grandes villes islamiques, développer des quartiers neufs. C'est seulement depuis 1956 que d'immenses lotissements se sont étendus dans les anciennes cuvettes inondables. La croissance démographique rapide (environ 500 000 habitants en 1947) a été liée essentiellement au rôle administratif et culturel, bien que l'industrialisation se soit amorcée depuis les années 1960, financée par les ressources pétrolières du pays. Le rôle administratif et culturel de Bagdad a été ruiné par les guerres de 1991 et de 2003. Les activités économiques de l'agglomération, qui concentre plus du cinquième de la population du pays, sont également à reconstruire. 

Bagdad occupe un site déjà aménagé pour le commerce fluvial sous Nabuchodonosor II. Peuplée plus tard d'Araméens chrétiens, la cité n'a qu'un rôle secondaire jusqu'aux Abbassides. Résidence du deuxième calife abbasside, al-Mansur, en 762, elle prend dès lors un essor rapide. Célèbre comme capitale religieuse du califat abbasside (califat de Bagdad) et comme centre du commerce caravanier entre le golfe Persique, l'Iran et le Levant méditerranéen, parsemée de vastes palais et entourée de jardins, Bagdad atteint son apogée sous Harun al-Rachid. Enjeu de la lutte entre ses fils, puis troublée par des heurts entre la population et les mercenaires turcs, Bagdad perd sa fonction de capitale de 836 à 892, au profit de Samarra, mais son activité économique n'en souffre pas : sous les Buwayhides (945-1055), la ville connaît une période de troubles et d'émeutes, qui cessent avec l'intervention des Seldjoukides, au milieu du xie s. Bagdad est conquise par l'armée mongole de Hulagu en 1258. Le mouvement d'indépendance des Djalayirides (1339-1410) attire la réaction de Timur Lang (Tamerlan), qui prend deux fois la ville et la ravage en 1401. Bagdad n'est plus ensuite qu'un chef-lieu de province turque. Elle se relève sous l'administration de Midhat Psa (1869-1872) et surtout à la suite de la construction du chemin de fer qui la relie à Constantinople. Prise par les Anglais en 1917, Bagdad devient la capitale de l'Iraq en 1921.

Parmi les monuments médiévaux, citons : le mausolée de Suhrawardi (1234), la madrasa Mustansiriyya (1233) ; le palais des Abbassides et la porte du Milieu remontent au xive s. ; mausolées des imams (xixe s.). Musée archéologique de l'Iraq, riche en trésors des civilisations mésopotamiennes (dévalisé en 2003).

                                                                                                 Bagnères de Bigorre

Chef-lieu d'arrondissement des Hautes-Pyrénées, sur l'Adour, en aval de la vallée de Campan.

  • Population : 8 725 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Bagnérais

Matériel électrique. Textile. Matériel de transport (rames de tramway). Marbre. Station thermale pour les rhumatismes, les affections des voies respiratoires et celles du système nerveux. Les eaux sulfatées calciques et magnésiennes sont employées en bains, douches et applications locales ainsi qu'en boisson.

                                                                                                        Bahamas

État insulaire des Grandes Antilles situé au sud-est des Etats-Unis (Floride), de part et d'autre du tropique du Cancer, les Bahamas s'étendent sur 1 000 km environ au nord d'Haïti et de Cuba.
Les Bahamas sont membre du Commonwealth.

L'archipel est formé de calcaires coralliens et comprend environ 700 îles ou îlots, ainsi que 2 000 rochers émergeant d'un plateau n'atteignant pas 100 m de profondeur. Du nord-ouest au sud-est, les principales îles sont : Grand Bahama, Little et Great Abaco, les îles Andros, New Providence et Eleuthera, l'île Cat, Great Exuma et San Salvador (ou Watling), les îles Long, Crooked, Mayaguana et Great Inagua.

L'archipel émerge de très vastes plates-formes sédimentaires qui se sont constituées par empilement de calcaire corallien, de sable, de vase, depuis la fin du Mésozoïque. Les îles sont basses, et très souvent la mer et la terre émergée s'y confondent. Les seuls reliefs notables sont constitués par des dunes de sable calcaire consolidé. Des récifs coralliens se développent dans les eaux chaudes du Gulf Stream et du courant des Sargasses.

Les Bahamas bénéficient d'un climat tropical particulièrement agréable. La température moyenne annuelle se situe à 23 °C, avec de très faibles écarts saisonniers ; l'atmosphère est sèche, et l'ensoleillement presque permanent. Les îles très basses n'accrochent pas l'alizé du nord-est, et il ne tombe en moyenne qu'un mètre d'eau par an sous la forme d'averses fréquentes surtout entre juin et octobre. La meilleure saison s'étale de novembre à mai, au moment où les vagues de froid sévissent sur l'Amérique du Nord.

Tout se combine ici pour l'exploitation touristique des richesses naturelles d'un milieu insulaire d'une très grande beauté.

L'île San Salvador (Watling) est, très vraisemblablement, le premier point du Nouveau Monde découvert par Christophe Colomb en 1492. L'archipel perd bientôt toute sa population indienne, déportée en esclavage à Saint-Domingue. Dépeuplées pendant presque cent ans, les îles sont progressivement occupées, après 1648, par des Anglais pauvres, des boucaniers et des flibustiers. À partir de 1718, l'archipel reçoit sa première charte et un gouverneur britannique. Après l'indépendance américaine, des royalistes s'y établissent, amenant avec eux leurs esclaves, et développent les plantations de coton jusqu'à l'abolition de l'esclavage en 1814. Les îles profitent, après 1945, du développement du tourisme et deviennent un refuge fiscal pour les sociétés américaines. En 1964, elles sont dotées d'un gouvernement autonome. Les Noirs (72 % de la population) conquièrent le pouvoir en 1968 avec le PLP (Progressive Liberal Party) de Lynden O. Pindling, grâce à la suppression du vote plural qui assurait le pouvoir à la minorité blanche. Après les élections législatives de 1972, qui confirmaient la victoire du PLP, la Grande-Bretagne donne l'indépendance à l'archipel (1973).

Après l'indépendance, la vie politique est dominée par le PLP de Lynden Pindling, qui conserve la majorité jusqu'en 1992. Affaibli par des accusations de corruption ainsi que par la récession qui frappe alors le pays, le PLP est battu par le Free National Movement (FNM) de Hubert Ingraham. Ce dernier conserve son poste de Premier ministre après une nouvelle victoire de son parti aux élections de mars 1997. Les succès économiques et sociaux du gouvernement de H. Ingraham, tels que l'élévation générale du niveau de vie, n'empêchent pas le PLP, désormais conduit par Perry Christie, de remporter les élections générales de 2002. En 2007, après une nouvelle victoire de son parti, H. Ingraham redevient Premier ministre. Malgré ces alternances démocratiques, de graves problèmes persistent. Les Bahamas sont particulièrement touchées par les activités du crime organisé international. Les autorités doivent lutter contre le trafic de drogue, qui utilise le secret de ses institutions financières et son territoire comme tête de pont vers les États-Unis. En dépit du renforcement de la répression contre les trafiquants, le blanchiment d'argent sale et l'évasion fiscale demeurent des activités florissantes. Les Bahamas sont aussi un des passages privilégiés vers les États-Unis pour de nombreux immigrants clandestins des îles voisines des Caraïbes, ce qui nuit aux relations avec Haïti et la Jamaïque. Restées d'ailleurs relativement à l'écart de ses voisins caribéens, les Bahamas n'adhèrent à la Communauté des Caraïbes (CARICOM) qu'en 1983 et sans intégrer ni son marché commun, ni, par la suite, son marché unique (Caricom Single Market and Economy, CSME). Davantage tournées vers les pays industrialisés, dont elles attirent les capitaux, elles ont aussi reconnu la Chine populaire au risque de rompre avec Taïwan et entretiennent des relations avec Cuba.

En mai 2012, alors que le taux de chômage atteint au moins 16 % de la population active et 34 % chez les jeunes, et que la situation sécuritaire du pays ne s’est guère améliorée, le PLP retrouve néanmoins le pouvoir en obtenant une large majorité aux élections législatives avec 29 sièges sur 38. Son chef, l’ancien Premier ministre Perry Christie, est chargé de former le gouvernement, son prédécesseur décidant de se retirer de la vie politique.

                                                                                                Bahia

État du nord-est du Brésil.

  • Superficie : 561 000 km2
  • Population : 13 633 969 hab. (recensement de 2010)
  • Capitale : Salvador

C'est le plus vaste et le plus peuplé des États du Nordeste. Une bande littorale humide et chaude est le domaine des plantations (cacao, canne à sucre). L'intérieur, semi-aride, juxtapose une médiocre agriculture vivrière à un élevage extensif, hors des périmètres irrigués du Sao Francisco (également fournisseur d'électricité). La vie urbaine (et portuaire) est dominée par Salvador

                                                                                          Bahrein îles

.État insulaire d'Asie occidentale, Bahreïn se situe dans le golfe Persique entre la côte d'Arabie saoudite à l'ouest et le Qatar à l'est et au sud-est.

Cet État du Golfe, sur la côte orientale de l'Arabie, est constitué d'un archipel de 33 îles, totalisant 660 km2.

Les deux îles principales sont celles de Bahreïn proprement dite (reliée par un pont depuis 1986 à l'Arabie saoudite), où se trouve la capitale, Manama, et la petite île voisine de Muharraq, qui lui est reliée par une jetée.

Occupées par les Portugais au xvie s., puis tombées sous la dépendance de la Perse de 1602 à 1783, les îles Bahreïn sont, à partir de cette dernière date, gouvernées par la dynastie des Khalifa. Elles passent ensuite sous tutelle britannique en 1914. Pendant longtemps, l'Iran revendique l'archipel, mais finit par renoncer à ses prétentions en mai 1970.

                                                                                            Baïkal (Lac)

Lac de Russie, en Sibérie méridionale ; 31 500 km2.

Unique au monde par sa profondeur (1 620 m), il occupe un fossé d'effondrement formé au cénozoïque, il y a environ 25 millions d'années, et constitue la plus grande réserve d'eau douce existante (23 000 km3). D'une superficie comparable à celle du Danemark, le lac s'étire en forme d'arc à très grand rayon, sur une longueur de 636 km, entre de hautes chaînes de montagnes, dont les sommets s'élèvent à plus de 2 500 m. Alimenté par 336 rivières, le Baïkal, dont les eaux sont chimiquement très pures, n'a qu'un seul émissaire, l'Angara, par lequel il se déverse dans l'Ienisseï. Il est gelé six mois par an. Originales, la flore et la faune comportent un grand nombre d'espèces endémiques. Certaines tendent à disparaître, en raison de la surexploitation des pêcheries. La lutte contre la pollution, provoquée notamment par l'usine de cellulose de Baïkalsk, a exigé des installations d'épuration et l'adoption d'une législation pour protéger l'environnement. Les rives du lac sont couvertes par la taïga. Le lac Baïkal est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996.

Une culture sibérienne s'est développée dans la région au paléolithique supérieur. Elle semble avoir essaimé dans l'Oural et joué un rôle dans le peuplement de l'Amérique du Nord.

                                                                                             Baïkonour

Base de lancement d'engins spatiaux et de missiles intercontinentaux, située près de la ville de Tiouratam, dans le Kazakhstan, à 400 km au S.-O. de Baïkonour.

Centre traditionnel de lancement des véhicules spatiaux soviétiques, le complexe spatial a été loué aux Russes après l'éclatement de l'U.R.S.S. (1991).

                                                                                           Bailey Brian

Né à Galahad le 15/02/1958

Originaire du Canada, Brian Bailey exerce dans un premier temps le métier de vendeur dans un magasin de vêtements pour hommes avant d'intégrer successivement, dès 1981, l'université Polytechnique de Ryerson et le Fashion Design Program de Toronto. En 1983, la maison de couture Bernard Cowan l'embauche dans le but de redynamiser la marque, une tâche dont il s'acquittera avec un franc succès. Cinq ans plus tard, Brian Bailey lance sa marque éponyme spécialisée dans le prêt-à-porter féminin, et distribuée par la société Bernard Cowan jusqu'en 1992, date à laquelle il crée sa propre société, Iscariot Design. Parallèlement à ses activités de styliste, Brian Bailey participe, entre autres, à la promotion des jeunes talents de la mode en s'associant à diverses manifestations. Il est également l'un des ambassadeurs de la mode de son pays à travers le monde, notamment grâce à l'association Designers Ontario dont il est le président.
La griffe Brian Bailey se caractérise par le côté élégant et glamour de ses créations conçues, entre autres, dans des matières aussi luxueuses que la soie ou le cachemire. Le couturier a également créé une ligne de robes de mariée ainsi qu'une gamme d'uniformes pour les compagnies aériennes ou les hôtels de luxe entre autres.

                                                                                           Bailey Christopher

Né à Yorkshire le 11/05/1971

Christopher Bailey est un créateur et styliste anglais. Il travaille actuellement pour la maison de mode de luxe Burberry. Il occupe le poste de directeur artistique. Il a fait des études au Royal College of Art dont il est sorti avec son diplôme en 1994. Il reçu une distinction de ce même établissement en 2004. De 1994 à 1996, il travaille comme designer pour la ligne féminine de la marque Donna Karan. Puis de 1996 à 2001, il est designer de la ligne masculine pour la maison Gucci. Il a rejoint la maison Burberry en 2001 : son arrivée dans la société donne un nouvel essor à cette dernière. En 2009, il est promu directeur en chef de la création. En 2008, Christopher Bailey crée la Fondation Burberry, qui s'engage à consacrer ses ressources aux jeunes gens désireux de réaliser leurs rêves et d'atteindre les buts qu'ils se sont fixés tout en développant leur créativité. Christopher Bailey a reçu de nombreuses récompenses : le British Fashion Design en 2005, le Menswear Designer of the Year en 2007...

                                                                                        Bailly Jean-Christophe

 Jean-Christophe Bailly, né à Paris le 3 mai 1949 est un écrivain, poète, et dramaturge français.

Très tôt, Jean-Christophe Bailly décide de se consacrer à l’écriture. Son ouvrage Tuiles détachées explique cette décision, ainsi que plusieurs étapes importantes pour la formation de son style. Proche du surréalisme lors de son entrée en littérature, il s’en est éloigné. Sa pensée constitue la continuité moderne de certaines idées du romantisme allemand : l’idée d’un sens sans frontières et aux formes mouvantes, dans l'esprit de ce que Novalis appelle l’Encyclopédie.

Il a fondé et dirigé les revues Fin de siècle (avec Serge Sautreau, quatre numéros, 1974-1976) et Aléa (neuf numéros, 1981-1989). Il a également dirigé les collections « Détroits » chez Christian Bourgois (avec Michel Deutsch et Philippe Lacoue-Labarthe) et « 35-37 » chez Hazan.

Docteur en philosophie, il enseigne à l'Ecole nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois, dont il dirige la publication Les Cahiers de l’École de Blois depuis 2003.

                                                                                             Baker Chet

Né à Yale (Etats-Unis) le 23/12/1929 ; Mort à Amsterdam (Pays-Bas) le 13/05/1988

Chet Baker, de son vrai nom Chesney Henry Baker, est un jazzman américain né en 1929. Très jeune, il est passionné de musique, et son père lui offre un trombone. Il décide de l’échanger contre une trompette car son idole du moment, Henry James, en est un joueur célèbre. Au sein de son orchestre scolaire, il maîtrise l’instrument de mieux en mieux. En 1946, il fait partie d’un bataillon à Berlin et découvrir le style be bop. Réformé en 1951, il se lance alors dans une tournée sur la côte Ouest des Etats-Unis avec quelques camarades. Son disque, Chet Baker Sings, est un succès énorme et Baker devient alors une icône, reflétant le doux playboy qui fait rêver les filles. Chet Baker est accompagné d’autres musiciens lors de ses tournées partout dans le monde, mais la drogue commence à s’immiscer dans leur vie d’artistes. Son pianiste meurt d’une overdose, et au début des années 60, Chet a des ennuis avec la justice et les dealers. Malgré ces difficultés, il continue de parcourir le monde pour ses représentations. Mais ses addictions le mènent à la mort en 1988, provoquée par une chute du deuxième étage d’un hôtel d’Amsterdam.

                                                                                            Baker Joséphine

Née en 1906 ; Morte en 1975

La danseuse et chanteuse Joséphine Baker est né en 1906 dans le Missouri. Passionnée de danse depuis son plus jeune âge, elle fait partie d’un groupe d’artistes de rue et ramène un peu d’argent au sein de son foyer. Pour elle, l’avenir est ailleurs et elle décide de tenter sa chance en tant que danseuse à New York. La chance va lui sourire, puisqu’elle rencontre une mondaine qui lui propose de partir en France avec elle, convaincue que Joséphine a un potentiel énorme. Et ce pressentiment devient très vite une évidence : dès ses premières représentations, le public parisien est enthousiaste. Joséphine Baker, avec son pagne de bananes et ses danses aux rythmes jamais entendus en France devient vite une icône. Les plus grands artistes la voient comme une muse. Lorsqu’elle prolonge sa carrière dans la chanson, c’est un nouveau succès, avec le titre inoubliable J’ai deux amours. La vie de Joséphine Baker est très mouvementée, et ne s’arrête pas à la danse ou au chant : en 1939, elle devient agent du contre-espionnage à Paris, milite au sein de la Croix-Rouge française, s’engage dans l’armée de l’air… La haute société de Paris l’accueille à bras ouverts, et elle reçoit la Légion d’honneur de la part du Général de Gaulle après la Seconde guerre mondiale. Très engagée évidemment dans la lutte contre le racisme, elle soutient Martin Luther King en 1963 durant la Marche vers Washington. Joséphine Baker dépense sans compter et arrive vite dans une détresse financière. Des personnalités importantes l’aident alors à remonter la pente, en lui offrant logement ou argent, comme Brigitte Bardot ou la princesse Grace de Monaco. Elle décède le 12 avril 1975 après une attaque cérébrale, et est enterrée à Monaco.

                                                                                              Baker Kathy

Actrice née le 8 juin 1950 à Midland (Etats Unis).

Kathy Baker fait ses débuts en 1983 dans la pièce de théâtre "Fool for love" avant de décrocher un rôle dans le film "L'Etoffe des héros" en 1984. Actrice au parcours éclectique, elle varie les genres et joue des rôles complexes et sombres. Ainsi en 1987, elle incarne Punchy une prostituée dans "La rue" suivie de "Clean and sober" dans lequel elle est alcoolique. En 1991, elle change de registre et accède à la notoriété en jouant dans le film de Tim Burton, "Edward aux mains d'argent". Actrice reconnue pour la qualité de ses rôles et de ses prestations, elle alterne entre la télévision, les grosses productions hollywoodiennes et le cinéma d'auteur. En 1999 elle est à l'affiche de "L' Oeuvre de Dieu, la part du diable" suivi de "Retour à Cold Mountain" et de la comédie "30 ans sinon rien".

                                                                                                 Baker Simon

Né le 30 juillet 1969 à Launceston (Australie), Simon Baker a étudié au National Institute of Dramatic Art de Sydney. Il commence sa carrière en faisant de la figuration dans des clips. En 1996, il décroche le rôle du professeur Tom Summers dans la série "Hartley, coeurs à vif", qui le fait connaître du grand public. Après le tournage, il quitte l'Australie pour les Etats-Unis. En 1997, il obtient un rôle dans le film "L.A. Confidential". On le retrouve ensuite notamment dans "Chevauchée avec le diable" (1999) et dans "Planète rouge" (2000). Simon Baker tourne également dans "L'Affaire du Collier" (2001). Il partage l'affiche du film "Le Cercle 2" aux côtés de Naomi Watts et tourne dans "Le Diable s'habille en Prada" (2006) et "The Killer Inside Me" (2010). On l'a aussi vu dans "Margin Call" (2011) et "Mariage à l'anglaise" (2013). Mais c'est par ses rôles à la télévision que Simon Baker est surtout célèbre. Après avoir tenu le rôle principal dans la série "Le Protecteur", c'est celui de Patrick Jane, dans "Mentalist", qui le fait mondialement connaître. Côté vie privée, Simon Baker, qui apparaît régulièrement dans les classements des personnalités les plus séduisantes, est marié avec l'actrice australienne Rebecca Rigg. Le couple a trois enfants  : Stella, née en 1993, Claude, né en 1998, et Harry, né en 2001. Deux de ses enfants ont pour marraines Nicole Kidman et Naomi Watts.

                                                                                                        Bakou

Capitale de l'Azerbaïdjan, sur la Caspienne.

  • Population pour l'agglomération : 2 122 900 hab. (estimation pour 2011)

Sur la rive méridionale de la presqu'île d'Apchéron, dans un paysage semi-désertique, que balaient des vents violents, la ville s'étage en amphithéâtre autour d'une vaste baie. Établi sur une colline, le noyau historique conserve des vestiges architecturaux des époques turque et persane (palais des chahs de Chirvan, mosquées, mausolée) et un musée des tapis et des arts populaires. La ville administrative moderne s'est développée en contrebas, entourée de satellites industriels, tandis que les cités pétrolières, construites sur pilotis, et les plates-formes de forage s'avancent dans la Caspienne. La ville regroupe le quart de la population de l'Azerbaïdjan. Principal centre d'exploitation pétrolière du pays jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, Bakou reste un symbole de cette activité. L'extraction, qui remonte au dernier quart du xixe s., est à l'origine du développement économique urbain. L'épuisement des réserves explique le déclin de la production, en dépit de l'exploitation des nappes sous-marines en Caspienne. L'avance acquise dans le domaine technologique a été mise à profit pour développer l'industrie du raffinage (trois grandes raffineries), la pétrochimie et surtout la production d'équipements destinés à l'extraction des hydrocarbures. À ces branches de spécialisation s'ajoutent diverses industries légères et alimentaires, qui font de Bakou un centre industriel majeur. S'y ajoutent d'importantes fonctions administratives, commerciales, touristiques et culturelles. Le port constitue un secteur important de l'activité économique.

Fondée probablement à l'époque sassanide, Bakou fit partie de la principauté des chahs de Chirvan puis de l'Iran séfévide et fut annexée à l'Empire russe en 1806. Elle devint en 1920 la capitale de la R.S.S. d'Azerbaïdjan puis, en 1991, celle de la République (indépendante) d'Azerbaïdjan.

                                                                                                   Bakounine Mikhaïl

Anarchiste russe (Priamoukhino, gouvernement de Tver, 1814-Berne 1876).

Bakounine, le plus grand des révolutionnaires russes du xixe s., a joué un rôle important dans les mouvements démocratiques et les révolutions de l'Europe de l'Ouest. Fichte d'abord, puis Hegel ont influencé sa pensée, tandis que Feuerbach lui fournissait les bases de son athéisme. Formulant dès 1864 ses conceptions anarchistes, fédéralistes et athéistes, il les propagea, à partir de 1868, dans la Ire Internationale. En France, en Russie, en Suisse romande, en Italie et surtout en Espagne, ces idées furent répandues et firent des adeptes. L'importance historique de Bakounine est d'avoir rattaché les idées libertaires de l'anarchisme au mouvement émancipateur de la classe ouvrière, et jeté les bases du socialisme antiautoritaire, de la théorie et de la pratique de l'anarcho-syndicalisme.

Durant sa vie, Bakounine a beaucoup écrit, en général sans grand souci de la cohésion, s'appuyant principalement sur son expérience de participant aux mouvements politiques révolutionnaires de 1840 à 1870 en Europe. La plupart de ses écrits, en majorité posthumes, sont liés à son action révolutionnaire et à son travail d'organisation. Par ses contacts personnels et sa correspondance, il a exercé une grande influence.

Bakounine emprunta à Karl Marx le matérialisme historique, mais en soulignant que les institutions politiques, juridiques et religieuses, déterminées par les facteurs économiques, agissent à leur tour sur la structure socio-économique, comme d'ailleurs sur le caractère particulier de chaque race et de chaque peuple, ce caractère étant aussi les effets d'une multitude de causes ; Marx, russophobe, et Bakounine, germanophobe, avaient des vues divergentes sur l'évolution de l'Europe. Tandis que Marx voyait dans l'unification de l'Allemagne et la centralisation économique une phase du processus historique vers le socialisme, Bakounine prédisait un développement accéléré de grands États nationaux et rivaux. Le conflit entre ces deux protagonistes de la Ire Internationale portait essentiellement sur la question de l'État. Bakounine rejetait la théorie marxienne, selon laquelle la conquête de l'État par la classe ouvrière organisée en parti politique ouvrirait la voie au socialisme. Quand, au nom de la révolution, soulignait-il, on veut constituer un État, même provisoire, on travaille pour le despotisme et non pour la liberté. Bien que la révolution ne puisse réussir que dans la mesure où elle aurait l'appui des masses, Bakounine préconisait néanmoins la formation d'organisations secrètes (« noyaux ») pour orienter les révolutions spontanées dans un sens antiautoritaire.

La révolution achevée et après l'abolition de toutes les institutions de l'État et l'expropriation de la bourgeoisie, des organismes sociaux-révolutionnaires seraient chargés de la vie économique et sociale.

Pour mettre fin à la fois à l'exploitation économique et à l'oppression politique, Bakounine visait à l'organisation d'une société socialiste par la formation, de bas en haut, de confédérations englobant les fédérations, les communes, groupées en fédérations régionales, et les syndicats ouvriers et paysans. Au xxe s., ces idées se retrouvent très nettement dans les « soviets » du début de la Révolution russe, ainsi que dans les « conseils ouvriers » et les « collectivisations » en Espagne pendant la guerre civile.

                                                                                                            Balanchine George

Danseur et chorégraphe d'origine russe (Saint-Pétersbourg 1904-New York 1983), naturalisé américain en 1939.

Il est dans le corps de ballet du Théâtre impérial (1921), puis Serge de Diaghilev l'engage comme danseur et chorégraphe dans ses Ballets russes, pour lesquels il compose Apollon Musagète (1928), le Fils prodigue (1929). Après la mort de Diaghilev (1929), il est maître de ballet (Ballets russes de Monte-Carlo, 1932) et fonde son propre groupe, les « Ballets 1933 ». Aux États-Unis, il est un des cofondateurs de la Ballet Society (1946), origine du New York City Ballet. Véritable créateur du ballet classique aux États-Unis et maître du ballet abstrait, George Balanchine a créé des œuvres romantiques d'avant-garde et abstraites, ainsi que des compositions dramatiques ou humoristiques qui reflètent une profonde connaissance de la musique. Il a aussi composé près de 150 ballets.

                                                                                                              Balasko Josiane

 Actrice et réalisatrice née le 15 avril 1950 à Paris (France).

De son vrai nom Balaskovich, Josiane Balalasko grandit dans le bistrot de son père d'origine yougoslave. Lorsque celui-ci décède, elle n'a que quatorze ans. Elle est alors élevée par sa grand-mère et sa mère qui possède une petite auberge. Jeune fille douée artistiquement, elle s'ennuie néanmoins fermement à l'école. Tentée par le dessin, puis l'écriture de nouvelles SF, elle opte finalement pour le théâtre après avoir suivi une amie dans un cours. Elle se forme auprès de Tania Balachova, puis remplace Valérie Mairesse dans la troupe du Splendid. Très indépendante, elle poursuit également une carrière en solo entre one man shows et écriture de scénarios. 

Coluche lui propose d'interpréter le personnage titre de sa pièce Ginette Lacaze. Il n'en faut pas plus pour qu'elle soit désormais désignée comme l'alter ego féminin du célèbre comique. Elle fait sa première apparition au cinéma en 1973 dans L'Agression de Franck Cassenti. Elle est ensuite repérée par Roman Polanski qui l'engage dans Le Locataire en 1976, et Yves Robert dans Nous irons tous au paradis en 1977. Mais c'est grâce à son travail avec Le Splendid qu'elle est révélée. La troupe connaît un succès avec la pièce de théâtre Amour, coquillages et crustacés, puis un triomphe avec son adaptation cinématographique réalisée en 1978 par Patrice Leconte sous le titre Les Bronzés.  

Suivent dans la même lignée Les Bronzés font du ski (1979), Les Hommes préfèrent les grosses (1981), Le Père Noël est une ordure (1982) et Papy fait de la résistance (1983). Josiane Balasko se fait une spécialité des petites grosses ordinaires et s'impose comme une comédienne comique incontournable dans le paysage cinématographique français. Grâce au succès des Bronzés, elle réussit à s'imposer comme scénariste, puis comme réalisatrice avec Sac de nœuds en 1985. Elle signera par la suite cinq autre films dans lesquels elle joue également : Les Keufs, Ma Vie est un enfer, Gazon maudit, Un grand cri d'amour et L'Ex-femme de ma vie. De toutes ces comédies, c'est surtout Gazon maudit qui marquera véritablement le public, en abordant le thème de l'homosexualité féminine.  

N'ayant peur de rien, et surtout pas de s'enlaidir, Josiane Balasko ne recule devant aucun rôle. Elle incarne ainsi tour à tour une mégère alcoolique dans Un Crime au paradis, une post-soixante-huitarde dépravée dans Absolument Fabuleux, un flic déprimé dans Cette femme-là, un psy transsexuel dans L'Ex-femme de ma vie, ou encore Marguerite Duras dans J'ai vu tuer Ben Barka. De son union avec Philippe Berry, frère de Richard Berry, est née une fille : Marilou Berry devenue également comédienne. L'actrice a d'ailleurs récemment retrouvé son costume de mère dans Mamanoù Marina Foïs et Mathilde Seigner, ses deux filles dans le film, l'enfermaient pour obtenir un élan d'amour maternel. Josiane Balasko est également repassée derrière la caméra pour une autre histoire de famille avec Demi-soeur.

                                                                                                                        Balaton (Lac)

Lac de Hongrie, qui se déverse par le Sió dans le Danube.

Peu profond, couvrant 596 km2, c'est une zone de pêche et surtout un site touristique (« riviera » au pied des monts Bakony et vastes plages au sud).

De la fin de 1944 à mars 1945, les troupes germano-hongroises s'appuyèrent sur le lac Balaton pour fermer la route de Vienne aux troupes de Tolboukhine.

                                                                                                                      Balavoine Daniel

Né à Alençon (France) le 05/02/1952 ; Mort à Gourma-Rharous (Mali) le 14/01/1986

Daniel Balavoine est né le 5 février 1952, c'est le plus jeune fils d'une famille de six enfants. Très bon élève, en lettres notamment, le jeune Daniel souhaite évoluer dans la politique. Mais le divorce de ses parents, son envoi dans un pensionnat et la fin décevante pour lui de la révolution étudiante de mai 1968, le convainquent qu'il est fait pour écrire et faire des chansons. Un destin scellé pour ce jeune homme à la personnalité fougueuse.

Après des débuts compliqués en tant que star locale à Pau, il finit par monter à Paris où il rejoint le groupe Présence qui se fait une petite place, mais pas assez pour Daniel. Il quitte le groupe et tente une carrière solo qui ne décolle pas non plus. Il devient alors choriste de Patrick Juvet et de fil en aiguille, il s'entoure de personnes qui ne le quitteront plus. Lors d'un passage à la télévision où il interprète "Lady Marlène", il est remarqué par Michel Berger qui est à la recherche d'un chanteur pour incarner Johnny Rockfort dans sa comédie musicale "Starmania". Le succès est immédiat et colossal. Daniel Balavoine se fait enfin un nom.

Fort de sa nouvelle notoriété, il enregistre en 1978 "Le chanteur", qui traduit parfaitement les angoisses et la lucidité de cet homme conscient que la vie est courte. 1980 est une année importante pour lui : il enchaîne les succès, et marque les esprits lors d'une intervention osée à la télévision où il s'adresse directement à François Mitterand. Il enregistre également l'album "Un autre monde" où figurent les tubes tels que "Mon fils, ma bataille", "Je ne suis pas un héros" ou encore "La vie ne m'apprend rien". 1982, nouvel album, nouvelles sonorités. Balavoine se distingue comme pionnier de la musique électronique en France, et en usera avec des titres comme "Sauver l'amour" ou "Tous les cris, les SOS".

C'est aussi en s'engageant dans l'humanitaire qu'il se démarque de ses congénères. Il se voit confier l'opération "Pompes à eaux pour l'Afrique" lors du Paris-Dakar de 1986. Alors qu'il rejoint son bivouac, l'hélicoptère où il se trouve heurte une dune et s'écrase, faisant cinq morts, dont le chanteur. Fauché en pleine gloire, Daniel Balavoine laisse un vide abyssal dans le monde de la musique. Beaucoup de ses amis artistes lui rendent hommage, et c'est tout naturellement que l'association Daniel Balavoine perpétue son travail avec la mise en place de pompes à eau au Mali et au Sénégal.

                                                                                                              Balboa Vasco Nunez de

Conquistador espagnol (Jerez, Estrémadure, 1475-Acla, Panamá, 1517).

Planteur à Hispaniola (Haïti), il se couvre de dettes et quitte l'île avec l'aide de l'avocat Enciso pour fonder un établissement sur la côte nord de l'isthme de Panamá. Il y apprend par des indigènes que des contrées baignées par une mer inconnue regorgent d'or. Le 1er septembre 1513, il part à la découverte, avec 190 Espagnols. Les renseignements qu'il a recueillis sont précis puisqu'il choisit d'emblée l'itinéraire le plus court pour traverser l'isthme de l'Amérique centrale. Le 29 septembre, la « mer du Sud », le futur océan Pacifique, est atteinte. Entrant dans l'eau jusqu'aux genoux, Balboa en prend possession, ainsi que de ses rivages, au nom des Rois Catholiques. Après avoir extorqué par la plus grande violence tout l'or possible aux populations indiennes du voisinage, Balboa revient vers le golfe du Mexique. Nommé gouverneur des régions découvertes en 1515, il conduit une expédition vers le sud. Mais il tombe dans un guet-apens dressé par ses ennemis et rivaux. Accusé de trahison, il est décapité.

                                                                                                                       Baldwin Alec

Né à Massapequa (Etat de New York) le 4 avril 1958 au milieu d'une famille nombreuse plutôt portée sur la comédie – trois de ses frères seront également acteurs –, Alexander Rae Baldwin III, dit simplement « Alec », se consacre d'abord au droit et aux sciences politiques, matières peu engageantes qu'il délaissa donc au profit de l'art dramatique. Il profite ainsi de la science « Actors Studio » de Lee Strasberg.
Débutant sous la patte de l'Israélo-américain Amos Kolleck (« Forever Lulu ») en 1987, il côtoie alors, l'année suivante, les reines de la fin de la décennie, Michelle Pfeiffer (« Veuve mais pas trop »),Melanie Griffith (« Working girl »), et Geena Davis dans «Beetlejuice », de Tim Burton.
Célèbre pour avoir privilégié le sous-marin d'« A la poursuite d'Octobre rouge » (1990) à une offre alléchante de Steven Spielberg (« Always »), sa prestation glaçante de chirurgien psychotique dans le thriller « Malice » (1993) lui offre le succès. C'est au cours de cette période fructueuse qu'il convole avec Kim Basinger, rencontrée précédemment sur les plateaux de la comédie romantique « La Chanteuse et le Milliardaire » (1991). Une petite Ireland Eliesse et un divorce retentissant suivront.
Redécouvert chez Scorsese (« Aviator », 2004, « les infiltrés », 2006) après une longue disette, vu dans « Nip/Tuck », il se relance à la télévision avec la série « 30 Rock », foule de distinctions à la clé. 

                                                                                                                      Baldwin William

 Acteur né le 21 février 1963 à Massapequa (Etats Unis). 

Frère des acteurs Daniel, Stephen et Alec Baldwin, William utilise aussi le nom de Billy Baldwin à l'écran. Ses débuts au cinema datent de 1990 avec "L'Expérience interdite" et "Affaires Privées". Il donne la réplique à De Niro dans "Backdraft" en 1991, puis à Sharon Stone dans "Sliver" (1993) et se fait remarquer dans "Virus" en 1999. Billy Baldwin joue donc régulièrement au cinéma, mais ce sont pourtant les séries télé "Gossip Girl" et "Dirty Sexy Money"qui le consacrent à la fin des années 2000.

                                                                                                                      Bale Christian

Né à Haverfordwest (Royaume-Uni) le 30 janvier 1974, Christian Charles Philip Bale est repéré à 13 ans (parmi 4 000 autres gamins) par Steven Spielberg pour « Empire du Soleil » (1987). Se révélant en jeune yuppie serial-killer dans « American Psycho » (2000), où il remplace Leonardo Di Caprio – lequel n'ose prendre le risque –, il côtoie ensuite quelques maîtres, Terrence Malick (« Le Nouveau Monde ») ou le cinéaste allemand Werner Herzog, qui lui fait perdre près de 30 kilos pour « Rescue Dawn » (2006).
Acteur exigeant et intense, réputé « jusqu'au-boutiste » avec son corps, il n'hésite pas à subir une nouvelle cure d'amaigrissement – la troisième après le saisissant « Machinist » (2004) –, laissant encore 30 kilos sur la balance pour son incarnation d'un ex-boxeur toxicomane (« The Fighter »), approche hallucinée qui lui offre l'Oscar du meilleur second rôle en 2011.
Elu dans le « Top 8 des personnalités cultes de la dernière décennie » par le magazine Entertainment Weekly en 2004, célèbre pour ses crises de nerfs sur les plateaux, le comédien-caméléon s'est également essayé à quelques « blockbusters » hollywoodiens, tels la série des « Batman » sous la direction de Christopher Nolan, « Public Enemies » (Michael Mann, 2009) ou « Terminator Renaissance » (2009).

                                                                                                                        Bâle

Ville de Suisse, sur le Rhin, chef-lieu d'un demi-canton (Bâle-Ville) de 37 km2.

  • Nom des habitants : Bâlois
  • Population pour l'agglomération : 503 851 hab. (estimation pour 2012)

Le rôle de Bâle comme étape sur la route du Saint-Gothard dès le XIIe siècle s'est confirmé avec le rail (xixe siècle), puis avec l'aménagement (xxe siècle) du terminus fluvial rhénan. Les réfugiés protestants introduisirent au xviiie s. l'industrie textile (indiennes, soie), essaimée ensuite en Alsace (Mulhouse) et en pays de Bade (Lörrach) ; réduite aujourd'hui, elle a suscité au xixe s. métallurgie (construction de métiers) et chimie (colorants). Celle-ci est devenue l'activité essentielle, très concentrée en quelques firmes (Novartis et Hoffmann-La Roche) au N. (Petit-Huningue, Petit-Bâle) et à l'E. de la ville (Muttenz, Pratteln) ; elle livre, en Suisse et à l'étranger, colorants, insecticides, produits de beauté et produits pharmaceutiques. L'industrie bénéficie de l'énergie électrique des centrales rhénanes voisines (hydrauliques et nucléaires), de la main-d'œuvre frontalière badoise et alsacienne, du port rhénan (9 Mt) et de deux gares de triage. Débouché maritime de la Suisse, Bâle est un grand centre de commerce et de banques, suisses et internationales, un centre universitaire, un centre de congrès. L'agglomération essaime usines et résidences non seulement dans la vallée de la Birse ou sur les retombées du Jura, comme dans le demi-canton jumeau de Bâle-Campagne, mais aussi au-delà des frontières, en pays de Bade et en Alsace. L'aéroport commun de Bâle, Mulhouse et Fribourg, Blotzheim, est en territoire français. 

Bâle (latin Basilea), mentionnée sous ce nom pour la première fois en 374 après J.-C., est une ancienne cité romaine. Vers 620, elle est déjà le siège d'un évêché. Point de convergence de nombreuses routes commerciales, la ville sera un grand centre de redistribution des tissus nordiques de 1350 à 1450. De 1431 à 1449, le concile siège dans ses murs. En 1460, une université y est fondée. Placée sous l'autorité de son évêque, la ville obtient une administration autonome, entre dans la Confédération en 1501 et adopte la Réforme en 1529, perdant ainsi une partie de ses territoires ruraux restés à l'évêque. Le pouvoir revient alors aux corporations et prend peu à peu une forme oligarchique. Dans la première moitié du xvie s., Bâle joue un rôle capital dans la diffusion de l'humanisme grâce à l'imprimeur Froben, ami et éditeur d'Érasme. Le canton de Bâle, rétabli en 1815, est le théâtre, en 1831, d'une sanglante guerre civile entre les paysans du canton et les habitants de la ville, qui se refusaient à reconnaître les droits politiques des premiers. Les citadins, vaincus, doivent se résigner, en 1833, à la division du canton en deux États distincts, les demi-cantons de Bâle-Ville et de Bâle-Campagne.

Remarquable cathédrale romane et gothique, en grès rouge. Églises médiévales (xiiie-xvie s.). Hôtel de ville du xvie s., vieilles rues pittoresques, demeures du xviiie s. aux belles ferronneries. Musées, dont le Musée historique (sculptures, tapisseries, orfèvrerie), celui des Beaux-Arts (peintres anciens : Witz, Holbein, Baldung, Grünwald, et modernes : Böcklin, école française, etc.), ceux d'Art contemporain et d'Ethnographie. Foire internationale d'art contemporain.

                                                                                                         Baléares

Archipel espagnol de la Méditerranée occidentale, formé de quatre îles principales Majorque, Minorque, Ibiza et Formentera, qui constituent une communauté autonome correspondant à une province.

  • Superficie : 5 014 km2
  • Population : 1 100 503 hab. (recensement de 2011)
  • Chef-lieu : Palma de Majorque

L'archipel espagnol, situé en Méditerranée occidentale, est formé du nord-est au sud-ouest des îles de Minorque (Menorca, 668 km2), Majorque (Mallorca, 3 074 km2), Ibiza (572 km2), Formentera (115 km2) et de quelques îlots ; au total, 5 014 km2. Il présente un relief accidenté et des côtes découpées. Ces îles forment la province des Baléares, dont le chef-lieu est Palma de Majorque. L'île de Majorque possède une chaîne de montagnes, la Tramuntana, qui forme le versant nord-est de l'île, qu'elle protège contre les vents et la mer. Ses sommets sont souvent enneigés l'hiver.

Les îles sont alignées du sud-ouest au nord-est sur une échine sous-marine dans le prolongement des cordillères Bétiques, dont elles constituent des fragments isolés, en dehors de Minorque qui s'appuie sur un vieux socle.

Ces îles, fort pittoresques, se révèlent pleines de contrastes. Tantôt des montagnes au profil dentelé, formées d'écailles empilées poussées vers le nord, dressent des abrupts sauvages, telle la sierra del Norte à Majorque (Puig Mayor, 1 445 m) tombant en à-pics dans les flots, ou les montagnes d'Ibiza, hardiesse en moins. Tantôt, au contraire, de basses terres s'inscrivent en un mince liseré sur l'horizon : telles Formentera ou la partie centrale de Majorque (el Pla), s'ouvrant sur de profondes baies.

L'air marin humide baigne en permanence les Baléares. La moyenne des précipitations est de l'ordre de 500 mm et peut atteindre, sur les plus hauts reliefs, 1 200 mm. mais la fréquence des vents, dont certains sont particulièrement desséchants (tramuntana venant du nord, xaloc, du sud-est) active l'évaporation et renforce l'aridité estivale. Suivant le relief et l'exposition, de multiples nuancent climatique se dessinent donc, que la végétation naturelle, fort dégradée, souligne clairement : ainsi aux forêts de pins d'Alep, chênes verts et lentisques de la Sierra del Norte s'opposent les maigres garrigues à palmiers nains du sud de Majorque.

Au milieu du xixe s., les touristes étrangers commencèrent à découvrir les délices des Baléares. Aurore Dupin, plus connue sous le nom de George Sand, et Frédéric Chopin inaugurèrent une véritable ère touristique, qui ne s'est pas démentie jusqu'à nos jours. Le tourisme de masse (l'aéroport de Palma est le premier d'Espagne) est devenu la ressource essentielle, loin devant les traditionnelles cultures céréalières, fruitières et légumières, le vignoble et l'élevage bovin.

Occupé très anciennement (environ 4 000 avant J.-C.), et notamment par les Puniques, l'archipel fut arabe de 902 à la reconquête chrétienne par les Aragonais (1229-1287). En léguant les Baléares à son fils Jacques II, Jacques Ier fit de lui un roi de Majorque (de 1276 à 1311). Mais, en 1343, Pierre IV d'Aragon reprit l'archipel, dont le commerce continua à prospérer. L'union de l'Aragon et de la Castille et la découverte de l'Amérique entraînèrent une longue décadence des îles.

                                                                                                  Balenciaga Cristobal

Né à Getaria le 21/01/1895 ; Mort à Valence le 23/03/1972

Cristobal Balenciaga était un couturier mondialement réputé. Il a créé un style classique, libéré des froufrous. En 1919, il ouvre sa propre maison de couture : elle sera la première d'une longue liste, d'autres ouvriront leurs portes à Madrid et Barcelone par exemple. En 1937, il s'installe à Paris où il ouvre une nouvelle maison de couture et présente sa première collection : cette dernière connaît un succès immédiat. Quelques années plus tard, Balenciaga étend son champ de compétences en se lançant dans la création de parfums : le premier porta le nom « Le Dix ». 1958 est une grande année pour Balenciaga : il est fait chevalier de la Légion d'honneur, et ses robes Baby Doll qu'il vient de créer connaissent un succès sans précédent. En 1968, Balenciaga décide de retourner en Espagne, son pays natal, et ferme les portes de sa maison de couture à Paris. Il meurt le 23 mars 1972 à Valence. Il compta parmi ses clientes Grace de Monaco et la duchesse de Windsor.

                                                                                                    Balfour Arthur

Homme politique britannique (Whittingehame, East Lothian, 1848-Woking, Surrey, 1930).

Député en 1874, secrétaire pour l'Irlande de 1887 à 1891, il ramène le calme dans l'île par une dure répression et d'amples réformes sociales. Leader des conservateurs aux Communes, il succède en 1902 à son oncle Salisbury comme Premier ministre. Son gouvernement unioniste déploie une grande activité : loi de 1902 réformant radicalement l'instruction publique, réorganisation et renforcement de la puissance militaire, renouvellement de l'alliance avec le Japon lors de la crise russo-japonaise de 1904. L'unité du parti est alors compromise par les controverses passionnées autour du libre-échange. Entraîné par la fougue de Joseph Chamberlain, Arthur James Balfour associe les conservateurs au protectionnisme impérial, d'où le désastre électoral de 1906. En 1909, choqué par les violences verbales de David Lloyd George, il conseille aux lords le rejet global du budget ; devant la crise constitutionnelle, Arthur James Balfour cède, et laisse passer la loi parlementaire de 1911. Atteint par ces échecs, il renonce à la direction du parti.

Dès 1914, il se prononce en faveur de l'union nationale ; en mai 1915, il entre en qualité de Premier lord de l'amirauté dans le gouvernement de coalition de Herbert Henry Asquith, il devient secrétaire au Foreign Office, remplit en 1917 d'importantes missions en Amérique du Nord, et publie (2 novembre 1917) la célèbre déclaration sur l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif.

Arthur James Balfour assiste David Lloyd George dans les négociations de paix de 1919. À la conférence de Washington (1921-1922), il propose la suppression des sous-marins et la limitation de la créance britannique sur l'Allemagne et les Alliés au montant de la créance américaine sur la Grande-Bretagne. Mais la France s'y oppose. Favorable à l'alliance avec les libéraux, désavoué par son parti en 1922, il renonce à tout poste ministériel.

                                                                                                       Bali

Île de l'Indonésie.

  • Superficie : 5 561 km2
  • Population : 3 891 428 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Balinais
  • Chef-lieu : Denpasar

Située entre Java et Lombok, c'est la plus occidentale des petites îles de la Sonde. L'île, très belle, a une forme grossièrement triangulaire. Elle est essentiellement montagneuse, ceinturée par une très étroite bande côtière. Les montagnes sont surtout des volcans : notamment le mont Agung (3 142 m), dont la dernière éruption dura de février à mai 1963, le mont Batur (1 717 m) et le mont Catur (2 098 m), dont les belles caldeiras sont partiellement occupées par des lacs. Le relief est très dissymétrique, tous les sommets se trouvant au nord, alignés perpendiculairement à la côte septentrionale, dont ils sont très proches, dominant brutalement la plaine littorale. Au contraire, les pentes sont douces vers le sud, en une sorte de long versant où coulent les rivières en gorges étroites et profondes ; ces pentes douces s'arrêtent à une dizaine de kilomètres de la mer. Tout à fait au sud, la presqu'île de Jambara est calcaire.

Cette dissymétrie a d'importantes conséquences climatiques et humaines. La partie nord est relativement sèche (Singaraja reçoit 1 192 mm de pluies, dont 75 mm seulement en hiver, de juin à octobre) et n'est pas irrigable, toutes les rivières coulant vers le sud. La partie sud reçoit des pluies plus abondantes (Denpasar : 1 737 mm), et il pleut même en hiver (327 mm de juin à octobre), surtout sur les sommets : les possibilités d'irrigation sont accrues par les lacs des caldeiras, réservoirs naturels.

Le nord est peu peuplé ; la culture principale y est le maïs, base de la nourriture. La majorité de la population habite le sud. cette population est établie sur les interfluves, en villages (banjar) fermés, de murs de brique ou de boue séchée ; les bâtiments de chaque habitation sont, eux-mêmes, enfermés dans des murs, le long de rues étroites.

Les rizières sont irriguées par un remarquable réseau, très ancien, à partir des rivières. Chaque rivière est barrée par une suite de barrages déversoirs ; de chaque barrage part un canal. Les rizières irriguées par un même canal à partir d'un barrage forment une subak (association de paysans). Aménagées en terrasses, elles escaladent parfois les versants des vallées. Des terrasses ont aussi été construites pour les cultures sèches (maïs, manioc).

Le riz est la culture importante. Le caféier, principale culture commerciale, est de plus en plus remplacé par le giroflier. Les temples hindouistes, les danses, l'artisanat (sculpture sur bois) attirent de nombreux touristes qui arrivent par avion (aéroport de Tuban) et séjournent surtout à Denpasar et dans la région (plages de sable blanc de Sanur, Kuta Beach).

Progressivement indianisée depuis le viiie s., Bali passa sous la suzeraineté des rois de Java. L'île fut très influencée par la culture indo-javanaise, qui se superposa au fonds traditionnel. Les Hollandais respectèrent d'abord l'autonomie des principautés balinaises, puis, en 1882, ils leur imposèrent l'administration directe.

                                                                                                   Balibar Jeanne

Née à Paris le 13 avril 1968, Jeanne Balibar se passionne prématurément pour les diverses formes d'expression artistique. Après des études supérieures, elle se tourne vers la comédie et rejoint la Comédie-Française en 1993. Elle obtient un rôle important dans "Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle)" en 1996 et devient célèbre pour son rôle dans "J'ai horreur de l'amour" en 1997. Figure du cinéma d'auteur des années 2000, elle collabore notamment avec Jacques Rivette dans "Va savoir" (2001) ou "Ne touchez pas la hache" (2007).

                                                                                                        Balkans

La plus orientale des péninsules de l'Europe méridionale, limitée approximativement au N. par la Save et le Danube.

Elle comprend la Grèce, la Turquie d'Europe, la Bulgarie, la Macédoine, l'Albanie, la Serbie, le Monténégro, le Kosovo et la Bosnie-Herzégovine. Selon les critères physiques ou culturels retenus pour définir les limites des Balkans, la Croatie (région de montagnes) et la Roumanie (religion orthodoxe, influence ottomane) peuvent parfois être ajoutées à cette liste. En se basant sur une définition large, la péninsule balkanique couvre donc 770 000 km2 (soit 25 % de plus que la surface de la péninsule Ibérique).

C'est une région essentiellement montagneuse (chaînes Dinariques, mont Balkan, Rhodope, Pinde), au climat continental à l'intérieur, méditerranéen sur le littoral. Les vallées (Morava, Vardar, Marica) concentrent, avec les bassins intérieurs (Sofia), la majorité de la population.

                                                                                                   Balkany Isabelle

Née le 20/09/1947

Membre de l'UMP, Isabelle Balkany, née Isabelle Smadja le 20 septembre 1947 à Boulogne-Billancourt, est issue d'un milieu aisé puisque son père et ses oncles étaient des hommes d'affaires. En 1968, elle entame une carrière de journaliste au journal Combat, propriété de l'un de ses oncles. Elle travaillera également plus tard au service communication d'Europe 1.

En 1975, elle rencontre Patrick Balkany et l'épouse un an plus tard. En 1988, elle est élue dans le canton de Levallois-Perret-Sud et entre au conseil général des Hauts-de-Seine, dont elle sera vice-présidente de 2007 à 2011. Cette ville va devenir le bastion des Balkany, puisque son mari, en pleine ascension au sein du RPR, devient maire de Levallois-Perret. Isabelle Balkany trouve une place auprès de son époux, élue première adjointe au maire de Levallois-Perret, chargée de l'enfance, des affaires scolaires et de la communication.

En 1999, la réputation du couple Balkany est mise à mal par une affaire de 'prise illégale d'intérêts'. Isabelle Balkany est condamnée à quinze mois de prison avec sursis et doit rembourser une importante somme d'argent. Dix ans plus tard, elle est de nouveau mise en cause par un rapport de la Chambre régionale des comptes, pour une augmentation des dépenses de la ville de Levallois-Perret ; elle se défend alors d'avoir commis la moindre opération frauduleuse.

En janvier 2008, elle est décorée de la Légion d'honneur. En 2011, Isabelle Balkany perd son siège de vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine au profit d'Arnaud de Courson. La même année, elle brigue un siège au Sénat et se présente sur la liste UMP, mais ne parviendra pas à se faire élire face au sénateur UMP sortant, Jacques Gautier.

Isabelle Balkany et son mari Patrick sont des proches de Nicolas Sarkozy. En 2012, les Balkany soutiennent Jean-François Copé pour la présidence de l’UMP. Lors des élections municipales 2014, Patrick Balkany est une nouvelle fois élu maire de Levallois-Perret malgré le nombre croissant d’affaires financières frauduleuses dans lesquelles le couple est impliqué.

En juin 2014, Isabelle Balkany avoue détenir une villa de 3 millions d’euros non déclarée au fisc français. Quelques semaines plus tôt, elle avait été placée en garde à vue pour blanchiment de fraude fiscale

                                                                                                           Balkany Patrick

Né le 16/08/1948

Patrick Balkany est né le 16 août 1948, à Neuilly-sur-Seine. Impliqué dans la politique française, il est l'un des membres fondateurs du RPR et à présent membre de l'UMP. Après avoir suivi des études de commerce à l'Ecole Internationale de Genève, il reprend l'entreprise de prêt-à-porter de son père.

Acteur à l'occasion pour des séries françaises, il a transmis la fibre de l'entrepreneuriat à ses deux enfants, Vanessa et Alexandre. En 1976, il épouse Isabelle Smadja et participe cette même année à la fondation du RPR. Sa carrière politique est lancée.

Deux ans plus tard, il convoite un siège de député dans la première circonscription de l'Yonne, qu'il n'obtient pas. Il va donc ouvrir une permanence à Levallois-Perret, et remporte en 1982 un siège de conseiller général dans le canton de Levallois-Perret-Sud et devient vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine. L'année suivante, il est élu Maire de Levallois-Perret. En 1995, il est un fervent supporteur d'Edouard Balladur, lors de sa candidature à la présidentielle. Il perdra par la suite son fauteuil de maire face à Olivier de Chazeaux.

Dès 1996, Patrick Balkany doit faire face à des problèmes judiciaires. Accusé d'avoir rémunéré des employés au frais du contribuable sans que ceux-ci exercent des missions pour la mairie, il est condamné à quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d'amende et est privé d'éligibilité pendant deux ans. Aujourd'hui, il occupe le siège de député de la 5e circonscription des Hauts-de-Seine et est toujours maire de Levallois-Perret.

                                                                                                          Balladur Edouard

Né le 02/05/1929

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1950, Édouard Balladur entre cinq ans plus tard à l'ENA et en ressort diplômé en 1957. Sa carrière politique commence alors. Il intègre tout d'abord le Conseil d'État aux sections contentieux et travaux publics. En 1964, il entre au cabinet du Premier ministre Georges Pompidou et prend cette même année les rênes de la direction du cabinet de la Radio-Télévision Française (RTF).

En 1986, Jacques Chirac le nomme ministre d'État, de l'Économie, des Finances et de la Privatisation et en 1993, il s'assoit dans le fauteuil de Premier ministre sous la présidence de François Mitterand. Fonction qu’il occupera jusqu’en 1995. Il se présentera la même année aux élections présidentielles et perdra contre Jacques Chirac. En 2007, il est nommé président du comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions par Nicolas Sarkozy. En 2008, il devient président du Comité pour la réforme des collectivités locales.

Il se retirera de la vie politique en 2010 déclinant un poste au Conseil constitutionnel. En 2012, pour la présidence de l'UMP, il annonce soutenir l'ancien Premier ministre François Fillon. Depuis plusieurs années, Edouard Balladur est mêlé à plusieurs affaires politiques et financières frauduleuses, comme l’affaire Karachi.

                                                                                                          Balmain Pierre

 Né à St Jean de Maurienne le 18/05/1914 ; Mort à Paris le 29/06/1982

Pierre Balmain est un créateur français originaire de la Savoie. Se destinant d'abord à travailler dans l'architecture, selon les volontés de sa mère, il opte finalement pour le monde de la mode. Il commence alors par œuvrer pour de grands couturiers de l'époque, à l'instar de Molyneux. Mais la Seconde Guerre mondiale éclate, et Pierre Balmain est contraint de laisser tomber son emploi. De retour dans sa région en 1940, il se voit proposer la direction artistique des collections Lelong, un poste qu'il accepte avec enthousiasme. Il crée ensuite sa maison de couture en 1945, qu'il baptise tout naturellement « Pierre Balmain », et a pour assistant un certain Karl Lagerfeld. Ses créations, élégantes, modernes et chics, sublimant les femmes, séduisent le public mais également les stars telles que Brigitte Bardot, et les têtes couronnées. La cote de popularité de Pierre Balmain monte en flèche, le créateur s'entoure alors de près de 600 employés. Il conçoit des uniformes de travail et des costumes pour les Jeux olympiques de 1968. Il décède en 1982, à la suite d'une longue maladie.

                                                                                                           Balmer Jean-François

Jean-François Balmer est né le 18 avril 1946 à Valangin, en Suisse. Malgré ses études de commerce, il se tourne vers la comédie et intègre le Conservatoire de Paris dont il sort brillamment en 1973. Yves Boisset l'engage aussitôt pour lui confier un rôle dans "R.A.S". Il démarre alors une longue carrière en tant que second rôle dans des films tels que "Peur sur la ville" (1975), "Flic ou voyou" (1979), "L'Africain" (1983) et est en tête d'affiche de "La Révolution française" (1989). Il est également très actif au théâtre et à la télévision, s'illustrant notamment dans la série télévisée "Boulevard du palais" dès 1999.

                                                                                                              Baloutchistan

Région montagneuse de l'Asie sud-occidentale, s'étendant sur l'Iran sud-oriental (ville principale Zahedan) et le Pakistan occidental (dont elle constitue une province), au N. de la mer d'Oman.

La frontière purement artificielle, fruit de l'expansion britannique au xixe s., qui coupe en deux le peuple baloutche, sépare un Baloutchistan pakistanais, dont les Baloutches ne forment qu'une minorité, les Brahouis, les Pachtous et divers groupes indiens étant ensemble, nettement plus nombreux, et un Baloutchistan iranien, où les Baloutches constituent une part notable de la population de la province du sud-est de l'Iran (Baloutchistan-et-Sistan), dont la capitale, Zahedan, est cependant à majorité non baloutche.

Soumis par les Arabes au viiie s., le Baloutchistan passa ensuite sous la domination de l'Iran puis de l'Afghanistan. Indépendant au xviiie s., le pays dut accepter, en 1876, le protectorat britannique. En 1887, il fut intégré à l'Empire indo-britannique.

Les plus anciens sites néolithiques du subcontinent indien (IVe millénaire) sont localisés dans les vallées du Nord et du Centre. Au IIIe millénaire se développa une culture très proche de celle de Mundigak. Quelques sites de la côte de Makran relèvent de la civilisation de l'Indus.

                                                                                                           Balsam Martin

Acteur né le 4 novembre 1919 à New York

Décédé le 13 février 1996 à Rome

Fils de commerçants juifs, Martin Balsam apparaît pour la première fois au cinéma en 1954 dans "Sur les quais" d'Elia Kazan. Révélé par son deuxième film "Douze hommes en colère" il est surtout connu pour avoir incarné le détective privé Arbogast dans le film culte "Psychose" d'Alfred Hitchcock en 1960. Après plusieurs apparitions dans des séries télévisées, il remporte un Oscar pour "Des clowns par milliers"en 1965. Victime d'une crise cardiaque, il s'éteint à l'âge de 76 ans.

                                                                                                          Baltard Victor

Architecte français (Paris 1805-Paris 1874), fils de l'architecte et graveur Louis Pierre Baltard (1764-1846).

Reprenant les idées d'Hector Horeau (1801-1872), il édifia en fer et fonte (selon la volonté de Napoléon III) les Halles centrales de Paris (1851-1857 ; démolies en 1971). Il a également construit l'église Saint-Augustin (1860).

                                                                                                           Baltes Pays

Ensemble formé par les Républiques d'Estonie, de Lettonie et de Lituanie, situées sur la mer Baltique, dans le nord-est de l'Europe.

  • Population : 6 354 000 hab. (estimation pour 2013)

                                                                                                           Balthazar

     L'un des trois Rois mages.

                                                                                                             Balthus

Peintre français (Paris 1908-Rossinière, canton de Vaud, 2001), frère de l'écrivain Pierre Klossowski.

Sa grande culture, et notamment sa fréquentation d'œuvres d'artistes qui vont de Fra Angelico et de Piero della Francesca à Courbet et à Cézanne, marque son art raffiné et savant, élaboré en dehors des modes. D'une figuration qui évoque le réalisme fantastique de la Neue Sachlichkeit allemande et le surréalisme, ses œuvres (fillettes et scènes d'intérieur [la Chambre turque, 1963-1966, musée national d'Art moderne], paysages, portraits…) baignent dans une étrange atmosphère de rêve ou de cauchemar mêlés d'érotisme ; le dessin est précis et délicat, associé à des tons retenus et souvent pâles. Balthus a dirigé, de 1961 à 1976, l'Académie de France à Rome (villa Médicis).

                                                                                                             Baltimore

Ville des États-Unis (Maryland).

  • Population pour l'agglomération : 2 414 711 hab. (estimation pour 2010)

Au fond de la baie Chesapeake, Baltimore, fondée en 1729, demeure un port notable, un centre industriel (métallurgie diversifiée et chimie) et culturel (université Johns Hopkins et importants musées).

                                                                                                    Baltique Mer

Mer intérieure de l'Atlantique du Nord-Est, communiquant avec la mer du Nord par les détroits danois, avec le golfe de Botnie par la mer d'Åland ; 384 700 km2

Récemment dégagée par la fonte des glaciers, la Baltique est formée par la juxtaposition de bassins (maximum : 459 m, dans la « fosse » Ouest-Gotland), séparés par des seuils portant des bancs et des îles (Bornholm, Gotland), pour une profondeur moyenne de 65 m. C'est une dépression périphérique au bouclier scandinave, surcreusée par les glaciers pléistocènes. Les côtes sont généralement basses, rocheuses au N. (« jardins d'écueils » de Suède et de Finlande), alluviales et lagunaires au S. Les eaux de la Baltique ont un régime quasi lacustre : bilan hydrologique positif (précipitations et apports fluviaux supérieurs à l'évaporation) ; salinité très basse (15-16 ‰) ; amplitude thermique importante (7 à 10 °C) ; congélation fréquente au voisinage des côtes ; oscillations de niveaux d'origine atmosphérique (seiches, lames de tempête) ; marée infime ; circulation superficielle contrahoraire, très influencée par le régime des vents ; relatif isolement de l'eau de fond plus salée et lentement renouvelée à partir du Cattégat. Les fonds sont pauvres et les eaux peu poissonneuses. Les ports ont une activité commerciale ou militaire.

                                                                                                     Balutin Jacques

Acteur né le 29 juin 1936 à Paris (France).

Jacques Balutin a été surtout présent au cinéma comme second rôle, notamment dans La Belle Américaine (1961), ou encore Le Farceur, un an plus tôt. Il a tourné trois fois avec le réalisateur Philippe de Broca dans Cartouche, Le Roi de cœur et Le Diable par la queue(1968). L'acteur est aussi un doubleur, il débute cette carrière dès 1951 avec Alice au pays des merveilles. Dans les années 70, il apparaît surtout à la télévision. Il a notamment donné de la voix pour Tintin et le lac aux requins (1971), ou encore La flûte à six schroutmpfs (1976). Mais il assure surtout le doublage de Starsky dans la version française du célèbre Starsky et Hutch.On retrouve encore l'acteur sur grand écran, mais il s'y fait de plus en plus rare, dans Ca va pas être triste et Mon curé chez les Thaïlandaises(1983).

Dès les années 90, Jacques Balutin privilégie sa carrière au théâtre, sans négliger les doublages. Il prête ainsi sa voix au chien Zigzag dans les deux premiers volets de Toy Story. L'acteur revient ensuite au cinéma dans un rôle secondaire pour Monsieur Papa (2011). Il a également assuré le doublage du dessin animé Les Supers Nanas jusqu'au début des années 2000.

                                                                                                     Balzac Honoré de

Né à Tours (France) le 20/05/1799 ; Mort à Paris (France) le 18/08/1850

Tour à tour dramaturge aux manuscrits rejetés par les théâtres, imprimeur criblé de dettes se réfugiant en Touraine pour fuir ses créanciers ou journaliste fustigeant le libéralisme au nom de ses convictions légitimistes, Honoré de Balzac a transposé son ambition et son incroyable énergie dans tous les projets qui le séduisaient. Capable d’écrire des dizaines d’articles de presse en une année, auteur de milliers de lettres et de plus de cent œuvres littéraires, il travaillait jusqu’à dix-huit heures par jour, comme saisi par l’urgence de livrer au monde son inspiration géniale. Celle-ci pris corps dans La Comédie humaine, œuvre titanesque en perpétuel mouvement. Malade, altéré par de nombreuses crises cardiaques, l’homme à la robe de bure est épuisé avant d’avoir pu y mettre un point final. Aujourd’hui l’ambition d’Eugène Rastignac et le médecin Horace Bianchon hantent toujours la littérature comme ils ont hantés les diverses scènes d’une immense fresque sociale qui a bouleversé la littérature.

Honoré de Balzac naît à Tours le 20 mai 1799. Sa famille est le fruit des mutations de l’époque qui voit émerger une petite bourgeoisie, à l’image de son père, directeur des vivres de la 22e division militaire. Si la beauté des paysages tourangeaux semble avoir marqué l’enfance d’Honoré, les premières années de sa vie ne sont pas celles de l’innocence et du bonheur univoque. Sa mère, une jeune femme de vingt-et-un ans mariée à un homme qui en a cinquante-trois, ne donne guère d’affection à son fils aîné. D’ailleurs, elle préférera Henri-François, de huit ans son cadet et probablement conçu hors des liens du mariage. Heureusement, Honoré est très proche de sa petite sœur Laure, future madame Surville, avec laquelle il instaure une complicité qui ne s’éteindra jamais.

En 1807, Honoré découvre la solitude du pensionnat à Vendôme. Il revient à Tours en 1813 comme externe. Dès l’année suivante, alors que l’heure de la Restauration a sonné en France, la famille Balzac s’installe dans la capitale. En 1816, Honoré entame des études de droits tout en suivant le métier de clerc de notaire. La culture de son employeur, Jean-Baptiste Guillonnet-Merville, inspirera plus tard le personnage de Derville, présent notamment dans le Colonel Chabert. A 20 ans, Honoré de Balzac est bachelier en droit, mais il renonce à la carrière de juriste : il veut être écrivain.

Dès 1820, Balzac rédige ses premières œuvres. Il se concentre sur le théâtre et traite la révolution anglaise. Mais son Cromwell reçoit un accueil unanimement défavorable. Tout comme la plupart de ses futures pièces, il ne sera jamais joué.

Face à ces difficultés, Balzac ne renonce pas. Il se consacre à l’écriture « alimentaire » en publiant des romans d’aventure sous divers pseudonymes. Certaines de ses œuvres sont d’ailleurs le fruit de collaboration. A défaut d’exprimer son génie, Honoré travaille son style. A cette époque, il est l’amant passionnée de Laure de Berny, une femme de 22 ans son aînée.

A partir de 1825, Balzac tente l’aventure de l’édition avant de s’essayer à l’imprimerie un an plus tard. Les résultats sont désastreux et le criblent de dettes quasiment pour le reste de sa vie. En 1828, il décide de limiter ses ambitions à la littérature, ou tout du moins à l’écriture, puisque ce sont ses articles de presse qui lui donnent l’argent pour survivre.

Le Dernier Chouan (rebaptisé par la suite Les Chouans) est le premier roman à paraître sous le nom de Balzac et non celui de Lord R’Hoone ou Horace de Saint-Aubin. Premier pas vers la Comédie humaine, il est suivi entre autres de La Femme vertueuse (Une double famille), des Dangers de l’inconduite (Gobsek) ou encore de Peau de chagrin. Cependant, jusqu’en 1833, Balzac se consacre essentiellement au journalisme où, après la Révolution de Juillet, il affiche ses convictions légitimistes. Il convoite d’ailleurs un poste de député en 1831, sans y parvenir. Par ailleurs, il affiche déjà un goût du luxe qu’il n’aura jamais les moyens d’assumer.

Au-delà des quelques tentatives d’investissements malheureuses, notamment dans la Chronique de Paris et une mine argentifère sarde, les années 1830 voient mûrir le projet littéraire de Balzac. Il développe son principes des « scènes » puis celui « d’études ». Parallèlement, alors qu’il rédige Le Père Goriot,  il découvre la force des personnages réapparaissant. Il s’agit de faire passer un personnage d’un roman à un autre, à un âge et dans un contexte différent. Conscient de la puissance de ses nouvelles idées, il affirme à sa sœur « Salue-moi, car je suis tout bonnement en train de devenir un génie. »

A partir de 1834, il planifie un projet littéraire d’ampleur, structuré par trois formes fondamentales : les « scènes », elle-même divisées en « scènes de la vie privées », « scènes de la vie de province » et « scènes de la vie parisienne ». Renforcées plus tard par les « scènes de la vie de campagne » et les « scènes de la vie militaire », elles constituent la base de l’édifice. Balzac les présente comme des « études de mœurs ». La deuxième forme est celle des « études philosophiques » qui partent des effets pour remonter aux causes. Enfin, les « études analytiques » doivent remonter aux principes.

Durant les années qui suivent, Balzac se livre à un intense travail de rédaction qui donne naissance notamment au Lys dans la vallée, à Béatrix, à Une fille d'Eve, aux Illusions perdues,  au Le Curé du village... Il corrige aussi ses anciens manuscrits, renommant certains personnages pour créer des liens entre les romans.

En 1840, Balzac trouve le nom de son œuvre : La Comédie humaine, certainement en référence à la Divine comédie de Dante Alighieri. L’année suivante, il signe un contrat avec les éditeurs Furne pour la publication de cette œuvre encore inachevée. Toujours endetté, Balzac parvient à négocier une importante commission par exemplaire vendu. L’édition est précédée par un célèbre avant-propos qui expose les théories littéraires et philosophiques de l’auteur.

Durant cette décennie, hormis une nouvelle tentative malheureuse dans la presse avec la création de la Revue parisienne, Balzac ne se hasarde plus dans des projets aventureux. Il se contente d’être le cauchemar des éditeurs, en corrigeant sans relâche les manuscrits. Il va jusqu’à provoquer dix-sept allers-retours avec l’imprimeur avant d’accepter une version définitive. Mais surtout, il poursuit la rédaction de son œuvre avec Splendeurs et misères des courtisanes ou encore Cousine Bette, ainsi que sa relation épistolaire avec l’ukrainienne Eve Hanska.

A partir de 1843, les deux amants se décident à suivre une vraie relation, faites de voyages en Europe. Balzac dépense des fortunes, espère un enfant qui sera mort-né, avant que le mariage puisse aboutir le 14 mars 1850. Mais l’écrivain est épuisé par son travail et ses excès, il s’éteint quelques mois plus tard dans son « palais » de la rue Fortunée.


Connaissant le succès en son siècle sans jamais recevoir de reconnaissance officielle, Balzac, à qui l’Académie Française n’a même pas entrouvert la porte, laisse un héritage littéraire immense. Si son écriture ne se fond dans aucune école, les auteurs de son temps, qui l’ont toujours reconnu, lui rendent hommage avant que la génération suivante s’empare de son héritage.

                                                                                          Balzac Jean-Louis Guez de

Écrivain français (Angoulême 1595-Angoulême 1654).

Ses Lettres, ses écrits politiques, ses essais critiques (le Socrate chrétien, 1652 ; Aristippe, 1658) contribuèrent à la formation de la prose classique. (Académie française, 1634.)

                                                                                           Bamako

Capitale du Mali et chef-lieu de région, sur le Niger.

  • Population : 2 036 520 hab. (estimation pour 2011)
  • Nom des habitants : Bamakois

La ville a été fondée en 1882, sur la rive gauche du Niger, au pied d'un escarpement gréseux. Elle doit sa première phase d'expansion à son statut de capitale de colonie et à la voie ferrée Niger-Dakar. Depuis l'indépendance (1960), le développement des services et l'exode rural ont accéléré son expansion. Le quartier administratif de Koulouba est localisé sur un éperon rocheux qui domine la ville. Grâce à la construction d'un pont sur le Niger, la ville déborde sur la rive droite. Reliée à Dakar par la voie ferrée et à Abidjan par la route, à la croisée d'axes est-ouest et nord-sud, possédant un aéroport, Bamako est un carrefour commercial de première importance. C'est la métropole économique du Mali, avec une zone industrielle destinée à la satisfaction du marché domestique et regroupant des branches de consommation (petite métallurgie, chimie légère, industries alimentaires, fabrique de cigarettes, textile). La ville est également un centre culturel, avec une université. Bamako regroupe désormais un citadin malien sur deux.

                                                                                        Bambaras

Peuple mandé vivant au Mali, ainsi qu'au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Burkina (environ 2 millions).

Vassalisés par les Peuls du Macina, les Bambaras fondèrent au xviie siècles les royaumes de Ségou et du Kaarta, détruits au xixe siècle par les Toucouleurs. Agriculteurs et sédentaires, ils sont groupés en villages dont le chef, maître de la terre, est le doyen du lignage fondateur. Leur traditionnelle résistance à l'islamisation explique la vigueur de leurs sociétés initiatiques (N'Domo, Komo, Korè, Tyi Wara) destinées à transmettre la connaissance ésotérique d'une cosmogonie très élaborée et comptant de nombreux rites, et auxquelles est associé un art réputé (masques). Ils parlent le bambara, ou bamanankan, langue du groupe nigéro-congolais. Bambaras est une déformation française de Bamanans.

                                                                                        Bana Eric

Acteur né le 9 août 1968 à Melbourne (Australie).

Né à Melbourne en 1968, Eric Bana commence sa carrière à la télévision australienne en intégrant l'équipe humoristique du programme "Full Frontal" qui le révèle au public. Rapidement repéré par des producteurs, il se voit offrir en 2000 le rôle principal dans le thriller "Chopper" : sa performance lui vaut des critiques positives ainsi que les prix de l'Australian Film Institute et de l'Australian Film Critics Circle. L'année suivante, il rejoint l'équipe du film de Ridley Scott, "La Chute du faucon noir", où il partage la vedette avec Josh Hartnett et Erwan McGregor. Désormais révélé au public américain, Eric Bana multiplie les tournages aux États-Unis. En 2003, il interprète le rôle de Bruce Banner dans le remake de "Hulk". L'année suivante, on le retrouve dans "Troie", de Wolfgang Petersen, mais c'est surtout 2005 qui marque une étape importante dans sa carrière. Cette année-là, Eric Bana obtient le premier rôle dans le film de Steven Spielberg, "Munich". Interprétant le rôle de l'agent Krauftman, il rencontre un grand succès commercial et critique. Au cours des années suivantes, Eric Bana enchaîne les tournages avec en 2006 la comédie "Lucky You", en 2008 le rôle du roi Henry VIII dans le film "Deux soeurs pour un roi", et en 2009 "Funny People" de Judd Apatow. La même année, J.J Abrams lui offre le rôle de Nero dans le remake de "Star Trek". En 2013, on a pu le voir à l'affiche du film de guerre "Du sang et des larmes", ainsi que dans le thriller "Closed Circuit", aux côtés de Julia Stiles.

                                                                                         Bancroft Anne

Actrice et réalisatrice née le 17 septembre 1931 à New-York

Décédée le 6 juin 2005 à New-York

Anne Bancroft, de son vrai nom Anna Maria Louisa Italiano, a grandi dans le Bronx, un quartier de New-York et avait toutes les chances de travailler comme laborantine suite à ses études scientifiques. Etrangement, c'est sa mère qui la pousse vers le métier de comédienne et elle décide de tenter sa chance en partant pour Hollywood en 1952. Hollywood, qui lui ouvre grand les bras, avec un contrat de deux ans qui la lie aux studios de la Century Fox. Ses débuts sont remarqués dans "Troublez-moi ce soir", puisqu'elle tourne aux côtés de la belle et déjà connue Marylin Monroe. Elle enchaîne les rôles dans des films d'aventure, puis se lasse un peu de la tourmente hollywoodienne, et décide de revenir à New-York pour conquérir Broadway. C'est en 1963, qu'elle obtient l'Oscar de la Meilleure actrice dans "Miracle en Alabama". Sa carrière prend un tournant plutôt comique, lorsqu'elle rencontre Mel Brooks et l'épouse en 1964. Elle tournera plusieurs films avec son trublion de mari, dont "To be or not to be" en 1983. Avec le temps, ses choix de films se font plus restrictifs et elle tourne moins, ce qui ne l'empêche pas d'être choisie pour des rôles forts comme celui de la sénatrice dans "A Armes égales" en 1997 avec Demi Moore.

                                                                                            Band The

Né en 1963

Groupe de rock'n'roll et de country américano-canadien. Il est composé de Robbie Robertson (guitare), Richard Manuel (piano, harmonica, drums, saxophone), Garth Hudson (claviers, clavinette, accordéon, saxophone), Rick Danko (basse, violon, trombone) et Levon Helm (drums, mandoline, guitare, basse).

                                                                                          Banderas Antonio

Né à Malaga (Espagne) en 1960, Antonio Banderas rêve d'abord de devenir une star de football. Une importante blessure l'empêche d'atteindre son but et il se tourne alors vers l'art dramatique. Il fait d'abord partie du théâtre national d'Espagne et joue dans "Los Terranos" pendant 5 ans. Il commence sa carrière au cinéma en décrochant un rôle dans "Le labyrinthe des passions" du jeune Pedro Almovodar. A partir de ce moment-là, il tourne plusieurs films pour ce réalisateur notamment "La loi du désir" en 1987 ou bien "Femmes au bord de la crise de nerfs" en 1989. Dans les années 90, il s'envole pour les Etats-Unis afin de démarrer une carrière internationale. En 1993, il joue aux côtés de Tom Hanks dans "Philadelphia" de Jonathan Demme. Son interprétation dans "Evita" d'Alan Parker lui permet d'être nominé pour l'obtention d'un Golden Globe du meilleur acteur dans une comédie musicale. "Le masque de Zorro" renforce sa popularité auprès du public tout comme le volet suivant "La légende Zorro" de Martin Campbell. A partir de 2004, c'est lui qui prête sa voix au chat Potté dans la saga de "Shrek". En 2011, il retourne à ses premières amours en tournant pour Pedro Almodovar dans "La piel que habito".

                                                                                                   Bandung

Ville d'Indonésie, dans l'ouest de Java, à 715 m d'altitude.

  • Population : 865 000 hab. (estimation pour 2007)
  • Population pour l'agglomération : 2 417 584 hab. (recensement de 2010)

Centre administratif, commercial, touristique (aéroport) et universitaire. Industries textiles, mécaniques et pharmaceutiques.

                                                                                                    Bangalore

Ville de l'Inde, capitale du Karnataka.

  • Population : 8 499 399 hab. (recensement de 2011)

Centre administratif, commercial, universitaire, avec quelques industries (cultures de roses, informatique, centre spatial). Métro.

                                                                                                        Bangkok

Capitale de la Thaïlande, près de l'embouchure de la Chao Phraya.

  • Population pour l'agglomération : 8 426 080 hab. (estimation pour 2011)

Avec Thonburi, Bangkok constitue une agglomération qui est située dans le delta du Ménam, sur la rive gauche de ce fleuve, à une trentaine de kilomètres de la mer, près du village de pêcheurs de Ban Kok (« Village des Oliviers »). Les canaux (« khlongs ») étaient autrefois très nombreux et ont valu à Bangkok son surnom de Venise de l'Orient. Aujourd'hui, la plupart ont été comblés et sont devenus des rues.

La croissance de la ville, liée autrefois à une forte immigration chinoise, est alimentée aujourd'hui par un important exode rural des paysans thaïlandais. Grand carrefour commercial du sud-est asiatique, Bangkok est aussi le premir centre industriel du pays ; les principaux secteurs représentés étant l'agroalimentaire, le textile, la fabrication du ciment, les constructions mécaniques et électroniques et le raffinage du pétrole.

Capitale d'un État centralisé, Bangkok abrite plusieurs universités, ainsi que le Comité économique pour l'Asie et l'Extrême-Orient de l'O.N.U.

L'avant-port de Khlong Toei assure l'essentiel du commerce extérieur thaïlandais et laotien. Deux aéroports desservent l'agglomération : celui de Don Muang est maintenant réservé aux vols intérieurs tandis que le plus récent est situé à Suvarnabhumi, à une trentaine de km à l'E. de la ville. Il accueille la majorité des 14 millions de touristes qui visitent la Thaïlande chaque année.

Ancien fortin édifié par les Français à la fin du xviie s., escale de la Compagnie des Indes néerlandaises, Bangkok commença à prendre de l'importance après la chute d'Ayuthia (1767) et le transfert de la capitale à Thonburi, de l'autre côté du fleuve Chao Phraya, par le roi Taksin (1772). En 1782, le successeur de celui-ci choisit Bangkok pour capitale. Elle l'est restée depuis lors, en dépit d'une tentative sans lendemain du maréchal Phibul Songkhram, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, voulut l'abandonner au profit de Muang Phetchabun.

La ville conserve, entre autres, plusieurs monuments de la fin du xviiie s., remarquables par leur richesse et leur raffinement : sanctuaire Wat Phra Keo et Wat Pô, palais de Wang Na, abritant le Musée national, etc.

                                                                                                              Bangladesh

Le Bangladesh, littéralement « le pays du Bengale»), en forme longue la République populaire du Bangladesh,  est un pays du sous-continent indien. Situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l'Inde, il a une petite frontière commune avec la Birmanie

Les frontières de la région qui constitue aujourd'hui le Bangladesh résultent de la partition des Indes en 1947, quand le pays devint la partie orientale du Dominion du Pakistan, devenu en 1956 la République islamique du Pakistan. Le lien entre les deux parties du Pakistan, fondé sur leur religion majoritaire commune, l'Islam, s'est révélé fragile puisqu'une distance de 1 600 km les séparait. Soumis à une discrimination politique et linguistique — l'ourdou étant proclamé langue officielle du Pakistan — ainsi qu'à une négligence économique de la part du pouvoir aux mains du Pakistan occidental, les Bengalis du Pakistan oriental déclarent l'indépendance en 1971, appuyés par l'Inde et l'URSS. Un conflit d'une rare violence s'ensuit, faisant près de trois millions de morts, dix millions de réfugiés et 200 000 viols avérés. Malgré sa libération, le Bangladesh voit son développement marqué par des troubles politiques, avec quatorze chefs de gouvernement et au moins quatre coups d'Etat dans les années qui suivent.

Avec plus de 1 000 hab/km², le Bangladesh est l'un des pays les plus densément peuplés du monde. Géographiquement, l'essentiel du Bangladesh est occupé par le delta du Gange et du Brahmapoutre. C'est une plaine fertile mais sujette aux cyclones et inondations des moussons.

Le gouvernement est une démocratie parlementaire. Il est membre du Commonwealth depuis 1972], de l'ASACR, du BIMSTEC, de l'OCI, et du D-8.

                                                                                                                   Bangui

Capitale de la République centrafricaine, fondée en 1889 face aux rapides de l'Oubangui.

  • Population pour l'agglomération : 740 062 hab. (estimation pour 2011)

Centre administratif et commercial, avec quelques industries légères. Université. Aéroport (M'poko).

                                                                                                               Banks Elizabeth

Elizabeth Banks est une actrice américaine née le 10 février 1974 à Pittsfield, dans le Massachusetts. Diplômée du conservatoire d'art dramatique de San Francisco, elle déménage à New York pour monter sur les planches. Très vite, elle fait de petites apparitions à la télévision et au cinéma. Elle s'installe à Los Angeles en quête de nouveaux rôles sur petit et grand écrans. Elizabeth née Mitchell prend alors le nom de "Banks", afin de ne pas être confondue avec l'actrice Elisabeth Mitchell. Elle se révèle en 2002 dans le film "Spider-Man" de Sam Raimi, où elle joue la secrétaire d'un magnat de la presse aux côtés de Tobey Maguire. Elle se voit confier d'autres petits rôles dans les films "À la dérive" (2002), "Catch me if you can" (2002) de Steven Spielberg, "Pur Sang, la légende de Seabiscuit" (2003), "40 ans, toujours puceau" (2005), "Appelez-moi Dave" (2008) avec Eddie Murphy. Malgré son charme et sa présence à l'écran, Elizabeth reste cependant cantonnée à des seconds rôles. Le public commence à la remarquer dans le film "Zack et Miri font un porno" (2008) ainsi que dans le biopic "W.: l'improbable président" (2008) d'Oliver Stone, où elle incarne Laura Bush. Sous les feux des projecteurs, Elizabeth Banks s'impose dans des rôles plus sombres : "Les Intrus" (2009), ou encore "Dos au mur" (2012). Elle a également remporté le rôle très convoité rôle d'Effie Trink dans "Hunger Games" (2012), et le reprend dans le 2e volet, "Hunger Games : l'embrasement" (2013).

                                                                                                       Banksy

Né en 1974

Banksy est un artiste du monde de l'art urbain, dont on ignore tout côté vie privée, jusqu'à son visage. Son nom n'est autre qu'un pseudonyme, et tout ce qui entoure son identité n'est que suppositions : ainsi, originaire du Royaume-Uni, il se nommerait Robert Banks, ou Robin Gunningham, et serait peut-être né en 1974.

Très célèbre pour ses peintures urbaines, il œuvre également comme réalisateur et est à l'origine de nombreuses installations audacieuses et irrévérencieuses. Ses premières créations apparaissent à Bristol, où il exerce tout d'abord en tant que graffeur. Artiste engagé, Banksy véhicule à travers ses peintures et diverses créations un message anti-système, visant à pousser son public à la réflexion. En 2005, il entreprend de peindre sur le mur de Gaza, pour redonner espoir au peuple palestinien. Ses oeuvres sont généralement réalisées grâce à des pochoirs, et consistent soit en un message politique, soit en un usage de l'humour et de la dérision pour dédramatiser certaines situations justement très dramatiques. Il reprend par exemple la célèbre image de la petite Vietnamienne brûlée au napalm, en disposant autour d'elle Mickey et Donald lui tenant la main.

Artiste en apparence solitaire, Banksy a pourtant collaboré avec d'autres : il a réalisé la pochette du groupe Blur pour l'album "Think Tank", a travaillé sur le film d'anticipation Les Fils de l'homme d'Alfonso Cuaron, et a lui-même réalisé en 2010 un documentaire appelé Faites le mur !. diffusé au festival de Sundance, dans lequel un commerçant obsédé par Banksy devient à son tour un artiste urbain.

                                                                                              Banque Centrale Européenne

Institution monétaire et financière de l'Union européenne.

Créée par le traité de Maastricht (1992) et préfigurée par l'Institut monétaire européen (IME, 1994-1998), elle est entrée en fonctionnement le 1er janvier 1999, conformément à la troisième étape de l'Union économique et monétaire (UEM). Sa mission essentielle est, après l'instauration de l'euro (1er janvier 1999), de définir et de mettre en œuvre – en collaboration avec les banques centrales nationales (BCN) avec lesquelles elle forme le Système européen des banques centrales (SEBC) – la politique monétaire européenne commune. Cette dernière a pour objectif prioritaire de maintenir la stabilité des prix dans la zone euro. Le Conseil des gouverneurs – principal organe de décision de la BCE – fixe, notamment, les taux d'intérêt directeurs. Parallèlement, la BCE intervient sur les marchés des changes en vue de défendre la valeur de l'euro par rapport au dollar. Son indépendance vis-à-vis des gouvernements nationaux et des institutions communautaires est garantie par le traité de Maastricht et par ses statuts.

                                                                                                   Banque de France

La Banque de France est la banque centrale de la France. Il s'agit d'une institution bicentenaire, de capital privé lors de sa création le 18 janvier 1800.  puis devenue propriété de l'Etat en 1945. Pour l'exercice 2010, le dividende versé à l’État s’élève à 1 555 millions d’euros et l'impôt sur les sociétés à 1 563 millions d'euros (2 200 en 2014).

                                                                                                       Banque mondiale

Ensemble de cinq organisations internationales qui apportent une assistance technique et financière aux pays en développement.

La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (B.I.R.D.), créée en 1946 à la suite des accords de Bretton Woods, consacre tous ses concours aux pays en développement, grâce à des prêts d'une durée de 15 à 20 ans qu'elle leur octroie afin de financer des projets sectoriels. Son siège principal est à Washington. Avec le temps, elle s'intéresse de plus en plus à l'environnement politique ou macroéconomique des projets afin de leur assurer une plus grande viabilité. Le groupe de la Banque mondiale est souvent assimilé à la B.I.R.D.

L'Association internationale de développement (A.I.D.), créée en 1960, accorde des crédits remboursables sur une durée de 30 à 40 ans, sans intérêts.

La Société financière internationale (S.F.I.), créée en 1956, a pour objet la promotion du secteur productif privé, par des prêts à des entreprises ou des prises de participation dans leur capital.

Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (C.I.R.D.I.), créé en 1966, a pour mission la médiation et conciliation dans le cadre des différends liés à l'investissement entre les gouvernements et les investisseurs privés étrangers.

L'Agence multilatérale de garantie des investissements (A.M.G.I.), créée en 1988, a pour principale mission d'encourager les investissements favorisant le développement économique de ses pays membres.

                                                                                                         Banquet (Le)

Dialogue de Platon (environ 385 avant J.-C.), qui a pour cadre un banquet offert par le poète Agathon à ses amis, et pour objet l'amour et la science du beau. 

                                                                                                           Bantous

Peuples d'Afrique centrale et méridionale parlant les langues bantoues.

Ils sont issus de populations vivant vraisemblablement dans l'actuel Nigeria et qui ont commencé de coloniser il y a environ 3 000 ans les territoires occupés alors par des groupes de chasseurs-cueilleurs pygmées et bochimans.

                                                                                                             Barabbas

Émeutier et agitateur politique dont les Juifs réclamèrent la libération à l'occasion de la Pâque, à la place de Jésus, lors du procès devant Ponce Pilate.

                                                                                                             Barabudur

Grand monument bouddhique de Java central (près de Jogjakarta), édifié vers 800 au sommet d'une colline.

Chacune des quatre galeries superposées de cet immense sanctuaire pyramidal est décorée de bas-reliefs évoquant les vies du Bouddha, tandis que l'ensemble, fondé sur un symbolisme cosmique, illustre les concepts du mahayana tardif. Un vaste programme de sauvegarde a été mené, sous l'égide de l'Unesco, de 1968 à 1983

                                                                                                               Barak Ehoud

Officier et homme politique israélien (Mishmar-Hasharon, près de Netanya, 1942).

Devançant l'appel, il s'engage à dix-sept ans dans l'armée, où sous le nom de Barak (« éclair » en hébreu), il poursuit une brillante carrière militaire jalonnée de plusieurs faits d'armes. Commandant d'un groupe de reconnaissance pendant la guerre des Six-Jours (juin 1967), chef d'un bataillon blindé sur le front nord du Sinaï pendant la guerre du Kippour (octobre 1973), commandant adjoint des forces israéliennes au Liban lors de l'opération « Paix en Galilée », il est nommé chef d'état-major adjoint (1987) avant d'accéder en 1991 au poste de chef d'état-major général et d'être promu au grade de général de corps d'armée, le grade le plus élevé de l'armée israélienne.

En 1995, il quitte le service actif pour être ministre de l'Intérieur dans le cabinet Rabin (mai-juin 1995) puis ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Peres (1995-1996). Après la défaite électorale de ce dernier face à Benyamin Netanyahou en 1996, E. Barak prend la direction du parti travailliste israélien qu'il mène à une large victoire aux élections anticipées de mai 1999. Élu Premier ministre, il conduit le désengagement unilatéral de Tsahal au Liban-Sud et, reprenant les thèses défendues par son père spirituel Yitzhak Rabin, il tente d'arriver à un accord final de paix avec les Palestiniens. Cette tentative, poussée à un point inégalé avec les pourparlers de Camp David (juillet 2000), se traduit, cependant, par un semi-échec. Privé de majorité à la Knesset, E. Barak démissionne de ses fonctions en décembre 2000.

Revenant progressivement sur la scène politique, E. Barak est réélu à la tête du parti travailliste en 2007 et devient ministre de la Défense dans le gouvernement Olmert la même année, poste qu'il conserve dans le gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahou à l'issue des élections de février 2009. Cette participation gouvernementale nourrit une forte contestation interne qui finit par conduire Barak à abandonner ses responsabilités en janvier 2011 et à créer une nouvelle faction parlementaire, Atzamaout (Indépendance). Il est suivi par quatre autres députés travaillistes (sur les 13 que comptaient le parti travailliste israélien depuis 2009).

Aux élections législatives de janvier 2013, il ne se représente pas et se met en retrait de la vie politique.

                                                                                                                  Barbade (La)

  État insulaire des Petites Antilles, la Barbade est l'île la plus orientale des Antilles ; elle est située à l'est de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

La Barbade est membre du Commonwealth.

Découverte par les Espagnols au xvie siècle, la Barbade est progressivement occupée par les Anglais à partir de 1627. Pays de petits cultivateurs blancs, exploitant la canne à sucre à l'origine, l'île connaît, à partir de la fin du xviie siècle, le régime de la grande propriété sucrière exploitée par des esclaves noirs.

Dotée d'un gouvernement autonome, dont Errol Walton Barrow est le Premier ministre à partir de 1961, la Barbade devient indépendante en 1966. Le Democratic Labour Party (DLP) de Barrow est battu aux élections législatives de 1976 par le Barbados Labour Party (BLP) qui lui reproche la réforme constitutionnelle de 1974 augmentant la dépendance des tribunaux à l'égard du gouvernement. Tom Adams devient alors Premier ministre. À la mort de ce dernier, en 1985, E. Barrow retrouve son poste de Premier ministre après l'écrasante victoire de son parti, le DLP, aux législatives du 28 mai. Barrow meurt à sont tour, en 1987, et Erskine Sandiford lui succède à la tête du gouvernement.

Le DLP conserve le gouvernement du pays aux élections de 1991, malgré une scission en son sein qui mène à la création du National Democratic Party (NDP). Le DLP mène alors une sévère politique d'austérité pour combattre la crise économique née de la surévaluation de la monnaie nationale (dollar de la Barbade) et de la baisse des revenus du tourisme et du sucre. La forte poussée du chômage conduit à un vote de défiance contre le Premier ministre E. Sandiford, en 1994. Le BLP remporte les élections législatives de la même année et porte au pouvoir Owen Arthur. Fort d'un bilan économique globalement positif, le gouvernement de O. Arthur recueille encore une majorité des suffrages aux élections de 1999. Mais durant son deuxième mandat, O. Arthur doit faire face à une forte baisse des activités touristiques alors que ce secteur demeure essentiel à l'économie de l'île. Par ailleurs, le développement du trafic de drogue et la montée de la criminalité posent un défi de plus en plus sérieux au gouvernement. La Barbade affiche sa détermination à lutter contre le blanchiment d'argent sale tout en préservant les intérêts de son secteur bancaire offshore, qui est accusé, notamment par l'OCDE, d'encourager les pratiques d'évasions fiscales.

En 2003, le BLP enregistre une nouvelle victoire électorale grâce au recul de la pauvreté et à la relative prospérité de l'île par rapport à ses voisins des Caraïbes, mais il est largement battu par le DLP aux élections de janvier 2008. David Thompson prend alors la tête du gouvernement et s'engage notamment à lutter contre les inégalités en encourageant l'accession à la propriété et en renforçant le système de protection sociale pour les plus démunis. Après la mort de ce dernier en 2010, Freundel Stuart lui succède. En février 2013, le DLP retrouve de justesse une majorité de sièges et le Premier ministre est reconduit dans ses fonctions.

Sur le plan diplomatique, malgré l'hostilité à l'intervention militaire américaine en Iraq (2003) et ses bonnes relations avec Cuba, la Barbade ménage ses relations avec les États-Unis et le Royaume-Uni. Elle demeure surtout un acteur essentiel de l'intégration régionale : signataire du traité de Chaguaramas, elle est l'un des quatre États fondateurs (avec la Jamaïque, Guyana et Trinité-et-Tobago) de la Communauté (et du marché commun) des Caraïbes (CARICOM) en 1973 et participe, dans ce cadre, à l'établissement, en 2005, de la Cour caribéenne de Justice (CCJ) ainsi qu'au lancement officiel, en 2006, du Marché unique des Caraïbes (Caricom Single Market and Economy, CSME).

                                                                                                               Barbara

Auteure-compositrice et chanteuse française (Paris 1930-Neuilly-sur-Seine 1997).

Au-delà de l'image – celle d'une femme tout habillée de noir à la silhouette longiligne –, c'est bien sa musique qui, d'abord, retient l'attention. Avec des mélodies envoûtantes, une voix d'une grande personnalité et un toucher délicat de piano, aussi sobre qu'efficace, Barbara s'est située hors des courants traditionnels de la chanson française et, jusqu'à sa mort, a su faire partager ses songes romantiques et ses confidences sur le « mal de vivre ».

Auditrice libre au Conservatoire de Paris, Barbara y travaille le chant et le piano (1945). Mais c'est à la chanson qu'elle décide de se consacrer. Après un premier contrat comme choriste dans une opérette, Violettes impériales (Vincent Scotto, 1948), elle suit les conseils de Jean Wiéner et passe une audition à la Fontaine des Quatre-Saisons, un cabaret parisien alors dirigé par les frères Prévert (1949). Mais le programme des spectacles est dejà établi, et, malgré une légende tenace, Barbara n'y chantera jamais ; en revanche, elle y fait la connaissance de Boris Vian et de Mouloudji.

En 1950, Barbara quitte Paris pour Bruxelles, où elle séjournera deux ans. Elle y ouvre son propre cabaret-théâtre, où elle chante le Fiacre (Léon Xanrof), mais aussi des titres de Francis Blanche (les Dames de la poste) et de Charles Aznavour (Il y avait). De retour à Paris, elle se produit brièvement dans plusieurs cabarets (l'Écluse, Chez Moineau), où elle ajoute à son répertoire des compositions de Léo Ferré et de Pierre Mac Orlan, ainsi que les premières chansons de Georges Brassens. En 1957, elle enregistre son premier 45-tours (la Chanteuse de minuit), sur lequel figure notamment Mon pote le Gitan (Jacques Verrières) ; elle devient alors pour six années un des « piliers » de l'Écluse et enregistre plusieurs 45-tours :en 1958, l'Homme en habit (Pierre Delanoë et Domenico Modugno) ; l'année suivante, les Boutons dorés (Jacques Datin et Maurice Vidalin).

En 1959, Barbara fait ses débuts d'auteure-compositrice avec Dis, quand reviendras-tu ? (qu'elle enregistrera trois ans plus tard). L'année suivante, après un passage à Discorama, célèbre émission de télévision de Denise Glaser, Barbara chante G. Brassens, contenant la Marche nuptiale, Pauvre Martin, la Femme d'Hector, Il n'y a pas d'amour heureux, lui vaut le Grand Prix du disque. Sa carrière va désormais voler de succès en succès : les récitals en cabaret (la Tête de l'art, la Villa d'Este, l'Amiral) se succèdent, ainsi que les enregistrements : l'album Barbara chante Brel (1961), puis le Temps du lilas, Dis, quand reviendras-tu ? et Tu ne te souviendras pas (1962), Nantes et J'entends sonner les clairons (1963), que suit en 1964 son premier 33-tours, Barbara chante Barbara, avec À mourir pour mourir (prix de l'Académie Charles-Cros en 1965).

Invitée au Junges Theater de Göttingen, Barbara compose pour ce dernier Göttingen, qui, après Nantes, impose définitivement au grand public l'univers de cette femme fragile, à la sensualité trouble, à la voix frêle et à la diction soignée. Triomphant à Bobino (1964-1965), puis à l'Olympia (1968-1969), elle fait aussi la conquête de Milan, du Canada, de l'URSS, du Japon..., tandis que d'autres titres immortalisent son répertoire : Si la photo est bonne (1965), Ma plus belle histoire d'amour c'est vous (1966), la Longue Dame brune (1969), Moi je m'balance (Georges Moustaki, 1970), l'Aigle noir (1970).

Barbara tourne pour le cinéma : la Fiancée du pirate (Nelly Kaplan, 1969), Aussi loin que l'amour (Frédéric Rossif, 1971), Franz (premier film de Jacques Brel, dont elle est la partenaire, 1971), l'Oiseau rare (Jean-Jacques Brialy, 1973), Je suis né à Venise (Maurice Béjart, 1976). Mais, en 1970, elle a été marquée par l'échec commercial de l'adaptation qu'elle a faite d'une pièce de Rémo Forlani, Madame, et par celui de son dernier album, malgré certaines recherches pour diversifier son style : Elle vendait des p'tits gâteaux et les Amis de Monsieur (1968).

La Louve (1973), orchestrée par William Sheller, coïncide avec son éloignement de Paris. Barbara entreprend plusieurs tournées (Belgique, Suisse, Israël, Canada, Japon...). Après son album Seule (1981), elle triomphe à l'hippodrome de Pantin et dédie la chanson Regarde au président François Mitterrand (1981). Elle monte ensuite Lily Passion sur la scène du Zénith, où elle joue aux côtés de Gérard Depardieu (1986). La même année, au Metropolitan Opera de New York, Mikhaïl Barychnikov improvise des chorégraphies, tandis qu'elle chante la Cantate et le Mal de vivre. Dès 1987, elle s'engage dans la lutte contre le sida, avec Sid'amour à mort. En 1990, au théâtre Mogador, elle chante Gauguin (« Lettre à Jacques Brel »), les Enfants de novembre et Vol de nuit. C'est lors d'un récital au Châtelet, en 1993, qu'elle doit s'interrompre pour raisons de santé.

Malgré son amour du public, Barbara raréfie ses apparitions sur scène. Après une éclipse discographique de seize ans, elle sort le treizième album de sa carrière, simplement intitulé Barbara, en 1996. L'année suivante, le monde du spectacle salue son immense talent en lui décernant, pour la seconde fois, le trophée des Victoires de la musique. L'artiste laisse un récit autobiographique, Il était un piano noir..., publié à titre posthume en 1998.

                                                                                                              Barbares

Nom donné aux peuples frontaliers de l’Empire romain qui ont envahi celui-ci durant les premiers siècles de notre ère.

Pour les Grecs de l'Antiquité, le Barbare est un étranger qui ne sait pas parler le grec. Par extension, le terme a servi à qualifier tous les étrangers à la civilisation grecque, puis à la civilisation romaine.

Le terme de « Barbares » désigne plus particulièrement les peuples germaniques, slaves et asiatiques qui ont envahi l'Empire romain à partir du iiie s. L'établissement de ces peuples de langues germaniques dans la partie occidentale de l'empire, la fondation d'États de type nouveau et le mélange de deux civilisations qui en est issu, est un des faits majeurs de l'histoire de l'Europe.

Les peuples barbares sont essentiellement des Germains : sur les rives de la mer du Nord vivent les Jutes, les Angles, les Saxons, les Frisons ; plus au sud les Francs, fixés sur le cours inférieur du Rhin, et les Alamans ; derrière eux, les Burgondes et les Vandales (sur le Danube moyen), voisins des Suèves, localisés sur l'Oder, où ils jouxtent les Lombards. Les Goths sont divisés en deux groupes politico-militaires : les Wisigoths (entre Dniepr et bas Danube) et les Ostrogoths (entre Volga et Dniepr), soumis à la pression des peuples iraniens, notamment Sarmates et Alains, qui nomadisent entre l'Oural et le Don. Plus à l’est encore vivent les Huns, peuple nomade de la steppe asiatique mongole.

Forts de leurs associations familiales et tribales, ces peuples ne connaissent à l’origine ni État structuré, ni cité, et leur croissance démographique les condamne à la famine sur des terres peu fertiles. Aussi cherchent-ils à pénétrer dans l'Empire romain, dont ils convoitent les richesses.

Prenant conscience du danger germain, l’Empire romain organise solidement ses frontières naturelles (Rhin-Danube), qu'elle couvre d'une ligne fortifiée, le limes. Les Romains réussissent difficilement à refouler les premières invasions du iiie s. La lutte fait apparaître l'insuffisance de l'armée romaine. Les empereurs font alors appel à des mercenaires barbares, souvent encadrés par des généraux germains romanisés (Arbogast), et en viennent même à confier la défense des frontières à des peuples barbares : liés à Rome par un traité (foedus), ceux-ci occupent des terres romaines et fournissent des contingents de soldats (fédérés). Ainsi, lorsque l'empereur Valens accepte que 200 000 Wisigoths, fuyant devant les Huns , s'installent en Thrace (376), il pense les utiliser comme soldats et comme paysans. Mais, en agissant ainsi, il inaugure à ses dépends l'ère des grandes invasions.

                                                                                                              Barbé Marc

Acteur né le 6 mai 1961 à Nancy (France).

Marc Barbé lance sa carrière sur grand écran avec le rôle d'un toxicomane dans "En compagnie d'Antonin Artaud" en 1993. Cinq ans plus tard, sa prestation du tueur en série dans "Sombre" le révèle au grand public. Tournant à un rythme régulier, il apparaît aussi sur le petit écran et sur les planches. En 2007, il joue dans le film "La môme" aux côtés de l'actrice oscarisée Marion Cotillard ou encore dans "Nuit de chien" et "Qu'un seul tienne et les autres suivront" en 2009.

                                                                                                              Barbe Noire

Edward Teach ou encore Edward Thatch, plus connu sous le nom de Barbe Noire, né vraisemblablement à Bristol vers 1680 et mort le 22 novembre 1718 sur l'île d'Ocracoke, est un pirate anglais qui a opéré dans les Antilles et sur la côte est des colonies britanniques en Amérique.

La jeunesse et les débuts de Teach sont mal connus. En 1716, il rejoint l'équipage deBenjamin Hornigold, pirate basé à New Providence dans la Caraïbe, puis, commandant son propre navire, le Queen Anne's Revenge. il devient un pirate de renom dans les années 1717 et 1718. Son apparence inquiète en raison de son épaisse barbe noire qui lui vaut son surnom et de son habitude de mettre des mèches à canon allumées dans ses cheveux lors des combats.

Après s'être séparé de Hornigold, Teach forme une alliance de pirates avec laquelle il organise le blocus du port de Charleston, en Caroline du Sud, obtenant ainsi une rançon des habitants de cette colonie britannique. Peu après, il échoue son navire sur un banc de sable, près de Beaufort en Caroline du Nord, dans un acte peut-être volontaire pour se séparer de ses hommes et se faire plus discret. Il accepte une grâce royale pour une partie de ses équipages, mais reprend rapidement ses activités à bord d'un sloop plus léger. Celles-ci attirent l'attention du gouverneur de Virginie, Alexander Spotswood, qui confie à un détachement de soldats et de marins la mission de le capturer. Le 22 novembre 1718, lors d'une violente bataille, Teach est tué par un petit groupe de marins dirigé par le lieutenant Robert Maynard.

Avisé et calculateur, Teach évite d'utiliser la force, comptant plutôt sur la dissuasion que lui permet sa réputation. Contrairement au cliché moderne du pirate tyrannique, il commande ses vaisseaux de concert avec son équipage et l'on ne trouve pas d'écrits signalant qu'il aurait blessé ou tué des prisonniers. Après sa mort, sa vie et sa personne sont romancées et inspirent un certain nombre d'œuvres de fiction sur le thème des pirates

                                                                                                              Barberousse

Nom donné par les historiens occidentaux aux deux pirates turcs fondateurs de l'État d'Alger au xvie s., Arudj, ou Baba Arudj, et Khayr al-Din, son frère.

C'est en réalité à ce dernier seulement, successeur de Arudj, que s'applique le surnom. C'est lui qui sollicite le secours du sultan Selim Ier, en lui faisant hommage de ses possessions. Le sultan lui confère le titre de pacha et beylerbey. Il repousse en 1519 un débarquement espagnol, enlève aux espagnols l'ilôt du Peñon (1529) et crée le port d'Alger. Il prend Tunis en 1534, mais Charles Quint la reprend en 1535. Nommé capitan pacha par le sultan, il se rend à Constantinople, remporte des victoires sur Andrea Doria. En 1543, il vient à Marseille se joindre à la flotte française dans la guerre contre Charles Quint, qui se termine en 1544. Il revient à Constantinople, où il meurt en 1546.

                                                                                                                Barbès Armand

Homme politique français (Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, 1809-La Haye 1870).

Venu à Paris en 1831, il adhère à la Société des droits de l'homme devient un des chefs de l'opposition républicaine et participe avec Blanqui à plusieurs conspirations contre Louis-Philippe. Il prend la tête de l'insurrection du 12 mai 1839 avec Blanqui et Martin Bernard et est condamné à mort. Mais, sur l'intervention de Victor Hugo et de Lamartine, sa peine est commuée en détention perpétuelle.

Il est libéré par la révolution de 1848. Président du club de la Révolution, il devient vite très populaire, mais se brouille avec Blanqui. Élu député de l'Aude, il siège à l'extrême gauche et tente, le 15 mai 1848, de constituer un gouvernement insurrectionnel à l'Hôtel de Ville. De nouveau condamné à la détention perpétuelle, il est emprisonné en 1849 à Belle-Île-en-Mer. Grâcié par Napoléon III en 1854 ; mis en liberté de force, il préfère à la France du second Empire un long exil aux Pays-Bas, où il mourra.

                                                                                                       Barbey d'Aurevilly Jules Amédée

Écrivain français (Saint-Sauveur-le-Vicomte 1808-Paris 1889).

Rouge aux lèvres, rose sur les joues, les cheveux teints passant du noir au bronze suivant la date de la teinture, des bagues à la main, un corps massif sanglé dans une redingote juponnée, cravate verte et gilet diapré, Barbey d'Aurevilly surprit ses contemporains. Mais son œuvre, singulièrement originale, étonne encore, pour autant que, en dépit de ses artifices et de ses effets voulus, elle unit l'éclat de l'imagination à la richesse d'un verbe romantique et raffiné. Jules Barbey naît le 2 novembre 1808, et ce n'est qu'en 1837 qu'il ajoutera à son nom celui d'« Aurevilly ». Adolescent, il s'initie aux classiques et à Byron, et poursuit ses études au collège Stanislas, à Paris. Il fait son droit à Caen, et se lie avec Trébutien, un libraire de huit ans plus âgé que lui, et avec Maurice de Guérin.

Revenu à Paris une première fois en 1833, puis définitivement en 1837, il mène une existence tapageuse de dandy, se mêlant aux milieux littéraires et commençant sa carrière de journaliste et d'homme de lettres. L'opium et l'alcool, « la Maîtresse Rousse », dira-t-il, sont ses maîtres. Ses premières œuvres ne sont pas éditées ou le sont à faibles tirages grâce aux soins du fidèle Trébutien. Ses débuts de journaliste sont ingrats, et il doit quelque temps se contenter d'écrire dans un journal de modes, sous un pseudonyme féminin.

L'année 1841 marque son retour au catholicisme, mais à un catholicisme intransigeant et excessif. 1845 voit la publication d'un essai biographique, Du dandysme et de G. Brummell.

Six ans plus tard paraît Une vieille maîtresse. Bon observateur des passions et des mœurs de son époque, Barbey se vante d'avoir « un peu éclairé… ces obscurs replis entortillés et redoublés de l'âme humaine », et de la sienne notamment, car on ne saurait douter que le héros du roman, Reyno de Marigny, tour à tour débauché, orgueilleux, tendre et insolent, lui ressemble comme un frère. L'Ensorcelée date de 1854, et le roman est consacré à la gloire de la chouannerie bas-normande. « J'ai voulu faire du Shakespeare dans un fossé du Cotentin », déclare Barbey. La peinture de son héros, l'abbé de La Croix-Jugan, est hallucinante par la passion que ce prêtre au visage mutilé inspire à une fermière. Le Chevalier Des Touches (1864), l'œuvre la plus populaire, met en scène un jeune serviteur de la cause royaliste, chéri par ses partisans, haï de ses ennemis, redouté des uns comme des autres. Dans Un prêtre marié (1865), Barbey se pique d'avoir réuni « tous les genres d'arômes concentrés qui font le terroir », et parmi eux il cherche avant tout à faire sentir « l'arôme des mœurs anciennes » dont demeure imprégné son pays natal. Sombreval, ce prêtre marié qui méprise toutes les traditions, reste néanmoins un père ; il ne vit plus que pour sa fille Calixte, qui, de son côté, n'existe que pour sauver du châtiment suprême l'âme paternelle.

En 1859, Barbey s'était établi au 29, puis au 25 de l'étroite rue Rousselet. C'est là qu'il restera jusqu'à sa mort, trente ans plus tard ; c'est là aussi que viennent lui rendre visite les hommes de lettres débutants de la fin du xixe s., tels Bourget, Bloy, Péladan, Coppée. Mais son abord hautain, ses sarcasmes, ses caprices tiennent à l'écart ceux qui pourraient deviner en lui un être attachant, malgré son masque distant et héroï-comique. Sa compagnie la plus fidèle reste les Diaboliques (1874) : « Ce charmant monde est fait en sorte que si vous suivez simplement les histoires, c'est le diable qui paraît les dicter », dit l'épigraphe. Ces six nouvelles sont des peintures d'âmes démoniaques ; Barbey se propose de « terroriser le vice » par la hideur de scènes vraies. Il y révèle ses dons de conteur très sûr de ses effets. L'ouvrage sera saisi, et une partie de l'édition détruite. Toutefois, son succès engage son auteur à renchérir encore en horreur dans une Histoire sans nom, récit d'une énigmatique aventure où les amateurs d'émotions mélodramatiques peuvent trouver leur compte. Désormais, sollicité par les éditeurs et les directeurs de journaux, le « Connétable des Lettres », entouré d'une cour d'admirateurs, continue à écrire : la mort l'enlève le 23 avril 1889, en plein travail. Son influence n'a cessé de grandir. Léon Bloy et Georges Bernanos peuvent se réclamer de lui.

                                                                                                  Barbie Klaus

Policier allemand (Bad-Godesberg 1913-Lyon 1991).

Membre de la SS en 1935, il adhéra au parti nazi en 1937. Affecté à Lyon de novembre 1942 à août 1944 en qualité de chef de la Gestapo, il participa activement à la déportation des Juifs et à la lutte contre la Résistance. En juin 1943, il arrêta notamment Jean Moulin à Caluire. Durant la guerre froide, il collabora avec les services secrets américains jusqu'en 1951, date à laquelle il dut s'enfuir au Pérou. Réfugié en Bolivie sous le nom de Klaus Altmann, il fut extradé en France en 1983. Jugé à Lyon en 1987, il a été condamné pour crimes contre l'humanité à la réclusion criminelle à perpétuité.

                                                                                            Barbier de Séville (Le)

Comédie en 4 actes et en prose de Beaumarchais (Théâtre-Français, 1775).

Comme le suggère le sous-titre de la pièce, un jeune amoureux arrache par la ruse la femme qu'il aime des mains d'un barbon jaloux : grâce à Figaro, le comte Almaviva enlève la jeune Rosine à son vieux tuteur, Bartholo. La trame n'est pas neuve mais la verve fait mouche.

                                                                                               Barbusse Henri

Écrivain français (Asnières 1873-Moscou 1935).

Prix Goncourt 1916 avec le Feu, description non conventionnelle de la vie du simple soldat, il tenta, après la guerre, dans l'Humanité et dans la revue Monde, de fixer les critères d'une littérature « prolétarienne ».

                                                                                                   Barcelone

Deuxième ville d'Espagne, capitale de la Catalogne et chef-lieu de la province de Barcelone, sur la Méditerranée.

  • Population : 1 611 013 hab. (recensement de 2011)
  • Nom des habitants : Barcelonais
  • Population pour l'agglomération : 5 487 878 hab. (estimation pour 2010)

Barcelone constitue une importante agglomération, qui englobe cinq autres villes dépassant les 100 000 habitants, anciens pôles industriels ou simples villages au début du xxe s. : Hospitalet, Badalona, Sabadell, Tarrasa, Santa Coloma de Gramanet.

Au pied des collines de Montjuich et du Tibidabo, sur un plan incliné entre les deltas du Besós et du Llobregat, la croissance de la ville s'est effectuée de façon schématique et bien lisible dans son plan. La ville romaine s'inscrit en ovale sur le sommet du Taber (marqué par la cathédrale) ; les enceintes médiévales incluent la promenade des Ramblas entre la place de Catalogne et le port, et sont soulignées par les Rondas. Au-delà des quartiers anciens et entre les anciennes villes de la périphérie, comme Gracia, s'étale le quadrillage de l'Ensanche (mot à mot « l'agrandissement ») dû à Cerdá. Son quadrillage a guidé l'extension de la ville du milieu du XIXe s. au milieu du xxe s. Barcelone reste le principal foyer industriel du pays, résorbant peu à peu les structures héritées du xixe s., s'étalant dans le Vallés proche, et sur le littoral, concentrant une main-d'œuvre venue des provinces méridionales de l'Espagne (industries métallurgiques, constructions automobiles [SEAT], textiles et produits chimiques); les grands immeubles collectifs de la périphérie soulignent cet aspect de sa croissance. Le port (trafic total de l'ordre de 15 Mt) alimente en priorité la fonction industrielle. Parallèlement, le centre historique s'affine et récupère son capital archéologique, alors que le quartier des affaires, à partir du Paseo de Gracia et sur la Diagonal, concentre les sièges sociaux des firmes et les immeubles de bureaux. Barcelone est aussi une capitale administrative (siège de la généralité de Catalogne), intellectuelle (universités, presse et édition) et un centre touristique. Elle regroupe l'essentiel des forces vives de la Catalogne, que ne peuvent guère lui disputer les autres provinces catalanes, Tarragone et Gérone, et encore moins Lérida. Son importance dans le domaine tertiaire est un peu éclipsé toutefois par la prééminence aujourd'hui affirmée de Madrid. La ville a accueilli les jeux Olympiques d'été en 1992.

Colonie fondée dans la première moitié du vie s. avant J.-C. par les Phocéens sur le territoire de la tribu ibère des « Layetanos », dont elle prend le nom (Laye ou Laie), Barcelone est occupée à la fin du iiie s. par les Carthaginois aux ordres des Barcides : c'est alors qu'elle devient Barcino. La ville est prise, en 133 avant J.-C., par Scipion Emilien ; Auguste y fonde ensuite une colonie romaine du nom de colonia Faventia Julia Augusta Pia Barcino. Devenue capitale de la Layetania, subdivision territoriale de l'Espagne citérieure, évangélisée au moins dès le ive s., Barcelone se protège alors des invasions par la construction d'une forte enceinte. Capitale provisoire du royaume wisigoth au temps de Theudis (531-548), elle est occupée par les Arabes en 714, puis Charlemagne opère une tentative de conquête en 778. La cité ne tombe durablement sous la domination carolingienne qu'en 801 (expédition de Louis le Pieux). Capitale successive des Marches de Toulouse (801-817), de Gothie (817-873), puis d'Espagne, elle devient dès lors le centre d'une principauté pratiquement indépendante de l'autorité franque. Aux avant-postes de la chrétienté, face à la poussée des Omeyyades, elle est victime d'un raid d'al-Mansur en 985-986. Bientôt reconquise par Borrell II, elle est au xiie s. la capitale officielle du comté de Barcelone et, de fait, celle du royaume d'Aragon, qui lui est uni.

Mais, à cette date, son rôle politique s'efface déjà au profit de ses activités économiques grâce à la participation de sa flotte aux croisades du xiie s. Bien protégée par la forteresse de Montjuich au sud et par la chaîne du Tibidabo au nord, libérée de la piraterie musulmane par l'occupation de Majorque (1229), d'Ibiza (1235) et de Valence (1238), Barcelone échange la laine et les métaux d'Espagne contre les produits orientaux, que drainent ses comptoirs du Levant, implantés en Syrie jusqu'à la chute de Saint-Jean-d'Acre en 1291 et, depuis lors, à Chypre. L'essentiel de ce trafic, contrôlé à partir du xive s. par le Consulado de Mar, se concentre pourtant en Méditerranée occidentale à partir du moment où les Vêpres siciliennes en font un lac aragonais (1282). De ce lac, Barcelone maîtrise aux xive s. et xve s. les deux principaux axes, est-ouest et nord-sud, le premier étant celui de la route du drap, de l'huile et même du blé de Sicile (Barcelone, Naples et Palerme avec prolongement jusqu'à Chypre), le second étant celui des produits africains, et particulièrement de l'or du Soudan (Barcelone, Majorque, Oran).

Fréquentée par les Allemands et par les Lombards, qui contrôlent tout le trafic Gênes-Barcelone et y animent le marché financier, en particulier par un intense trafic de lettres de change circulant entre l'Italie, la Flandre et la Catalogne, Barcelone devient alors un très grand centre bancaire, ainsi qu'en témoigne le renom de sa banque publique, la Taula de Canvi. Le cosmopolitisme (importantes colonies juives et, à un moindre degré, italiennes), l'expansion démographique, la construction de deux nouvelles enceintes, une au milieu du xiiie, l'autre au milieu du xive s., sont les conséquences humaines de cet essor économique. Maîtresse du commerce et de la banque, la classe marchande barcelonaise entend, par ailleurs, présider aux destinées de sa cité. Dès 1249, elle arrache au roi d'Aragon le « Privilège de Barcelone », qui lui permet de gouverner la ville par l'intermédiaire de quatre « poders » élus par lui-même et désignant à leur tour un magistrat (veguer) et huit conseillers. Ceux-ci élisent les membres d'une nombreuse assemblée, choisis obligatoirement dans des milieux différents de façon à associer au sein d'une nouvelle aristocratie municipale les représentants de la vieille oligarchie locale (89 citoyens) à ceux du grand (22 marchands) et du petit commerce ou de l'atelier (89 artisans). Peu démocratique, un tel type de gouvernement provoque la révolte des « hommes vils ». L'échec de celle-ci laisse en place une municipalité marchande, le « Conseil des cent », qui édifie la Casa de la Ciudad à la fin du xive s.

Ébranlée dans sa prospérité par la découverte de l'Amérique, dont elle revendique pourtant l'auteur, Christophe Colomb, comme l'un de ses fils, privée de ses fonctions de capitale au xvie s. par le transfert à Madrid et à l'Escurial de la résidence royale, éprouvée par sa participation à la révolte de 1640, contrainte d'accepter dès le xvie s. la présence de nobles au sein du « Conseil des cent », réduit à « vingt-quatre », puis relevé à trente, amputée de ses « fueros » pour avoir résisté à Philippe V en 1714, par fidélité à l'archiduc Charles d'Autriche, Barcelone souffre encore de l'occupation française (1808-1813), des révoltes sanglantes des xixe et xxe s. Important foyer anarcho-syndicaliste, la ville brise le soulèvement nationaliste de juillet 1936, mais elle est finalement occupée par les franquistes le 26 janvier 1939. Un moment interrompue par la guerre civile, la renaissance de la ville a repris depuis lors.

                                                                                          Barclay Eddie

Né à Paris (France) le 26/01/1921 ; Mort à Boulogne-Billancourt (France) le 13/05/2005

Eddie Barclay est un producteur de musique français. Fondateur du label Barclay, il lance au début des années 1950 les disques microsillons en France, et produit les plus grands noms de la chanson française et internationale.

Né en 1921 à Paris, le jeune Édouard Ruault s'intéresse plus à la musique qu'aux études. Il devient pianiste dans les bars, et dirige un groupe de jazz. Il organise également des soirées clandestines pendant l'occupation allemande. Au sortir de la guerre, il se fait appeler Eddie Barclay, et ouvre une discothèque dans la capitale. Il y rencontre et joue avec de grandes stars du jazz et de la chanson. En 1949, il crée le label Blue Star, puis deux ans plus tard, la Compagnie phonographie française avant de s'associer avec Mercury Records. Après "Jazz Magazine", il fonde Barclay Records, réunissant ses diverses créations pour devenir le plus grand label français.

Parallèlement à l'organisation de fêtes monumentales, à ses nombreuses conquêtes féminines et au lancement de stars à l'image de Dalida, Brigitte Bardot, Charles Aznavour ou Henri Salvador, Eddie Barclay ramène des États-Unis le disque microsillon, dit à 33 tours ou à 45 tours. Il compose également quelques bandes originales de films dans les années 1950 et 1960. Après d'innombrables succès, celui que l'on surnomme l'empereur du microsillon prend sa retraite à Saint-Tropez, multipliant les fameuses soirées blanches devenues sa marque de fabrique, ainsi que les mariages. Il s'éteint à l'âge de 84 ans, en mai 2005, dans un hôpital de Boulogne Billancourt.

                                                                                              Bardem Javier

Acteur né le 1 mars 1969 à Las Palmas de Gran Canaria (Espagne).

Le physique viril de cet acteur espagnol et la qualité de son jeu lui ont valu l'Oscar du meilleur second rôle masculin en 2001 pour "No Country for Old Men" des frères Coen. Javier Encinas Bardem a débuté au cinéma en 1990 dans "Les Amours de Lulu" avant de rapidement donner la réplique à Pénélope Cruz en 1992 dans "Jambon Jambon". Il se forge alors une image de sex symbol, qu'il cultive dans "Macho" et "La Lune et le Téton". Il obtient le premier rôle d'"En chair et en os" d'Almodovar puis explose totalement dans "Mar adentro" en 2004.

                                                                                               Bardot Brigitte

Actrice de cinéma française (Paris 1934).

Rendue célèbre par le film de Roger Vadim Et Dieu... créa la femme (1956), elle devint un véritable phénomène sociologique dans les années 1960. Elle tourna notamment dans En cas de malheur (1958), la Vérité (1960), Vie privée (1962), le Mépris (1963), l'Ours et la Poupée (1970).

Issue de la « bonne bourgeoisie » (ce qui lui sera reproché quand elle effarouchera sa classe d'origine), elle étudie la danse dès l'enfance et fait un peu de théâtre. Ayant posé pour des journaux féminins (1950), elle débute à l'écran en vedette dès son deuxième film, Manina, la fille sans voiles (Willy Rozier, 1952), dont l'audience est aussi modeste que le budget. Mais, remarquée par Marc Allégret et le producteur Raoul Lévy, elle devient une valeur commerciale : en 1956, quand Et Dieu...créa la femme (premier film de Vadim, son premier mari) provoque un scandale et la rend célèbre. C'est la fulgurante apparition d'une sensualité juvénile et sans complexes. D'entrée de jeu, « B. B. » (comme on l'appelle déjà) occupe, nue et bronzée, toute la longueur du Scope.

En fait, elle a été invitée en Italie et en Grande-Bretagne avant même d'être fameuse en France. Ses coiffures sauvages, sa moue, son sourire et son allure lui ont drainé un public disparate, où les lycéens côtoient des intellectuels chevronnés : Jean Cocteau, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras lui consacrent des articles. Sa renommée mondiale bouleverse les canons reçus à l'époque en matière de séduction. Son indépendance de comportement y ajoute une aura de perversité qu'elle n'a pas cherchée. Incarnation sans vrai précédent de la femme-enfant, elle suscite des hargnes égales aux admirations, mais ses imitatrices sont innombrables.

Pendant une dizaine d'années, le mot bardolâtrie ne sera pas excessif pour désigner cet état d'esprit diffus, non sans oppositions, aggravées du fait que la foule fait peur à cette « antivamp ». Elle essaie de se réconcilier avec la « morale » (Babette s'en va-t-en guerre, Christian-Jaque, 1959), et Louis Malle tente de démythifier son ascension (Vie privée, 1962) : c'est peine perdue. La comédienne connaît ses limites : souvent touchante (par instinct), peu douée pour le drame, elle ne manque ni de fantaisie ni d'humour, et sa grâce éclaire encore ses films les plus médiocres. Dans d'autres conditions de production, elle aurait sans doute pu déployer un abattage dont ses shows à la télévision ont témoigné. Trop fréquemment dirigée par des cinéastes qu'elle n'inspirait pas (mis à part Roger Vadim, Claude Autant-Lara [En cas de malheur, 1958], Henri-Georges Clouzot [la Vérité, 1960], Jean-Luc Godard [le Mépris, 1963] ou Michel Deville [l'Ours et la Poupée, 1970]), elle a visiblement préféré son existence à sa carrière. Elle a su prendre en 1973 une retraite bien calculée (après Don Juan 73, de Roger Vadim, où elle incarne... Don Juan, et l'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise, de Nina Companéez) et elle n'y a mis aucune prétention.

Brigitte Bardot a proposé une nouvelle silhouette de la jeune femme vouée à l'air et au soleil, porteuse d'un érotisme candide dans sa provocation, où ce qui subsiste des anciens fétichismes se déleste d'une noirceur démodée. Cette libération de l'image a annoncé la libération des mœurs, même si les générations suivantes ne s'y sont pas reconnues. Il reste de ses films (seul Et Dieu... créa la femme fait peut-être exception) des morceaux choisis narrant l'histoire d'un corps, d'un visage et donc d'une âme, qui sont ceux-là et nuls autres. Bien loin d'être, comme on l'a dit, un fantasme du supposé inconscient collectif (l'imagination populaire ne travaille de nos jours que sur un modèle déjà fourni), l'effigie à laquelle elle s'est absolument identifiée, quitte à l'abandonner ensuite, ne porte que son nom. Aussi survit-elle dans la mémoire non comme une star traditionnelle, ni comme le sex-symbol qu'en fit la publicité, mais comme un emblème très particulier de la fascination cinématographique.

                                                                                                      Barèges Brigitte

Née le 01/05/1953

Avocate de formation - elle exerce depuis 1976 à Montauban -, Brigitte Barèges, fille du docteur Jean-Paul Taurines, ancien conseiller général du Tarn dans les rangs gaullistes, suit naturellement les voies paternelles pour entrer en politique en 1992, y fondant l'association Forum Démocratie Justice, conjointement avec l'ex-juge Thierry Jean-Pierre. Intégrant le RPR l'année suivante, elle occupe le poste de secrétaire départementale de son parti en 1999, puis de l'UMP en 2002. C'est lors des élections municipales de 2001 qu'elle brigue son premier mandat, devenant la première femme maire de Montauban (55 974 hab., réélue en 2008), enlevant la mairie au socialiste Roland Garrigues. Elue députée du Tarn-et-Garonne en juin 2002 face à son rival, elle fait partie de la Commission des lois à l'Assemblée nationale durant son mandat. Brigitte Barèges a été confortée dans son mandat de députée en 2007, battant une nouvelle fois Roland Garrigues, sur la 1re circonscription de Tarn-et-Garonne. Mais en 2012, elle perd son siège face à la socialiste Valérie Rabault.

                                                                                                       Barenboïm Daniel

Pianiste et chef d'orchestre israélien (Buenos Aires 1942).

Successeur de Georg Solti à la tête de l'Orchestre de Paris (1975-1989), il devient directeur musical de l'Orchestre symphonique de Chicago en 1991 et directeur général de la musique à l'Opéra de Berlin en 1992.

                                                                                                        Barents Mer de

Mer épicontinentale de la partie eurasiatique de l'océan Arctique, limitée au N. et à l'E. par le Svalbard (ou Spitzberg), l'archipel François-Joseph et la Novaïa Zemlia (Nouvelle-Zemble) ; 1 405 000 km2.

Les côtes sont à fjords, sauf au sud (mer Blanche). Largement ouverte sur la mer de Norvège, la mer de Barents est baignée à l'O. et au S. par des eaux modérément salées (32-34 ‰) et froides. Seules les parties est et nord sont prises par les glaces. Le contact avec les courants issus de l'Arctique est marqué par le front polaire. Elle est fréquentée par les flottilles de pêche russes, norvégiennes et britanniques et jalonnée de plusieurs ports notables (Hammerfest, Mourmansk et Arkhangelsk). Le sous-sol est riche en hydrocarbures : le gisement de Chtokman, situé dans les eaux russes, est l’un des plus gros gisements gaziers au monde, avec près de 4 000 milliards de mètres cubes de gaz de réserves.

Le traité de Mourmansk, signé en 2011 entre la Russie et la Norvège, a mis fin au conflit territorial qui opposait ces deux pays et donné la possibilité d'explorer les gisements d'hydrocarbures.

                                                                                                               Bari

Port d'Italie, chef-lieu de province et de la région de la Pouille.

  • Population : 316 692 hab. (recensement de 2011)

Point de départ vers la Terre sainte, Bari fut une ville prospère au Moyen Âge. En 1813, Murat entreprit la construction de la ville moderne. Majestueuse basilique San Nicola et cathédrale (remaniée) typiques du roman de la Pouille (xie-xiie s.). Château fort. Musées. Centre commercial et industriel (mécanique, chimie, textile, agroalimentaire).

                                                                                                            Barkin Ellen

Née à New York en 1954, Ellen Barkin passe par les prestigieux Actors Studio avant de tourner ses premiers rôles dans des feuilletons et séries télévisées. Elle obtient un vrai rôle au cinéma dans "Diner" en 1982. Elle multiplie les seconds rôles dans les années 1980. Sa carrière prend un tournant en 1987 avec "Le Flic de mon Cœur". Elle rencontre son premier mari, l'acteur Gabriel Byrne sur le tournage de "Siesta" en 1988. Plus discrète dans les années 1990, l'actrice est remarquée en 2004 avec "She Sate me" et "Palindromes" mais aussi "Ocean's Thirteen" en 2007.      

                                                                                                            Bar le Duc

 Chef-lieu de la Meuse, à 231 km à l'E. de Paris, dans le sud du Barrois, sur l'Ornain.

  • Population : 16 830 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Barisiens

La ville demeure un centre administratif et commercial, peu industrialisé (constructions mécaniques, alimentation, textile).

Ancienne capitale du duché de Bar. Dans la ville haute, bel ensemble de demeures anciennes, château médiéval et classique (musée), église Saint-Étienne (xive s. ; mausolée du cœur de René de Chalon par L. Richier). Dans la ville basse, église Notre-Dame (xiiie-xviiie s.), ancien collège Gilles de Trèves (xvie s.), etc.

                                                                                                              Barnes Ben

Né en 1981 à Londres, Ben Barnes intègre à l'âge de 16 ans la troupe du National Youth Music Theatre. À 23 ans, il sort diplômé en littérature anglaise et art dramatique de l'université Kingston. En 2006, Ben Barnes fait sa première apparition à la télévision dans la série britannique "Doctors", puis dans le film dramatique "Split Decision".
Il lui faut attendre l'année suivante pour entamer sa carrière cinématographique. Dans "Stardust, le mystère de l'étoile", un film d'aventures fantastique avec Robert De Niro et Michelle Pfeiffer, il tient son premier petit rôle. Très vite, les choses s'accélèrent pour l'acteur britannique, puisque la même année, il se hisse en haut de l'affiche de "Bigga Than Ben", film dans lequel il interprète un malfaiteur russe immigré en Angleterre.
Sa carrière décolle de manière fulgurante en 2008, l'année où il se fait connaître dans le monde entier grâce à son rôle du prince Caspian dans le deuxième opus du "Monde de Narnia : le prince Caspian, rôle qu'il retrouvera deux ans plus tard dans "Le Monde de Narnia : le passeur d'aurore. En 2009, Ben Barnes campe dans "Un mariage de rêve le mari de Jessica Biel, dont l'arrivée au manoir familial de ses parents, interprétés par Colin Firth et Kristin Scott Thomas, s'avère problématique. En 2010, il endosse le rôle-titre dans "Le Portrait de Dorian Gray", aux côtés de Colin Firth et Rebecca Hall. L'année suivante, Ben Barnes se glisse dans la peau de Neil McCormick dans "Killing Bono", qui retrace les débuts du groupe de rock U2.

                                                                                                               Barnier Michel

Né le 09/01/1951

Michel Barnier est à peine entré dans l'adolescence lorsqu'il débute son parcours politique en militant pour le parti gaulliste. Après ses études de commerce, il travaille en tant que chargé de mission et devient député à l'âge de 27 ans. Il est alors le plus jeune député du Palais Bourbon. En 1982, il est élu président du conseil général de Savoie. Sous le gouvernement Balladur, il est nommé ministre de l'Environnement puis ministre délégué aux Affaires européennes. Après un mandat de commissaire européen à la Politique régionale, Michel Barnier retourne à la vie politique française en étant nommé ministre entre 2005 et 2009. Il est désormais commissaire européen au Marché intérieur et aux Services et vice président du Parti populaire européen.

                                                                                                                 Baroin François

Né le 21/06/1965

Après avoir débuté une carrière de journaliste, François Baroin est élu conseiller municipal de Nogent-sur-Seine en tant que partisan du RPR en 1989. Quelques années plus tard, en 1993, il fait son entrée à l'Assemblée nationale en tant que député de l'Aube. Il participe au gouvernement de la première législature de Jacques Chirac et devient maire de la ville de Troyes en 1995, poste qu'il occupe toujours actuellement. En 2005, il est nommé ministre de l'Outre-mer puis assure le remplacement de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur lorsque celui-ci entre en campagne pour l'élection présidentielle. Suite à l'élection de ce dernier en 2007, François Baroin est nommé ministre du Budget et porte-parole du gouvernement. De juin 2011 à mai 2012, il occupe la fonction de ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. Aujourd'hui, en plus d'être maire de la ville de Troyes, il est député de la 3eme circonscription de l'Aude.

                                                                                                             Baron Cohen Sacha

Né en 1971 à Londres, Sacha Baron Cohen étudie l'histoire à l'université de Cambridge avant de se tourner vers le théâtre en rejoignant la troupe de Cambridge. Une fois ses études finies, il se lance à la télévision. En 1995, il envoie une vidéo d'audition à Channel 4 qui cherche alors un présentateur. Attirant l'attention des producteurs, Sacha est engagé par Paramount Channel Comedy en 1996 pour réaliser des courts-métrages comiques. En 1998, il interprète pour la première fois en public un personnage qu'il a développé, Ali G. Devant le succès immédiat qu'il remporte, Channel 4 lui confie sa propre série, "Da Ali G Show", et Sacha remporte le BAFTA de la meilleure série comique en 2001. Devenant une véritable star, Sacha réalise en 2002 le film "Ali G" et prête sa voix en 2005 au personnage du roi King Julian dans le film d'animation "Madagascar". Un an plus tard, il développe au cinéma un autre de ses personnages, "Borat", qui remporte un grand succès même s'il crée la controverse en raison de sa critique du racisme et de l'antisémitisme. En 2008, il prête sa voix à Adolfo Pirelli dans le film de Tim Burton "Sweeney Todd." En 2009, sort "Brüno", un film évoquant la vie d'un journaliste autrichien homosexuel qu'il a également créé et qui prête aussi à controverse en dénonçant l'homophobie du monde de la mode. En 2012, il écrit et produit "The Dictator" où il partage l'affiche avec Megan Fox et Anna Faris. On le retrouve en 2013 dans "Les Misérables", de Tom Hooper, où il joue le rôle de Thénardier.

                                                                                                                    Barr Jean-Marc

Jean-Marc Barr naît le 27 septembre 1960 à Bitburg en Allemagne d'un père américain et d'une mère française. Etudiant en philosophie à la Sorbonne, il part à Londres au début des années 1980 avant de retourner en France pour se consacrer à la comédie. Il apparaît dans quelques films avant de devenir célèbre pour son rôle dans "Le Grand Bleu" en 1988. Il entame une collaboration avec Lars Von Trier dès 1991 avec "Europa" puis "Breaking the Waves" en 1996 et "Dancer in the Dark" en 2000. Jean-Marc Barr passe à la réalisation en 1999 en tournant "Lovers" qui s'inscrit dans le mouvement cinématographie du Dogme95.

                                                                                                                    Barranquilla

Port de Colombie, sur la mer des Antilles, chef-lieu de département, sur le Magdalena.

  • Population pour l'agglomération : 1 867 337 hab. (estimation pour 2010)

Centre administratif, commercial et industriel (chimie).

                                                                                                                    Barrault Jean-Louis

Acteur, metteur en scène et directeur de théâtre français (Le Vésinet 1910-Paris 1994).

Élève de Charles Dullin, puis acteur dans la troupe de l'Atelier (1931-1935), il suit les cours de mime d'Étienne Decroux, puis monte quelques spectacles d'avant-garde : Numance, de Cervantès (1937), avec des décors d'André Masson dont il gardera le taureau bucrane comme emblème de sa future compagnie ; la Faim, d'après Hamsun (1939). Entré à la Comédie-Française (1940), il y crée le Soulier de satin (1943) de Paul Claudel, auteur qui restera une de ses préoccupations constantes de metteur en scène (Partage de midi, 1948 ; Tête d'or, 1959 ; Sous le vent des îles Baléares, 1972).

Avec sa femme, Madeleine Renaud qu'il a rencontrée en tournant pour Allégret Hélène (1936), il fonde en 1946 une compagnie, installée au théâtre Marigny jusqu'en 1956 puis itinérante, prend la direction du Théâtre de France (1959-1968), crée le théâtre d'Orsay (1972), puis dirige, à partir de 1981, le théâtre du Rond-Point.

À travers l'interprétation d'auteurs classiques (Eschyle, Shakespeare, Molière, Racine) ou contemporains (Beckett, Genet, Ionesco, Duras), il recherche un langage dramatique de plus en plus « corporel » et viscéral, dans la lignée d'Artaud (la Tentation de saint Antoine, 1967 ; Rabelais, 1969 ; Jarry sur la Butte, 1970), sur lequel il réfléchit dans ses essais (Réflexions sur le théâtre, 1949) et ses souvenirs (Journal de bord, 1961 ; Souvenirs pour demain, 1972 ; Saisir le présent, 1984).

Au cinéma, il a interprété notamment Drôle de drame (1937) et les Enfants du paradis (1944) de Marcel Carné.

                                                                                                 Barrault Marie-Christine

La nièce des célèbres acteurs Madeleine Renaud et Jean-Louis Barrault, qui ne l'ont pas soutenue dans sa carrière, est née à Paris le 21 mars 1944. Depuis "Ma nuit chez Maud" d'Eric Rohmer en 1969, Marie-Christine Barrault n'a cessé de jouer, que ce soit pour le cinéma, la télévision ou encore le théâtre. Elle a tourné pour les plus grands, comme Manoel de Oliveira en 1985, ou plus récemment "La disparue de Deauville" de Sophie Marceau, ou "Non ma fille tu n'iras pas danser" de Christophe Honoré.

                                                                                                      Barre Raymond

Homme politique français (Saint-Denis, La Réunion, 1924-Paris 2007).

Professeur d'économie (1950), vice-président de la Commission des Communautés européennes (1967-1972), nommé ministre du Commerce extérieur (janvier 1976), il succède à Jacques Chirac comme Premier ministre en août 1976 (il est également, jusqu'en 1978, ministre de l'Économie et des Finances). Il mène une politique d'austérité dans un climat économique marqué par la crise (plan Barre). Il démissionne en mai 1981 après l'élection de François Mitterand à la présidence de la République. Candidat de l'U.D.F. à l'élection présidentielle de 1988, il se retire à l'issue du premier tour, se désistant en faveur de Jacques Chirac. Élu député du Rhône en 1978, il conserve son siège lors des élections de 1981, 1986, 1988, 1993 et 1997. Il est maire de Lyon de 1995 à 2001.

                                                                                                       Barrès Maurice

Écrivain et homme politique français (Charmes, Vosges, 1862-Neuilly-sur-Seine 1923).

Individualiste raffiné ainsi que le révèle sa trilogie le Culte du moi (1888-1891), Barrès, devenu député boulangiste de Nancy (1889-1891), n'en sera pas moins un guide intellectuel du mouvement nationaliste (les Déracinés, 1897), célébrant de la terre et des morts (la Colline inspirée, 1913) et un héraut de l'union sacrée (Chronique de la Grande Guerre, 1920-1924).

Son œuvre révèle une très forte contradiction entre un esprit passionné, d'une part, marqué par l'individualisme et par la séduction des œuvres et des destinées exemplaires (Du sang, de la volupté et de la mort, 1893-1909), et, d'autre part, un besoin d'ordre et de discipline (Un jardin sur l'Oronte, 1922) sur lequel il portera un regard lucide et désenchanté (Mes Cahiers, 1930-1957).

                                                                                                          Barrett Syd

Compositeur, guitariste et chanteur de rock psychédélique britannique (Cambridge 1946Cambridge 2006).

Un des personnages les plus énigmatiques de l'histoire du rock. Au début des années 1960, ce jeune Anglais plutôt réservé vit sa période d'apprentissage dans un obscur groupe de Cambridge s'inspirant de la star de l'époque, Cliff Richard, puis (British Blues Boom oblige) dans une formation de rhythm and blues éphémère, The Hollering Blues. En 1965, alors étudiant en art comme tant d'autres futurs héros du rock britannique, il rencontre à Londres trois jeunes rockers inscrits en cours d'architecture, Roger Waters, Nick Mason et Rick Wright : Pink Floyd, première mouture, se trouve au complet. D'emblée, Syd Barrett prend l'ascendant sur ses trois compagnons et impose, dès les premiers enregistrements, un style original qui va faire la gloire du groupe : The Piper At The Gates Of Dawn, à travers des titres comme le fameux Arnold Lane, annonce l'ère d'un rock planant, largement influencé par les drogues hallucinogènes.

L'éphémère figure des Pink Floyd. En peu de temps, Syd Barrett devient un personnage emblématique pour tous les jeunes Anglais de l'époque, une vraie star à la tête d'un groupe déjà en train de forger sa légende. Pourtant, ce personnage lunatique (et souvent sous hallucinogène) est ailleurs. En 1968, Syd Barrett laisse la place à David Gilmour et s'embarque dans une carrière solo aussi singulière qu'effilochée. Durant les deux années qui vont suivre, cet étonnant guitariste et compositeur signe deux albums hypnotiques et visionnaires, aujourd'hui mythiques (The Madcap Laughs et Barrett) avant de disparaître de la circulation.

Enfermé chez sa mère, passant ses journées devant la télé, Syd Barrett va sombrer dans une schizophrénie dont il ne sortira plus, malgré de vagues tentatives de retour à la musique, laissant l'image d'un grand poète maudit, père fondateur d'un des plus grands groupes britanniques. Il est, avec Brian Wilson des Beach Boys, l'exemple de la figure douloureuse d'un grand groupe.

                                                                                                           Barrier Ricet

Né à Romilly-sur-Seine (France) le 25/08/1932 ; Mort à Sainte-Christine (France) le 20/05/2011

Ricet Barrier est un chanteur et acteur français né en 1932 sous le nom complet de Maurice-Pierre Barrier. Le quatuor des Frères Jacques, très connu en son temps, interprète de nombreux titres écrits par Barrier et son acolyte Bernard Lelou. Les plus célèbres sont certainement "Rendez-vous" ou "Les spermatozoïdes". Cet homme aux multiples talents a également prêté sa voix pour des doublages de dessins animés comme "Saturnin le canard" et "Barbapapa".

Barrier se destine d'abord à une carrière professionnelle dans l'enseignement, mais un revirement de situation s'opère en 1948. Si l'on en croit l'intéressé, il est dû à une sorte de révélation survenue lors de l'écoute de la chanson "Le train du nord" de Félix Leclerc. À partir de là, Barrier, qui était auparavant un simple musicien amateur, se met à jouer du banjo, de la guitare et même du ukulélé. En 1955, il rencontre celui qui sera son plus fidèle comparse : Bernard Lelou. Une longue collaboration musicale unira les deux hommes jusqu'à la mort de Lelou en 1990.

Ricet Barrier se produit dans des cabarets parisiens à la fin des années 1950. Il enregistre également à cette époque son premier disque intitulé "La servante du château". En 1968, il sort le titre "Les vacanciers", qui sera incontestablement le tube de l'été. Il épouse Anne Lefébure, elle aussi chanteuse d'un groupe appelé "Les Parisiennes" en 1977. De leur union naîtra une fille unique prénommée Valérie, également devenue chanteuse par la suite. Barrier est resté actif sur scène et à la télévision presque jusqu'à sa mort : il fut emporté par le cancer en 2011.

                                                                                                            Barry John

Né à York (Royaume-Uni) le 03/11/1933 ; Mort à Glen Cove (États-Unis) le 30/01/2011

Compositeur de musiques de film, John Barry a réussi à donner de la puissance musicale à plusieurs chefs-d'oeuvre du septième art.

Avec une mère pianiste et un père qui dirige une chaîne de cinémas, John Barry était sûrement quelque peu prédestiné à devenir l'un des plus célèbres compositeurs de musiques de film. Il travaille d'abord comme projectionniste, et a pour objectif de reprendre la partie administrative de ce business tenu par son père. Mais la musique passionne le jeune John, qui va entamer son apprentissage du piano auprès de Francis Jackson, et celui du jazz avec le grand Bill Russo. Après avoir rempli ses obligations militaires, John Barry fonde son premier groupe de musique, le "John Barry Seven".

Sa première musique de film, John Barry la compose pour "L'Aguicheuse", en 1960. Puis, en arrangeant une composition de Monty Norman, il va donner naissance au thème musical des films de James Bond. Il continuera pendant de longues années à habiller de façon sonore les films de l'agent secret, alors grande vedette des salles obscures.

John Barry compose également le générique de la série télévisée à succès Amicalement vôtre. Viennent ensuite d'autres grosses productions cinématographiques telles que King Kong de John Guillermin (1976), Out of Africa de Sydney Pollack (1985), ou encore Danse avec les Loups de Kevin Costner (1990). En 1967, John Barry a eu une fille avec la chanteuse Jane Birkin, Kate Barry. John Barry meurt à 77 ans d'une crise cardiaque.

                                                                                                                Barry Kate

Née à Londres (Royaume-Uni) le 08/04/1967 ; Morte à Paris (France) le 11/12/2013

Kate Berry est une photographe britannique, célèbre pour avoir été la première fille de Jane Birkin. Reconnue dans le monde de la photographie, elle décède à 46 ans en chutant de la fenêtre de son appartement parisien.

Dès son plus jeune âge, Kate Berry a vécu sous la lumière des projecteurs. Fille du compositeur John Berry et de la chanteuse Jane Birkin, elle ne connaîtra pas l'identité de son père biologique avant l'adolescence. La séparation de ses parents l'année de sa naissance l'amène à être élevée pendant toute sa jeune enfance par sa mère et Serge Gainsbourg. Elle passera son adolescence avec un autre beau-père, le réalisateur Jacques Doillon. Issue d'une formation de styliste - elle est diplômée de l'Ecole de la chambre syndicale de la couture parisienne -, elle abandonne cette perspective professionnelle à 28 ans pour se consacrer à la photographie.

Habituée à la présence médiatique de ses parents et géniteurs, Kate Barry cherche au contraire à fuir cette lumière. Elle choisit donc de passer derrière l'objectif pour atteindre ce but. Elle réalise la première exposition de ses clichés en 2000 à Tokyo (elle jouit d'une notoriété certaine au Japon), puis se fait connaître en 2003 pour son travail pour l'association ""Ni putes ni soumises"". Plusieurs expositions en Italie, en France et au Japon suivront pour saluer son travail. Sa renommée et la valeur ajoutée de son nom lui permettent de collaborer avec de grands magazines. ""Elle"", ""Paris Match"", et le ""Cosmopolitan"" feront notamment appel à ses talents. Peu de temps après une dernière exposition parisienne, elle décède dans des circonstances mystérieuses en tombant de la fenêtre de son appartement parisien. L'enquête ne parviendra pas à déterminer si cette chute était un suicide ou un accident.

                                                                                                       Barrymore Drew

Actrice et réalisatrice née le 22 février 1975 à Culver City, Californie (Etats Unis).

Née le 22 février 1975 en Californie, Drew Barrymore grandit dans le milieu du cinéma. Elle apparaît très tôt dans des publicités et des téléfilms, mais reste célèbre pour être la petite fille, amie d'"E.T" en 1982. Après une adolescence tumultueuse, elle revient dans des films de premier plan ("Batman Forever" en 1995, "Scream" en 1997). Dans les années 2000, les comédies sentimentales et excentriques deviennent ses registres de prédilection ("Charlie's Angels" en 2000, "Come back" en 2006, "Terrain d'entente" en 2004). En 2009, Drew Barrymore s'essaye à la réalisation et tourne "Bliss".

                                                                                                         Barrymore Lionel

Acteur et réalisateur né le 28 avril 1878 à Philadelphie (USA) (Etats Unis)

Décédé le 15 novembre 1954 à Van Nuys (USA)

Membre d'une grande famille d'acteurs, Lionel Blythe, ou Lionel Barrymore, naît le 28 avril 1878 à Philadelphie. Après des études d'art à Paris, il revient aux Etats-Unis en 1908 pour débuter sa carrière au cinéma. Il joue et réalise de nombreux films, comme "Faiblesse humaine" en 1928. Il obtient l'Oscar du meilleur acteur en 1931 pour "Free Soul". Affaibli dans les années 1940, il tourne "Duel au soleil" en 1946, puis limite ses apparitions avant de mourir le 15 novembre 1954.

                                                                                                               Bart Jean

Corsaire français (Dunkerque 1650-Dunkerque 1702).

Issu d'une famille d'armateurs flamands, fils et petit-fils de capitaines corsaires, il commence à naviguer dès l'âge de 12 ans. Durant la guerre anglo-hollandaise, il sert dans la flotte de Ruyter (1666-1667). Rentré en France, il commande son premier corsaire en 1674 et fait plus de cinquante prises en quatre ans lors de la guerre de Hollande.

Lieutenant de vaisseau en 1679 dans la marine royale, il lutte contre les Barbaresques. Capitaine de frégate en 1689, il est fait prisonnier par les Anglais, mais s'évade de Plymouth et gagne la Bretagne. Après la bataille du cap Béveziers (ou Beachy Head, 10 juillet 1690), il croise en mer du Nord, puis fait campagne avec Tourville (1691). En 1693, Jean Bart prend six navires ennemis à Lagos. L'année suivante, il force le blocus anglais devant Dunkerque : à la tête de sept navires, il attaque un convoi hollandais de 130 bâtiments chargés de blé, prend à l'abordage le navire amiral et amarine tout le convoi qu'il conduit à Dunkerque. Louis XIV lui accorde en récompense des lettres de noblesse, la croix de Saint-Louis et fait frapper une médaille commémorative.

Le 19 juin 1696, Jean Bart remporte une grande victoire navale sur les Hollandais en prenant ou brûlant plus de quatre-vingts navires marchands. Promu chef d'escadre en 1697, il conduit à Dantzig, à travers des croisières ennemies, le prince de Conti, candidat au trône de Pologne. Ce sera sa dernière campagne.

                                                                                                              Barth Karl

Théologien protestant suisse (Bâle 1886-Bâle 1968).

Son enseignement, dans la ligne calviniste, largement ouvert aux autres branches du protestantisme et au catholicisme, est caractérisé par un retour radical à l'Écriture. Pour lui, l'Église n'est fidèle à sa mission que si elle renonce à toute volonté de puissance. Être chrétien, c'est s'enraciner dans le présent et l'avenir de ce monde en transformation. L'influence de Barth a été considérable sur l'ensemble du monde chrétien. Son œuvre essentielle est la monumentale Kirchliche Dogmatik (1932-1967), traduite en français sous le titre de Dogmatique (1953-1972).

                                                                                                          Barthélemy Saint

Massacre de protestants qui eut lieu principalement à Paris le 24 août 1572, jour de la fête de saint Barthélemy.

Alors que les protestants retrouvent dans le royaume une place presque entière grâce à l'édit de Saint-Germain (8 août 1570), leur chef, l'amiral Gaspard de Coligny, rentré au Conseil privé en 1571, prend un grand ascendant sur Charles IX et le presse d'intervenir aux Pays-Bas en faveur des réformés révoltés contre Philippe II d'Espagne. L'application de l'édit de Saint-Germain avive la haine du peuple pour les huguenots, et le projet de guerre avec l'Espagne élaboré par Coligny se heurte à l'opposition de la majeure partie des membres du Conseil et à celle de Catherine de Médicis. Consciente de l'état d'épuisement où se trouve alors la France, la reine mère estime que cette guerre serait fatale au royaume. Aussi décide-t-elle de faire assassiner Coligny. Avec les Guise, elle prépare un attentat contre l'amiral, qui est seulement blessé le 22 août 1572.  

Mais les gentilshommes protestants, qui étaient venus nombreux à Paris pour le mariage d'Henri de Navarre (futur Henri IV) avec Marguerite de Valois (18 août), réclament justice. Redoutant que l'enquête prescrite par le roi révèle son rôle dans l'attentat, Catherine de Médicis, assistée du duc de Guise, du duc d'Anjou (futur Henri III) et du maréchal de Tavannes, convainc Charles IX, le soir du 23 août, de l'existence d'un complot ourdi contre lui par les huguenots et lui arrache ainsi l'ordre de mise à mort de tous les chefs protestants.

Aux premières heures du 24 août, Coligny et les chefs huguenots sont assassinés. Seuls le roi de Navarre et le prince Henri de Condé sont épargnés, mais doivent abjurer. Le peuple parisien, voyant la justice royale s'exercer enfin contre les réformés, se jette à son tour sur les protestants. Le roi et la municipalité tentent en vain d'arrêter la tuerie, qui se poursuit pendant trois jours (il y aura quelque 3 000 victimes). Lorsque les nouvelles de l'événement parisien arrivent dans les provinces, le massacre se déclenche, à l'initiative des autorités locales ou des populations, dans certaines villes, notamment à Meaux, Orléans, Saumur, Angers, Troyes, Rouen, Lyon, Toulouse, Bordeaux (25 août-3 octobre).

Si elle suscite l'indignation des puissances protestantes, la Saint-Barthélemy est en revanche accueillie avec satisfaction par les pays catholiques et, en particulier, par le pape Grégoire XIII et par Philippe II. Considérée comme le plus ferme appui du catholicisme, Catherine de Médicis pensait avoir anéanti le parti huguenot. Mais, bien qu'affaiblis par ce massacre qui provoque la conversion ou la fuite de bon nombre d'entre eux, les protestants reprennent la lutte (quatrième guerre de Religion) et résistent aux troupes royales. Moins d'un an après la Saint-Barthélemy, Charles IX devra leur accorder la liberté de conscience et une liberté de culte limitée (édit de Boulogne, juillet 1573).

                                                                                                             Barthélémy Maurice

Maurice-Domingue Barthélemy est né en 1969 à La Paz, en Bolivie. Après avoir suivi des cours de comédie, il commence sa carrière au théâtre d'abord seul puis avec d'autres élèves d'Isabelle Nanty dans la troupe The Royal Imperial Green Rabbit Company, qui sera rebaptisée Les Robins des bois. En 1996, le petit groupe de comédiens est remarqué par Dominique Farrugia, qui leur propose une apparition quotidienne et en direct dans "La grosse émission", sur la chaîne Comédie ! En parallèle, Maurice Barthélemy joue également dans des comédies comme "Serial lover", "Trafic d'influence" ou "Le Petit Poucet". En 2004, il retrouve la troupe des Robins des bois pour le film "RRRrrrr !!!!", réalisé par Alain Chabat. La même année, il sort son premier long-métrage sur grand écran : "Casablanca Driver", une comédie burlesque racontant les aventures du plus mauvais boxeur de tous les temps. Il y a assuré les rôles de réalisateur, scénariste et acteur. Puis il enchaîne, dans un autre registre, avec "Papa", une comédie dramatique avec Alain Chabat. Après avoir joué dans "Essayez-moi" et "Toutes les filles pleurent", il fait tourner Jean-Paul Rouve, Gérard Darmon et Judith Godrèche, sa compagne, dans "Low Cost". En 2013, il réalise une autre comédie, "Pas très normales activités"

                                                                                                             Barthes Roland

 Sémiologue et écrivain français (Cherbourg 1915-Paris 1980).

Grande figure de la sémiologie et du structuralisme français des années 1950 à 1970, attaché aux avant-gardes littéraires de son temps comme aux classiques, Roland Barthes concilia l'approche savante et le plaisir esthétique. Son rayonnement reste considérable sur la critique et les pratiques littéraires contemporaines.

Né dans une famille bourgeoise et protestante, orphelin de père à un an, Roland Barthes passe son enfance à Bayonne puis à Paris. Après une licence de lettres classiques en Sorbonne, il renonce à l'agrégation pour cause de tuberculose. Ses longs séjours en sanatorium (1941-1946) seront pour lui l'occasion d'une vie intellectuelle intense : il lit et annote tout Michelet, découvre Sartre, Marx, Lénine et Trotski ; il y donne ses premières conférences (sur Baudelaire, Whitman, Michaux, Valéry). C'est aussi dans la revue du sanatorium, Existences, qu'il publiera ses premiers textes (sur Gide, en 1942, et sur l'Étranger, de Camus, en 1944). Sociologue au C.N.R.S. à partir de 1955, Barthes s'impose auprès d'un large public avec les Mythologies (1957). Chroniqueur rigoureux à l'acuité subtile, il y analyse quelques-uns des symboles de la société de l'époque (de la DS Citroën à Greta Garbo, du péplum à Paris-Match, des Guides bleus aux produits détergents), révélant derrière des évidences trop lisses un système de valeurs petit-bourgeois analysable scientifiquement.

Tel est l'objet de la méthode qu'il théorise dans les Éléments de sémiologie (1965) : science générale des signes, la sémiologie élargit le modèle linguistique de Ferdinand de Saussure et le structuralisme de l'anthropologue Claude Lévi-Strauss à toutes les pratiques symboliques d'une société. Le sémiologue, affirmant que le sens d'un signe quel qu'il soit tient toujours au rapport qu'il entretient avec les autres signes, s'attache aux réseaux de relations entre les signes pour dégager leur signification. Barthes, nommé entre-temps directeur d'études à l'École pratique des hautes études (1962), appliquera la sémiologie au vêtement (Système de la mode, 1967) et poursuivra l'aventure dans l'Empire des signes (1970), à propos du Japon.

Mais c'est au texte littéraire, lieu par excellence des significations plurielles, que Barthes consacrera la plus grande partie de ses analyses. Dès 1953, le Degré zéro de l'écriture pose les principes d'une nouvelle critique attachée à l'organisation immanente du texte, par opposition à une critique plus académique qui prétend expliquer l'œuvre par ses sources, la biographie de l'auteur et le contexte historique. Après les Essais critiques (1964), l'application proposée sur un classique de la littérature française (Sur Racine, 1963) vaut à Barthes les attaques virulentes de l'universitaire Raymond Picard (Nouvelle Critique et Nouvelle Imposture, 1965), auxquelles il répond par Critique et Vérité (1966). Suivent, outre les articles rassemblés dans les Nouveaux Essais critiques (1972), S/Z (1970) et Sade, Fourier, Loyola (1971). Collaborateur des grandes revues de sciences humaines et de littérature de l'époque (Communications, Tel Quel, Critique), ami d'Algirdas Julien Greimas, de Philippe Sollers et de Julia Kristeva, Barthes se situe au carrefour du marxisme, de la psychanalyse et de la linguistique, mais sa démarche ne dissocie jamais la pensée rigoureuse de l'imagination et de l'affect, et d'un Plaisir du texte (1973) hautement revendiqué comme rapport charnel au langage (Fragments d'un discours amoureux, 1977). Le même souci d'ouvrir l'œuvre à la pluralité inattendue de ses sens marque son travail sur la peinture (l'Obvie et l'Obtus, recueil d'articles posthume, 1982).

Quel que soit son objet, la pensée de Barthes ne fait qu'une avec son écriture : élégante, inventive, toujours à rebours des automatismes de langage (« j'écris parce que je ne veux pas des mots qui me viennent ») ; elle s'attache au corps du signifiant et au Grain de la voix (recueil d'entretiens posthume, 1981). Si bien que l'œuvre de Barthes peut se lire comme un acheminement progressif, trop tôt interrompu, vers l'écriture littéraire. Une écriture qui s'assume comme telle dès 1975, dans Roland Barthes par Roland Barthes, une autobiographie où il déconstruit les présupposés du genre. Procédant par juxtaposition de fragments où alternent le je et le il, Barthes n'offre « ni un texte de vanité, ni un texte de lucidité, mais un texte aux guillemets incertains, aux parenthèses flottantes ». Cinq ans après, la Chambre claire, plus qu'un essai sur la trace photographique comme lieu paradoxal de la présence et de la perte (le fameux « ça a été »), se révèle une méditation sur la mort d'Henriette Barthes, la mère qu'il a tant chérie. Enfin, dans son dernier cours au Collège de France (où il occupe la chaire de sémiologie depuis 1977), Barthes évoque son projet d'un roman, Vita nova, qu'il laisse à l'état d'ébauche au moment de sa disparition brutale : renversé par une camionnette devant le Collège de France le 25 février 1980, il décède peu après. 

                                                                                                      Barthez Fabien

 Footballeur français (Lavelanet, Ariège, 1971).

Considéré comme le meilleur gardien de but de l'histoire du football français, remarquable par son placement et par son jeu au pied, il a grandement contribué à l'évolution du poste. Après avoir joué au rugby, il est gardien de but titulaire à l'Olympique de Marseille à 21 ans. Il remporte, avec Marseille, la Coupe d'Europe des clubs champions, en 1993 (la seule obtenue par un club français), puis, avec l'équipe de France, la Coupe du monde, en 1998, et le Championnat d'Europe des nations, en 2000, avant d'être finaliste de la Coupe du monde de 2006. Avec 87 sélections en équipe nationale, entre 1994 et 2006, il est le gardien français le plus capé de l'histoire

                                                                                                    Bartholdi Auguste

Sculpteur français (Colmar 1834-Paris 1904).

Architecte de formation, il possède un style robuste, mais un peu massif, qui apparaît déjà dans sa statue colossale de Rapp (1855). Colmar, où sa maison natale a été convertie en musée, s'orne du monument de Martin Schöngauer eu du jeune Vigneron alsacien, mais les deux œuvres les plus célèbres de Bartholdi sont le Lion de Belfort (1880), en grès rouge taillé dans le roc (22 m de haut sur 11 m de large), et la Liberté éclairant le monde (1886), en cuivre et fer, dont l'armature de fer fut conçue par Eiffel, à l'entrée du port de New York. Paris possède des réductions de l'une et de l'autre (aux deux-tiers sur la place Denfert-Rochereau, en bronze, et sur le pont de Grenelle).

                                                                                                    Bartley Luella

 Née à Stratford-upon-avon le 09/02/1974

Luella Bartley est une couturière et une éditrice de magazines. Elle fut notamment journaliste et éditrice de Vogue. Elle a fait des études au Central Saint Martins College of Art and Design, école mondialement réputée. En 1999, elle lance sa propre marque éponyme « Luella » avec la sortie de sa première collection à laquelle elle donne le nom « Daddy, I want a pony ». Après cette première exposition, elle reçoit le prix du premier jeune designer anglais de l'année. Le style Luella tire ses influences de la scène musicale anglaise. La couturière juge elle-même ses créations d'inspiration punk, avec un style très anglais. En 2002, elle dessine le sac nommé Gisele, lequel connaît un succès immédiat. En 2007, après plusieurs années passées à New York, elle retourne à Londres où elle ouvre son premier magasin, puis elle lance en 2008, à Hong Kong, une collection de sacs en édition limitée. Luella Bartley a exposé plusieurs fois à la London Fashion Week. En janvier 2009, le magasine Elle suédois la nomme designer international de l'année.

                                                                                                      Bartok Béla

Compositeur hongrois (Nagyszentmiklós, aujourd'hui en Roumanie, 1881-New York 1945).

La fin misérable et assez obscure de Béla Bartók fut suivie d'une gloire posthume immédiate et fulgurante. Débordant le cercle étroit des spécialistes, la musique de Bartók prenait place en peu d'années au premier rang des classiques du xxe s. De pair avec celle de Stravinski, mais de manière bien plus exhaustive, elle faisait la conquête des publics les plus vastes. Ses six quatuors ont acquis une audience comparable seulement à celle des quatuors de Beethoven, ses concertos sont parmi les plus joués du xxe s. Il s'est fait autour de cette œuvre si pure, si noble, si racée, une unanimité qu'aucun compositeur depuis Ravel n'avait rencontrée.

Cet homme d'une fierté ombrageuse, ascétique en son énergie tendue, en sa volonté d'acier bridant une fébrilité tragique, refusa tout compromis, tant humain qu'artistique, et s'imposa ainsi cette existence unie et effacée, singulièrement dépourvue d'événements saillants.

La double découverte, simultanée, des richesses du folklore et de Debussy permet à Bartók de trouver sa véritable voie, à partir de 1906 environ. Après des pages de jeunesse d'essence romantique et lisztienne, il donne ainsi ses premiers chefs-d'œuvre (du premier quatuor au Prince de bois) durant une décennie à la fois folklorisante et impressionniste dominée par le Château de Barbe-Bleue. La phase suivante, celle du Mandarin merveilleux et des sonates pour violon, expressionniste et révolutionnaire, est la plus audacieuse, celle où Bartók se rapprochera le plus des recherches atonales de l'école viennoise, sans jamais rejoindre les rangs sériels. Pas plus que ses contemporains, Bartók n'échappera à la vague de néoclassicisme et de « retour à Bach », mais, pour une nature d'élite comme la sienne, avec des résultats singulièrement bénéfiques, dénués de tout effet de pastiche ou d'exercice de style. Cette influence en profondeur illumine les concertos pour piano nos 1 et 2 et la Cantata profana. Entre 1934 et 1939, l'art de Bartók atteint à son zénith, à son point d'équilibre et de synthèse, incarné par les trois chefs-d'œuvre que sont le 5e quatuor, la Musique pour cordes et la sonate pour deux pianos et percussion. L'effroyable tristesse du 6e quatuor (1939), chant d'exil et de mort, ouvre le douloureux épilogue américain, au cours duquel Bartók arrache au silence de rares œuvres, mais qui n'atteignent plus qu'exceptionnellement (sonate pour violon seul) à la perfection fulgurante des œuvres de la haute époque.

Le style musical de Bartók est né de la nécessité de créer un langage adapté au folklore primitif de la Hongrie, mais aussi des pays avoisinants ou lointains (Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Afrique du Nord), qu'il prospecta toute sa vie sans relâche, muni de cylindres d'enregistrement, et dont il ramena un trésor de près de dix mille mélodies. Il s'efforça de démontrer que tous ces chants avaient des racines structurelles communes ; cette conception d'un folklore universel rejoignait son pacifisme généreux et fraternel. Il avouait avoir passé parmi les paysans les meilleurs moments de sa vie, ajoutant : « Les paysans sont animés de sentiments pacifiques ; quant à la haine sociale, elle est le fait des couches supérieures. » Mais il constata très vite que ces mélodies échappaient aux lois du langage classique traditionnel, à l'harmonie tonale tout comme aux rythmes mesurés réguliers. Liszt avait déjà intuitivement pressenti tout cela, mais ce fut le coup de baguette magique de la fée debussyste qui permit à Bartók, libéré du passé académique, de forger ce langage neuf. Fixé dans ses grandes lignes vers 1910, il ne cessera d'évoluer et de s'enrichir dans le détail. L'auteur ne le codifia jamais, mais d'éminents exégètes s'en chargèrent, notamment Ernö Lendvai.

L'échelle la plus primitive, et donc la plus fondamentale, commune à tous les folklores, c'est la gamme pentaphone, dont l'usage appelle une harmonie fondée sur les quartes et les quintes, écartées de la musique savante européenne depuis le Moyen Âge. Bartók rejoint ainsi les recherches contemporaines de Debussy, Schönberg ou Scriabine dans le sens d'une harmonie « antitonale » fondée sur les quartes plutôt que sur les tierces. L'autre aspect caractéristique du langage mélodico-harmonique de Bartók est d'essence orientale : il s'agit de ce chromatisme ténu, de ces intervalles étroits tournant autour d'une note fixe et s'épanouissant progressivement, dont le thème de fugue initial de la Musique pour cordes fournit, parmi cent autres, le modèle le plus accompli. Entre ces deux extrêmes, il y a place pour toutes les échelles modales, antiques ou ecclésiastiques, orientales ou tziganes, et pour cette étrange gamme « acoustique » (avec tierce et sixte majeure, septième mineure et quarte augmentée), dont le triton, précisément, cette vieille quarte lydienne, constitue à la fois le signe distinctif du langage bartokien et la base de son système « axial ».

Le système « axial », fondé sur l'intervalle de triton séparant les deux relatifs possibles d'une tonique donnée (selon son mode supposé), constitue une utilisation cohérente du total chromatique, fondée à la fois sur le cycle naturel des quintes et sur les relations tonales. Il s'oppose ainsi à son utilisation non tonale, sérielle, par le dodécaphonisme de Schönberg. En libertaire farouche, en homme attaché à sa terre et à son atavisme, Bartók refusera toujours de rejoindre ce dernier, ce qui ne l'empêchera nullement d'atteindre à des tensions aussi puissantes, à la fois par l'usage constant d'intervalles tendus et ultra-dissonants et par une frénésie rythmique étrangère par essence aux Viennois, mais rejoignant par d'autres voies les conquêtes stravinskiennes. Les rythmes bartokiens se rattachent aux deux pôles du folklore d'Europe orientale, déjà définis par Liszt : le récitatif mélodique libre, ou rubato-parlando non mesuré, et les danses, à pulsations métriques régulières (2/4) ou irrégulières (de 5 à 11 croches et davantage), ces dernières aboutissant aux temps inégaux propres à la rythmique bulgare (Mikrokosmos, 5e quatuor). Bartók est également l'un des plus grands architectes de l'histoire musicale, et la maîtrise formelle de ses quatuors, notamment, égale celle de Beethoven. Il s'appuie fréquemment sur le nombre d'or, qui divise un élément en deux parties inégales, de manière que la plus petite soit à la plus grande ce que celle-ci est au total des deux. Ce nombre détermine non seulement le moment névralgique d'un morceau (réexposition de forme sonate, par exemple) ou les proportions entre les différents mouvements d'une œuvre, mais jusqu'au choix des éléments les plus infimes, comme les intervalles mélodiques. Le constructeur soucieux de symétrie (et dont le sens maniaque de la précision l'entraîne à minuter ses partitions, section par section, à la demi-seconde près !) affectionne tout particulièrement les structures concentriques, en forme d'arche, en cinq mouvements (4e et 5e quatuor, concerto pour orchestre), ou en trois, le second s'articulant à son tour en trois volets (2e et 3e concerto pour piano).

Les grandes œuvres de Bartók ont toujours été séparées les unes des autres par de nombreux travaux d'ordre folklorique, transcriptions ou adaptations, qui en constituent en quelque sorte le terreau nourricier. La production pianistique est la plus nombreuse (quelque 300 pièces en 28 opus) et nous révèle le mieux les méthodes de travail du compositeur, pianiste de génie se forgeant progressivement au clavier les éléments de langage développés ensuite dans des œuvres plus vastes. En effet, en dehors d'une unique sonate et de la sonate pour deux pianos et percussion, qui agrandit le cadre du seul clavier, on trouvera surtout ici des recueils de pièces brèves, dont il faut détacher les audacieuses 14 bagatelles, admirées par Schönberg, les sombres Nénies, le frénétique Allegro barbaro, qui ouvre le premier au piano le domaine percussif, la parfaite Suite opus 14, les trois études opus 18, pages d'une difficulté transcendante, que la tension de leur langage situe au lieu géométrique de Debussy et de Schönberg, le cycle En plein air, avec les fascinantes Musiques nocturnes, une de ces évocations de nature frémissantes et mystérieuses dont Bartók seul possède le secret, et qu'on retrouve fréquemment dans ses œuvres de chambre et d'orchestre, enfin les 6 cahiers de Mikrokosmos, méthode de piano graduée et complète, dont les 153 pièces culminent dans la prodigieuse virtuosité des six Danses bulgares conclusives. La musique de chambre est évidemment dominée par la série des six quatuors, jalonnant toute l'évolution de Bartók sur une trentaine d'années, et dont les 3e et 4e demeurent sans doute les plus parfaits et les plus audacieux. Mais il faut citer également les deux sonates pour violon et piano, la tardive sonate pour violon seul, le curieux trio « Contrastes » (clarinette, violon et piano) et les quarante-quatre duos, pour deux violons, qui sont le « Mikrokosmos » des violonistes. Les trois concertos pour piano, si différents, se complètent admirablement : le premier, sauvage et austère en sa frénésie percutante, le second, d'une éblouissante et périlleuse virtuosité et d'une somptueuse richesse, le troisième, apaisé, lyrique, automnal, comme l'ultime concerto de Mozart. Des deux concertos pour violon, le second, l'un des plus considérables du genre depuis Beethoven, éclipse le premier, œuvre de jeunesse mais de publication posthume. Le concerto pour alto, laissé à l'état d'esquisses, complété par Tibor Serly, est une page dépouillée et poignante. L'orchestre pur est assez peu représenté, en dehors de partitions de jeunesse : on citera surtout la Suite de danses, triomphe du « folklore imaginaire », et le populaire concerto pour orchestre, brillant et coloré, mais d'une matière quelque peu composite. Pour des formations plus restreintes, le délicieux Divertimento pour cordes et surtout la sublime Musique pour cordes, célesta et percussion, sans doute la synthèse la plus complète et la plus parfaite du style bartokien, sont d'absolues réussites. Les partitions scéniques, capitales toutes trois, traitent toutes du conflit de l'homme et de la femme, dans un climat de plus en plus sombre et désespéré. Le Château de Barbe-Bleue est considéré par les Hongrois comme leur Pelléas, mais cet acte si dense à deux personnages seulement est plus violent et plus ample de souffle que l'ouvrage de Debussy. Des deux ballets-pantomimes, le Prince de bois, luxuriante symphonie chorégraphique soutenant la comparaison avec Daphnis de Ravel, dont elle retrouve le grand souffle de nature, s'oppose violemment à l'âpre et corrosif expressionnisme du Mandarin merveilleux. Peu nombreuse, la musique vocale est dominée par la Cantata profana.

À l'écart des grands centres musicaux de son époque (Paris, Vienne, Berlin), Bartók a choisi la voie d'une indépendance farouche et hautaine. Si elle lui a été fatale de son vivant, cette liberté lui a assuré l'admiration reconnaissante de tous les jeunes musiciens d'après 1945, soucieux d'échapper tant à la tyrannie néoclassique qu'au carcan sériel, et qui trouvèrent en lui un phare, un guide, et la plus pure caution spirituelle. Depuis lors, la musique a vu s'ouvrir d'autres perspectives, mais la perfection de cristal de l'œuvre bartokienne s'impose au-dessus des modes et des esthétiques.

                                                                                               Bartoli Marion

Joueuse de tennis française (Le Puy-en-Velay 1984).

Elle a remporté le tournoi de Wimbledon en 2013, devenant la troisième joueuse française à remporter un tournoi du grand chelem depuis 1968. Cette droitière, qui frappe à deux mains des deux côtés, avait déjà été finaliste de ce tournoi en 2007 (battue par Venus Williams). 

                                                                                                Bartolini Lorenzo

 Sculpteur italien (Savignano, Toscane, 1777-Florence 1850).

Il travailla à Paris pour Napoléon Ier. Ami d'Ingres, il s'est inspiré du quattrocento et de Canova (la Charité éducatrice, marbre, Florence).

                                                                                                 Bartolone Claude

Né à Tunis (Tunisie) le 29/07/1951

Originaire de Tunis, Claude Bartolone est né le 29 juillet 1951. Député de Seine-Saint-Denis, il occupe actuellement la fonction de Président de l'Assemblée nationale française et ce depuis juin 2012.

En 1974, dès la fin de ses études, il milite pour le PS de l'Union de Gauche. Trois ans plus tard, il obtient une place au conseil municipal du Pré-Saint-Gervais. Cependant, sa véritable carrière politique ne démarre pas encore. A la fin de ses études en mathématiques et physique, il rejoint en tant que cadre l'industrie pharmaceutique. C'est en 1981 qu'il entre au Palais Bourbon. En effet, il devient député de la Sixième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

En 1998, il devient ministre délégué à la ville du gouvernement Lionel Jospin. Par ailleurs, dès ses débuts il est proche de Laurent Fabius, personnalité très influente du Parti socialiste. Claude Bartolone n'en reste pas moins un élu local puisqu'il a aussi été conseiller général de Seine-Saint-Denis et maire du Pré-Saint-Gervais. Parmi ses objectifs pour le département, on compte l'aide à la petite enfance, le développement économique, la lutte contre l'échec scolaire et les discriminations ainsi que la mise en place de mesures écologiques.

Adhérant au PS, 'Barto' comme le surnomment certains fidèles, est membre de l'équipe de campagne de Ségolène Royal lors de la présidentielle de 2007. Par ailleurs, avec des collègues comme Alain Vidalies, il mène l'un des principaux courants PS, 'Rassembler à gauche'. En 2008, il soutient Martine Aubry lors de sa candidature au poste de première secrétaire du PS. Cette même année, il est nommé secrétaire national chargé des relations extérieures. Aujourd'hui, il occupe les fonctions de président de l'Assemblée nationale, de conseiller municipal du Pré-Saint-Gervais et de député de la 9ème circonscription de la Seine-Saint-Denis.

En 2015, Claude Bartolone est choisi pour représenter le PS lors des élections régionales. Il recueille 25% des suffrages lors du premier tour, derrière Valérie Pécresse (30%). En s'unissant aux autres partis de gauche, Claude Bartolone espérait conserver l'Ile de France dans le giron du Parti Socialiste. Les résultats sont serrés et propulsent finalement Valérie Pécresse (Les Républicains), présidente de la région Île de France.

                                                                                                          Bashung Alain

Auteur-compositeur de rock et chanteur français (Paris 1947-Paris 2009).

Enfant de constitution délicate, Alain quitte la capitale en 1948 pour l'air autrement vivifiant de la campagne alsacienne. Il grandit à Wingersheim, petite bourgade de la lointaine banlieue strasbourgeoise, dans sa famille paternelle. De cette époque, dont il garde un souvenir pour le moins mitigé, il n'a pas oublié les rengaines allemandes entendues à la radio, ni ses débuts dans le chant d'église, et les longues randonnées à vélo au cours desquelles il exorcise sa rage d'exister.

Quand il retrouve Paris, à douze ans, son univers musical s'est élargi à d'autres sons. Il a découvert Brassens, Gainsbourg, les premiers chanteurs de rock. Dès 1960, sur une guitare électrifiée avec les moyens du bord, il se produit avec des copains dans les kermesses et autres fêtes de quartier. Leur registre oscille entre bluegrass, country et rockabilly. Après des vacances à Royan où les concerts dans les bistrots lui ont rapporté ses premiers cachets, commence une longue tournée dans les bases américaines. Alain Bashung s'immerge un peu plus dans la culture anglo-saxonne et, surtout, le rock and roll. Ses modèles ont pour noms Buddy Holly, Gene Vincent, Eddie Cochran, Bo Diddley, Ray Charles, Sam Cooke, Nat King Cole, Bob Dylan. Entre ce monde de musique et une carrière de comptable qui se dessine, il n'hésite pas.

Après un premier enregistrement, Pourquoi rêvez-vous des États-Unis ?, en 1966. Alain Bashung va réaliser une douzaine de singles, dont un sous le pseudonyme de David Bergen, sans compter les reprises de Johnny Hallyday, Gene Vincent et Cliff Richard. Durant près de dix ans, il passe par tous les états du chanteur de variété en quête d'une notoriété qui se fait désirer. Nourri de culture rock, il doit se plier aux exigences de producteurs qui veulent à tout prix faire de lui un romantique. Les pochettes de ses disques d'alors, devenus autant d'objets de collection, en disent long sur le sujet. Bashung hante les scènes de clubs parisiens, prend part à divers tremplins sans parvenir à s'imposer. Beaucoup, embarqués dans ce mauvais mélo, auraient fini par se perdre, par renoncer. Lui s'accroche, non sans souffrir. D'un programme de 1967, avec entre autres le groupe Cream d'Eric Clapton, il se retrouve, six ans plus tard, dans la peau de Robespierre pour les besoins de la comédie musicale la Révolution française.

Un passage écourté sous les drapeaux, à Angoulême, ne constitue même pas un intermède dans cette lente descente aux enfers. De retour à Paris, Bashung loue ses services, en 1972, à Dick Rivers, french rocker patenté, pour qui il est tout à la fois producteur, musicien, homme à tout faire. Il s'initie alors aux autres facettes du métier. En 1977, il peut enfin laisser parler sa véritable nature, dans un premier 33 tours intitulé Roman-photos. Il y travaille avec Boris Bergman, qui a signé le texte de Rain and Tears des Aphrodite's Child. Les neuf chansons, où pointe déjà une certaine dérision, révèlent, à travers un touchant éclectisme, une solide culture musicale. Elles servent de répétition générale à la carrière qui s'ébauche.

Avec l'album Roulette russe, pressé en 1979, le virage rock est indéniable. Outre Elsass Blues, autobiographique, on y découvre de véritables pépites comme Station service, Bijou, bijou, Toujours sur la ligne blanche et C'est la faute à Dylan. La voix a trouvé ce ton rauque qui colle si bien au genre. L'ambiance générale est noire, marquée d'une tristesse désabusée que vient contrebalancer l'humour. Comme les accords de guitare, torturés par instant jusqu'à l'angoisse, les mots s'inscrivent dans une logique créatrice rigoureuse. Pourtant, la maison de disques n'y croit pas. Un titre va alors tout faire basculer. En 1980, Gaby, oh Gaby – avec son introduction au saxophone, ses phrases aussi délirantes qu'incisives — propulse du jour au lendemain l'inconnu en pleine lumière et se vend à plus d'un million d'exemplaires. Blouson de cuir et lunettes noires, l'allure décalée déjà, Bashung devient un personnage très médiatique.

1981 est une année décisive : Vertige de l'amour impose un ton définitivement rock, avec les compositions radicales que sont Rebel, Ça cach'quekchose et Aficionado, et l'extravagant Pizza décroche le « Bus d'acier » qui est le Grand Prix du rock français. Les premiers pas de Bashung au cinéma dans le film de Fernando Arrabal le Cimetière des voitures, dont il signe la bande originale, et un passage à l'Olympia pour une unique soirée ressemblent à une parenthèse. Le chanteur va surprendre tout le monde en réalisant un disque jugé suicidaire, avant de devenir album culte : Play Blessures (1982), qu'il met en mots avec Gainsbourg. À l'autoparodie fait place une pensée troublante, hors du temps, traversée par un vent de folie incendiaire. Composés dans l'urgence, les neuf morceaux choisis, plus un instrumental, pulvérisent les règles de l'écriture traditionnelle et cultivent le paradoxe jusqu'à le transformer en art.

Sorti en 1983, Figure imposée ressemble à une respiration. Sans sombrer dans le conventionnel, l'ambiance générale marque un retour à plus de normalité. Le double Live Tour 85, agrémenté d'une version studio de Hey Joe, crée l'événement tant il rend la dimension scénique de ce personnage à haut risque. Qu'il habille son show de quelques artifices ou qu'il se livre tel quel, Bashung n'est jamais aussi grand qu'en public. Félin, élégant, avec une invariable économie de mots pour ne pas se perdre dans d'inutiles digressions, il livre sa musique à l'instinct. Il percute, avec fulgurance, la peau et les sens avant de triturer l'esprit, même lorsque son lyrisme, toujours rock, passe par l'épure conceptuelle. Dès Passé le Rio Grande (consacré aux Victoires de la musique 1986), aux inspirations multiples, il ne cesse plus de brouiller les pistes. D'enregistrement en enregistrement, ses textes gagnent en pureté et, en parfaite harmonie avec les rythmes rock – ce qu'on a cru si longtemps impossible pour la langue française –, ils offrent plusieurs degrés de lecture, non sans évoquer une certaine poésie surréaliste.

Après Novice (1989), Osez Joséphine (1991), avec son titre homonyme à succès, amorce un retour vers un certain conformisme, qu'il faut toutefois nuancer à l'écoute de la version très minimaliste de Nights In White Satin des Moody Blues, du symphonique Madame rêve ou du virulent Volutes. En 1993, une compilation de toutes les créations depuis 1978 exhume 12 inédits et le Novice Tour de 1986. En 1994 sort l'album Chatterton,, aux textes plus énigmatiques que jamais et à la couleur musicale « country-new age » avouée. Puis Bashung signe encore un single triomphal, La nuit je mens (1999), un album fondamental, l'Imprudence (2002) et, malgré la maladie qui va l'emporter, l'exigeant autant que lumineux Bleu pétrole (2008), contenant l'exceptionnel Résidents de la République. Cet opus a contribué à faire de son auteur, en 2009, l'artiste de variété le plus couronné par les jurys des Victoires de la musique, avec onze récompenses au total.

                                                                                      Basinger Kim

 Actrice américaine (Athens, Géorgie, 1953).

Ravissante blonde aux mensurations idéales, Kim Basinger est l'une des rares James Bond girls ayant prouvé qu'elle est aussi une véritable comédienne, capable d'affronter sans problème des stars comme Sean Connery, Richard Gere, Robert Redford, Michael Rourke ou encore Sam Shepard. Son strip-tease dans Neuf Semaines et demi (1984), d'Adrian Lyne, l'a consacrée sex-symbol de l'époque.

Enfant, elle écrit des poèmes et rêve de devenir médecin. C'est sans compter sur son physique, qui lui rapporte un prix de beauté à l'âge de dix-sept ans et lui ouvre la voie du mannequinat. Remarquée, elle accepte de travailler pour la télévision (dans la série Drôles de dames), puis pour le cinéma. Elle apparaît dans Hard Country (1981), de David Greene, un comédien britannique devenu réalisateur. En 1983, elle incarne la belle Domino dans Jamais plus jamais, d'Irvin Kershner, face à Sean Connery et Klaus Maria Brandauer. Critiqué pour son caractère pornographique, Neuf Semaines et demi, dans lequel le public peut longuement admirer son anatomie dans les bras musclés de Michael Rourke, lui apporte la consécration. Si son image de fille sexy la cantonne trop souvent dans un même style de rôle, certains réalisateurs comprennent qu'elle peut changer de registre. Elle tourne ainsi avec Blake Edwards l'Homme à femmes (1984), où elle a pour partenaires Burt Reynolds et Julie Andrews, et Boire et Déboires (1987), dans lequel elle avale un verre de trop au côté de Bruce Willis ; avec Robert Altman, elle donne la réplique à Sam Shepard dans Fool for Love (1986) ; et enfin, elle est Vicki Vale dans la belle adaptation de la célèbre bande dessinée Batman (1989), de Tim Burton, avec Michael Keaton dans le rôle-titre et Jack Nicholson en Joker.

Disparaissant quelque temps des écrans (elle a comme épigones Nicole Kidman, Michelle Pfeiffer et Sharon Stone…), elle réapparaît dans Prêt-à-porter (1994), de Robert Altman, puis en femme fatale dans un excellent film policier reconstituant le Los Angeles des années 1950, L.A. Confidential (1997), inspiré d'un roman noir de James Ellroy. En 1999, elle est dirigée par Hugh Hudson dans I Dreamed of Africa, avant d'interpréter le rôle principal dans une histoire fantastique : Bless the Child (2000), réalisé par Chuck Russell.

                                                                                         Basque Pays

 Région de France, qui occupe l'extrémité occidentale des Pyrénées et la basse vallée de l'Adour.

Le Pays basque regroupe les anciennes provinces basques, la Soule, le Labourd (réunis à la France en 1451) et la Basse-Navarre (réunie en 1620).

                                                                                         Basquiat Jean Michel

 Peintre américain (New York 1960-New York 1988).

Dès 1977, il couvre de tags et de graffitis signés SAMO (SAMe Old Shit) les murs de Soho et du métro new-yorkais. À partir de 1980, jonglant avec ses origines haïtienne et portoricaine, il mêle dans ses toiles figures d'écorché, membres dépecés, mots-concepts et poèmes au sein d'un univers environné de symboles de la société de consommation.

                                                                                             Bas Rhin

Département de la Région Alsace.
Le département appartient à l'académie de Strasbourg, à la cour d'appel de Colmar, à la zone de défense Est.

  • Chef-lieu de département : Strasbourg
  • Chefs-lieux d'arrondissements : Haguenau, Molsheim, Saverne, Sélestat, Wissembourg
  • Nombre d'arrondissements : 7
    (Strasbourg est le chef-lieu de deux arrondissements.)
  • Nombre de cantons : 44
  • Nombre de communes : 527
  • Superficie : 4 755 km2
  • Population : 1 095 905 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Bas-Rhinois

On constate une distribution méridienne des régions naturelles. À l'O., l'Alsace bossue appartient, géologiquement, à la Lorraine. (Essentiellement protestante, elle a été rattachée, à la Révolution, au Bas-Rhin, où les protestants étaient nombreux.) Les villages sont de type lorrain (village-rue) pratiquant une polyculture orientée vers l'élevage laitier. À l'E., le grès occupe de vastes espaces correspondant aux Vosges gréseuses ou du Nord, qui s'étendent depuis le Donon jusqu'à la frontière, au N. Le col de Saverne est le grand passage ouest-est. Forêts et tourisme dominent. Les vallées sont à fond plat et ont connu un développement industriel précoce (Bruche, Zorn, Moder) ; le textile dominait autrefois dans la vallée de la Bruche. À l'E. des Vosges s'étend un ensemble de petits pays. Au contact de l'abrupt vosgien, dans les collines sous-vosgiennes entre la Liepvrette et la Zorn, s'étirent une série de petits vignobles de qualité (couvrant au total 5 300 ha) : au S., région de Dambach (où débute la « route du vin ») ; au N., Cleebourg, Wissembourg.

Les bourgs et les villes viticoles sont cossus et pittoresques. La forêt de Haguenau, établie sur les cônes sableux de la Moder et de la Sauer et qui s'étend d'O. en E., divise la plaine en deux régions : au N., l'Unterland, qui est une zone complexe, composée de collines lœssiques orientées vers la polyculture, et dont nombre d'habitants vont travailler en Allemagne ; au S., depuis Sélestat jusqu'à la vallée de la Zorn, s'étend l'Ackerland (terre de labours), la région agricole la plus riche d'Alsace. Entre la Bruche et la Zorn, les collines lœssiques forment le pittoresque et fertile Kochersberg. L'agriculture commerciale y a connu un éveil précoce : tabac, houblon, betterave à sucre. La polyculture intensive domine. Les exploitations sont de taille réduite (30 ha). L'agriculture vit en symbiose avec l'industrie : manufactures de tabac, brasseries (Strasbourg, Mutzig, Hochfelden, Obernai), raffinerie de sucre (Erstein). C'est aussi la grande région de passage nord-sud et ouest-est (Paris-Strasbourg par la vallée de la Zorn). Enfin, les abords du Rhin (plaine d'inondation) forment le Ried, jadis zone marécageuse (cigognes) où les divagations du Rhin ont laissé des bras morts et bourrelets fluviaux. Forêts, prairies et plans d'eau donnent des paysages pittoresques.

Le département a une économie relativement équilibrée, même si la population agricole est peu importante. Si Strasbourg domine le département, regroupant près de la moitié de la population totale, la structure urbaine repose sur des villes moyennes anciennes et dynamiques (Sélestat, Saverne, Haguenau), relais de Strasbourg. Il faut y ajouter une multitude de petites villes et de bourgs (Molsheim, Brumath, Bischwiller, Niederbronn-les-Bains, Obernai, Erstein, etc.), supports de l'industrie. Celle-ci ne compte que très peu d'établissements de grande taille. La dispersion domine. Le textile et la confection ont beaucoup décliné, relayés par la mécanique, la construction électrique et l'automobile. La chimie (raffinage) est localisée autour de Strasbourg. L'agroalimentaire repose sur de vieilles traditions. Des dérivations sur le Rhin (grand canal d'Alsace) ont permis l'aménagement de centrales hydroélectriques (Marckolsheim, Rhinau, Gerstheim et Strasbourg, notamment). Le pétrole est raffiné à proximité (Reichstett).

Le secteur tertiaire est dominant, avec notamment les activités bancaires, l'éducation et la recherche ainsi que les activités diplomatiques (siège du Parlement européen, du Conseil de l'Europe et de la Cour européenne des droits de l'homme). Le port autonome de Strasbourg est le deuxième port fluvial français. La mise en service de la première partie de la ligne T.G.V.Est, en 2007, a permis une amélioration des dessertes entre Strasbourg et Paris.

Le parc naturel régional des Vosges du Nord s'étend en partie sur le nord du département.

                                                                                       Basse Normandie

Région administrative de France, formée de trois départements (Calvados, Manche et Orne).

  • Superficie : 17 589 km2
  • Population : 1 473 494 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Bas-Normands
  • Chef-lieu : Caen

La Basse-Normandie groupe autour de Caen : le Cotentin et le Bocage normand, le Bessin, le pays d'Auge et la campagne de Caen.

Le climat, sous l'influence fréquente des dépressions cycloniques venues de l'Atlantique, est humide et modéré par ses températures. Les paysages, domestiqués par une longue pratique paysanne, se partagent entre quelques miettes de landes (sur les hauts du Bocage normand et le littoral de la Manche), de vastes marais de baies (baies des Veys, du Mont-Saint-Michel) ou d'estuaires (Dives, Orne), enfin des plaines cultivées (de Caen à Alençon) et des bocages fermés par des haies et principalement occupés par des pâturages. Le vert est la teinte dominante de la Basse-Normandie, avec ses haies, ses hêtres, son herbe, ses pommiers... Les terrains anciens du massif breton-normand (schistes, grès, granites) sont taillés en collines (les plus élevées entre 300 et 400 m) alternant avec des bassins et un réseau dense de moyennes ou de petites vallées (Orne, Aure, Vire, Taute, Sée, Sélune, etc.). À l'E., les couches sédimentaires du Bassin parisien (calcaire, argile, craie) forment l'armature de vastes plateaux (entre 100 et 200 m d'altitude) que nappent des dépôts d'argile à silex et de limon ; des rivières côtières segmentent la continuité de ces plateaux, qui sont disséqués en collines dans les reliefs particuliers du pays d'Auge.

                                                                                          Basse Saxe

État (Land) d'Allemagne.

  • Superficie : 47 344 km2
  • Population : 7 777 992 hab. (recensement de 2011)
  • Capitale : Hanovre

Le Sud est occupé par les massifs du Mittelgebirge, traversés par les vallées de la Weser et de la Peine et bordés au N. par des régions limoneuses (céréales, betterave à sucre, cultures sarclées, élevage). Le nord du Land, marqué par les glaciations quaternaires, est couvert de landes et de tourbières, mises en culture après amendements ou drainages. Des polders (Marschen) bordent les fleuves et le littoral. Le Land dispose d'un bon réseau de communications (canaux, chemin de fer, autoroutes), qui a favorisé (avec quelques ressources énergétiques) les activités industrielles (dont émergent la construction automobile et la production de viande).

                                                                                        Basset François

François Edmond Stéphane Marie Basset (Versailles, 1899 - Mauthausen, 1943) est un prêtre catholique séculier français.

Il fut vicaire de l'église Saint-Etienne-du-Mont de Paris.

Dès 1935, il devient aumônier du Groupe catholique des lettres de la Sorbonne. En 1936, il ajoute à ses responsabilités celle d'aumônier du pèlerinage étudiant à Chartres.

En 1943, il est déporté au camp de concentration de Mauthausen.

Une place de Paris, qui donne sur l'église Saint-Étienne-du-Mont, porte son nom : la place de l'Abbé-Basset.

                                                                                         Basse Terre

Chef-lieu du département de la Guadeloupe, sur la côte S.-O. de la Basse-Terre, au pied de la Soufrière.

  • Population : 12 145 hab. (recensement de 2010)

Centre administratif et commercial. Évêché. Port bananier.

                                                                                             Bassora

Ville d'Iraq, chef-lieu de province, sur la rive ouest du Chatt al-Arab, à 120 km du golfe Persique.

  • Population : 923 237 hab. (estimation pour 2010)

Cité militaire fondée en 637 ou 638 sur l'ordre du calife Umar, Bassora supplanta Alexandrie jusqu'au ixe s. ; en 1914, elle servit de base de départ aux Britanniques contre les Turcs en Mésopotamie. Centre d'une vaste palmeraie (commerce des dattes) et ville industrielle (industries chimiques et alimentaires) ; principal port de commerce irakien (pétrole excepté) avant la guerre irako-iranienne.

                                                                                             Bastia

Chef-lieu du département de la Haute-Corse, sur la mer Tyrrhénienne, au N. de l'embouchure du Golo.

  • Population : 43 615 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Bastiais

Plus récente qu'Ajaccio, Bastia est une création génoise (xive s.). La citadelle et la calanque servant de port qu'elle protégeait ont donné naissance aux vieux quartiers, qui forment encore le cœur de la ville et qui ont nécessité une réhabilitation. Le palais des Gouverneurs, des églises et chapelles, rappellent que les relations avec la péninsule italienne ont assuré la croissance de la ville dès la fin du Moyen Âge et l'ont enrichie à l'époque moderne. La réunion de la Corse à la France et la désignation d'Ajaccio comme préfecture ont réduit au xixe s. le rôle commercial et administratif de Bastia, qui avait été le chef-lieu du département du Golo de 1793 à 1811.

Néanmoins, la ville est restée le premier centre économique de l'île. Une tradition artisanale et industrielle, représentée principalement par la fabrication des apéritifs et le traitement du bois, s'est maintenue, et les services ont été progressivement assurés dans un vaste domaine qui englobe Calvi, Corte et Porto-Vecchio. Bastia s'est étendue vers le N., à la recherche d'espaces libres. La création de la Société mixte pour la mise en valeur de la Corse (Somivac), dont le siège a été fixé à Bastia, l'expansion de la viticulture et de l'arboriculture fruitière dans la plaine orientale ont donné une nouvelle impulsion à la ville à partir de 1960. Le nouveau port reçoit, en été, les navires équipés pour le transport des voitures des touristes et assure la moitié du trafic commercial de la Corse. L'aéroport de Poretta a été ouvert au trafic international. Le remodelage de la ville pose de difficiles problèmes d'extension : les activités commerciales et industrielles ont trouvé l'espace qui leur manquait entre Bastia et Casamozza, en direction de la plaine orientale, renversant ainsi l'orientation de la croissance urbaine, et la vallée du Fango, au centre de l'agglomération, est aménagée. Cour d'appel.

Citadelle enserrant le palais des Gouverneurs (commencé en 1378, aujourd'hui musée d'Ethnographie) et l'ancienne cathédrale (reconstruite en 1604). Église Saint-Jean-Baptiste (1640, riches décors baroques) et chapelles de confréries (xvie-xviiie s.). La ville possède un opéra-théâtre de la fin du xix e s., reconstruit intérieurement dans les années 1970. 

                                                                                               Bastille (La)

 Forteresse parisienne qui servit longtemps de prison d'État. 

 La Bastille était le principal ouvrage défensif de l'enceinte de Charles V, à l'Est de Paris. Commencée par Etienne Marcel, agrandie par Hugues Aubriot (première pierre le 22 avril 1370), la forteresse fut terminée en 1382.

Élevée sur un vaste rectangle (66 m sur 30), entourée de fossés, elle comportait quatre tours, puis huit, hautes de 23 m. Elle fermait la rue Saint-Antoine, qui la contournait par le nord pour atteindre la porte Saint-Antoine, reconstruite au xive siècle. L'entrée se trouvait au sud.

Des bastions furent ajoutés sous Henri II et un corps de logis en 1761.

Citadelle militaire (en 1652, la Grande Mademoiselle utilisa ses canons pour protéger la retraite de Condé dans Paris), la Bastille devint prison d'État sous Louis XIII.

Elle pouvait recevoir 42 prisonniers, logés séparément et fort bien traités (citons Bassompierre, Nicolas Fouquet, la marquise de Brinvilliers, Lally-Tollendal, Voltaire, Latude, Sade).

Les détenus y étaient envoyés sur lettre de cachet, ceci afin de protéger leur honneur ; mais, de ce fait, la Bastille devint symbole de l'arbitraire royal.

La prise de la Bastille est provoquée par la concentration des troupes royales autour de Paris et de Versailles et, surtout, par le renvoi de Necker (11 juillet).

La nouvelle, connue à Paris le 12, provoque la fermeture de la Bourse, tandis que des orateurs improvisés – tel Camille Desmoulins au Palais-Royal – annoncent une « Saint-Barthélemy des patriotes ».

L'émeute grandit alors (heurt avec la cavalerie place Louis-XV, incendie des postes d'octroi, etc.) et les gardes-françaises se joignent à elle. Le 13, la foule, craignant à la fois les troupes royales et les brigands, s'arme de piques.

Les électeurs du tiers état organisent un comité permanent à l'Hôtel de Ville et une milice bourgeoise pour maintenir l'ordre. Afin d'armer la milice, 32 000 fusils sont pris aux Invalides (le 14 au matin), d'autres sont demandés à Launay, gouverneur de la Bastille, qui ne dispose que de 30 Suisses et de 80 invalides. Il refuse, mais abandonne à la foule les cours avancées, puis commet l'erreur de faire tirer sur elle.

Un premier assaut coûte une centaine de morts aux assaillants, mais les gardes-françaises du sous-officier Hulin et du lieutenant Élie, amenant des canons pour briser les portes du pont-levis, Launay capitule. Il est massacré avec trois officiers, trois soldats et le prévôt des marchands, Flesselles. La Bastille ne contenait que sept détenus, quatre faussaires qui furent réincarcérés, deux fous et un jeune noble débauché. Événement médiocre en lui-même, la prise de la forteresse obligea Louis XVI à renvoyer les troupes le 15, à rappeler Necker le 16 et à venir officiellement à Paris le 17 pour sanctionner les faits accomplis.

Elle provoqua d'autre part, en province, une double révolution municipale et paysanne (→ la Grande Peur), tout en donnant désormais à Paris le rôle directeur dans la conduite de la Révolution.

La Bastille fut rasée en 1790. Des maquettes, sculptées dans ses pierres, furent envoyées dans tous les départements ; d'autres pierres servirent à la construction du pont de la Concorde. Enfin, la chute de la prison d'État fut, après coup, saluée comme la victoire de l'insurrection populaire sur l'arbitraire royal. C'est pourquoi le 14 juillet fut choisi comme fête nationale de la France par la III° République, en 1880.

                                                                                                      Bataille Georges

Écrivain français (Billom 1897-Paris 1962).

Un moment surréaliste, fondateur de revues, il place le lieu de toute création dans l'érotisme (Anus solaire, 1931 ; l'Érotisme, 1957) et la mort (les Larmes d'Éros, 1961), faisant de la coïncidence du plaisir et de l'intolérable l'aboutissement de l'Expérience intérieure (1943) et renversant la finalité des explorations physiques et religieuses (la Part maudite, 1949).

                                                                                                          Bataves (Les)

Peuple germanique fixé, avant l'époque de César, à l'embouchure du Rhin.

À la mort de Néron, sous la conduite de Claudius Civilis, ils se révoltèrent contre la domination romaine (69-70). Ils furent soumis au temps de Vespasien et disparurent à l'époque franque.

                                                                                                               Bates Alan

Acteur né le 17 février 1934 à Allestree (Royaume Uni)

Décédé le 27 décembre 2003 à Londres

Alan Bates fait ses débuts sur les planches à partir de 1955 et débute sa carrière cinématographique cinq ans plus tard dans "The Entertainer". Il enchaîne les films à un rythme régulier et joue dans "Zorba le Grec" en 1964, "Le Froussard héroïque" en 1975, "Hamlet" en 1991, ou encore "La Prophétie des ombres" en 2002. Son dernier film aura été "Crime contre l'Humanité" en 2003, il décède cette même année des suites d'un cancer du pancréas à l'âge de 69 ans.

                                                                                                                 Bates Kathy

Actrice née le 28 juin 1948 à Memphis.

Kathy Bates naît le 28 juin 1948 à Memphis. Actrice de théâtre à l'origine, elle apparaît au cinéma dans "Taking Off" en 1971. Après avoir joué dans "Le Lendemain du crime" (1986) et "Dick Tracy" (1990), elle devient connue pour son rôle dans "Misery" en 1990 et remporte un Oscar. Elle enchaîne dès lors des seconds rôles remarquables ("Diabolique" en 1996, "Titanic" en 1997, "Primary Colors" en 1998). On la retrouve dans les années 2000 dans "Monsieur Schmidt" (2002), "Le Tour du monde en 80 jours" (2004) et "Les Noces rebelles" (2009).

                                                                                                                  Batho Delphine

Née à Paris (France) le 23/03/1973

Delphine Batho prend ses premiers engagements politiques dès l'âge de 15 ans, en militant pour le droit à l'éducation au sein de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne dont elle deviendra présidente. Nommée vice-présidente de SOS racisme en 1992, elle adhère au parti socialiste en 1994. Son ascension au sein du parti se fait progressivement, elle entre tout d'abord au bureau national du PS en 2000 et devient secrétaire nationale chargée de la sécurité en 2003. Elle succède à Ségolène Royal au poste de député de la 2e circonscription des Deux-Sèvres en 2007.

Durant la campagne présidentielle, Delphine Batho est l'une des porte-parole du candidat François Hollande. Après l'élection de ce dernier à la tête de l'Etat, elle est d'abord nommée ministre déléguée à la Justice dans le gouvernement Ayrault. Après les législatives 2012, dont elle sort victorieuse dans les Deux-Sèvres, dans la 2e circonscription du département, qu'elle avait déjà conquise en 2007, elle décroche la fonction de ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, dans le 2e gouvernement Ayrault, de laquelle elle est renvoyée en juillet 2013. Elle est remplacée à ce poste par Philippe Martin et récupère son poste de députée des Deux-Sèvres.

                                                                                                                  Baton Rouge

Ville des États-Unis (fondée par les Français en 1719), capitale de la Louisiane, sur le Mississippi.

  • Population pour l'agglomération : 802 484 hab. (recensement de 2010)

Universités. Centre ferroviaire et port fluvial. Raffinage et pétrochimie. Alumine.

                                                                                                                 Bauchau Patrick

Acteur né le 6 décembre 1938 à Bruxelles.

L'acteur belge francophone Patrick Bauchau est né le 6 décembre 1938 à Bruxelles. Fils de l'académicien belge Henry Bauchau, il fait ses premiers pas au cinéma en France dans les années 1960 puis effectue sa carrière aux Etats-Unis principalement. On le retrouve ainsi dans des téléfilms comme "Kindred : le Clan des maudits" en 1996, les superproductions comme "Dangereusement vôtre" (1985), "2012" (2009) et les séries télévisées telles que "Le Caméléon", "24 heures chrono" ou "Alias". Il est à l'affiche d'"Universal Soldier 4" en 2011.

                                                                                                                    Baudelaire Charles

Né à Paris le 09/04/1821 ; Mort à Paris le 31/08/1867

Grand poète du XIXème siècle, Charles Baudelaire est connu pour sa vie de bohème. Auteur torturé, il publia de son vivant une seule œuvre, les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes fut condamné et censuré à sa sortie, car trop choquant pour la morale bourgeoise, avant de passer à la postérité. Baudelaire y met en lumière la dualité entre la violence et la volupté, le bien et le mal, la laideur et la beauté, l’enfer et le ciel.

Né à Paris le 9 avril 1821, Charles Baudelaire n’a que six ans lorsque son père meurt. Sa mère se remarie un an plus tard avec le général Aupick. Il refuse cette union et sera toujours en opposition avec ce militaire aux valeurs et aspirations très différentes des siennes.
 
Il entre au lycée Louis le Grand à Paris. Baudelaire se fait remarquer par son caractère rebelle. Il commence à fréquenter le Quartier latin. En 1839, il est renvoyé de Louis le Grand mais obtient néanmoins son baccalauréat. Il choisit délibérément une vie de bohème.

Sa famille, qui n’apprécie guère la vie dissolue du jeune homme, le pousse à embarquer en 1841 à bord d’un paquebot pour les Indes. Bien qu’il n’ira pas au terme de son voyage, Baudelaire en retira un grand nombre d’impressions dont il s’inspirera dans ses œuvres (L'Albatros, Parfum exotique…).

Baudelaire retourne à Paris en 1842 et rencontre Jeanne Duval qui devient sa maîtresse. Il dépense sans compter l’héritage qu’il a reçu de son père, ce qui incite sa famille à le placer sous tutelle judiciaire. Il est alors contraint de travailler pour subvenir à ses besoins et devient journaliste et critique d’art. Il se forme un goût de l’esthétique. Il commence à écrire certains poèmes des Fleurs du mal.

En 1847, Baudelaire découvre l’écrivain américain Edgar Poe. Comme lui, il partage une certaine idée du goût du mal et une même conception de l'art. Il traduit de nombreuses œuvres de l’auteur pour le faire connaître aux Français : Contes extraordinaires (1854), Histoires extraordinaires (1856), Nouvelles Histoires extraordinaires (1857), Aventures d'Arthur Gordon Pym (1858).

C'est également en 1847 que Baudelaire tombe sous le charme de Marie Daubrun. Celle-ci lui inspira plusieurs poèmes. Un peu plus tard, c’est Mme Sabatier qui occupe toutes ses pensées.

En juillet 1857, Baudelaire publie son oeuvre majeure : Les Fleurs du Mal. Ce recueil de poèmes est condamné « pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Baudelaire et son éditeur doivent payer une lourde amende. Une nouvelle édition est produite 1861, d’où sont supprimées six poèmes conformément au jugement prononcé. Une demande de réhabilitation des Fleurs du Mal devant la cour de cassation aboutira le 30 mai 1949, et annulera la précédente condamnation.

Croulant sous les dettes, Baudelaire part en Belgique pour y donner des conférences. Dans un premier temps plein d’espoir pour ce nouveau départ, il est vite déçu par cette expérience. Il séjournera en Belgique de 1864 à 1866, date à laquelle le poète commence à avoir de sérieux problèmes de santé (syphillis, perte de la parole…).

Il retourne à Paris en juillet 1866. Il s’y éteint un an plus tard, à l’âge de quarante-six ans, des suites de la syphilis, de l’abus d'alcool et autres drogues.

En 1868 sont publiés à titre posthume le Spleen de Paris et les Curiosités esthétiques

Baudelaire, qui a mené une vie en totale opposition avec les codes moraux de son époque, est l’image même du poète écorché vif. Non reconnu de son vivant, le poète en tira une profonde tristesse. Il sera ensuite acclamé par ses successeurs : "le vrai Dieu" selon Rimbaud, "le premier surréaliste" pour Breton ou encore "le plus important des poètes" pour Valéry. Ses œuvres inaugurent la modernité en poésie.

                                                                                                 Baudouin Ier

Roi des Belges (Bruxelles 1930-Motril, Espagne, 1993), fils aîné du roi Léopold III et de la reine Astrid.

Prince royal avec pouvoirs royaux le 1er août 1950, il devint roi le 16 juillet 1951, à la suite de l'abdication de son père.

                                                                                                   Baudouin Ier

Baudouin Ier(Valenciennes 1171-1205), empereur latin de Constantinople (1204-1205), comte de Flandre et de Hainaut (Baudouin IX [VI]). En 1200, il prend la croix et est l'un des chefs de la quatrième croisade (1202-1204), qui se détourne vers Constantinople. Après la prise de la ville et le renversement d'Alexis V Doukas (1204), il est élu empereur du nouvel État latin fondé par les croisés, mais les Byzantins révoltés appellent le tsar bulgare Jean II Kalojan. Baudouin, battu par lui à Andrinople (1205), est fait prisonnier et meurt dans sa prison.

                                                                                                       Bauer Charlie

Né à Marseille (France) le 24/02/1943 ; Mort à Montargis (France) le 07/08/2011

Cambrioleur et militant politique, Charlie Bauer est un personnage atypique dans le milieu du banditisme français des années 1970-1980.

Né à Marseille en 1943, il est issu d'un milieu politisé, marqué par la lutte contre le fascisme. Il se tourne très tôt vers une pratique et des idées politiques radicales, l'amenant à braquer des trains de marchandises et des boutiques de luxe afin de redistribuer ses butins aux habitants des quartiers défavorisés. Arrêté à de nombreuses reprises, il sera régulièrement enfermé dans les quartiers de haute sécurité. Ces périodes le marqueront psychologiquement, mais également physiquement, puisqu'il en gardera des séquelles durant toute sa vie.

En 1977, il s'associe à Pierre Goldman et à des anciens de la gauche prolétarienne pour mener des actions clandestines contre les groupuscules d'extrême droite. Quelque temps plus tard, il devient le complice de Jacques Mesrine, rencontré en prison, bien que les deux hommes ne soient pas sur la même ligne sur le plan de l'engagement politique. Lors de ses séjours en prison, Charlie Bauer passera plusieurs diplômes universitaires, un doctorat et deux licences, lui permettant par la suite d'écrire plusieurs ouvrages et d'animer des ateliers d'écriture. Dans les années 1990, il continue son parcours de militant politique en luttant contre les QHS ou en demandant la libération des membres d'Action directe. Il meurt en 2011, peu de temps après la sortie du film "Mesrine", où son rôle est incarné par Gérard Lanvin.

                                                                                                          Bauhaus

École allemande d'enseignement artistique fondée par W. Gropius, à Weimar, en 1919.

Elle fut ensuite transportée à Dessau (1925-1932) et c'est à Berlin (1933) qu'elle fut définitivement fermée par les nazis. L'intention de Gropius était de créer une architecture nouvelle en rendant vie et signification à l'habitat par le moyen de la synthèse des arts plastiques, de l'artisanat et de l'industrie. Les principaux professeurs furent Itten, Feininger, Schlemmer, Kandinsky, Klee, Moholy-Nagy, J. Albers ; à Gropius succédèrent comme directeur l'architecte Suisse Hannes Meyer (1928) puis Mies van der Rohe (1930).

                                                                                                          Bauhaus

 Groupe britannique de rock alternatif formé à la fin des années 1970 à Northampton par Peter Murphy (textes, chant), David Jay (basse), Daniel Ash (guitare) et Kevin Haskins (batterie).

Prenant le nom du mouvement architectural allemand de l'entre-deux-guerres et porté par l'esthétisme branché « after-punk » du début des années 1980, Bauhaus se retrouve assez vite propulsé sur le devant de la scène avec un style sombre et sophistiqué. Succès éphémère puisque le groupe se sépare dès 1983.

                                                                                                  Baule-Escoublac

Chef-lieu de canton de la Loire-Atlantique, à l'O. de Saint-Nazaire.

  • Population : 16 623 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Baulois

Station balnéaire.

                                                                                                     Baupin Denis

Né le 02/06/1962

Ingénieur de l'École centrale de Paris et adhérant dès 1989 aux idées défendues par les Verts, Denis Baupin est choisi par Dominique Voynet pour être son assistant lors des élections législatives de 1993 et de l'élection présidentielle en 1995. Il deviendra également son conseiller quand Lionel Jospin nommera Dominique Voynet au ministère de l'Aménagement du territoire et de l'environnement, en 1997. L'année suivante, il devient porte-parole national des Verts, une tâche qu'il assumera jusqu'en 2002. Adjoint aux transports à la mairie de Paris entre 2001 et 2008, il est surnommé le « Khmer Vert » par ses opposants, en raison de sa volonté de favoriser des transports plus propres au détriment des voitures. Depuis mars 2008, il est maire-adjoint de Paris, chargé du développement durable, de l'environnement et du plan-climat. Depuis l'arrivée de Claude Bartolone à la présidence de l'Assemblée nationale, Denis Baupin est au poste de député de la 10e circonscription de Paris et Vice-Président de l'hémicycle.

                                                                                                      Baur Harry

Acteur né le 12 avril 1880 à Paris (France)

Décédé le 8 avril 1943 à Paris

Harry Bauer étudie l'art dramatique et entame une carrière théâtrale à Paris. Au début du siècle, il tourne de nombreux films comme "Shylock, le marchand de Venise" d'Henri Desfontaines ou "Chignon d'or" d'André Hugon, mais c'est à partir des années 1930 qu'il est véritablement reconnu grâce au réalisateur Jean Duvivier. Ce dernier le fait tourner dans "David Golder" puis dans six autres de ses films entre 1930 et 1937. Il s'illustre également dans "Les Misérables" de Raymond Bernard ainsi que dans "Un grand amour de Beethoven" d'Abel Gance.

                                                                                                      Bausch Pina

  

Née à Solingen (Allemagne) le 12/07/1940 ; Morte à Wuppertal (Allemagne) le 30/06/2009

Pina Bausch est une danseuse et chorégraphe allemande ; c'est l'une des plus grandes danseuses contemporaines.

Petite, Pina Bausch aime danser. C'est à l'âge de 15 ans que son cursus de danseuse se développe. Après une enfance à prendre des cours en amateur, elle intègre la prestigieuse Folkwang-Hochschule d'Esse, où enseigne Kurt Jooss, célèbre chorégraphe. Ce dernier deviendra par ailleurs son mentor, lui qui cherchait une assistante. C'est à l'issue de son cursus qu'elle décroche un diplôme de pédagogie de la danse. Dans la foulée, elle obtient une bourse d'études, en 1958, dont elle se sert pour se rendre à New York afin de parachever sa formation, entre 1959 et 1961. Elle devient même danseuse au Metropolitan Opera.

Mais en 1962, son mentor Kurt Jooss la rappelle : il veut que Pina Bausch lui succède. Il la forme à la chorégraphie en 1968, et elle prend la direction de la Folkwang-Hochschule en 1973. Elle forme sa propre compagnie, à Wuppertal, en 1973, lorsqu'elle récupère la direction du Wuppertaler Bühnen.

Pina Bausch a modernisé la danse contemporaine, créant le concept de danse-théâtre, également appelé Tanztheater, où le danseur s'exprime par le corps et la voix. Pina Bausch crée également autour du corps et du rapport homme-femme, teintant ses oeuvres d'un léger érotisme. Ce parcours et cette personnalité atypique lui ont valu de nombreux prix de danse (Lion d'Or à la biennale de danse de Venise, notamment) et des apparitions au cinéma. Fascinée par le 7e art, Pina Bausch a même réalisé un film, en 1989, intitulé La Plainte de l'impératrice.

                                                                                               Baux de Provence

Commune des Bouches-du-Rhône, sur un rocher escarpé des Alpilles.

  • Population : 442 hab. (recensement de 2010)

Ancien fief puissant, elle conserve les ruines d'un château fort en partie taillé dans le roc, une église romane, des maisons Renaissance. Musées.

                                                                                                      Bavière

État (Land) d'Allemagne.

  • Population : 12 397 614 hab. (recensement de 2011)
  • Superficie : 70 553 km2
  • Capitale : Munich

Le Land de Bavière est le plus vaste d'Allemagne et vient au second rang pour la population, après la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Il forme, à lui seul, la septième économie de l'Union européenne et sa population bénéficie d'un haut niveau de vie et d'un taux de chômage très bas.

Dès le début du xe s., la Bavière est l'un des plus importants duchés de l'Empire germanique. La dynastie des Guelfes (1070-1180) est spoliée au profit des Wittelsbach, qui régneront en Bavière jusqu'en 1918. L'unification du pays est gênée par la constitution de puissantes principautés ecclésiastiques (Salzbourg, Augsbourg), et ce n'est qu'au xvie s., notamment avec Albert IV le Sage (1447-1508), duc de 1467 à 1508, que les ducs s'imposent définitivement à leurs États, qui deviennent un bastion de la réforme catholique : l'époque est dominée par Maximilien Ier (de 1597 à 1651), dont le Codex maximilianeus (1616) établit une unité juridique dans toute la Bavière. Mais si Maximilien, durant la guerre de Trente Ans, obtient le titre envié d'« Électeur », la Bavière sort épuisée de cette lutte. Au xviiie s., les Électeurs de Bavière font de leurs États un foyer de renouveau intellectuel et artistique. Allié de Napoléon Ier, l'Électeur Maximilien Ier Joseph (de 1799 à 1825) devient roi en 1806 ; et, tandis que ses territoires s'agrandissent aux dépens de l'Autriche, le ministre Maximilian von Montgelas (1759-1838) pratique un despotisme éclairé efficace. La chute de Napoléon Ier (1815) ramène la Bavière – membre de la Confédération germanique – dans ses limites antérieures. Adversaires de l'unité allemande à la prussienne, partisans du fédéralisme, les rois de Bavière (en particulier Louis II, de 1864 à 1886), après la victoire de la Prusse sur l'Autriche et ses alliés (dont la Bavière) en 1866 et la défaite française en 1870-1871, doivent finalement reconnaître la prépondérance prussienne en Allemagne, encore qu'au sein de l'empire fédéral, créé en 1871, la Bavière bénéficie de « droits spéciaux ». L'abdication de Louis III, en novembre 1918, fait de la Bavière un simple Land dans la république de Weimar ; le puissant parti populaire bavarois, chrétien et fédéraliste, ne peut rien contre la montée et l'emprise de l'hitlérisme, qui triomphe en 1933. En 1949, la Bavière devient au sein de la R.F.A. un Land (État libre de Bavière) dont les limites respectent l'histoire.

                                                                                                     Bay Michael

Michael Bay est né en 1965 à Los Angeles. Il aime raconter l'anecdote selon laquelle, enfant, il a attaché des feux d'artifice sur un train miniature et a filmé la scène avec la caméra super 8 de sa mère, manquant de mettre le feu à sa maison. À 15 ans, il est stagiaire auprès de George Lucas sur le film "Indiana Jones, les aventuriers de l'arche perdue". Il suit ensuite des études de littérature et cinéma à l'université. En 1986, il commence à tourner des publicités et des clips vidéo. Son travail original est remarqué par les producteurs de la Columbia Pictures, qui lui confient la réalisation de son premier long métrage, "Bad Boys", sorti en 1994. Le film remporte un grand succès commercial, et lance la carrière de Will Smith au cinéma. Deux ans plus tard, il réalise "Rock". Le film raconte comment un ancien évadé (joué par Sean Connery) doit collaborer avec un jeune scientifique (Nicolas Cage) pour neutraliser des terroristes installés dans l'ancienne prison d'Alcatraz. En 1996, il tourne "Armageddon". Bruce Willis y joue un spécialiste du forage pétrolier, qui est envoyé avec son équipe dans l'espace afin de détruire un astéroïde menaçant de détruire la Terre. Le film caracole en tête du box-office. Puis Michael Bay s'essaie à d'autres genres : il réalise un film historique ("Pearl Harbor", avec Ben Affleck) et un film de science-fiction ("The Island", avec Scarlett Johansson et Ewan McGregor). Puis il remporte un nouveau succès avec "Transformers" en 2007, si bien qu'il tourne deux autres volets des aventures de ces robots en 2009 et 2011. En 2013, il se tourne vers la comédie avec "No Pain no Gain".

                                                                                                      Baye Nathalie

 Actrice française (Mainneville, Eure, 1948).

Révélée par F. Truffaut (la Nuit américaine, 1973), elle séduit par sa simplicité lumineuse tout en jouant sur toutes les facettes de l'image de la femme : Sauve qui peut [la vie] (J.-L. Godard, 1979), la Provinciale (Claude Goretta, 1981), Vénus Beauté [Institut] (Tonie Marshall, 1999), la Fleur du mal (C. Chabrol, 2002), les Sentiments (Noémie Lvovsky, 2003), Ne le dis à personne (Guillaume Canet, 2006).

                                                                                                           Bayeux

Chef-lieu d'arrondissement du Calvados, dans le Bessin.

  • Population : 13 702 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Bayeusains ou Bajocasses

Cathédrale, une des plus remarquables des styles roman et gothique normands (xiie-xive s.). Musée Baron-Gérard (peintures ; porcelaines et dentelles de Bayeux ; etc.) et musée abritant la célèbre broderie dite « tapisserie de Bayeux », remontant au xie s. (longue de 70 m, elle raconte la conquête de l'Angleterre). Petit centre administratif, commercial, bancaire. Constructions mécaniques.

La ville fut libérée le 8 juin 1944 par les Britanniques. De Gaulle y prononça, le 16 juin 1946, un important discours exposant les idées qui inspireront la Constitution de 1958.

                                                                                                         Bayezid Ier

(vers 1360-Akşehir, province de Konya, 1403), 4e sultan ottoman (1389-1403), successeur de Murad Ier.

Après avoir épousé (1381) la fille du souverain de Germiyan (région de Kütahya et de Denizli), il succède à son père Murad Ier, achève la conquête de la Serbie, entreprend la reconstruction de l'Empire ottoman d'Asie Mineure, détrône Jean V Paléologue et le remplace par Jean VII, puis par Manuel II (1391). Ses troupes assiègent Constantinople pendant 7 ans. Il défait la croisade dirigée par Sigismond de Luxembourg et Jean sans Peur, le futur duc de Bourgogne, à Nicopolis (→ bataille de Nicopolis, 1396), puis occupe la Thessalie, Athènes et le Péloponnèse. Mais, dans la bataille d'Ankara contre Timur Lang, il est vaincu, et fait prisonnier (1402) ; il meurt en captivité et l'Anatolie se donne à Timur Lang.

                                                                                                            Bayle Pierre

Écrivain français (Le Carla 1647-Rotterdam 1706).

Protestant installé à Genève, puis à Sedan, il gagna Rotterdam, où il enseigna l'histoire et la philosophie. En réponse à Bossuet, il affirma dans sa Lettre sur la comète (1682, remaniée et publiée en 1694 sous le titre Pensées sur la comète) que, face aux superstitions, l'athéisme est plus lucide que l'idolâtrie et défendit, au nom du réalisme et de la tolérance, un protestantisme réfléchi, s'opposant ainsi à Jurieu, qui lui reprocha sa tiédeur (Nouvelles de la République des lettres, 1684-1687). Ayant perdu sa chaire lors de cette controverse, il se consacra à son Dictionnaire historique et critique (1696-1697), qui annonçait l'esprit philosophique du xviiie s. et l'Encyclopédie.

                                                                                                           Baylet Jean Michel

 Né à Toulouse le 17/11/1946

Originaire d'une famille bourgeoise traditionnelle toulousaine, Jean Michel Baylet est né le 17 novembre 1946 à Toulouse. Il était prédisposé à faire de la politique puisque son père, Jean Baylet, était directeur régional de La Dépêche, et sa mère, Evelyne Baylet était impliquée dans différents conseils généraux. Après des études à l'école de journalisme de Strasbourg, Jean-Michel Baylet reprend le flambeau paternel à "La Dépêche". D'abord journaliste en 1971, il passe directeur général en 1975, puis président directeur général en 1995.

Parallèlement, en 1973, il fonde le Mouvement des Radicaux de Gauche (MRG). Quatre ans plus tard, il est élu maire de Valence d'Agen, mandat qu'il conservera jusqu'en 2001. Parmi ses fonctions locales, il décroche aussi la présidence du Conseil Général du Tarn-et-Garonne en 1985, un siège de député entre 1978 et 1984, puis en 1988, et celui sénateur RDSE du Tarn-et-Garonne de 1986 à 1988.

Au milieu des années 80, il entre au gouvernement comme secrétaire d'Etat auprès du ministre des Relations extérieures (1984-1986), il devient ensuite chargé des Collectivités locales (1988-1990), puis il obtient la place de ministre délégué au Tourisme jusqu'en 1993. Il redevient sénateur du Tarn-et-Garonne en 1995, poste qu'il avait dû abandonner à son entrée au gouvernement. En 2014, il n'est pas réélu au Sénat.

En 2011, Jean-Michel Baylet était l'un des candidats à la primaire socialiste, et entre dans la course pour la présidentielle de 2012, que remportera François Hollande. En février 2016, au sein du gouvernement Manuel Valls, il est nommé ministre de l'Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales.

                                                                                                                   Bayonne

Chef-lieu d'arrondissement des Pyrénées-Atlantiques, à 175 km au S.-S.-O. de Bordeaux, au confluent de l'Adour et de la Nive.

  • Population : 46 191 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Bayonnais

  

Port sur l'Atlantique, la ville est aussi un centre touristique, principal noyau d'une agglomération qui englobe Boucau, Anglet, Biarritz et Bidart (les cinq communes sont groupées dans une communauté d'agglomération). Au nord de l'Adour, le quartier de Saint-Esprit a été réuni à Bayonne au xixe s. À l'est de la gare S. N. C. F. et du petit groupe d'hôtels et de restaurants qui l'avoisinent s'est développé un quartier modeste ; cette basse ville de rive droite est aujourd'hui dominée par des quartiers d'immeubles modernes édifiés sur les premières collines du Seignanx et par la citadelle. En aval, les installations ferroviaires et portuaires (silo à céréales) s'étendent jusqu'à l'agglomération ouvrière du Boucau et de Tarnos. Puis se trouve l'usine sidérurgique. Plus à l'ouest encore sont la fabrique d'engrais et, un peu plus au nord, dans la forêt, les constructions aéronautiques Turboméca. Au total, une douzaine de milliers de personnes résident dans cette banlieue de rive droite, à laquelle la commune de Saint-Martin-de-Seignanx tend peu à peu à s'intégrer.

Beaucoup plus étendue est l'agglomération de la rive gauche de l'Adour, qui s'est développée à partir de la vieille ville de Bayonne et des anciens villages, ceux de Biarritz et d'Anglet notamment. Pressées le long de rues étroites, autour de la cathédrale et de son cloître, les hautes maisons de la vieille ville de Bayonne sont enserrées dans le corset des fortifications construites à la fin du xviie s. La vieille ville abrite des bâtiments culturels et un grand nombre de commerces de détail. L'ensemble est traversé par la Nive, dont les quais sont souvent fort animés. À l'est, la ville s'est étendue au point de souder à elle la commune de Saint-Pierre-d'Irube. À l'ouest, par-delà les glacis des anciennes fortifications, où ont surtout été aménagées de larges perspectives et avenues, des quartiers résidentiels, d'allure le plus souvent aisée, ont été construits sur le territoire de Bayonne ainsi que sur celui d'Anglet. Ils enserrent les vieux hameaux, dont l'existence se lit surtout dans le dessin du réseau routier, et butent, vers la mer, sur des quartiers de résidences secondaires (Chiberta) ainsi que sur de vastes espaces consacrés aux loisirs (golf, hippodrome). Une frange industrielle, dont les éléments les plus remarquables sont l'usine Dassault-Breguet et le port de chargement du soufre à Blancpignon, accompagne le fleuve.

Évêché.

Marché régional, centre administratif pour la partie occidentale des Pyrénées-Atlantiques (Labourd, Basse-Navarre), Bayonne est aussi un port régional et un foyer industriel. L'activité portuaire anime en effet le cours de l'Adour en aval du pont de Bayonne, situé à 6 km de la mer. En fait, cette activité maritime a toujours été essentiellement concentrée sur la section artificielle de l'Adour (percée à travers le cordon dunaire en 1578), au Boucau, sur la rive droite, et à Blancpignon, à Anglet, sur la rive gauche. Une digue curviligne au droit de la rive nord de l'Adour, destinée à protéger l'entrée du port de la barre de l'Adour, a été construite en 1966, puis une digue, au sud, en 1977 et une nouvelle digue, au sud, en 2000. Le chenal a été approfondi et des quais ont été construits.

Le trafic s'est peu à peu accru entre les années 1960 et 1980, au point d'être supérieur au maximum atteint au début du xxe s., puis a bondi dans les années 1990 après la mise en route d'une aciérie pour dépasser régulièrement les 4 millions de tonnes depuis 1997, ce qui en fait le neuvième port français. Cette aciérie génère le quart du trafic portuaire, les ferrailles importées étant transformées et exportées sous forme de billettes. Les sorties sont supérieures aux entrées, notamment en raison du développement des exportations de maïs et, plus encore, de soufre. Bayonne expédie du soufre (recueilli après épuration du gaz de Lacq), du maïs, récolté dans les pays de l'Adour, de l'aluminium, ainsi que des bois provenant de la partie des Landes située au sud de Morcenx. Arrivent à Bayonne, entre autres, des ferrailles (pour l'aciérie de Bayonne), des produits pétroliers, des engrais (dont des phosphates), des produits chimiques et des bois en grumes. Le port se répartit entre les communes de Bayonne, Anglet, Boucau et Tarnos. Le plus gros du trafic et des activités industrielles, le trafic des engrais, le chargement des maïs, des produits sidérurgiques (billettes d'acier) et du bois s'effectuent sur la rive droite, au Boucau et à Tarnos (dans le département des Landes) ; l'embarquement pour l'Espagne du soufre, du ciment, du bois et des aliments pour bétail est effectué de l'autre côté du fleuve, à Blancpignon, sur la commune d'Anglet. À Bayonne, Saint-Bernard, la partie la plus récente du port, est destinée aux marchandises diverses (grumes, véhicules) et à la logistique.

Passée sous la domination anglaise en 1199, Bayonne ne devint française qu'en 1451. En 1808 s'y tinrent les conférences qui aboutirent à l'abdication des souverains espagnols en faveur de Napoléon Ier.

Restes de fortifications. Cathédrale gothique des xiiie-xvie s., de type septentrional. Située sur les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, la cathédrale est inscrite à ce titre sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998. Musée Bonnat (antiquités, objets d'art, peintures et riche cabinet de dessins) et Musée basque.

                                                                                       Bayreuth

Ville d'Allemagne (Bavière), sur le Main.

  • Population : 70 808 hab. (recensement de 2011)

Centre commercial et industriel régional. Université. Opéra margravial du xviiie s.

La vie musicale y reprit au xixe s. grâce à Wagner ; commencé le 22 mai 1872, le théâtre des festivals fut inauguré le 13 août 1876 avec l'Anneau du Nibelung. Il contient 1500 places. Il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2012. La ville est riche de souvenirs wagnériens (Wahnfried, musée Wagner, tombes de Liszt, de Siegfried Wagner).

                                                                                         Bayrou François

Né à Bordères le 25/05/1951

François Bayrou, professeur de métier, se lance dans la politique à l'âge de 30 ans en devenant conseiller général des Pyrénées-Atlantiques en 1982 et quelque temps plus tard député UDF, en 1986.

En 1993, il est nommé ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement d'Edouard Balladur. Il reste à ce poste durant quatre années. Il prend ensuite la tête de l'UDF et se présente aux élections présidentielles de 2002 et de 2007. Au mois de mai 2007, il crée un nouveau parti politique, le Mouvement démocrate (MoDem) dont il est président. Il est le candidat officiel de ce parti politique pour l'élection présidentielle de 2012, pour laquelle il ne rassemblera que 9,13 % des voix au premier tour, prenant ainsi la cinquième place, derrière François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

En 2012, François Bayrou perd son siège de député des Pyrénées-Atlantiques, que remporte la socialiste Nathalie Chabanne, après une triangulaire PS-UMP-Modem, au second tour. Après ce revers, il s'allie à l'UMP pour les municipales de 2014 et obtient enfin la mairie de Pau

                                                                                           Bazaine Achille

 Maréchal de France (Versailles 1811-Madrid 1888).

Sorti du rang, il obtient un avancement rapide grâce à ses brillants états de service en Algérie et en Espagne. Général, il participe à la guerre de Crimée (1855) et à la guerre d'Italie (1859). Envoyé au Mexique en 1862, il y est nommé commandant en chef l'année suivante, puis maréchal de France en 1864. Il se marie en secondes noces à une Mexicaine (1865) et son attitude lui vaut la méfiance de l'empereur Maximilien.

Rentré en France après avoir réussi le retrait du corps expéditionnaire, en 1867 et accueilli froidement aux Tuileries, il connaîtra une demi-disgrâce. Cependant, sous la pression de l'opposition, il devient le premier personnage de l'armée et, en 1869, le « glorieux Bazaine » reçoit le commandement de la Garde impériale. Nommé commandant du 3e corps d'armée au début de la guerre de 1870 (→ guerre franco-allemande), il se voit confier par Napoléon III le commandement en chef, après les premiers revers. Vieilli et peu préparé à manier de grandes masses, Bazaine, au lieu d'agir rapidement, replie son armée sur Metz après les sanglantes journées de Borny (14 août), Rezonville (16 août), Saint-Privat (18 août). Assiégé dans la ville avec 180 000 hommes et 1 400 canons, loin de tenter de rompre l'encerclement prussien, il reste inactif, espérant, après le renversement de l'Empire (4 septembre), utiliser son armée à des fins politiques. Mais, toutes les subsistances de la place étant épuisées, il doit accepter la capitulation le 27 octobre. En 1873, un conseil de guerre le condamne à mort, peine qui sera commuée en 20 ans de détention. Enfermé au fort de l'île Sainte-Marguerite, il s'en évadera l'année suivante et terminera ses jours à Madrid.

                                                                                              Bazin Hervé

Né à Angers (France) le 17/04/1911 ; Mort à Angers (France) le 17/02/1996

Hervé Bazin est un écrivain français, ayant notamment écrit le roman Vipère au poing. Il est né en 1911 dans une famille aisée angevine. Son grand-oncle est René Bazin. Le jeune Hervé est un adolescent assez rebelle, qui refuse de suivre l’ordre imposé par sa famille. Malgré la réticence de ses proches, il part pour Paris, afin d’étudier à la Sorbonne. Plein de talent concernant l’écriture et la poésie, il remporte le prix Apollinaire pour son recueil de poèmes, Jour. Mais son plus grand succès reste Vipère au poing, sorti en 1948, un roman qu’il écrit en pensant à son enfance et à sa mère. Le succès est tel que des années plus tard, en 2004, le roman est adapté au cinéma. Toujours en conflit avec sa famille bourgeoise de droite, il rejoint un mouvement d’extrême gauche en 1949. Hervé Bazin devient président de l’Académie Goncourt en 1973. Très attaché à l’Anjou, il passe les dernières années de sa vie sur les bords de Loire. À sa mort, en 1996, ses cendres sont dispersées dans la Maine.

                                                                                                Beals Jennifer

Actrice née le 19 décembre 1963 à Chicago.

Grâce à son physique avantageux, Jennifer Beals a connu des débuts très remarqué notamment grâce à son premier film "Flashdance" en 1983. Le film a connu un énorme succès, l'a propulsée au rang de star internationale et fait d'elle l'idole de toute une génération. Cependant sa carrière est mise à mal après que les médias rapportèrent que les scènes de danse du film, avait été réalisées par une doublure.
Sa carrière décline peu à peu notamment avec le rôle de la fiancée de Frankestein dans "The Bride" en 1985 qui est un échec cuisant. Elle apparaît de manière irrégulière à l'écran jusqu'à son mariage avec Alexandre Rockwell qui va la remettre sur les devants de la scène avec "Le Diable en robe bleue" et "Four rooms" de Quentin Tarantino, Robert Rodriguez et Alexandre Rockwell.
Dans les années 2000, elle décroche un des rôles principaux dans la série "The L Word" avant d'apparaître dans d'autres séries à succès telles que "Lie to me".

                                                                                                  Bean Sean

Acteur né le 17 avril 1959 à Sheffield.

Shaun Mark Bean, dit Sean Bean, est diplômé de la Royal Academy of Dramatic Art. Il fait ses preuves au théâtre et entre à la Royal Shakespeare Company en 1983 puis joue dans la série télévisée "Clarissa" en 1991. Après quelques rôles au cinéma, il est remarqué dans "Jeux de guerre" en 1992. Il devient célèbre en devenant l'ennemi de James Bond dans "GoldenEye" (1995). On le retrouve dans des thrillers comme "Ronin" (1998), "Pas un mot" (2001) et surtout dans de grandes fresques telles que la trilogie du "Seigneur des anneaux" dès 2001 ou "Troie" (2004).

                                                                                                  Béarn

Ancienne province française constituant la majeure partie du département des Pyrénées-Atlantiques. (Habitants : Béarnais.) Ville principale : Pau.

Créée au xie s., dans le cadre du duché de Gascogne, la vicomté de Béarn eut pour capitale Lescar, puis Pau. Elle dépendit successivement des dynasties de Centulle, de Gabarret, de Moncade et de Foix-Béarn, cette dernière accédant, en 1481, à la couronne de Navarre. Quand Henri IV devint roi de France (1589), il maintint pour le Béarn un régime de simple union personnelle. Louis XIII réunit le Béarn à la Couronne en 1620. En 1790, le Béarn constitua la partie orientale du département des Basses-Pyrénées.

                                                                                                 

 

 

 

                                                                                                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

       

 

 

 

 

 

 

 

    

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

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