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7 mars 2016

DICTIONNAIRE SUCCINT DES NOMS PROPRES DE BESNARD A BORROMINI

 

                                                                                      Besnard Marie

Née à Saint-Pierre-de-Maillé (France) le 15/08/1896 ; Morte à Loundun (France) le 14/02/1980

Marie Besnard est une femme au foyer qui a défrayé la chronique dans les années 1960, à la suite d'une accusation de meurtre sur une douzaine de membres de son entourage. Dans les journaux, elle était surnommée "l'empoisonneuse de Loudun".

Marie Davaillaud est née en 1896 dans un hameau de Poitou-Charente. Après ses études, elle travaille dans la ferme de ses parents. À 24 ans, elle épouse un de ses cousins. Ce dernier souffre de la tuberculose, au point que les parents de Marie ont d'abord interdit leur union. La santé du jeune homme se détériore, et il décède sept années plus tard. Sa veuve souffre de dépression. Elle s'installe à Loudun, chez sa cousine. C'est là qu'elle rencontre Léon Besnard, avec qui elle se remarie en 1929. Au cours des vingt années qui suivent, de nombreux membres de la famille du couple décèdent : la grand-tante de Marie en 1938, un couple ami des époux en 1939 et 1941, le père de Marie, le père et la grand-mère de Léon en 1940, la mère et la soeur de Léon en 1941, la cousine de Léon en 1945, et enfin la mère de Marie en 1949. La même année, son mari, Louis, meurt brutalement, après plusieurs vomissements. Ce dernier décès fait naître des rumeurs dans le village, qui parviennent aux autorités. La police ordonne l'exhumation des corps des défunts. Des quantités anormales d'arsenic sont retrouvées dans le corps de chacun des membres de la famille.

Le procès s'ouvre à Poitiers en 1952. En 1954, Marie Besnard retrouve la liberté conditionnelle. Un nouveau procès est ouvert en 1961, qui se solde par l'acquittement de Marie Besnard. En effet, de nombreux impairs ont été commis par la justice : la précision des analyses des experts est remise en cause, et des erreurs ont été relevées dans l'étiquetage des prélèvements. Enfin, des études montrent que les quantités d'arsenic contenues dans les corps peuvent provenir des fleurs ou des ornements funéraires en zinc. L'affaire entraînera une réforme des procédures pénales et de l'analyse des données toxicologiques. Marie Besnard est morte de vieillesse en 1980.

                                                                                        Bessarabie

Région essentiellement agricole de Moldavie (principalement) et d'Ukraine, entre les basses vallées du Prout et du Dniestr. Ville principale : Chişinău.

Le nom de Bessarabie désigne initialement la majeure partie de la Valachie, domaine de la dynastie des Basarab. Les Russes l'appliquent plus tard à la région comprise entre le Prout et le Dniestr, relevant de la Moldavie, qu'ils envahissent plusieurs fois au cours du xviiie siècle et qu'ils obtiennent au Traité de Bucarest (1812).

Afin d'éviter le contrôle par la Russie de l'embouchure du Danube, désormais librement ouvert à la navigation, le traité de Paris de 1856 stipule le retour à la Moldavie de la Bessarabie méridionale. Cette région redevient russe après le congrès de Berlin (1878). Après la révolution russe de 1917 et l'armistice de Brest-Litovsk, elle est occupée par les troupes roumaines (début 1918). Cette annexion entraîne la rupture des relations diplomatiques entre la Russie soviétique et la Roumanie. Elle est entérinée par les Alliés le 28 octobre 1920, mais n'est pas reconnue par l'URSS.

Un ultimatum soviétique exige, le 26 juin 1940, la remise de la Bessarabie, en même temps que celle de la Bucovine du Nord. En 1941, les Roumains, aidés par l'Allemagne, la reconquièrent, mais ils doivent y reconnaître, en 1944, la souveraineté soviétique, confirmée par le traité de paix du 10 février 1947.

                                                                                           Bessemer Henry

Industriel et métallurgiste britannique (Charlton, Hertfordshire, 1813-Londres 1898).

Il est surtout connu par le procédé de production de l'acier (1855) qui porte son nom et qui s'est imposé partout en raison de son faible prix de revient.

                                                                                              Besset Jean-Paul

Né le 17/08/1946

Journaliste de formation, Jean-Paul Besset fait ses premières armes en politique au sein de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), dont il est membre dès sa création. Proche de Nicolas Hulot, dont il a été un temps porte-parole de la fondation, il est l'un des cadres du mouvement Europe Écologie-Les Verts. Lors des élections européennes de juin 2009, Jean-Paul Besset est tête de liste dans la circonscription Massif central-Centre et est élu député européen avec 13,33 % des voix. Pressenti pour codiriger le parti avec Cécile Duflot, il démissionne en décembre 2010 du bureau exécutif, invoquant « le climat délétère de guerre froide » qui règne entre les cadres du mouvement.

                                                                                                Besson Eric

Né le 02/04/1958

Eric Besson commence sa carrière politique en adhérant au Parti socialiste. En 1995, il est élu maire de Donzère et devient député dans la deuxième conscription de la Drôme deux ans plus tard. Au cours de l'année 2005, il est secrétaire national chargé de l'économie du PS. Lors de l'élection présidentielle de 2007, Eric Besson est en désaccord avec Ségolène Royal. Il quitte ses fonctions et exprime son soutien à Nicolas Sarkozy. Après la présidentielle, il devient secrétaire d'État chargé de la Prospective et de l'Évaluation des politiques publiques. En 2009, il est nommé ministre de l'Immigration et, en 2010, il prend le portefeuille de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, jusqu'en mai 2012 et l'élection de François Hollande à la tête de l'Etat. Il s'est aujourd'hui éloigné de la vie politique pour se concentrer sur le monde des affaires. Il se représente malgré tout à la mairie de Donzère lors des élections municipales de mars 2014. Il est réélu dès le premier tour avec plus de 61% des voix.

                                                                                                  Besson Jean

Né à Valréas le 01/07/1948

Natif du Vaucluse, c'est lors de son entrée en fonction en tant qu'agent des PTT en 1966, que Jean Besson devient membre de la CFDT - il sera notamment responsable permanent d'un syndicat de 1973 à 1977 avant d'embrasser une carrière d'agent général d'assurances de 1985 à 1991.

Actif durant les grèves de Mai 68, il adhère au Parti socialiste SFIO dès octobre de cette même année, puis au nouveau Parti socialiste. Promu, à 22 ans, chef de file de son parti (sous la bannière Union de la gauche) aux élections municipales de juin 1971 dans le 12e arrondissement de Paris, il est élu adjoint au maire de Valence, Rodolphe Pesce, en 1977, puis conseiller général de la Drôme dès 1979, conseil général dont il devient vice-président de 1985 à 1992. Conseiller régional en Rhône-Alpes (1986-1989) - puis vice-président (2004-2010) -, il est sénateur de la Drôme dès 1989, réélu en 1999 et 2008.

Membre actif au Sénat - il faillit être mandaté au poste de questeur, battu par Michel Charasse -, il s'affirme aujourd'hui au centre-gauche, proche de Gérard Collomb. Il est également président d'Energie SDED. Il quitte le sénat le 30 septembre 2014 avec la fin de son mandat.

                                                                                                      Besson Luc

 Réalisateur né le 18 mars 1959 à Paris (France) (France).

Luc Besson est né à Paris en 1959, mais il n'a pratiquement pas vécu dans la capitale pendant son enfance. Il a en effet suivi pendant plus de quinze ans ses parents, professeurs de plongée, autour de la Méditerranée entre les côtes grecques, italiennes ou yougoslaves. Passionné par la mer, c'est tout naturellement qu'il s'engage à suivre la trace de ses parents en tant que biologiste marin spécialisé dans les dauphins, mais un grave accident de plongée réduit à néant ses espérances. A 17 ans, celui-ci apprend qu'il ne pourra plus jamais plonger et que l'accident aurait pu lui coûter la vue.

Le retour sur les bancs du lycée n'est donc pas facile pour le jeune Luc Besson. Pourtant, c'est à cette époque que l'adolescent va développer un goût certain pour le cinéma, se mettant à dévorer tous les films des cinémathèques, partir aux Etats-Unis pendant trois ans pour approcher les plateaux de tournage au travers de petits boulots souvent ingrats, ou encore rejoindre tous les soirs le multiplexe de Chambéry pendant son service militaire. Il trouve immédiatement après quelques petits boulots : stagiaire pour Pialat, Arcady, il réalise également quelques clips pour développer ses propres techniques de mise en scène. Au fur et à mesure de ces expériences, il fait la rencontre de Pierre Jolivet avec qui il sympathise, et les deux compères créent ensemble la boîte de production Les films du loup.

Dès son premier court métrage, L'Avant dernier (1981), la future "famille" Besson se compose : Jean Reno devant la caméra (rencontré sur le tournage des Bidasses aux grandes manœuvres) et Eric Serra, qui composera la musique de tous ses films. Son premier long métrage, Le Dernier combat (1983, réunissant à nouveau Pierre Jolivet, Jean Reno et Eric Serra), est nommé aux Césars 1984 dans la catégorie Meilleure première œuvre. Puis vient Subway (1985), film policier réunissant Isabelle Adjani et Christophe Lambert, qui est son premier vrai succès avec un peu moins de trois millions d'entrées. Mais que dire alors du triomphe du Grand Bleu, réunissant plus de neuf millions de spectateurs, devenu le film culte de toute une génération ?

Se revendiquant d'une certaine influence américaine, Luc Besson aborde ensuite deux films noirs et nerveux, Nikita en 1990 et Léon en 1994. Vus en France par plus de trois millions et demi de spectateurs chacun, ces films lui permettent également de réaliser une percée certaine sur le marché américain. Le Cinquième Elément(1997), film de science-fiction plongeant Bruce Willis dans un univers futuriste coloré, réalise également une jolie carrière au box-office outre Atlantique, et permet au cinéaste de remporter le César du Meilleur réalisateur. Scénariste et producteur de la plupart de ses films, son succès l'amène aussi à produire pour d'autres réalisateurs, jusqu'à l'ouverture de sa propre société de production et de distribution, EuropaCorp. Créée en 2001, celle-ci est à l'origine du Baiser mortel du dragon, Yamakasi et autres Taxi 3, mais également de titres plus confidentiels tels que La Turbulence des fluides, Tristan ou Peau d'ange.

Pourtant, Luc Besson doit dès lors faire face des adversaires virulents : les critiques. Déjà rarement épargné par le passé (l'ouverture du Festival de Cannes en 1988 avec Le Grand Bleu reste l'un de ses pires souvenirs professionnels), celui-ci est désormais régulièrement la cible des journalistes qui lui reprochent de remplir les salles avec des productions jugées faciles, calibrées et sans saveur. Par conséquent, public et professionnels sont tous très impatients d'assister à son grand retour derrière la caméra, qu'il n'a plus touché depuis Jeanne d'Arc en 1999, pour le très mystérieux Angel-A mettant en scène Jamel Debbouze en 2005 et le film d'animation Arthur et les Minimoys en 2006 et ses deux suites Arthur et la Vengeance de Maltazard en 2009 et Arthur 3, la guerre des deux mondes. En 2011, Luc Besson prend la direction du biopic consacré à la femme politique Aung San Suu Kyi, The Lady avec Michelle Yeoh dans le rôle de la figure de l'opposition birmane.En 2013, il dirige le casting de rêve du film Malavita avec Tommy Lee Jones, Robert De Niro et Michelle Pfeifer.

                                                                                                   Besson Philippe

Né à Barbezieux-Saint-Hilaire (France) le 29/01/1967

Philippe Besson est issu d'une famille de la classe moyenne, avec une mère clerc de notaire et un père instituteur. Élève brillant, il suit le cursus de l'École supérieure de Rouen et obtient parallèlement un diplôme de troisième cycle en droit. Il devient juriste, puis directeur des ressources humaines au sein de grands groupes (comme Club Internet).

La parution en 2001 de son premier roman, "En l'absence des hommes", le fait connaître de la critique. Son style très épuré et ses histoires d'inspiration moderne séduisent les jurés des prix, ainsi que le grand public. Le succès ne se fait pas attendre, et, en 2003, Philippe Besson décide d'abandonner sa carrière de DRH pour se consacrer à l'écriture à temps plein.

Ses romans (notamment "Son frère", "Un garçon d'Italie" ou encore "D'ici, on voit la mer") rencontrent les faveurs des lecteurs. Les thèmes récurrents de son oeuvre sont l'enfance, l'éveil du désir, les amours contrariées et en dehors des normes sociétales. Outre son activité d'écrivain, Philippe Besson est également chroniqueur à la télévision. Depuis sa participation à l'adaptation de son livre "Son frère" par Patrice Chéreau en 2003, l'auteur contribue aussi régulièrement à l'écriture de scénarios pour la télévision. Il soutient la cause de l'adoption par les couples homosexuels, et se revendique de gauche.

                                                                                                    Betancourt Ingrid

Femme politique franco-colombienne (Bogotá 1961).

Engagée en politique à partir de 1989, elle dénonce la corruption de la classe politique colombienne et se montre très critique à l’égard des mouvements d'opposition armée mais plaide pour une issue négociée du conflit. Députée du parti libéral (1994-1998), sénatrice (1998-2001), c'est sous les couleurs de son petit parti fondé en 1998, Oxígeno Verde, qu'elle s'engage dans la campagne pour l'élection présidentielle de 2002, lorsqu'elle est enlevée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (F.A.R.C.) le 23 février 2002, en compagnie de Clara Leticia Rojas González, sa directrice de campagne.

L'arrivée au pouvoir d'Alvaro Uribe Vélez en Colombie (7 août 2002) marque une escalade dans la confrontation militaire rendant plus difficile l'« échange humanitaire » réclamé par les F.A.R.C. Séquestrée, l'ex-sénatrice franco-colombienne devient le symbole des otages politiques du monde entier. Après plusieurs tentatives de médiation lancées par la France et demeurées infructueuses, Í. Betancourt est libérée par l'armée colombienne le 2 juillet 2008.

                                                                                                          Bethléem

Ville de Cisjordanie, au sud de Jérusalem, placée depuis 1995 sous administration autonome palestinienne.

  • Population : 25 266 hab. (recensement de 2007)

Patrie du roi David et, selon les évangélistes, lieu de naissance de Jésus. La basilique de la Nativité surmonte la grotte (où, selon la tradition, naquit Jésus) ; elle fut édifiée sur l'ordre de Constantin au ive s., remaniée au vie s. par Justinien et restaurée au milieu du xiie s. par les croisés. La population de Bethléem est composée en majorité de chrétiens.

                                                                                                            Bethsabée

Bethsabée (en hébreu : בת שבע, ce qui peut se traduire comme « septième fille » ou « fille du serment ») est l'épouse d'Urie le Hittite puis du roi David. Elle est la mère de Salomon. Son personnage apparaît dans le deuxième livre de Samuel, au chapitre 11, et dans le premier chapitre du livre des Rois.

                                                                                                              Béthune

Chef-lieu d'arrondissement du Pas-de-Calais.

  • Population : 26 530 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Béthunois
  • Population pour l'agglomération : 352 534 hab. (recensement de 2009)

Ancien centre houiller. Industries mécaniques et textiles. Pneumatiques.

La ville, française à la paix de Nimègue (1678), fut fortifiée par Vauban. Beffroi du xive s., restauré (inscrit sur la liste des beffrois de Belgique et de France du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2005).

                                                                                                            Bétique Chaine

Massif montagneux espagnol.

Point culminant : 3481 m..

                                                                                                             Bettany Paul

Acteur né le 27 mai 1971 à Londres (Royaume Uni).

Comme beaucoup d'artistes britanniques, Paul Bettany fait ses classes au théâtre ("Roméo et Juliette") avant de percer au cinéma dans des rôles plutôt durs comme "Bent" de Sean Mathias en 1997 avec pour partenaire Jude Law. Il s'impose rapidement aux côtés des acteurs les plus connus comme Russel Crowe dans "Un homme d'exception" en 2002. Et c'est en 2006 qu'il parvient à marquer les esprits en jouant dans "Da vinci code" de Ron Howard, avec Tom Hanks et Jean Reno.

                                                                                                           Bettelheim Bruno

Psychanalyste américain d'origine autrichienne (Vienne 1903-Silver Spring, Maryland, 1990).

Mondialement connu pour ses recherches dans le domaine des psychoses infantiles, il a fondé une institution (École orthogénique de Chicago) pour la prise en charge d'enfants autistes dans une structure thérapeutique originale. Il a écrit notamment les Blessures symboliques (1955), la Forteresse vide (1967).

                                                                                                            Bettencourt Liliane

Née à Paris (France) le 21/10/1922

Seule héritière de l'empire L'Oréal, fondé par Eugène Schueller en 1909, Liliane Bettencourt, née Schueller, est une femme d'affaires française à la tête d'une des plus grosses fortunes au monde. Impliquée dans une série de scandales politico-financiers à partir de 2008, elle a été promue en 2001 chevalier de la Légion d'honneur, en raison de son mécénat par l'intermédiaire de la fondation Bettencourt Schueller.

Née le 21 octobre 1922 à Paris, Liliane Bettencourt est la fille d'Eugène Schueller et de Louise Doncieux. Chimiste de génie, Eugène Schueller crée en 1909 une teinture pour cheveux "inoffensive" et fonde la "société française de teintures inoffensives pour cheveux", qui deviendra L'Oréal en 1939. Elle intègre l'entreprise familiale pour la première fois en 1937.

En qualité de stagiaire, son premier emploi consiste à coller des étiquettes sur des bouteilles de produits cosmétiques. A la mort de son père en 1957, Liliane Schueller, devenue Liliane Bettencourt après son mariage avec l'homme politique André Bettencourt en 1950, reste l'unique actionnaire du groupe L'Oréal.

Devenue propriétaire d'une entreprise en pleine extension, elle fait le choix d'en déléguer la direction, en gardant néanmoins sa place au conseil d'administration du groupe. Impliquée dans la vie de son entreprise, c'est elle qui convainc Lindsay Owen-Jones, alors PDG du groupe, de racheter Gemey Maybelline en 1995.

Restée toute sa vie dans une relative discrétion, elle est, à partir de 2008, au centre de plusieurs affaires qui la propulsent sur le devant de la scène. La première oppose l'héritière à sa propre fille, qui lui reproche ses largesses à l'égard d'un artiste photographe, François-Marie Banier, et demande sa mise sous tutelle.

La seconde affaire implique un scandale politico-financier dans lequel la milliardaire est soupçonnée du financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

En 2015, le magazine Forbes, la classe première fortune française et la 10e personne la plus riche du monde avec une fortune estimée à 40,1 milliards de dollars américains.

                                                                                                            Betti Laura

Actrice née le 1 mai 1927 à Casalecchio di Reno

Décédée le 31 juillet 2004 à Rome

La comédienne italienne Laura Betti était avant tout chanteuse dans les années 1950. Elle doit à Federico Fellini sa première apparition à l'écran, dans "La Dolce Vita" en 1960.
Peu de temps après elle enchaîne les tournages aux cotés des plus grands cinéastes italiens dont Roberto Rossellini ou encore Bernardo Bertolucci.
Sa rencontre avec le réalisateur Pier Paolo Pasolini sera le début d'une fructueuse collaboration qui l'amènera à jouer dans quatre de ses plus célèbres longs-métrages dont "Theorème" en 1968, ou bien dans le très controversé "Salo ou les 120 journées de Sodome". Après la mort de Pier Paolo Pasolini en 1975, elle continua à lui rendre hommage à l'aide d'un documentaire et de cinéaste français.
Elle cumulera près de 70 films au cours de sa carrière.

                                                                                                         Beuve-Mery Hubert

Journaliste français (Paris 1902-Fontainebleau 1989), fondateur, en 1944, du journal le Monde, qu'il dirigea jusqu'en décembre 1969.

                                                                                                               Beuys Joseph

Artiste allemand (Clèves 1921-Düsseldorf 1986).

Protagoniste majeur de l'avant-garde à partir du début des années 1960 (avec le groupe Fluxus), il a fait appel à des matériaux (feutre, graisse, objets de toute sorte) et à des modes d'expression (interventions, environnements-actions) non traditionnels, mêlant création et enseignement, art, sociologie et politique avec un sens fructueux de la provocation.

                                                                                                                 Bey Jurgen

Jurgen Bey est diplômé en 1989 de l'Académie de design d'Eindhoven. Il y a ensuite enseigné avant de créer sa propre agence de design. Il est aussi l'un des principaux représentants du mouvement collectif néerlandais « Droog Design », et doit son succès à son intérêt pour le recyclage ainsi que la science et la poésie. Il s'inspire essentiellement de vieux objets. Il aime se décrire comme un être analytique qui cherche à connaître les qualités et la valeur de tous les matériaux et ce qui nous entoure. En 2002, il monte le studio Makkink & Bey avec l'architecte Rianne Makkink. La galerie Pierre Bergé & Associés de Bruxelles a accueilli une de ses plus grandes créations : « Witness Flat » (« l'appartement témoin ») en 2008. Une vingtaine d'espaces de vie y furent présentés, créés à base de matériaux en accord avec son intérêt pour l'écologie. On y retrouve beaucoup de bois et de feutre. Un autre exemple de son travail est le « Garden Bench », un concept de bancs biodégradables faits avec des déchets de jardin compostables

                                                                                                                   Beyoncé

 Chanteuse américaine de R'n'B et de pop (Houston 1981).

Sa carrière de chanteuse prend ses racines dans le gospel, à l’époque où Beyoncé écumait les églises évangéliques de son Texas natal. Mais l’ambition de Beyoncé ne s’arrête pas là puisque accompagnée de sa cousine Kelly Rowland et de deux amies, elles forment les Girls Tyme avant de changer de nom à plusieurs reprises pour s’appeler définitivement les Destiny’s Child. Le gospel faisant parti du passé, elles se produisent en première partie d’artistes de R’n’B comme notamment Christina Aguilera. Un album éponyme sort en 1997, Destiny’s Child dont le succès les propulse au sommet des charts internationaux. Leur second album, The Writting’s On The Wall les consacre définitivement reines de la pop-soul américaine. En 2003, profitant de l’aura planétaire dont elle profite avec les Destiny’s Child, Beyoncé tente l’aventure en solo au cinéma d’abord puis évidemment dans la musique avec Dangerously In Love qui est un véritable succès (11,5 millions d’exemplaires). Beyoncé n’est pas que la chanteuse à la voix grave, c’est aussi une compositrice et une auteur. Fine stratège et ambitieuse, elle multiplie les duos avec les grandes stars du moment que sont Jay-Z, Justin Timberlake, Missy Elliott, elle enchaîne les concerts, les apparitions dans les galas, les singles…et devient incontournable. B’Day en 2006, I Am…Sasha Pierce en 2008 et 4 en 2011 scellent définitivement le succès de la princesse de la pop soul américaine.

                                                                                                                   Beyrouth

Capitale du Liban, sur la Méditerranée.

  • Population pour l'agglomération : 2 022 350 hab. (estimation pour 2011)

La guerre civile des années 1970 et 1980 a ruiné une prospérité fondée sur les activités commerciales (port national et de transit vers la Syrie, la Jordanie et l'Iraq) et financières (zone franche et important réseau bancaire).

Installée sur un cap massif qu'occupent deux collines calcaires taillées, à l'Ouest, en falaises avec des grottes (dont la célèbre grotte aux Pigeons), la ville s'ouvre sur une baie médiocrement abritée. Une occupation ancienne ne lui a guère conféré de poids jusqu'au début du xixe siècle. Au cours du du xxe siècle, l'intensification des relations maritimes, l'aménagement d'un port moderne, puis de la route et des voies ferrées vers la Syrie l'ont fait triompher de ses rivales. Beyrouth est ainsi devenue la porte du Proche-Orient arabe, en dépit de la multiplicité des frontières et de l'instabilité politique. La création d'une zone franche, la libre convertibilité de la monnaie et l'afflux de capitaux étrangers, la diversité ethno-culturelle de sa population (musulmans, et chrétiens [arméniens, grecs orthodoxes, maronites]) ont encore assuré son essor. L'aéroport de Khaldé (devenu centre de desserte régionale) a joué un rôle d'appoint notable. La multiplicité des fonctions (commerciale surtout, liée au rôle de port national et de transit vers la Syrie, la Jordanie et l'Iraq) qu'accompagne une vie intellectuelle intense (plusieurs universités, institut de recherches agricoles) ont alors attiré la population des campagnes et entraîné l'expansion brouillonne d'une ville polynucléaire. Cette prospérité est très affectée par la guerre civile des années 1970 et 1980. Musée des minéraux.

Beyrouth est l'antique Beryte des Phéniciens, célèbre par son école de droit à l'époque romaine, port de Damas à l'époque arabe.

Prise par les croisés en 1110, elle est reprise par Saladin en 1187, mais réoccupée par les croisés de 1197 à 1291.

Capitale des émirs druzes au xviie siècle puis administrée directement par les Turcs, prise par le général Ibrahim Pacha en 1840, elle subit, après les massacres de 1860, une forte augmentation de sa population chrétienne (maronites venus de la montagne).

Beyrouth, occupée par la marine française en octobre 1918, est, de 1919 à 1946, le quartier général des troupes françaises du Levant, qui l'évacuent à Noël 1946.

La structure de la population (mêlant musulmans et chrétiens) et l'installation de réfugiés palestiniens provoquent à partir de 1975-1976 de violents combats dans la ville, causant pertes en vies humaines, destructions, déclin du rôle commercial. En 1982, l'occupation du Liban par les troupes israéliennes amène le départ des forces de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) de Beyrouth. Les affrontements meurtriers entre les diverses factions libanaises comme les luttes fratricides à l'intérieur de chaque communauté, les attentats et les enlèvements se multiplient. À partir de 1989, les troupes syriennes (revenues à Beyrouth en 1987) et leurs alliés libanais s'opposent aux forces du camp chrétien. Mais, en 1990, la restauration de l'autorité de l'État libanais, appuyé par les Syriens, sur le Grand Beyrouth unifié (départ des milices) amène un certain retour au calme.

                                                                                         Bèze Théodore de

Écrivain et théologien protestant français, le principal collaborateur de Calvin (Vézelay 1519-Genève 1605).

En 1548, il abjura le catholicisme et devint, en 1558, professeur de théologie et pasteur à Genève. À la mort de Calvin (1564), il le remplaça comme recteur de l'académie de Genève et fit figure de chef de parti.

Th. de Bèze fut aussi l'un des promoteurs de la Renaissance littéraire et de la tragédie humaniste (Abraham sacrifiant, 1550).

                                                                                                Béziers

Chef-lieu d'arrondissement de l'Hérault, dans le Biterrois, sur l'Orb et le canal du Midi.

  • Population : 72 466 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Biterrois

 La ville dut son essor au développement des chemins de fer (ligne Bordeaux-Sète, 1857), qui en fit la capitale languedocienne du commerce des vins. Béziers, desservi aussi par l'autoroute, demeure d'abord un important marché viticole. L'industrie est insuffisamment représentée (mécanique, matériel pétrolier, constructions électriques, chimie).

En 1209, Béziers fut dévastée et brûlée par les croisés de Simon de Montfort, et les habitants massacrés. Elle fut le siège d'un évêché depuis l'époque gallo-romaine jusqu'en 1802.

Église Saint-Nazaire, ancienne cathédrale fortifiée (xiie-xive s.), et autres monuments. Riche musée des Beaux-Arts. Musée du Vieux-Biterrois (archéologie ; vigne et vin) dans l'ancien couvent des Dominicains.

                                                                                           Bhagavad-Gita

Épisode le plus célèbre du Mahabharata (VI, 23-40).

C’est le texte le plus vénéré des hindous. Composé de 18 chapitres (700 vers), il se présente comme un dialogue entre Arjuna et son conducteur de char, Krishna, sur le champ de bataille de Kurukshetra. Krishna, le Divin Seigneur (Bhagavad), enseigne à Arjuna diverses doctrines, en particulier le détachement des fruits de l'action et la bhakti. Ce texte est un véritable abrégé des idées de la spiritualité hindoue.

                                                                                                 Bhopal

  Ville de l'Inde, capitale du Madhya Pradesh, dans le nord du Deccan.

  • Population pour l'agglomération : 1 883 381 hab. (recensement de 2011)

Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, une fuite de gaz toxique (méthylisocyanate) provenant d'une usine de pesticides appartenant à la société américaine Union Carbide y a fait près de 8 000 morts. En outre, 600 000 personnes ont conservé des séquelles de la catastrophe.

                                                                                           Bhoutan Royaume du

Le Bhoutan, en forme longue le Royaume du Bhoutan, est un pays d’Asie du Sud sans accès à la mer. Il est situé dans l’est de la chaîne de l’Himalaya, enclavé entre l’Inde au sud, à l’est et à l’ouest, avec laquelle il partage 605 km de frontières terrestres, et la Chine (région autonome du Tibet) au nord avec 470 km de frontières. Plus à l'ouest, il est séparé du Népal par l'État indien du Sikkim, et plus au sud il est séparé du Bangladesh par les États indiens d'Assam et du Bengale-Occidental. Sa capitale et plus grande ville est Thimphou.

Le Bhoutan est un ensemble de fiefs mineurs en guerre jusqu'au début du XVIIe siècle, quand le lama et chef militaire Shabdrung Ngawang Namgyal, fuyant la persécution religieuse au Tibet, unifie la région et cultive une identité bhoutanaise distincte. Au début du XXe siècle, le Bhoutan entre en contact avec l'empire britannique. Il maintient des relations bilatérales fortes avec l'Inde après son indépendance.

La géographie du Bhoutan varie des plaines subtropicales dans le sud aux montagnes subalpines de l'Himalaya au nord, où certains sommets excèdent 7 000 m. Sa superficie est de 38 394 km2 et il mesure environ 300 km dans sa plus grande longueur est-ouest, et 170 km dans le sens nord-sud.

La religion d'État du Bhoutan est le boudhisme vajrayâna (boudhisme tibétain). Le bouddhisme prédomine dans sa population estimée à presque 750 000 personnes en 2012/13. L'hindouisme est la seconde religion du pays.

À partir de 1985, le gouvernement bhoutanais décide de ne plus considérer comme bhoutanaise la population d'origine népalaise, ce qui entraîne l'exil, plus ou moins contraint, de ces Bhoutanais d'origine népalaise, privés de leur citoyenneté. Nombre d'entre eux vivent désormais au Népal dans des camps de réfugiés sous l'égide du Haut Commisariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

En 2008, le Bhoutan passe d'une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle et organise ses premières élections générales. Il est membre des Nations unies, ainsi que de l'Association sud-asiatique pour la coopération régionale (ASACR), dont il a accueilli le seizième sommet en avril 2010.

                                                                                                Bhutto Benazir

Femme politique pakistanaise (Karachi 1953-Rawalpindi 2007).

Fille de l'ancien Premier ministre Zulfikar Ali Bhutto, elle fait ses études à Harvard et à Oxford. Emprisonnée puis exilée après le coup d'État du 5 juillet 1977 qui renversa le gouvernement civil de son père, elle revient au Pakistan en 1986. Coprésidente du parti du Peuple pakistanais (P.P.P.) fondé par son père, elle participe à la lutte contre le régime de Zia ul-Hag. Nommée Premier ministre après la victoire de son parti aux élections qui suivent la mort de Zia en août 1988, elle est démise par le président Ghulam Ishaq Khan en août 1990. Mais, au terme des élections d'octobre 1993, remportées par le P.P.P., elle est rappelée à la tête du gouvernement. En décembre, elle est élue seule présidente du P.P.P. (ne partageant plus cette responsabilité avec sa mère, la bégum Nusrat). En novembre 1996, elle est à nouveau limogée pour corruption et incompétence.

Après avoir négocié son amnistie avec le président Pervez Mucharraf, elle rentre au Pakistan le 18 octobre 2007 après huit ans d'exil et conduit son parti aux élections législatives prévues en 2008. Elle est tuée dans un attentat-suicide, le 27 décembre 2007, à la sortie d'un meeting électoral.

                                                                                           Bhutto Zulfikar Ali

  Homme d'État pakistanais (Larkana, province du Sind, 1928-Rawalpindi 1979).

Né dans une riche famille de propriétaires terriens d'origine rajpute, il fait ses études de droit à Bombay, à Berkeley (Californie), puis à Oxford. Plusieurs fois ministre sous la présidence d'Ayyub Khan, il fonde le parti du Peuple pakistanais (P.P.P.) en 1967, est arrêté (novembre 1968), puis libéré avec l'arrivée au pouvoir du général Yahya Khan. Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères (7 décembre 1971), il devient président de la République après la démission du général Yahya Khan (décembre 1971). Il lève la loi martiale en vigueur depuis mars 1969 et fait adopter une nouvelle Constitution (10 avril 1973). En août, C. F. Elahi devient président de la République et lui-même Premier ministre.

Lors de la conférence islamique de Lahore, en 1974, il reconnaît le Bangladesh, puis il rétablit les relations diplomatiques et commerciales avec l'Inde en 1976. Il pratique une politique d'indépendance nationale, tandis qu'à l'intérieur il nationalise de grands secteurs industriels et bancaires, l'agroalimentaire, et ébauche une réforme agraire. En 1977, il doit faire face à l'Alliance nationale pakistanaise, coalition de 9 partis (dont 6 musulmans). Il est renversé en juillet par le coup d'État militaire du général Zia ul-Haq. Libéré, arrêté de nouveau, accusé d'avoir fait tuer en novembre 1974 le père d'un de ses adversaires politiques, Ali Bhutto est condamné à mort le 18 mars 1978, et pendu un an plus tard.

                                                                                        Biafra République du

 État éphémère formé par la sécession de la région orientale du Nigeria (1967-1970) à la suite des antagonismes anciens qui opposaient les populations du Nord et du Sud-Ouest, les Haoussas et les Foulanis (Peuls), essentiellement musulmans, aux Ibos de l'Est et du Sud-Est, fortement christianisés.

 La région rebelle comptait environ 14 millions d'habitants, soit moins du quart total de la fédération, mais elle en était la partie la plus riche. Grâce aux gisements de gaz naturel, de pétrole, de charbon, à l'exploitation des bois tropicaux, elle fournissait plus de 60 % de la production totale du Nigeria.

En 1964, le Sud boycotte les élections fédérales ; un accord intervient difficilement pour sauver la fédération. Le général Johnson Aguyi-Ironsi, un Ibo, devenu chef de l'État, supprime les régions, mais est renversé le 22 juillet 1966 et la fédération rétablie, tandis que le Nord procède à de véritables massacres d'Ibos. Près de 2 millions de réfugiés regagnent la province orientale.

Le 28 mai 1967, le nouveau chef de l'État, le général Yakubu Gowon, divise la fédération en douze régions ; le 30 mai, le Biafra proclame son indépendance sous la direction du colonel Odumegwu Ojukwu.

Les troupes biafraises prennent Benin et se dirigent vers Lagos. Dès septembre, elles battent en retraite, et environ 30 000 Ibos sont massacrés dans les régions reconquises (Benin et Asaba).

La portée du conflit dépasse les frontières du Nigeria en raison des appuis internationaux dont bénéficient les belligérants. Au cours de l'année 1968, le Biafra est reconnu par la Tanzanie, le Gabon, la Côte d'Ivoire et la Zambie et aidé matériellement par le Portugal, la Chine et la France. Cependant, la majorité des États de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) condamne en septembre 1967 la sécession au nom de l'intangibilité des frontières héritées de la colonisation. L'URSS et la Grande-Bretagne soutiennent le gouvernement fédéral, qui conserve toujours l'initiative et met rapidement sur pied un redoutable blocus.

La chute de Port-Harcourt le 18 mai 1968 transforme le Biafra en une forteresse assiégée. À la fin de l'année, les principales régions productrices de produits vivriers sont perdues. Le drame vécu par la population civile, largement médiatisé, alerte les opinions publiques occidentales et suscite des actions d'intervention humanitaire : un groupe de « French Doctors », désolidarisé des principes de la Croix-Rouge, crée un « Comité international contre le génocide au Biafra ». Le colonel Ojukwu se réfugie en Côte d'Ivoire après avoir transmis ses pouvoirs à son chef-d'état major et éphémère dauphin, le général Philip Effiong, qui signe la capitulation sans conditions à Lagos le 12 janvier 1970.

La guerre du Biafra, l'une des plus cruelles du continent africain, a provoqué près de deux millions de morts, victimes de la malnutrition et de la famine pour la plupart.

                                                                                          Bianco Jean-Louis

 Né le 12/01/1943

Membre du Parti Socialiste, Jean-Louis Bianco est né à Neuilly-sur-Seine en 1943. Diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, ingénieur des mines et énarque, il entre, en 1971, au Conseil d'Etat comme auditeur, et deviendra finalement Conseiller d'Etat en 1994. Au début des années 1980, il est chargé de mission au syndicat intercommunal de développement des vallées de la Durance et de la Bléone, jusqu'à ce qu'il devienne secrétaire général du président de la République François Mitterrand, de 1982 à 1991. Il est alors le plus jeune nommé à ce poste, et surtout celui qui a conservé le plus longtemps cette place sous la Ve République. En 1991, il gagne le ministère des Affaires sociales et de l'Intégration au gouvernement d'Édith Cresson. L'une de ses premières actions est la régularisation de sans-papiers. L'année suivante, il est élu conseiller régional en Provence-Alpes-Côte-D'azur. Cette même année encore, il est nommé ministre de l'Équipement, du Logement et des Transports au sein du gouvernement de Pierre Bérégovoy. Lors de l'année 1994, une nouvelle élection le place conseiller général des Alpes-de-Haute-Provence. Ses mandats locaux se multiplient en 1995 lorsqu'il devient maire de Digne-les-Bains. Le 1er juin 1997, il est élu député de la première circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, puis réélu en 2002 et en 2007. En 2005, au PS, il est l'un des instigateurs du groupe 'Nouvelle Voix'. Quatre ans plus tard, il devient membre du Secrétariat National du Parti socialiste et en intègre le Conseil National. Durant la présidentielle de 2007, il soutient Ségolène Royal en étant son co-directeur de campagne. Pour 2012, Jean-Louis Bianco a également soutenu la candidate de Poitou-Charentes lors des primaires socialistes, perdues par celle-ci face à François Hollande. Il est resté membre de l'équipe de campagne, chargé des sujets régaliens. Jean-Louis Bianco est marié et père de trois enfants. Le 15 octobre 2011, il a été décoré Chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur. Le 6 avril 2013, il est nommé Président de l'Observatoire de la laïcité par François Hollande

                                                                                                    Biarritz

Chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques, sur la côte du Pays basque, à 7 km à l'O. de Bayonne.

  • Population : 25 994 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Biarrots

Ancien village de pêcheurs, Biarritz dut sa fortune à Eugénie de Montijo, qui y avait séjourné avant de devenir l'impératrice des Français. Une nouvelle visite de l'impératrice et de Napoléon III, en 1854, est à l'origine d'un essor brillant et rapide, qui en fit l'une des premières stations balnéaires de France. Le site est formé par une avancée de rochers pittoresques (rocher de la Vierge), qui sépare deux plages de sable, celle des Basques, au S., et la Grande Plage au N. Casino. Thalassothérapie. Aéronautique. Musée de la mer.

                                                                                                     Bible

Ensemble des textes sacrés pour les religions juive et chrétienne.

Œuvre fondatrice de la culture judéo-chrétienne également appelée l'Écriture (sainte) ou les Écritures, la Bible rassemble l’ensemble des livres reconnus comme « Parole de Dieu » par le judaïsme et/ou par le christianisme. La Bible n'est donc pas un livre unique (comme c’est le cas du Coran), mais un recueil de livres écrits par des auteurs différents à des époques différentes.

Les juifs comptent 39 livres dans la Bible hébraïque (appelée Ancien Testament par les chrétiens). Ils parlent souvent de la Torah (« Loi ») pour désigner les Écritures dans leur ensemble. Mais ils se servent aussi de la première lettre des trois grandes divisions – la Torah (la Loi), les Nebiim (les Prophètes), et les Ketoubim (les Écrits) – pour former le mot « Tanakh ». Les chrétiens divisent la Bible en Ancien Testament (période de l'Alliance de Dieu avec le peuple hébreu) et Nouveau Testament (Alliance établie par Jésus-Christ).

Pour l'Ancien Testament, les protestants reconnaissent les mêmes écrits que les juifs mais, ne procédant pas à la même découpe, dénombrent 39 livres. Pour leur part, les catholiques, qui ont admis dans leur canon les livres ajoutés par la version grecque des Septante, en reconnaissent 45. Quant au Nouveau Testament, ses 27 livres sont généralement admis par les diverses confessions chrétiennes.

                                                                                      Bibliothèque nationale de France

Établissement public né de la fusion administrative de l'ancienne Bibliothèque nationale (B.N.), créée en 1926, et de la Bibliothèque de France (B.D.F.), créée en 1989.

La Bibliothèque nationale de France déploie, à Paris, ses collections sur deux sites principaux : le site Richelieu (IIe arrondissement) et le site Tolbiac (XIIIe arrondissement). Elle a également sous son contrôle la bibliothèque de l'Arsenal, les bibliothèques de l'Opéra et du Conservatoire national supérieur de musique et de danse, et la maison Jean Vilar (Avignon). Depuis 1537, la B.N.F. a notamment pour mission la gestion du dépôt légal.

La B.N.F. Richelieu (anciennement B.N.), dont les origines remontent à Charles V, abrite les riches collections des départements spécialisés : manuscrits, estampes, photographie, cartes et plans, musique, monnaies, médailles et antiques.

La B.N.F. Tolbiac (ou Bibliothèque François-Mitterrand) comprend, dans un nouvel édifice dû à Dominique Perrault, des espaces accessibles au public (ouverts en 1996) et des espaces réservés aux chercheurs (ouverts en 1998, après le transfert des imprimés – livres et périodiques – conservés auparavant dans le site Richelieu).

                                                                                                    Bichat Xavier

Anatomiste français (Thoirette, Jura, 1771-Paris 1802).

Marie François Xavier Bichat est considéré comme l'initiateur de l'anatomie générale, car, plus que les organes eux-mêmes, il étudia les tissus qui les constituent. Il contribua également aux progrès de l'embryologie et définit la vie comme l'ensemble des propriétés vitales résistant aux processus physico-chimiques de dégradation. Disparu, à trente ans, Bichat, qui fut médecin à l'Hôtel-Dieu à Paris, laissa plusieurs ouvrages, dont Recherches physiologiques sur la vie et la mort (1799) et Anatomie générale (1801). Sa doctrine des propriétés vitales est contenue tout entière dans sa définition : « La vie est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort ».

                                                                                                       Bichkek

Capitale du Kirghizistan,

  • Population : 838 606 hab. (estimation pour 2011)

Constructions mécaniques.

                                                                                                 Bickford Charles

Acteur né le 1 janvier 1891 à Cambridge (Royaume Uni)

Décédé le 9 novembre 1967 à Los Angeles

Après avoir joué au théâtre et dans quelques spectacles de music-hall à Boston, Charles Bickford tente sa chance à Broadway. Il finit par être remarqué et tourne "Dynamite" en 1929, un film de Cecil B.de Mille. Tout au long de sa carrière, il tournera dans de nombreuses productions et sera nominé aux Oscars pour trois de ses films, dont "Le chant" de Bernadette d'Henry King. A la fin de sa carrière, il devient la co-vedette la série télévisée "The virginian" (1965-1967).

                                                                                                     Bidassoa

Fleuve côtier des Pyrénées atlantiques ; 70 km.

Né en Espagne, il sert de frontière avec la France pendant les douze derniers kilomètres de son cours. Au début du large estuaire se trouve l'île des Faisans, où fut signé le traité des Pyrénées (1659).

                                                                                                 Bideau Jean-Luc

 Acteur né le 1 octobre 1940 à Genève (Suisse).      

 Jean-Luc Bideau intègre le Conservatoire de Paris pour se consacrer à la comédie. Il fait ses preuves dans la pièce "Arturo Ui", de Bertolt Brecht. Il est dès lors mis en scène par de célèbres cinéastes français dans les années 1960 (Grangier, Lautner, Malle) et devient très populaire dans son pays natal. On le retrouve dans le "Dernier Tango à Paris" (1972), "Etat de siège" (1973) et "Le Convoi de la peur" (1978). Dans les années 1980, il est mis en scène par les plus grands réalisateurs et joue des rôles variés ("Tout feu tout flamme" en 1982, "Y'a-t-il un Français dans la salle ?" en 1982, "Inspecteur Lavardin" en 1986). Toujours actif dans les années 1990 avec "Un C½ur en hiver" (1991), "La Fille de d'Artagnan" (1994) et "Fantôme avec chauffeur" (1996), il se contente de seconds rôles dans les années 2000 ("Les Portes de la gloire" en 2001, "Ripoux 3" en 2003).

                                                                                                    Biehn Michael

 Acteur né le 31 juillet 1956 à Anniston (Etats Unis).  

A peine âgé de 16 ans, il quitte l'école pour se consacrer à son métier de comédien. Il décroche de petits rôles, notamment dans le film "Grease" en 1978. En 1981, il obtient le rôle principal dans "Fanatique" d'Edward Bianchi. Il devient populaire grâce à son rôle dans "Terminator" de James Cameron. Il tourne également dans 2 volets d'"Alien" ainsi que dans la série télévisée "Aventure et associés" de Gale Anne Hurd. Parallèlement à sa carrière d'acteur, il décide de passer de l'autre côté des caméras en réalisant un long métrage : "The Blood Bond".

                                                                                                       Biel Jessica

Née en 1982 dans le Minnesota (Etats-Unis), Jessica Claire Biel commence par une carrière de mannequin et apparait dans quelques spots publicitaires. Le producteur Aaron Spelling la repère et lui offre le rôle de "Mary Camden" dans la série "7 à la Maison", rôle qu'elle interprètera de manière régulière pendant 7 ans. En parallèle, elle décroche en 1998 sa première interprétation au cinéma dans le film "L'Or de la vie" pour laquelle elle décroche le Young Artist Award du meilleur jeune second rôle féminin. En 2001, elle obtient son premier rôle principal dans la comédie romantique "Hot Summer". L'année suivante, elle joue une bimbo déjantée dans "Les lois de l'attraction" aux côtés de James Van Der Beek. Puis Jessica Biel tente un autre genre, un film d'horreur dans le remake de "Massacre à la tronçonneuse" en 2004. Le film "Blade Trinity", qui est un véritable flop, entachera sa côte mais elle se rattrapera l'année suivante dans "Rencontres à Elisabethtown" où elle partage l'affiche avec Orlando Bloom et Kirsten Dunst. En 2007, elle donne la réplique à Edward Norton dans "L'Illusionniste" puis à Samuel L. Jackson dans "Les Soldats du désert". En 2007, Jessica Biel se remet à la comédie dans "Un mariage de rêve" et "Quand Chuck rencontre Larry", puis s'essaye aux films chorals comme "Valentine's Day" en 2010 et "Happy New Year" en 2011. L'année suivante, l'actrice enchaine les apparitions puisqu'elle est à l'affiche de "Total Recall Mémoires programmées", "The Secret", "Love Coach", "In the Shadow of the Tall Man" et "Hitchcock".

                                                                                                          Biélorussie

État d'Europe orientale, la Biélorussie est limitée à l'est par la Russie, au sud par l'Ukraine, à l'ouest par la Pologne, au nord par la Lituanie et la Lettonie.

C'est un pays au relief peu contrasté, au climat frais et humide, en partie boisé et marécageux. L'agriculture associe élevage et cultures (pomme de terre, orge, betterave), mais a souffert des suites de l'accident nucléaire de Tchernobyl, qui a aussi pénalisé l'agroalimentaire. L'industrie manque de matières premières. Les liens économiques avec la Russie demeurent importants. Mais le pays traverse aujourd'hui une grave crise financière. La population compte environ 80 % de Biélorusses de souche, mais encore plus de 10 % de Russes.

Le milieu naturel, humide et frais, est ingrat. Principal élément du relief, orienté ouest-est, les collines morainiques de la région de Minsk séparent les vastes étendues forestières et marécageuses des bassins du Niémen et de la Dvina occidentale au N., culminant à 345 m d'altitude, de la Polésie au S., que traverse le Pripiat, affluent du Dniepr. Ces terres, dont la mise en valeur est discontinue en raison de l'extension des forêts et de la présence de nombreux lacs glaciaires (4 000), nécessitent des travaux de drainage et d'amendement. La Biélorussie est spécialisée dans la production de lin, de pommes de terre, de viande et de lait. Hormis le bois et la tourbe, utilisée pour produire de l'électricité, la Biélorussie disposait de ressources industrielles limitées jusqu'à la découverte dans les années 1960 d'un important gisement de potasse (Soligorsk) et d'un peu de pétrole (Rechitsa).

À ces conditions naturelles relativement peu clémentes s'ajoutent les conséquences de la catastrophe nucléaire de la centrale de Tchernobyl, qui a contaminé près du tiers du territoire. La pollution industrielle par les usines chimiques est également très préoccupante.

Pays d'importance moyenne, la Biélorussie est tout de même presque aussi vaste que la Grande-Bretagne et compte autant d'habitants que la Belgique ou la Grèce. La population de la République est homogène : la majorité (80 %) de la population se compose de Biélorusses et les minorités existantes (Russes, Ukrainiens) leur sont très proches. L'importante communauté juive, exterminée par les nationaux-socialistes pendant l'occupation, ne représente plus que 2 % de la population. Après une période de fort accroissement démographique, la Biélorussie souffre aujourd'hui de dénatalité et la population du pays diminue année après année. La Biélorussie a connu, au cours de ces dernières décennies, une urbanisation extrêmement rapide : près des trois quarts de la population vit désormais en milieu urbain.

La pauvreté des sols n'autorise que la production de certaines cultures : pommes de terre (huitième producteur mondial), orge, seigle (quatrième producteur mondial), sarrasin. Cependant, les terres du Sud-Est, un peu plus riches, fournissent des betteraves sucrières et un peu de blé. La Biélorussie produisait le tiers du lin soviétique et le pays en est le quatrième producteur mondial, mais cette production est en nette régression. Quant à l'importante production de viande et de lait, elle est obtenue grâce à l'élevage intensif des bovins et des porcins.

Les infrastructures industrielles ont été presque entièrement reconstruites après la Seconde Guerre mondiale, particulièrement dévastatrice pour la Biélorussie. La construction mécanique domine le secteur (camions Belaz, machines et équipements agricoles). L'industrie lourde se concentre sur la chimie et la pétrochimie : engrais potassiques, matières plastiques et fibres synthétiques. de puissants complexes pétrochimiques (Novopolotsk, Grodno, Svetlogorsk) sont spécialisés dans la production des fibres synthétiques et d'engrais. La rareté des gisements d'hydrocarbures est compensée par l'oléoduc « de l'Amitié », qui dessert – depuis le Second-Bakou, en Russie – les anciens pays satellites d'Europe centrale et qui a permis de créer une importante industrie du raffinage.

L'espace biélorusse s'organise autour de la capitale, Minsk. Cette ville, entièrement reconstruite après la guerre, possédait déjà dans la période soviétique les caractéristiques d'une capitale (centres universitaires et de recherche). Elle concentre près du tiers du secteur industriel biélorusse : constructions mécaniques, biens de consommation (téléviseurs, réfrigérateurs), informatique (premier centre de l'aire soviétique) et électronique. Les centres administratifs régionaux, confirmés dans leur rôle de pôles d'activité économique, constituent les points forts de la trame urbaine. Leur récente et forte croissance a été soutenue par l'exode rural. La partie médiane du pays, entre Grodno à l'ouest, Minsk au centre et Moguilev à l'est, la plus peuplée et plus urbanisée, constitue le véritable centre de gravité économique. L'est de la Biélorussie connaît un fort développement agricole et industriel : raffinerie de 26 millions de tonnes à Novopolotsk, machines-outils, pièces détachées et téléviseurs à Vitebsk. Moguilev abrite, outre des usines d'habillement, une grande diversité de productions (constructions mécaniques, moteurs électriques, tubes), et surtout un complexe chimique. Gomel, dans le Sud-Est, est le siège de l'ancienne usine du complexe militaro-industriel (V.P.K.) aujourd'hui en reconversion, ainsi que d'une fabrique d'automotrices. Le développement de l'ouest de la Biélorussie est nettement moins avancé. Seule l'implantation industrielle de la vieille ville de Grodno est volontariste, tandis que l'agriculture de cette région frontalière est mal développée. Dans le nord, Vitebsk et Polotsk sont moins dynamiques. Dans le sud, la Polésie reste la région la plus arriérée, malgré les investissements importants qui y ont été réalisés comme, par exemple, le drainage des marais.

La Biélorussie est un pays enclavé, sans accès à la mer. Liens économiques et culturels sont importants avec la Russie. En 2007, la Biélorussie a signé un accord avec la Russie et le Kazakhstan visant à mettre en place une union douanière. La pénurie de matières premières énergétiques constitue un autre handicap pour l'indépendance réelle d'un pays dont l'identité reste à définir.

C'est au xive siècle que se précise la différenciation entre les trois branches de Slaves orientaux : Biélorusses, Grands-Russiens et Petits-Russes, ou Ukrainiens. La région qui s'étend du Pripiat à la Dvina occidentale est peuplée depuis le ve-vie siècle de Slaves orientaux (Krivitches, Dregovitches et Radimitches), qui repoussent vers l'ouest ou assimilent les tribus baltes qui y étaient établies. Elle fait partie de la principauté de Kiev (ixe-xiie siècles), au sein de laquelle Polotsk connaît un grand essor. Les princes riourikides de Polotsk, Tourov et Smolensk s'émancipent de la tutelle kievienne dans la première moitié du xiie siècle. Puis leurs principautés sont incorporées dans le grand-duché de Lituanie, qui, du début du xiiie siècle au milieu du xive, étend sa domination sur toute la Russie Blanche.

                                                                                                  Bienne

Ville de Suisse (canton de Berne) sur le lac de Bienne, au pied du Jura.

  • Population pour l'agglomération : 94 021 hab. (estimation pour 2012)

Ville impériale au xie s., cédée, en 1248, à l'évêque de Bâle, Bienne fait partie du canton de Berne depuis 1815. Ensemble urbain de la vieille ville. Musée d'archéologie. Centre horloger. Industrie automobile. Tourisme.

                                                                                             Bigard Jean-Marie

Né à Fontaine-Luyères (France) le 17/05/1954

Jean-Marie Bigard est un humoriste français, connu pour ses sketchs au langage fleuri, qui ont fait son succès.

Après une adolescence difficile, Jean-Marie Bigard abandonne très vite les études. Contraint par ses parents, il accepte un petit boulot de barman, dans lequel il n'est pas à l'aise. Il en profite pour faire ses débuts sur les planches dans des petits théâtres. L'un d'entre eux est géré par celui qui deviendra comique également et l'un de ses plus fidèles amis : Tex.

Les deux compères postulent, ensemble, au Petit Théâtre de Bouvard en 1984, espérant être repérés par cet homme influent : une idée qui ne servira que Tex, Bigard se faisant rejeter sèchement par Philippe Bouvard. Les débuts parisiens de Jean-Marie Bigard sont difficiles, il vit grâce aux à l'aide de ses amis, mais les salles ne se remplissent pas. Le déclic surviendra grâce à la télévision.

En 1986, Jean-Marie Bigard intègre "La Classe", une émission d'humour où il écrit et joue des sketchs très régulièrement, témoignant de son côté prolifique en tant qu'auteur. Jean-Marie Bigard jouera au total dans sa carrière neuf one-man-shows. Cette émission le révèle au grand public. Ses premiers sketchs à succès, graveleux, voire vulgaires attirent l'attention du public et Bigard connaît enfin le succès. Il est l'un des humoristes préférés des Français, notamment en raison de sa grande générosité (il est parrain des "Bouchons d'Amour", une association caritative). En 2013, il a été juré de l'émission "On ne demande qu'a en rire", où il prodiguait des conseils aux jeunes humoristes.

                                                                                Big Brother and The Holding Company

Big Brother and the Holding Company est un groupe de rock américain formé en 1965 et connu notamment pour avoir compté Janis Joplin parmi ses membres.

Le groupe a débuté avec Peter Albin (voix), Sam Andrew (guitare), James Gurley (guitare) et Chuck Jones (batterie) à San Francisco, dans un manoir victorien de l'oncle de Peter Albin situé au 1090 Page Street dans Haight-Ashbury. Cette maison a permis au producteur Chet Helms d'organiser des concerts. Il présentera au groupe le guitariste James Gurley et plus tard Janis Joplin.

La première apparition officielle du groupe a eu lieu en janvier 1966 à l'Open Theater de Berkeley.

En juin 1966, Big Brother and the Holding Company fait sa première apparition en public avec Janis Joplin au Avalon Ballroom. Le groupe signe un contrat avec le label indépendant Mainstream Records et enregistre un album auquel il donne son nom en 1967.

Au cours de l'hiver 1966, Chuck Jones quitte le groupe et est remplacé par Dave Getz.

Le groupe connaît la consécration en participant au Festival international de musique pop de Monterey en 1967, partageant notamment l'affiche avec Grateful Dead, Jefferson Airplane, The Who ou Jimi Hendrix Experience. Big Brother and the Holding Company devient un groupe phare de la scène psychédélique.

En 1968, Janis Joplin et Sam Andrew quittent le groupe pour former le Kozmic Blues Band.

Le groupe se reforme en 1969 avec la même formation (excepté Joplin) complétée par Nick Gravenites (chant), Dave Schallock (guitare) et Kathi McDonald (chant). La même formation a continué jusqu'en 1972, date de sa séparation suivante. La reformation du groupe aura lieu en 1987, incluant Sam Andrew, Peter Albin, Dave Getz, et James Gurley. Celui-ci quittera le groupe en 1996. Le groupe existe toujours, composé des trois vétérans et complété par Ben Nieves à la guitare et Bridget Davies au chant.

Le 20 décembre 2008, James Gurley meurt d'une crise cardiaque à deux jours de son 70e anniversaire

                                                                                        Big Joe Williams

Joseph Lee Williams dit Poor Joe ou Big Joe Williams est un chanteur et guitariste de blues américain né le 16 octobre 1903 à Crawford (Mississippi) et mort le 17 décembre 1982 à Macon (Mississippi). Il reste célèbre pour son jeu de guitare très particulier sur son instrument à neuf cordes. Il est l'auteur de la chanson Baby, Please Don't Go, devenue un classique du blues et reprise notamment par le groupe Them et AC/DC

Né à Crawford dans le Mississippi, Williams se produit régulièrement déambulant à travers les Etats-Unis mendiant en jouant dans les magasins, les bars ou les camps de travail. Il fait plusieurs séjours au pénitencier d'Angola (Louisiane), et eut une vie aventureuse.

Il enregistre à partir de 1935 pour Bluebird Records. Sa chanson Baby Please Don't Go est un grand succès et devient un standard du blues, reprise dès le début par de nombreux artistes. Il joue fréquemment avec Sonny Boy Williamson de 1938 à 1947. Il travaille ensuite pour Vee Jay, Speciality, Columbia Records, Okeh Records, Delmark, Prestige Records, Arhoolie Records, Vocation, Bullet Records et Trumpet Records. Découvert par le public blanc, il participe à de nombreux festivals dans les années 1960 et enregistre des dizaines d'albums.

Big Joe Williams vit dans une caravane à Crawford quand il meurt à l'âge de soixante-dix-neuf ans.

Le style de Big Joe Williams est ancré dans le Delta blues et possède un caractère unique. Il joue conduisant les rythmiques et les lignes mélodiques simultanément tout en chantant en même temps. Pour cela, il jouait à l'aide de deux onglets placés sur son pouce et sur son index sur une guitare en grande partie modifiée. En effet, Williams avait ajouté un micro électrique rudimentaire dont les câbles s'enroulaient autour de sa guitare. Il ajouta également trois cordes supplémentaires à son instrument.

                                                                                        Big Mama Thornton

Willie Mae (« Big Mama ») Thornton (11 décembre 1926 à Montgomery (Alabama) - 25 juillet 1984 à Los Angeles) est une chanteuse de blues et de rhythm and blues, précurseur du rock'n'roll.

Willie Mae Thornton, plus connue sous le nom de Big Mama Thornton, est née le 11 décembre 1926 à Montgomery (Alabama) et décédée le 25 juillet 1984 à Los Angeles. Elle est une chanteuse de blues assez peu connue qui a notamment marqué les esprits avec sa chanson « Hound Dog » ( écrite par Leiber & Stoller), popularisée par Elvis Presley pour un public métissé.

Elle est fille d’un pasteur et d’une chanteuse d’église. Dès l’âge de 14 ans, elle voyage avec la « Hot Harlem Revue », où elle joue pendant sept ans. Elle signe son premier contrat au début des années 1950 avec le label Peacock.

En 1953, elle enregistre alors le morceau qui fera son succès « Hound Dog » avec l’orchestre de Johnny Otiss. Ce morceau est classé premier du hit-parade rhythm and blues pendant sept semaines consécutives. Malgré son franc succès, elle n’aura touché que 500$ de droits sur cette chanson. Également auteur de « Ball and Chain », elle enregistre sur de nombreux labels et se produit avec les plus grands chanteurs. On la voit dans une vidéo où elle joue de la guitare déjà électrique.
À cause d’un problème d’alcoolisme, elle décède des suites d’une crise cardiaque, pauvre et peu reconnue.

                                                                                                   Bigorre La

Partie du département des Hautes-Pyrénées [Habitants : Bigourdans]. Ville principale : Tarbes.

Elle correspond aux hauts bassins du gave de Pau et de l'Adour, constituant une région véritablement montagnarde (culminant au Vignemale) au S. de Lourdes et de Bagnères-de-Bigorre, herbagère (important élevage), productrice d'hydroélectricité et aussi animée par le thermalisme (Cauterets, Barèges, etc.), et, plus généralement, le tourisme. L'élevage est souvent associé aux cultures (maïs) en avant des Pyrénées, où l'industrie apparaît notamment dans l'agglomération de Terbes, principale ville de la Bigorre.

Le comté de Bigorre fut, au Moyen Âge, l'un des plus grands fiefs de la Gascogne, constitué dès le ixe s. Il fut rattaché au domaine royal en 1607. Le for de Bigorre, daté de 1097, est une des plus anciennes chartes connues.

                                                                                                         Bihar

État de l'Inde.

  • Superficie : 94 150 km2
  • Population : 103 804 637 hab. (recensement de 2011)
  • Capitale : Patna

Jusqu'en 1525, le Bihar fut un État indépendant. Il fut occupé par la Compagnie des Indes en 1765. Densément peuplé, c'est un pays essentiellement agricole, dans la plaine gangétique, domaine des céréales (riz surtout), de la canne à sucre et du tabac.

                                                                                                  Bihr Damien

Damien Bihr est d'origine française, mais a obtenu la nationalité belge en 1996. Il étudie le design industriel à l'Institut Saint-Luc de Liège. D'abord stagiaire, il travaille en Finlande, chez Ergonomia Design pour de gros clients tels que Nokia ou Electrolux. Il rentre finalement en Belgique et décide d'ouvrir son agence, qu'il nomme Naos Design, à Bruxelles en 1987.
Parmi ses premiers clients, se trouve notamment le Groupe Schreder, mais aussi des entreprises plus « sportives » comme la marque Donnay pour laquelle il crée un équipement de tennis destiné à André Agassi, Lazer lui commande un casque de moto, Arena lui demande de mettre au point des lunettes de natation…
Il devient professeur au CAD de Bruxelles en 1999, et commence à travailler dans l'aménagement intérieur en 2000 (chez TDK Europe ou l'agence Grey). Il s'est aussi lancé plus récemment dans le design pur avec Helium Concept qu'il a lancé avec Annick Schotte, ainsi qu'avec sa nouvelle agence de design, BIHRD, qui offre des produits alliant matériaux de qualité et utilité.
Il participe à diverses expositions dont, par exemple, Lumière et légèreté dans le design belge, lors de la Milan Design Week en avril 2011.

                                                                                                       Bikini

 Îlôt du Pacifique, en Micronésie, dans l'archipel des îles Marshall.

  • Population : 9 hab. (recensement de 2011)

Théâtre, à partir de 1946, d'expérimentions nucléaires américaines. Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2010.

                                                                                                    Bilal Enki

Auteur de bandes dessinées et réalisateur français d'origine yougoslave (Belgrade 1951).

Arrivé en France en 1960, Enki Bilal publie ses premières bandes dessinées en 1972 dans Pilote. Il y dessine ensuite, sur un scénario de Pierre Christin, la Croisière des oubliés (1975). Ce premier volume de la série « Légendes d'aujourd'hui » est suivi d'autres histoires, toujours sur des scénarios de Christin (le Vaisseau de pierre, 1976 ; La ville qui n'existait pas, 1977). Cette collaboration se poursuit par deux albums, les Phalanges de l'ordre noir (1979) et Partie de chasse (1983), qui explorent les méandres du totalitarisme. Par la suite, Bilal illustre d'autres textes de Christin (Los Angeles, 1984 ; Cœurs sanglants et autres faits divers, 1988).

En 1979, c'est sur un scénario de Jean-Pierre Dionnet qu'il dessine Exterminateur 17, sombre histoire de science-fiction. Toujours dans le même domaine, Bilal publie en 1980 le premier volet d'une trilogie mettant en scène immortels et anciens dieux égyptiens, la Foire aux immortels, la Femme piège (1986) et Froid équateur (1992), qui forment un ensemble magistral sous le titre Trilogie Nikopol. Le graphisme de Bilal intègre plusieurs techniques et donne des pages à la fois belles et surprenantes.

Bilal, qui avait précédemment travaillé sur La vie est un roman d'Alain Resnais, passe à la réalisation cinématographique en 1989 avec Bunker Palace hôtel. Ce film fantastique, prolongement de son travail graphique, baigne dans une atmosphère froide et pesante. Dans la même veine, son second long métrage, Tykho Moon, sort en 1996, et son troisième, Immortel (ad vitam) [adaptation de la Trilogie Nikopol], en 2004.

En 1998, il aborde, dans l'album le Sommeil du monstre, le conflit qui a amené à l'éclatement de la Yougoslavie. C'est par le biais de la science-fiction et du fantastique que l'auteur, lui-même d'origine yougoslave, explore ce drame de l'histoire récente. Cet album, premier volet de ce qui qui deviendra la Tétralogie du monstre, est suivi de 32 décembre (2003), Rendez-vous à Paris (2006) et Quatre ? (2007).

                                                                                                  Bilbao

Ville d'Espagne, chef-lieu de la Biscaye.

  • Population : 351 356 hab. (recensement de 2011)

Ancien centre de l'extraction du minerai de fer, Bilbao est l'élément principal d'une agglomération étirée sur l'estuaire du río Nervión canalisé, englobant notamment Baracaldo, Lejona, Portugalete, Sestao, Santurce, où dominent toujours la sidérurgie (aciéries, laminages) et la grosse métallurgie (chaudières, locomotives, navires), devant la chimie (chimie lourde, raffinage du pétrole, produits pharmaceutiques), la verrerie, la cimenterie. Bilbao est aussi un grand port (30 millions de tonnes) et un important centre bancaire. La vieille ville, aux rues étroites, occupe la rive droite du río Nervión. La nouvelle ville s'est développée (dès le xixe s.) sur le plateau de la rive gauche.

Prospère au Moyen Âge grâce au commerce, Bilbao devint, au xixe s., le centre de l'industrialisation du Pays basque. Pendant la guerre civile de 1936-1939, Bilbao fut le centre principal de résistance des troupes républicaines basques. La ville tomba le 18 juin 1937.

                                                                                              Bill Buffalo

Pionnier américain (comté de Scott, Iowa, 1846-Denver 1917).

Il lutta contre les Indiens, et, ses aventures étant devenues légendaires, il participa à un spectacle de cirque, le Wild West Show, qui évoquait la conquête de l'Ouest.

                                                                                            Billard Martine 

 Née le 07/10/1952

Economiste de formation, licenciée de Paris II-Assas, Martine Billard devient, après avoir connu maints 'petits boulots', bibliothécaire dans une université puis à la ville de Paris et enfin dans une PME. Active en Mai 68 au sein du Comité d'action lycéen, puis dans son université d'Assas, elle embrasse rapidement les activités militantes de groupes d'extrême gauche, telles l'Organisation communiste des travailleurs, ou dans les années 1970, les mouvements féministes puis la défense de la cause palestinienne dans les années 1980. De cette jeunesse engagée, elle rejoint les Verts en 1993, parti pour lequel elle sera conseillère de Paris de 1995 à 2001. Porte-parole du parti écologiste à Paris (1996-1997) puis porte-parole au niveau national en 2000, elle est élue députée des Verts en 2002 dans la première circonscription de Paris, puis intègre, en tant que directrice, le cabinet de Mylène Stambouli, adjointe au maire de Paris chargée des questions d'exclusion sociale et de droit au logement. Se tournant vers le Parti de gauche fin 2009, suite à sa rupture avec les Verts, elle en devient la coprésidente en novembre 2010. Elle a perdu son siège de député en juin 2012.

                                                                                         Billie Ray Martin

Née en 1970. Chanteuse allemande 

                                                                                             Binet Alfred

Psychologue et physiologiste français (Nice 1857-Paris 1911).

Il est le véritable créateur de la psychologie expérimentale française, qu'il orienta d'emblée vers l'étude des activités supérieures. Cherchant un moyen de dépister les enfants retardés afin d'améliorer leur enseignement, il eut l'idée d'élaborer une série d'épreuves et d'examiner à quel âge elles étaient réussies par des enfants normaux ; inaugurant la méthode des tests mentaux, il créa ainsi, avec Th. Simon, la première Échelle métrique de l'intelligence (1905, puis 1908), qui porte leur nom (échelle Binet-Simon). Celle-ci fournit une appréciation des sujets en termes d'âge mental.

                                                                                      Binoche Juliette

Actrice française (Paris 1964).

Juliette Binoche a reçu aux États-Unis un Oscar (meilleur second rôle) pour sa lumineuse et sensible interprétation d'une infirmière dans le Patient anglais (1996), d'Anthony Minghella. Une récompense prestigieuse qui est venue couronner un parcours exemplaire, celui d'une comédienne intelligente, volontaire et courageuse, qui n'a jamais cessé de se remettre en question.

Attirée dès l'âge de treize ans par ce métier, elle travaille sous la direction de sa mère, elle-même comédienne, avant de débuter au théâtre à seize ans dans le Malade imaginaire de Molière. Juliette suit alors l'enseignement de Jean-Pierre Martino. En 1982, elle débute au cinéma dans Liberty Belle, de Pascal Kané, et elle enchaîne en 1984 avec Je vous salue Marie, de Jean-Luc Godard, et la Vie de famille, de Jacques Doillon. Son premier film important est Rendez-vous (1985), d'André Téchiné, où elle incarne une actrice. Séduit par son enthousiasme, Téchiné lui propose un nouveau rôle en 1998, dans Alice et Martin, où elle interprète avec la même intensité le rôle d'une violoniste amoureuse d'un garçon plus jeune qu'elle et qui découvre peu à peu qu'il a tué son père.

Entre-temps, son parcours est exemplaire : Mauvais Sang (1986), de Léos Carax, avec qui elle tourne en 1991 les Amants du Pont-Neuf, l'Insoutenable Légèreté de l'être (1988), de Philip Kaufman, d'après Milan Kundera, un film-culte qui la révèle à l'étranger, Fatale (1992), de Louis Malle, avec Jeremy Irons, Trois Couleurs : Bleu (1993), Blanc (1994), de Krzysztof Kieslowski, où elle représente une femme qui tente de reprendre goût à la vie après la perte de son enfant et de son mari, le Hussard sur le toit (1995), de Jean-Paul Rappeneau, dans lequel elle apporte une densité remarquable à son personnage, comme elle sait si bien le faire de film en film. Toujours en 1995, elle interprète une gentille comédie de Chantal Ackerman, Un divan à New-York, suivie en 1999, des Enfants du siècle, sous la direction de Diane Kurys, puis de la Veuve de Saint-Pierre (2000) de Patrice Leconte.

Juliette Binoche, la plus internationale des actrices françaises, tourne ensuite aussi bien pour l'Autrichien Michael Haneke (Code inconnu, 2000 ; Caché, 2005), que pour le Suédois Lasse Hallström (Chocolat, 2001), l'Américain Abel Ferrara (Mary, 2005) ou le Taïwanais Hou Hsiao-hsien (le Voyage du ballon rouge, 2007). Pour autant, elle ne délaisse pas les cinéastes français : en 2008, elle tourne Paris sous la direction de Cédric Klapisch puis l'Heure d'été sous celle d'Olivier Assayas. La même année, s'aventurant dans le domaine de la danse contemporaine, elle crée In-I, un pas de deux avec le chorégraphe anglais d'origine bangladeshie Akram Khan.

                                                                                       Biolay Benjamin

Auteur-compositeur et chanteur français (Villefranche-sur-Saône 1973).

Lauréat de deux premiers prix au conservatoire de Lyon, Benjamin Biolay joue de plusieurs instruments, avant d’adopter la guitare pour se lancer dans une carrière de chanteur pop. Après deux 45 tours relativement discrets (la Révolution, 1997 ; Le jour viendra, 1998), il collabore avec Henri Salvador pour son album Chambre avec vue (2000), qui lui apporte la notoriété. Artiste à part entière de la nouvelle scène française dès son premier album solo sorti en 2001, Rose Kennedy, conçu en hommage à la famille du président assassiné, il continue, cependant, de contribuer aux succès d’autres chanteurs (Julien Clerc, Stephan Eicher, Juliette Gréco). Toujours proche dans l’esprit de son modèle, Serge Gainsbourg, il peaufine son image de troubadour, tour à tour charmeur, mélancolique ou torturé, avec les albums Négatif (2003), À l’origine (2005), Trash yéyé (2007) et la Superbe (2009).

                                                                                        Biraud Maurice

Acteur né le 3 mars 1922 à Paris (France)

Décédé le 24 décembre 1982 à Paris

Maurice Biraud naît en 1922. À 18 ans, baccalauréat en poche, il décroche un emploi de gardien à la radio Europe 1. Au bout de quelques années, il obtient un poste d'aide-comptable, puis de discothécaire, au sein de la radio. De là, il travaille comme régisseur de studio puis assistant. C'est ainsi, en gravissant progressivement les échelons au sein des studios d'Europe 1, qu'il devient animateur radio en 1951. Il interprète les rôles du commissaire Socrate et de Maurice la Grammaire dans le feuilleton radiophonique "Signé Furax" jusqu'en 1960. Il s'y fait remarquer par son goût des calembours et son bagou.

En parallèle, Maurice Biraud commence une carrière au cinéma. Il apparaît dans quelques courts métrages, puis joue aux côtés de Bourvil dans "Le passe-muraille" en 1950. Il fera ensuite des apparitions dans une soixantaine de films. Il y interprète essentiellement des seconds rôles. Il est beaucoup sollicité pour jouer dans des comédies, où il se fait remarquer par son sens de la repartie et son humour pince-sans-rire. Il interprète souvent le Français moyen ou la figure populaire du gouailleur parisien. On le voit notamment dans "Un taxi pour Tobrouk" (1960), "Le cave se rebiffe" (1961), "Mélodie en sous-sol" (1963) et "Les pissenlits par la racine" (1964). Il tourne pour Henri Decoin, Georges Lautner, Julien Duvivier, Jacques Demy et Michel Audiard.

Maurice Biraud fait aussi de nombreuses apparitions dans des téléfilms. Figure charismatique, il est régulièrement invité sur les plateaux de télévision. En 1968, ce touche-à-tout interprète "La petite", en duo avec France Gall. En 1982, une crise cardiaque l'emporte prématurément, à l'âge de 60 ans.

                                                                                           Bir Hakeim

Point d'eau dans le désert de Cyrénaïque, à 60 km au S.-O. de Tobrouk.

En 1942, l'extrême gauche du dispositif britannique l'utilisa comme point d'appui. Défendu par les Forces françaises libres (FFI), commandées par Koening, Bir Hakeim, encerclé, résista 16 jours, à compter du 27 mai 1942, aux assauts de Rommel. Sortie en force le 11 juin, au prix de lourdes pertes, la garnison parvint à rejoindre les Britanniques. Cette action eut un retentissement mondial.

                                                                                           Birkin Jane

Née à Londres (Royaume-Uni) le 14/12/1946

Fille de l'actrice britannique Judy Campbell , Jane Birkin se destine à une carrière d'actrice et fait ses débuts au théâtre âgé seulement de 17 ans. Après avoir joué dans "Graham Greene" et la comédie musicale "Passion flower hote", cette dernière se lance sur grand écran en 1965 dans "Le Knack... ou comment l'avoir". Elle enchaîne avec une prestation très remarquée dans "Blow-up" d'Antonioni. En 1969, elle est en tête d'affiche de "Slogan" au côté de Serge Gainsbourg. Ensemble, ils deviendront un couple célèbre et ce dernier permet à l'actrice de commencer une carrière de chanteuse en parallèle. En 1975, elle tient le rôle principale du très controversé "Je t'aime moi non plus" de Serge Gainsbourg. Trois ans plus tard, elle enchaîne avec trois films de Jacques Doillon dont "La Pirate" qui conforte son statut d'actrice talentueuse et lui permet de jouer sous la direction de réalisateurs reconnu. Pour le Rivette, elle joue dans "L'Amour par terre" ainsi que "La Belle Noiseuse" suivi de "Jane B. par Agnès V.", "Kung Fu Master" de Varda et enfin "Daddy Nostalgie" de Tavernier. Artiste accomplie aux multiples facettes, elle est omniprésente dans tous les domaines, cinéma, films d'auteurs, théâtre, musique. Cependant, elle commencera à se faire rare à partir des années 1990, mais apparaît cependant dans "On connaît la chanson" en 1997, "Mariées mais pas trop" en 2003 mais aussi "Si tu meurs, je te tue" en 2011.

                                                                                          Birmanie

État d' Asie du Sud-Est, la Birmanie s'ouvre au sud et à l'ouest sur l'océan indien (mer d'Andaman, golfe du Bengale) ; elle est bordée à l'ouest et au nord-ouest par le Bangladesh et l'Inde, au nord et au nord-est par la Chine, à l'est et au sud-est par le Laos et la Thaïlande. L'Union du Myanmar est composée de 7 États peuplés en partie de populations non birmanes (Arakan [Rakhine], Chan [Shan], Chin, Kachin, Karen [Kayin], Kayah, Môn), et de 7 provinces proprement birmanes (Irrawaddy [Ayeyarwady], Magwe [Magway], Mandalay, Pegu [Bago], Rangoun, Sagaing, Tenasserim [Tanintharyi]) Nay Pyi Taw, la capitale, est un territoire de l'Union sous administration directe du président.

Le pays regroupe en une fédération, l'Union de Myanmar, l'ancienne colonie anglaise de Birmanie et sept États « périphériques » peuplés de minorités ethniques, parfois turbulentes, qui représentent 20 à 25 % de la population totale, en très large majorité bouddhiste. Coupée par le tropique et située dans le domaine de la mousson, la Birmanie est un pays presque exclusivement agricole, notable producteur de riz ; la culture en est répandue surtout dans le delta de l'Irrawaddy, au débouché de la grande dépression centrale, qui est le cœur du pays. Les autres cultures, vivrières ou commerciales (coton, arachide, canne à sucre, thé, hévéa), sont secondaires. L'exploitation de la forêt (teck, bambou) est la principale ressource (avec l'opium) des régions du pourtour, montagneuses, entaillées par les vallées de la Chindwin, de l'Irrawaddy et du Salouen.

La Birmanie possède quelques ressources minières ainsi que d'importantes réserves de pétrole et, surtout, de gaz naturel (gisement offshore de Yadana et de Shwe). Un essor du tourisme s'amorce avec la détente politique.

                                                                                            Birmingham

Ville de Grande-Bretagne, dans les Midlands, sur la Rea.

  • Population pour l'agglomération : 2 273 095 hab. (estimation pour 2010)

Élément essentiel de la conurbation des West Midlands, Birmingham est la seconde ville du Royaume-Uni par sa population. Petit centre commercial au Moyen Âge, la ville a connu une croissance exceptionnelle au xixe s., où elle est décrite par Tocqueville comme un « immense atelier ». Son centre a connu, au début des années 2000, un vaste réaménagement commercial.

La sidérurgie, développée au xviiie s. grâce à la présence de charbon et de fer, a disparu, remplaçée par des industries de transformation (automobiles, cycles, métallurgie légère, machines textiles et agricoles, matériel électrique), de la chimie, des pneumatiques, des verreries et brasseries. Les services ont maintenant pris la première place, avec un important secteur bancaire. Musées. Centre de congrès. Université.

                                                                                      Biscaro Giorgio

Giorgio Biscaro est diplômé en design industriel de l'IUAV (l'université de Venise). Il est directement engagé par Foscarini, et travaille de ce fait avec de nombreuses compagnies de design. Il devient aussi co-professeur à l'École polytechnique de Milan avec le professeur Luitprandi, et collabore avec Nuovostudio sur l'exposition « Città d'acqua » de la Biennale de Venise. Il est directeur artistique pour Disenia de 2004 à 2006, et fonde sa propre agence en 2007 à Trévise. Il travaille alors avec Slide et Bosa Creamiche. Pourtant, en 2008, il revient vers Foscarini et est engagé comme « Senior Partner » dans le département de la recherche et du développement. Son travail, fréquemment récompensé, se retrouve dans de nombreux magazines, livres et émissions télévisées. Le magazine « Case da Abitare » l'a d'ailleurs placé dans sa sélection de vingt jeunes designers en 2011. Il a, en outre, représenté le design italien lors des festivités organisées autour du 150e anniversaire de l'unification de l'Italie à Turin, et participé à un atelier à l'IUAV

                                                                                         Biscaye

Province basque d'Espagne.

  • Population : 1 156 190 hab. (recensement de 2011)
  • Chef-lieu : Bilbao

Rattachée à la Castille en 1379, la Biscaye garda ses institutions, les fueros (libertés), jusqu'au xixe siècle.

                                                                                        Bissau

Bissau est une ville d'Afrique de l'Ouest, capitale de la Guinée-Bissau. Selon une estimation de l’Instituto Nacional de Estatística e Censos datant de 2007, la ville compte environ 400 000 habitants, la langue la plus parlée est le créole. Le dernier recensement officiel dans le pays a eu lieu en 1991, la ville avait alors 195 389 habitants que l'on nomme les Bissaliens.

La ville est située à l'estuaire du Rio Geba dans l'océan Atlantique. C'est la plus grande ville du pays, son port principal et son centre administratif et militaire.

La ville fut fondée, en 1687, par les Portugais qui en firent un comptoir fortifié.

En 1942, elle devint la capitale de la Guinée portugaise. Après la déclaration d'indépendance, en 1973, par la guérilla, c'est Madina de Boe qui devint la capitale du nouvel État auto-proclamé, mais Bissau resta la capitale des régions toujours sous contrôle du Portugal. En 1974, lorsque les Portugais reconnurent l'indépendance de la Guinée-Bissau et se retirèrent, Bissau redevint la capitale.

                                                                                Bisset Jacqueline

Actrice née le 13 septembre 1944 à Weybridge, Angleterre (Royaume Uni).

Après avoir pris des cours de comédie, Jacqueline Bisset sa lance dans le cinéma en apparaissant dans le film "Le Knack... et comment l'avoir" de Richard Lester. En 1967, elle décroche un rôle dans "Casino Royale" de Val Guest puis elle se fait connaitre par le public français grâce à son rôle dans "Le Magnifique" de Philippe de Broca en 1973. On la voit ensuite dans "Au-dessous du volcan" de John Huston. Dns les années 2000, elle fait de nombreuses apparitions dans diverses séries télévisées comme "Ally MacBeal" ou "Nip/Tuck".

                                                                                           Biyouna

Baya Bouzar, dite Biyouna, est une chanteuse, danseuse et actrice algérienne née le 13 septembre 1952 dans le quartier algérois de Belcourt, en Algérie.

Habitée très tôt par la passion du chant, Biyouna fait partie de plusieurs troupes, d'abord celle de Fadela Dziria où elle assure les chœurs en jouant du tambourin, puis une autre qu'elle dirige avec sa complice Flifla, enfin la sienne où elle est la chanteuse principale et devient une animatrice réputée des fêtes de mariages.

À dix-sept ans elle débute dans les plus grands cabarets de la ville et à 19 ans elle est danseuse au Copacabana. La même année, le réalisateur Mustapha Badie la repère et lui fait tourner son premier feuilleton où elle interprète le rôle de Fatma, dans La Grande Maison (1973), adapté du roman de Mohamed Dib. Ce feuilleton la rendra célèbre.

Pour le cinéma algérien, elle tourne deux films : Leila et les autres de Sid Ali Mazif en 1978 et La Voisine de Ghaouti Bendedouche en 2000 et se produit dans des one-woman-show.

En 1999, Nadir Moknèche lui offre le rôle de Meriem dans Le Harem de madame Osmane qu'elle tourne en France. Ce film sera suivi de Viva Ladjérie en 2003.

Entretemps, Biyouna continue une carrière de chanteuse et sort en 2001 l'album Raid Zone, réalisé avec le compositeur John Bagnolett. Après le succès de cet album et sa participation au spectacle de Fellag Opéra d'Casbah mis en scène par Jérôme Savary, Biyouna sort un nouvel album Une Blonde dans la casbah. L'idée de cet album était dans l'air depuis longtemps. Biyouna a pris son temps, choisissant avec soin un répertoire franco-algérien qui puise dans les deux cultures. Son entourage est composé de Joseph Racaille, responsable d'arrangements majestueux, Christophe Dupouy, associé régulier de Jean-Louis Murat chargé du mixage, son agent Olivier Gluzman qui l'a engagée sur un vrai coup de foudre et son mari Mokhtar.

Entre 2002 et 2005, Biyouna obtient un grand succès avec la trilogie ramadanesque Nass Miah City.

Elle joue dans le dernier film de Nadir Moknèche, Délice Paloma, où elle tient le rôle principal (une mafieuse qui répond au nom de madame Aldjeria), en 2006 elle s'apprête à répéter le rôle du Coryphée dans Electre de Sophocle aux côtés de Jane Birkin dans une mise en scène de Philippe Calvario, en 2007 elle a un petit rôle dans Rendez-vous avec le destin.

Début 2009, elle joue La Célestine au Vingtième Théâtre (20° arrondissement de Paris).

Pour le ramadan 2010, Biyouna est une des vedettes de la sitcom saluée par la critique, diffusée sur Nessma, Nsibti Laaziza.

En 2011, Biyouna est aux côtés de Julien Doré pour son album Bichon, assurant les chœurs sur la chanson Bergman.

Elle fait une apparition le 7 décembre 2011 dans l'émission On n'demande qu'à en rire au côté des Lascars Gays lors d'un sketch sur les femmes cougars.

                                                                                       Bizerte

Port de Tunisie, chef-lieu de gouvernorat, sur le détroit de Sicile, au débouché (goulet) du lac de Bizerte.

  • Population : 114 371 hab. (recensement de 2004)

Mosquée et casbah du xviie s. Noyau de peuplement européen à l'époque du protectorat. Centre industriel (métallurgie, cimenterie, raffinage du pétrole).

Aménagée en 1882, la base navale de Bizerte a toujours joué un rôle important : transit des expéditions coloniales (fin du xixe s.), regroupement de l'armée serbe (1916) et des forces navales russes blanches (1921), internement de la flotte républicaine espagnole (1939). En novembre 1942, elle fut livrée intacte sur l'ordre de Vichy aux Germano-Italiens, puis fut libérée le 7 mai 1943 par les Américains. Après des négociations difficiles avec la Tunisie et une courte intervention des forces françaises (juillet 1961), la base fut remise définitivement à la Tunisie (octobre 1963).

                                                                                  Bizet Georges

Compositeur français (Paris 1838-Bougival 1875).

Prix de Rome en 1857, il se consacra au théâtre lyrique. Après sa mort, ses principaux ouvrages remportèrent un vif succès (les Pêcheurs de perles, 1863 ; la Jolie Fille de Perth, 1866 ; l'Arlésienne, 1872, et surtout Carmen, 1875), révélant un musicien original, incomparable mélodiste, brillant orchestrateur et fin dramaturge. Bizet a aussi écrit pour l'orchestre et pour le piano (Jeux d'enfants, pour 4 mains, 1871) et des mélodies.

                                                                               Bizot Jean-François

Né à Paris (France) le 19/08/1944 ; Mort à Paris (France) le 08/09/2007

Issu d'une famille de la haute bourgeoisie catholique lyonnaise, Jean-François Bizot commence sa scolarité chez les jésuites à Versailles. Après des études à l'École des industries chimiques de Nancy, il est un temps ingénieur avant d'entrer comme journaliste à "L'Express", en 1967. Attiré par le discours des maoïstes, puis à partir de 1971 par celui du Parti socialiste, il préfère finalement la liberté aux partis. Fortuné, Jean-François Bizot décide d'investir son argent dans un projet : la création du magazine "Actuel" dédié à la "contre-culture". Il fait découvrir aux Français le hip-hop, la musique électro, le rap, et de nouveaux mouvements sociaux comme l'anti-racisme, la reconnaissance homosexuelle ou l'écologie.

En 1981, Jean-François Bizot fonde Radio Nova. Ces nouveaux sons découverts dans "Actuel" déferlent à la radio, tout comme les jeunes talents. De Philippe Vandel à Jamel Debbouze ou Edouard Baer, beaucoup se sont tous distingués sur Radio Nova grâce à Jean-François Bizot. Enfin, il crée "Nova Magazine", l'organe de presse de la radio. Ecrivain, il a consacré son dernier ouvrage, Un moment de faiblesse, (Grasset, 2003) à son combat contre le cancer.

                                                                                 Black Jack

Acteur né le 28 août 1969 à Hermosa Beach (Etats Unis).

Jack Black commence à jouer au théâtre puis il apparait au cinéma dans "Bob Roberts" de Tim Robbins. Après de nombreux petits rôles dans de grands films comme "Mars Attacks" de Tim Burton ou encore "Le Fan" de Tony Scott, il décroche un rôle important dans "High Fidelity" de Stephen Frears. Les années 2000 lui permettent de faire décoller sa carrière. En 2005, il joue dans "King Kong" de Peter Jackson, mais c'est dans les comédiées comme "Super Nacho" (2006), "Tonnerre sous les tropiques" (2008) ou "Les voyages de Gulliver" (2010) qu'il donne la pleine mesure de son physique tout en rondeur et de son humour déjanté.

                                                                            Black Eyed Peas

Né à Los Angeles (Etats-Unis) en 1995

Le groupe Black Eyed Peas contrebalance le mouvement hip hop originel par un son qui se nourrit de diverses influences puisées dans des genres aussi différents que le rock, la musique latine, le rap, le jazz, la soul et le R’N’B.

Tout commence lorsqu’à l’âge de quinze ans, Will.i.am (William Adams) et Apl De Ap (Allen Pineda) créent le groupe de break dance, Tribal Nation. Quelques temps plus tard, le tandem décide de se consacrer à la musique sous l’acronyme Atban Klann, A Tribe Beyond a Nation. Repéré pour leurs freestyles, mélange de mix, de chant et de danse, ils signent leur premier contrat d’enregistrement, en 1992, sur le label d’Eazy-E, Ruthless Records. Cependant, leur style trop éloigné de la violence du gangsta rap brise les conventions. Un album est bien enregistré mais ne sera jamais commercialisé.

Lorsqu’Eazy-E décède en 1995, leur contrat prend fin. Les deux rappeurs décident de recruter un nouveau DJ et danseur en la personne de Jaime Gomez alias Taboo et commencent à se produire à Los Angeles. Il ne leur manquait plus qu’une chanteuse, Kim Hill pour que le groupe soit au complet. Les Black Eyed Peas naissent et sortent leur premier album Behind the front en 1998. Le succès critique est immédiat mais le public est plus frileux. Deux ans plus tard, ils font la première partie de Macy Gray et publient leur second opus, Bridging The Gaps, sur lequel figure des featurings aussi prestigieux que Macy Gray, De La Soul et Wyclef Jean.

En 2003, avec l’album Elephunk, Stacy Ferguson, plus connue sous le nom de Fergie, devient la nouvelle voix féminine des Black Eyed Peas.
Le groupe collabore, entre autres, avec le batteur de Blink 182 et le chanteur de Papa Roach. Leur premier titre "Where is the love", sur lequel on peut entendre Justin Timberlake, est un tube. Suivent les hits mondiaux "Shut up" et "Let’s get it started". Au total, Elephunk s’écoule à plus de six millions de copies à travers le monde.

Le 7 juin 2005, Monkey Business, est dans les bacs.
Ce quatrième opus, enregistré à Londres, se situe dans la lignée du précédent. Le groupe s’est inspiré de ses voyages, de nouvelles sonorités et sample "Englishman in New York" de Sting le temps d’un titre. Pas moins de cinq singles sont extraits. De "Don’t phunk with my heart" à "Dum Diddly" en passant par "Don’t lie", "Pump it" et "Shut up", les tubes s’enchaînent. Monkey Business confirme la popularité du groupe. En France, les Black Eyed Peas sont récompensé le 21 janvier 2006 par deux Nrj Music Awards : celui du meilleur groupe international et du meilleur album de l’année avec Monkey Business. Aux Etats-Unis, c’est la cérémonie des American Music Awards qui les honorent avec trois trophées, les prix du meilleur groupe dans les catégories Soul/R&B et Rap/Hip-hop, ainsi que le prix du meilleur album pour Monkey Business.

Après la promotion de Monkey business, les quatres acolytes se séparent temporairement pour se lancer dans des projets plus personnels. Will.i.am le leader du groupe apparaît en featuring sur le titre "Beep" des Pussycat Dolls. Il crée son label sur lequel il signe et produit le premier album solo de Fergie, The dutchess. Les singles de l’album "London bridge", "Fergalicious", "Glamorous" et "Girls don’t cry"  atteignent les sommets des charts. Will.i.am, producteur de génie, participe aux albums de Nas, de Justin Timberlake et de Timbaland. Il travaille aussi au retour de Michael Jackson. Fin septembre 2007, son 1er album solo Songs about girls est dans les bacs. Il y parle d’amour avec des textes semi-autobiographiques. Le premier extrait est le titre "I Got From My Mama (Genetics)". De leur côté Taboo et Apl.de.Ap font de même. Quant au cinquième album des Black Eyed Peas, il est annoncé pour la fin du 4ème trimestre 2007.

                                                                              Black Panthers

Groupe de libération des Noirs américains, fondé en 1966 par deux étudiants d'Oakland (Californie), Huey P. Newton et Bobby G. Seale.

À l'origine, leur objectif est de protéger les Noirs contre les exactions de la police. Puis ils revendiquent le black power (« pouvoir noir ») et constituent des milices pour assurer la tranquillité des ghettos. Aux environs de 1970, le mouvement comptait un millier de membres, mais certains de ses leaders ont été pourchassés par la police, et les Black Panthers ont beaucoup perdu de leur influence.

                                                                              Blair Selma

Actrice née le 23 juin 1972 à Southfield, Michigan (Etats Unis).

Selma Blair fait ses débuts dans des courts-métrages publicitaires et apparaît pour la première fois à l'écran dans « In & Out » (1997) avec Kevin Kline. Elle se révèle au public sous les traits d'une adolescente idiote et naïve manipulée par Sarah Michelle Gellar et Ryan Philippe dans le film « Sex Intentions » (1999) pour lequel elle reçoit un MTV Movie Award. On la retrouve en étudiante coincée dans « La revanche d'une blonde » (2001) et en pyrokinésiste dans les deux opus de « Hellboy » (2004 et 2008) réalisés par Guillermo Del Toro.

                                                                              Blair Tony

Homme politique britannique (Édimbourg 1953).

Avocat, député travailliste depuis 1983, il est élu chef du parti travailliste après la mort de John Smith (juillet 1994). Il poursuit la mue de sa formation qu'il entend recentrer sur l'échiquier électoral et transformer en parti de gouvernement. Élu Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord après la victoire des travaillistes aux élections de 1997, il obtient un second mandat à l'issue des élections de 2001 et devient en 2003 le premier chef de gouvernement travailliste à présider aux destinées du pays pendant plus de six ans.

Très populaire auprès de l'opinion publique jusqu'en 2003, Tony Blair joue de son charisme bénéficie d'une conjoncture économique favorable soutenue par l'orthodoxie de son chancelier de l'Échiquier Gordon Brown : le gouvernement poursuit la réforme de l'État providence, transformant le welfare en workfare destiné à remettre les chômeurs sur le chemin de la formation et de l'emploi. Parallèlement, il investit massivement dans les services publics (santé, éducation, transports). Soucieux de moderniser les institutions du royaume et de les rapprocher des populations, Tony Blair décentralise les gouvernements d'Écosse et du pays de Galles et contribue activement aux efforts de règlement de la question d'Irlande du Nord (avril 1998). Mais la réforme du système électoral et parlementaire s'enlise rapidement et l'entreprise de conciliation entre protestants et catholiques à Belfast connaît des ratés et un arrêt (2002). Pro-européen, il doit également repousser sine die l'adhésion de son pays à l'euro et renoncer au référendum politiquement périlleux qu'il entendait pourtant organiser sur la question.

Atlantiste et solidaire de George Walker Bush et de sa stratégie à l'encontre de Saddam Husayn, il s'engage – en dépit de l'hostilité d'une majorité de Britanniques – dans la guerre contre l'Iraq aux côtés des Etats-Unis (mars-avril 2003). L'apparence de quelques succès (chute du dictateur en avril 2003, tenue de premières consultations dites démocratiques en janvier 2005), nempêche pas que l'aura et la popularité du Premier ministre soient fortement écornées à la suite des révélations sur les manipulations de l'opinion à propos de la question des armes de destruction massive. Le coût de la guerre, les exactions des troupes américano-britanniques, l'exécution d'otages anglais et l'impression générale qui va croissant de l'enlisement de la coalition dans un inextricable bourbier ne le dissuadent toutefois nullement de porter les couleurs du New Labour lors des élections générales de mai 2005, à l'issue desquelles il devient, grâce à la victoire par défaut de sa formation, le premier chef de gouvernement travailliste britannique à remporter trois victoires électorales consécutives.

L'annonce préélectorale selon laquelle il ne solliciterait pas de quatrième mandat et les résultats en demi-teinte de sa formation lors du scrutin général font un peu plus pâlir son étoile, au profit de celle de son vieux rival, Chancelier de l'Échiquier et dauphin désigné, Gordon Brown. L'obtention par Londres des jeux Olympiques de 2012 le 6 juillet 2005 et la détermination affichée lors des attentats du lendemain dans la capitale rehaussent toutefois la popularité du chef du gouvernement.

Reste que, poussé vers la sortie par la fronde répétée de sa majorité parlementaire et par les partisans – au sein de son parti – de Gordon Brown, éclaboussé tout au long de l'année 2006 par des révélations sur le financement trouble des élections de 2005, usé par l'exercice du pouvoir et plus que jamais impopulaire du fait de son alignement atlantique et du fiasco irakien qu'il finit par reconnaître publiquement, Tony Blair fait savoir en septembre 2006 qu'il quittera le pouvoir avant la rentrée 2007 – le temps pour lui d'essuyer un nouveau revers lors des élections locales de mai 2007, avec notamment la perte pour son parti d'une Écosse autonome de plus en plus tentée par l'aventure nationaliste, mais aussi de parachever le processus de paix nord-irlandais, et d'obtenir, à l'arraché, les dérogations exigées dans le projet de traité européen simplifié à la fin du mois de juin. Après dix années passées à Downing Street, le 27 juin 2007, et sans avoir égalé le record de onze ans établi par Margaret Thatcher, il cède son poste à Gordon Brown, pour se voir confier aussitôt par le Quartet une mission de paix au Proche-Orient.

                                                                                      Blake William

Poète, peintre et graveur britannique (Londres 1757-Londres 1827).

La terreur de l'informe, la haine de l'autorité et l'apologie du désir commandent toute son œuvre poétique. Ses Chants d'innocence (1789) et Chants d'expérience (1794) opposent l'innocence des vulnérables au malheur urbain d'un monde injuste et possessif.

Admirateur de la Révolution française, il clame son christianisme libertaire (Il n'y a pas de religion naturelle, 1789 ; le Mariage du ciel et de l'enfer, 1793). Ennemi du mysticisme contemporain, il évolue vers le conformisme quiétiste (Swedenborg, Böhme) et se lance dans l'apocalypse individualisée des Livres prophétiques (Urizen, 1794 ; Los, 1795 ; Milton, 1808 ; Jérusalem, 1804-1820).

Son œuvre est l'incarnation, dans toute sa pureté, de la révolte et de la prophétie romantiques. Outre ses propres écrits, Blake a illustré de gravures aquarellées visionnaires des épisodes de la Bible, de la Divine Comédie, etc.

                                                                                      Blanc Christian

Né le 17/05/1942

Né à Talence, en Gironde, le 17 mai 1942, Christian Blanc est un homme politique français et chef d'entreprise. Après avoir décroché le diplôme de l'Institut d'Etudes Politiques à Bordeaux, il prend la place de président de la Mutuelle nationale des étudiants de France, entre 1964 et 1965. A la suite de cela, il intègre l'équipe de Michel Rocard et supporte sa candidature à la mairie de Conflans-Sainte-Honorine. De 1981 à 1983, il occupe le siège de directeur de cabinet d'Edgard Pisani, commissaire européen. Il devient ensuite préfet des Hautes-Pyrénées de 1983 à 1984, et préfet de Seine-et-Marne de 1985 à 1989. En 1989, Christian Blanc se tourne vers le monde de l'entreprise et prend la présidence de la RATP jusqu'en 1992. Pendant ces trois ans, il décidera, entre autres, de créer la ligne Météor, la ligne 14 du métro. En 1993, il devient PDG d'Air France et contribue au redressement de l'entreprise qui était alors dans une mauvaise passe. Il donne sa démission en 1997 du fait d'une non-entente avec le Ministre des transports, Jean-Claude Gayssot, sur la stratégie de modernisation de l'entreprise. Au cours de l'année 1999, il devient administrateur de l'association 'Action contre la faim', et ce jusqu'en 2001. L'année suivante, il obtient le siège de président de la banque d'affaires Merrill Lynch France. Cette même année, il est élu député de la 3e circonscription des Yvelines. Il rejoint alors le groupe UDF à l'Assemblée Nationale. Il quitte ce poste en 2008, mais le retrouve en 2010 et le perd en juin 2012. Lors de l'élection présidentielle de 2007, Christian Blanc témoigne son soutien à Nicolas Sarkozy et rejoint le Parti Social Libéral européen, rebaptisé Nouveau Centre. En 2008, il est nommé Secrétaire d'État chargé du Développement de la région capitale, mais démissionne en 2010 suite à des démêlés avec le Fisc.

                                                                                        Blanc Dominique

Actrice et réalisatrice née le 25 avril 1956 à Lyon.

Dominique Blanc est née le 25 avril 1956 à Lyon. Elle a suivi la formation du célèbre cours Florent en 1980 et reçoit l'enseignement de Francis Huster et Pierre Romans. Elle est découverte par le metteur en scène Patrice Chéreau qui lui propose de jouer dans la pièce « Peer Gynt » d'Henrik Ibsen. Après une première expérience désagréable sur le tournage de « Passion » de Godard en 1982, elle se consacre au théâtre.
C'est Régis Wargnier qui réussit à la convaincre de tourner de nouveau. En 1986, elle incarne une femme alcoolique dans « La Femme de ma vie » et sera nominée pour le César du Meilleur Espoir. Elle obtient ensuite beaucoup de seconds rôles, néanmoins très remarqués, dans des drames et des films en costumes. Dominique Blanc apparaît ainsi dans « Indochine », le chef-d'oeuvre de Régis Wargnier sorti en 1992 avec Catherine Deneuve et Vincent Perez, ou encore dans « La Reine Margot » (1993) de Patrick Chéreau avec Isabelle Adjani.
Elle obtient pas moins de 3 Césars du Meilleur second rôle pour « Milou en Mai » (1991) de Louis Malle, « Indochine » et « Ceux qui m'aiment prendront le train » (1999) de Patrice Chéreau. En 2001, c'est la consécration, elle reçoit le César de la Meilleure actrice pour « Stand-By » de Roch Stéphanik dans lequel elle interprète une femme abandonnée qui se prostitue à l'aéroport d'Orly. Plus récemment, on a pu la voir dans « L'Autre Dumas » (2010) de Safy Nebbou avec Gérard Depardieu et Benoît Poelevoorde.
Au théâtre, les récompenses sont également au rendez-vous car elle reçoit deux Molières de la meilleure comédienne et un prix d'interprétation à Venise. En 2003, elle offre à son public une interprétation triomphale de « Phèdre » de Jean Racine sous la direction de Patrice Chéreau. A la télévision, Dominique Blanc apparaît surtout dans le téléfilm historique « L'Allée du Roi » (1995) avec le rôle principal.

                                                                                         Blanc Georges

 Né à Bourg-en-Bresse le 02/01/1943

Georges Blanc est un cuisinier français de renom, trois étoiles au Guide Michelin et quatre toques au Gault-Millau. Sa passion pour la cuisine lui est transmise par sa famille, et surtout par les femmes, toutes de très bonnes cuisinières. Il entre à l’école hôtelière de Thonon-les-Bains et est major de sa promotion. En 1965, après ses débuts au sein de grands restaurants, il prend la place de cuisinier durant son service militaire sur les porte-avions Foch et Clémenceau. Lorsque sa mère, Paulette Blanc, décède en 1968, il n’a que 25 ans et lui succède à la tête de l’auberge familiale. En deux ans seulement, ses talents de cuisinier vont faire évoluer l’auberge, la transformant en hôtel de luxe, agrémenté de l’une des meilleures caves du monde. Les concours s’enchaînent, il en sort finaliste voire vainqueur quasiment à chaque fois et il reçoit sa troisième étoile de la part du Guide Michelin en 1981. En 1985, le Gault-Millau lui décerne la note de 19,5/20, une quasi-perfection jusqu’ici jamais constatée. Il rachète un café dans le petit village de Vonnas en 1990 pour le transformer en une réplique de l’auberge de ses grands-parents. Après avoir acheté plusieurs maisons, le centre du village devient un « centre gourmand », et la notoriété de son restaurant à Vonnas progresse nettement. Georges Blanc a accepté d’être le juré de l’émission spéciale « Un diner vraiment parfait » avec Cyrill Lignac. Son candidat, Grégory Cuilleron, remporte la victoire. Le chiffre d’affaire de la maison Blanc s’élève à plus de 20 millions d’euros. George Blanc est décoré, notamment, de la Légion d’honneur, de l’ordre national du Mérite ainsi que de l’ordre des Arts et des Lettres.

                                                                                            Blanc Gérard

Né à Paris (France) le 08/12/1947 ; Mort à Paris (France) le 24/01/2009

Gérard Blanc est un chanteur, guitariste et acteur français, connu notamment pour sa participation au groupe de rock français Martin Circus entre 1969 et 2001.

Né à Paris en 1947, Gérard Blanc fonde le groupe Windings en 1963 dans lequel il chante et joue de la guitare. Avec Sylvain Pauchard au clavier, le groupe est rebaptisé Les Balthazar. Mais dans le même temps, le groupe de rock Martin Circus qui connaît ses premiers succès voit partir les chanteurs, respectivement guitariste et claviériste, Patrick Dietsch et Paul-Jean Borowsky. Gérard Blanc et Sylvain Pauchard les remplacent. Le groupe sort en 1971 l'album "Acte II". Le titre "Je m'éclate au Sénégal" fait un carton, le single se vendant à 800 000 exemplaires. La même année, il participe avec son groupe au film de Claude Zidi : "Les Bidasses en folie"". En 1973, Martin Circus joue un opéra rock intitulé "La Révolution française". Gérard Blanc y tient le rôle de Danton.

C'est en solo que revient Gérard Blanc en 1987. Il signe alors le tube de l'été "Une autre histoire" qui se classe au 2e rang du Top 50. Il sortira d'autres albums au succès moins retentissant. Il fait son dernier concert en 2008, à l'Olympia, avant de faire un malaise cardiaque quelques mois plus tard. Alors qu'il avait signé pour intégrer la quatrième saison de la tournée des anciennes gloires de la chanson française, "Âge tendre, la tournée des Idoles", il s'éteint le 24 janvier 2009 à son domicile, victime d'une hémorragie. L'album posthume "Gérard Blanc, made in Paris" sort quelques mois après sa disparition.

                                                                                              Blanc Laurent

Né à Alès (France) le 19/11/1965

Originaire du Gard, Laurent Blanc est un footballeur et un entraîneur français.

Il débute sa carrière professionnelle à Montpellier en 1983 au poste de milieu offensif. En 1988, il remporte son premier grand titre international en gagnant le Championnat d'Europe de football espoirs. Deux ans plus tard, il remporte la Coupe de France avec Montpellier. Il évolue ensuite au poste de défenseur central contre son gré, un poste qu'il ne quittera plus jusqu'à la fin de sa carrière.

Après une saison à Naples (1991-1992), il revient en France et signe au Nîmes Olympique. Entre 1993 et 1995, il signe à l'AS Saint-Étienne avant d'être recruté par l'AJ Auxerre, entraîné alors par Guy Roux. Il revient au sommet de sa forme et remporte avec l'AJA le doublé coupe/championnat en 1996. Très convoité, Laurent Blanc signe la même année au FC Barcelone. Il remporte la Supercoupe d'Espagne, mais connaît une saison en demi-teinte, ce qui le pousse à revenir en France, à l'Olympique de Marseille (1997).

C'est avec l'équipe de France que Laurent Blanc connaît ses plus grands succès en tant que joueur. Aux côtés de Zinedine Zidane, de Fabien Barthez et de Didier Deschamps, il remporte la Coupe du monde en 1998 et l'Euro 2000. Il gagne également la Coupe d'Italie en 2000 avec l'Inter de Milan, et est sacré champion d'Angleterre en 2003 avec Manchester United.

En 2007, il débute en tant qu'entraîneur avec les Girondins de Bordeaux. Son équipe remporte le Championnat et la Coupe de la Ligue en 2009. En 2010, il est nommé sélectionneur de l'équipe de France, et succède à Raymond Domenech. Il quitte son poste juste après l'Euro 2012. Depuis 2013, Laurent Blanc entraîne le Paris Saint-Germain, club avec lequel il remporte quatre titres en moins d'un an : un Championnat de France (2014), une Coupe de la Ligue (2014) et deux Trophées des champions (2013, 2014).

                                                                                               Blanc Le

 Chef-lieu d'arrondissement de l'Indre, sur la Creuse.

  • Population : 7 341 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Blancois

Église Saint-Génitour, des xie-xiiie s., et autres monuments. Textile.

                                                                                               Blanc Louis

Historien et homme politique français (Madrid 1811-Cannes 1882).

 

Journaliste, il est gagné au socialisme, dont il devient l'un des penseurs, dès 1839, avec son ouvrage sur l'Organisation du travail, dans laquelle il expose les idées qu'il reprendra en 1848 avec la notion de droit au travail (« à chacun selon ses besoins ; à chacun selon ses facultés »). Il y fait une critique très violente de la concurrence, « système d'extermination », et y dénonce la bourgeoisie « cause sans cesse agissante d'appauvrissement et de ruine ».

Le caractère original de la pensée économique de Louis Blanc réside dans l'idée que l'État constitue un des instruments nécessaires de la réforme sociale. C'est à cela qu'il doit d'avoir laissé un nom dans l'histoire du socialisme autant qu'à son ouvrage, dans lequel il préconise la constitution, dans chacune des principales branches de l'activité économique, d'une association ouvrière de production, l'atelier social.

En 1839, il fonde la Revue du progrès politique, social et littéraire, puis le Journal du peuple, puis, avec Pierre Leroux et George Sand, il publie la Revue indépendante (1841-1848).Son Histoire de dix ans (1841-1844) contribue au succès de l'opposition contre la monarchie de Juillet. On lui doit, en outre, une Histoire de la Révolution française, écrite de 1847 à 1862.

En février 1848, il est membre du gouvernement provisoire, imposé par les ouvriers et la rédaction du journal la Réforme aux républicains parlementaires. Il préside la Commission du gouvernement des travailleurs (ou Commission du Luxembourg), mais son projet de créer des coopératives ouvrières et des ateliers sociaux, financés et encadrés par l'État est dénaturé : les ateliers nationaux, créés par le gouvernement provisoire, organisés en dehors de lui et contre les socialistes, seront bientôt voués à l'échec.

Les journées de juin 1848, auxquelles il ne prend aucune part, le contraignent cependant à l'exil en Grande-Bretagne d'où il ne rentre qu'en 1870. Élu député de la Seine à l'Assemblée nationale, il siège à l'extrême gauche, mais il a désapprouvé la Commune

                                                                                                 Blanc Michel

  Acteur et réalisateur né le 16 avril 1952 à Courbevoie (France).

Né le 16 avril 1952 à Courbevoie, Michel Blanc fait la connaissance de Christian Clavier, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte au lycée, à Neuilly-sur-Seine. En 1974, les quatre amis d'enfance créent la troupe du Splendid. En 1978, le grand public découvre Michel Blanc dans le rôle de Jean-Claude Dusse: "Les Bronzés", adapté de la pièce de théâtre "Amour, coquillages et crustacés" du Splendid, devient un classique du cinéma populaire français. Deux ans plus tard, on retrouve Michel Blanc dans "Les Bronzés font du ski". Il tourne dans "Viens chez moi, j'habite chez une copine" (1980), "Ma femme s'appelle reviens" (1981), "Circulez y a rien à voir" (1983), En 1984, il réalise "Marche à l'ombre", dans lequel il partage l'affiche avec Gérard Lanvin. On retrouve l'acteur dans "Tenue de soirée" (1986), qui lui vaut le prix d'interprétation masculine à Cannes et dans "Uranus" (1990). Michel Blanc s'essaie à la mise en scène avec "L'Excès contraire" de Françoise Sagan, au théâtre des Bouffes-Parisiens (1987) et "Je veux faire du cinéma" de Neil Simon, au théâtre de la Michodière (1992). En 1994, il retourne à la réalisation avec "Grosse fatigue". En 1999, Michel Blanc réalise "Mauvaise passe", un film sombre avec Daniel Auteuil dans le rôle principal. En 2002, il réalise "Embrassez qui vous voudrez", dans lequel il joue aux côtés de Charlotte Rampling, Jacques Dutronc, Carole Bouquet, Karin Viard ou encore Denis Podalydès. En 2005, Isabelle Mergault lui confie le rôle principal de son film "Je vous trouve très beau". Il retrouve en 2006 la troupe des Bronzés pour "Les Bronzés 3 : Amis pour la vie". Michel Blanc tourne ensuite notamment dans "Les Témoins" (2007), "Le Deuxième Souffle" (2007), "La Fille du RER" (2009). L'acteur est aussi à l'affiche de  "Et soudain, tout le monde me manque" (2011), de "L'Exercice de l'Etat" (2011), qui lui permet de remporter le césar du meilleur acteur dans un second rôle, de "Demi-soeur" (2013), de "Souvenirs" (2014).

                                                                                                  Blanc Mont

Point culminant des Alpes et du massif du Mont-Blanc, sur le territoire français (Haute-Savoie) ; 4 810 m environ (niveau du sommet variable selon les conditions climatiques).

C'est avec la conquête du mont Blanc que débuta véritablement l'histoire de l'alpinisme. La première ascension fut réalisée par Jacques Balmat et le docteur Paccard, le 8 août 1786, à l'initiative du naturaliste genevois Horace Bénédict de Saussure, qui réalisa l'ascension en 1787, conduit par Balmat. Le sommet du mont Blanc est le point de convergence de plusieurs arêtes (Bionnassay, mont Maudit, Peuterey, Brouillard) délimitant plusieurs versants : les itinéraires offerts aux alpinistes sont ainsi d'une grande variété. Le versant français, au nord, le plus long, est le plus facile ; il fut emprunté par les premiers ascensionnistes. Aujourd'hui, les voies normales passent par le refuge des Grands-Mulets (altitude 3 051 m) ou par les refuges de Tête-Rousse (3 167 m) et du Goûter (3 817 m). Dans les deux cas, l'ascension se termine par l'arête des Bosses. Le versant sud-ouest domine les glaciers de Miage (italien) et du Dôme ; il permet l'accès habituel au sommet par le versant italien à partir des refuges Gonella (3 072 m) et Sella (3 363 m). Le versant est domine le glacier de la Brenva ; des voies de grande envergure s'y développent : éperons de la Brenva (ouvert par G. S. Matthews, A. W. Moore, F. et H. Walker, J. et M. Anderegg en 1865), de la Sentinelle-Rouge, de la voie Major, de la Poire (tous les trois ouverts par T. G. Brown, 1927, 1928, 1933), du Grand Pilier d'Angle (trois voies ouvertes par W. Bonatti entre 1957 et 1963). Le versant sud, au-dessus des glaciers du Brouillard et du Freney, est le plus impressionnant : l'arête de l'Innominata (S. L. Courtauld, A. et H. Rey, 1919), l'arête du Brouillard (G. B. Gugliermina, 1901), et surtout le pilier central du Freney, « dernier problème » du mont Blanc (C. Bonington, J. Clough, J. Duglosz, D. Whillans, 1961), sont accessibles à partir du refuge Gamba (2 630 m). L'arête de Peuterey, ouverte en 1893 par P. Güssfeldt, E. Rey, mais parcourue intégralement et en solitaire par R. Desmaison (1972), est un des plus beaux itinéraires de tout le massif.

Le record de vitesse de l'ascension du mont Blanc de Chamonix, soit 3 773 m de dénivelée, a été battu en 2013 par l'Espagnol Kilian Jornet en 3 h 30 ' (aller-retour en 4 h 57 ' 40).

                                                                                Blancan Bernard

Acteur et réalisateur né le 9 septembre 1958 à Bayonne.

Bernard Blancan se destinait en premier lieu à une carrière de fonctionnaire. La rencontre avec le réalisateur Yves Caumon le fait se réorienter vers le métier de comédien. Petit à petit et ne tournant surtout que des courts métrages et des séries télévisées, il sera vraiment récompensé en 2006 avec un prix collectif pour le film "Indigènes" de Rachid Bouchareb. Pratiquement toute l'équipe du film Indigène se retrouve en 2010 encore une fois sous la direction de Rachid Bouchareb pour le film Hors-la-loi.

                                                                                Blanche Francis

Acteur et réalisateur né le 20 juillet 1921 à Paris (France)

Décédé le 6 juillet 1974 à Paris

Francis Jean Blanche est né le 20 juillet 1921 à Paris. Issu d'une famille d'artistes, l'auteur et humoriste créa avec Pierre Dac un duo qui sera connu pour ses sketchs radiophoniques, ses canulars téléphoniques et pour la création du « Parti d'en rire ». Il s'essaiera aussi à la poésie et écrira des paroles de chanson dont « Débit de l'eau, débit de lait » et « Le Gros Bill » chantées par Charles Trenet. Il est également l'auteur de 3 chansons (La Léopolda, Sous le soleil, et Rêverie militaire) dans le film « Ah ! Les belles bacchantes » de Jean Loubignac en 1954.
Côté cinéma, il se fera connaître dans le rôle du commandant Obersturmführer Schulz dans « Babette s'en va-t-en guerre » (1959) aux cotés de Brigitte Bardot. Acteur préféré de Georges Lautner, le réalisateur lui offrira deux de ses plus beaux rôles dans « Les tontons flingueurs » (1963) et « Les Barbouzes » (1964) avec Lino Ventura et Bernard Blier. On le retrouve aussi sous la direction de Jean-Pierre Mocky dans « Un couple » en 1960 et « Snobs ! » en 1961. Il travaillera également avec d'autres personnalités du cinéma comme Edouard Molinaro, Darry Cowl ou enfin Luis Bunuel dans le célèbre « Belle de jour » en 1967.
En tant que scénariste, il écrira scénario et dialogues des film « La grande bouffe » (1973) de Marco Ferreri et « Signé Furax » (1981) de Marc Simenon.
Il meurt le 6 juillet 1974 à l'âge de 52 ans d'une crise cardiaque, Pierre Dac le suivra quelques mois après.

                                                                                  Blanche Mer

Mer formée par l'océan Arctique, à l'extrémité nord-ouest de la Russie ; 90 000 km2.

Importantes pêcheries et activités maritimes (Arkhangelsk).

                                                                                   Blanche Roland

Acteur né le 31 décembre 1943 à Choisy-le-Roi

Décédé le 13 septembre 1999 à Thiais

Roland Blanche était un acteur français habitué des seconds rôles. Il fait ses débuts en 1965 dans "Cent briques et des tuiles" de Pierre Grimblat. Il enchaîne les tournages avec des réalisateurs de talent tels Jean-Pierre Mocky et alterne aisément au fil du temps entre le cinéma, le théâtre et le petit écran. Après plusieurs nominations, il remporte le Molière du meilleur acteur dans un second rôle pour "La Résistible Ascension d'Arturo Ui". Quelques années plus tard, il s'éteint le 13 septembre 1999 d'une crise cardiaque.

                                                                                     Blanche-Neige

Personnage d'un conte des frères Grimm (1812).

Cette jeune princesse, réfugiée dans la maison des sept nains et empoisonnée par sa marâtre, ne se réveillera à la vie qu'après l'arrivée du Prince charmant. Le dessin animé de W. Disney (Blanche-Neige et les sept nains, 1937) s'inspire de ce conte.

                                                                                      Blanchett Cate

Actrice née le 14 mai 1969 à Melbourne (Australie).

Diplômée des Arts Dramatiques, Cate Blanchett entame une brillante carrière en 1997 avec Paradise Road, puis rencontre le succès avec Elizabeth en 1998, qui lui vaut un Golden Globe et une nomination aux Oscars. On la retrouve dans la trilogie du Seigneur des anneaux en 2001. Elle interprète ensuite une grande variété de rôles, de la médium d'Intuitions (2003) à la patronne du western Les Disparues (2003) en passant par des personnages historiques comme Katharine Hepburn dans Aviator (2004), rôle pour lequel elle obtient l'Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle. Cate Blanchett prête ensuite ses traits à Bod Dylan dans le biopic I'm not there, puis accepte de se voir vieillir à l'écran dans L'Etrange Histoire de Benjamin Button. En 2013, elle tourne pour la première fois devant la caméra de Woody Allen dans Blue Jasmine, qui lui offre l'un des ses plus beaux rôles et lui permet surtout de remporter l'Oscar de la Meilleure actrice.

                                                                                        Blanco Griselda

Née à Cathagène des Indes (Colombie) le 15/02/1943 ; Morte à Medellín (Colombie) le 03/09/2012

Griselda Blanco, surnommée "la Reine de la coca" ou "la Veuve noire", est une femme qui s'est imposée dans le trafic de drogue, milieu dominé par les hommes.

Née en février 1943, Griselda Blanco voit son enfance marquée par la violence. Elle aurait tué un enfant à l'âge de 11 ans, et se serait prostituée pendant de nombreuses années. Après un mariage avec Carlos Trujillo, Griselda Blanco fait ses premiers pas dans le trafic de la drogue aux États-Unis dans les années 1970. En avril 1975, elle doit fuir les États-Unis, sous le coup d'une condamnation suite au démantèlement de son réseau, l'un des plus importants à l'époque. Son retour aux États-Unis à Miami est marqué par une explosion de meurtres et de règlements de comptes dans le milieu du trafic de la drogue. S'appuyant sur la corruption de fonctionnaires et usant de violences méthodiques, le réseau de Griselda Blanco touche alors l'ensemble du territoire américain.

Dans les années 1980, elle s'installe en Californie pour échapper aux contrats lancés par ses concurrents pour l'éliminer. Arrêtée le 20 février 1985, elle doit répondre devant la justice américaine de plus de 200 meurtres et de trafic de drogue. Libérée suite à des vices de forme dans la procédure, elle part vivre en Colombie. Elle meurt le 3 septembre 2012, assassinée par deux tueurs. L'identité des commanditaires reste à ce jour inconnue, Griselda Blanco s'étant au cours de sa carrière fait de nombreux ennemis, y compris au sein du Cartel de Medellín dont elle était membre.

                                                                                           Blanco Serge

 Né à Caracas (Vénézuela) le 31/08/1958

Serge Blanco est un ancien rugbyman français né à Caracas (Venezuela) le 31 août 1958. Né d'un père vénézuélien et d'une mère basque, il quitte Caracas à l'âge de 2 ans pour s'installer à Biarritz. Il révèle très vite ses talents de sportif, d'abord en tant que footballeur, au point de susciter l'intérêt du Football Club de Nantes. Mais par désir de ne pas quitter sa région, il se tourne vers le rugby. En 1974, il commence dans les équipes de jeunes de Saint-Jean-de-Luz et rejoint rapidement l'effectif du Biarritz Olympique.

Il vouera d'ailleurs à Biarritz une fidélité totale et ne jouera pour aucun autre club de toute sa carrière. Cela lui vaudra un palmarès en club en deçà de son talent puisqu'il ne remportera jamais de titre de Champion de France ou de Coupe d'Europe. Mais c'est en équipe de France qu'il connaîtra ses plus belles heures en tant que joueur. Pilier de l'équipe dirigée par Jacques Fouroux, il s'y impose comme l'un des meilleurs joueurs du monde, ce qui lui vaudra le surnom de "Pelé du rugby" dans la presse française. Il participe à l'un des âges d'or du rugby tricolore, qui remporte six Tournois des Cinq nations entre 1981 et 1990, et atteint la finale de la Coupe du monde 1987 perdue face à l'Australie.

Serge Blanco prend sa retraite à l'issue de la Coupe du monde 1991, la France est alors éliminée en quarts de finale. Il poursuit ses activités d'entrepreneur débutées au cours de sa carrière. Propriétaire d'un centre de thalassothérapie et d'un hôtel particulier, il lance sa propre ligne d'habillement, Quinze - Serge Blanco. Il prend de 1995 à 1998 la présidence du Biarritz Olympique, poste qu'il reprend en 2008, avant d'occuper pendant dix ans la présidence de la Ligue nationale de Rugby.

                                                                                    Blanqui Louis Auguste

Louis-Auguste Blanqui, dit Auguste Blanqui, surnommé « l’Enfermé », né le 8 février 1805 à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) et mort le 1° janvier 1881 à Paris, est un révolutionnaire socialiste français, souvent associé à tort aux socialistes utopiques. Il défend pour l'essentiel les mêmes idées que le mouvement socialiste du XIX° siècle. Il fait partie des socialistes non-marxistes. L'historien Michel Winock le classe comme un des fondateurs de l'ultragauche française qui s'oppose aux élections démocratiques, vues comme « bourgeoises », et qui aspire à l'« égalité sociale réelle. »

Après 1830, encore étudiant, Blanqui fait le constat que la révolution ne pourra traduire la volonté du peuple que par la violence : « l'interdiction politique » qui place le peuple sans garantie, sans défense, devant « l'odieuse domination des privilégiés », conduit fatalement à la lutte. Il fut, en conséquence de ses tentatives insurrectionnelles, emprisonné une grande partie de son existence, ce qui lui a donné le surnom de « l’Enfermé ». Il est à l'origine du blanquisme.

                                                                                        Blériot Louis

Ingénieur, industriel et aviateur français (Cambrai 1872-Paris 1936).

Louis Blériot appartient à cette première génération d'aviateurs, constructeurs d'avions, à ces héros de la « Belle Époque », dont la mémoire collective a gardé une image quasi légendaire. Mais Blériot est aussi le premier industriel de l'aéronautique.

Ingénieur de l'École centrale, il commença comme fabricant de phares pour automobiles. Dès 1899, il expérimente un ornithoptère, avion à voilure battante. S'associant en 1905 avec Gabriel Voisin, il construit un planeur biplan, qu'il essaie sans grand succès sur le lac d'Enghien. Il se prend de passion pour les moteurs d'avion et, avec Levasseur et Ferber, ils montent des monoplans qu'ils essayent sur le champ de manœuvre d'Issy-les-Moulineaux.

Il réalise son premier record, le 31 octobre 1908, reliant Toury à Artenay avec le Blériot VIII, soit 14 km en 11 minutes, à 20 m d'altitude.

Or le Daily Mail avait offert un prix de 1 000 livres pour une première traversée de la Manche en aéroplane. Dans le hangar de la société Blériot-Aéronautique, qu'il a créée à Courbevoie en mars 1909, Blériot se prépare en grand secret. Le 25 juillet 1909, à 4 h 35, il s'envole de Calais sur le Blériot XI (équipé d'un moteur Anzani à 3 cylindres de 25 CV) : il atterrit à Douvres, après une traversée de 33,7 km, en 37 minutes ; Blériot cassera son hélice et son train d'atterrissage en touchant le sol à North Fal Meadow. L'exploit, salué dans le monde entier, décidera du développement de l'aéronautique.

Blériot, à qui l'on doit le Spad, avion de chasse qui s'illustra pendant la guerre de 1914-1918, fut également le concepteur du Blériot 110, qui effectua la traversée de l'Atlantique et permit à Bossoutrot et Rossi de battre, en 1932, le record de distance en circuit fermé (10 601 km), et à Rossi et Codos, en 1933, le record de distance en ligne droite (9 104 km). L'hydravion Blériot Santos-Dumont, lancé en août 1933, équipé de 4 moteurs Hispano-Suiza d'une puissance totale de 650 CV, fut le dernier modèle sorti des ateliers Louis Blériot. Il fut utilisé avec succès sur la ligne postale de l'Atlantique Sud.

                                                                                      Blier Bernard

Acteur né le 11 janvier 1916 à Buenos Aires (France)

Décédé le 29 mars 1989 à Saint Cloud

Bernard Blier naît à Buenos Aires en 1916. Il se tourne vers le théâtre en 1931 et est reçu au conservatoire en 1937, où il rencontre François Périer et Gérard Oury. Il obtient un premier rôle au cinéma dans Hôtel du Nord en 1938. Son fils Bertrand naît en 1939. Il joue la même année dans Le jour se lève et devient ami avec Jean Gabin. Pendant la guerre, Bernard Blier est fait prisonnier. Très amaigri, il est rapatrié et retrouve le théâtre, mettant à profit son nouveau physique. Il multiplie alors les seconds rôles au cinéma, tout en continuant le théâtre, et entame une carrière parallèle en Italie. Le succès arrive enfin dans les années 1960 où de grands réalisateurs comme George Lautner, Michel Audiard et Henri Verneuil lui permettent d'exercer son talent (Le Cave se rebiffe en 1961, Les Tontons flingueurs en 1963, Les Barbouzes en 1964). Il donne la réplique aux plus grands acteurs : Lino Ventura, Louis de Funès, Jean Gabin. Il tourne aussi quelques films avec son complice Jean Lefebvre, jouant la plupart du temps des rôles de gangster raté. Sa carrière continue de plus belle dans les années 1970, où il excelle dans des rôles de personnage cynique (Le Grand Blond avec une Chaussure Noire en 1972) et tourne avec son fils Bertrand dans Calmos (1976) et Buffet froid (1979). Dans les années 1980, Bernard Blier joue beaucoup en Italie où il est très populaire. Victime d'un cancer, il s'affaiblit sans pour autant abandonner les plateaux de tournage. On le voit notamment dans Twist Again à Moscou (1986). Il reçoit un César d'honneur en 1989 avant de s'éteindre le 29 mars de la même année.

                                                                                         Blixen Karen

Née à Rungstedlund (Danemark) le 17/04/1885 ; Morte à Hørsholm (Danemark) le 07/09/1962

Femme de lettres danoise, Karen Blixen a connu le succès grâce à son roman "La Ferme africaine", paru en 1937. Ce roman est inspiré d'une partie de la vie de l'auteure, qui est partie au Kenya avec son mari pour y créer une plantation de café. Il sera adapté au cinéma en 1985 sous le titre Out of Africa, avec Meryl Streep et Robert Redford dans les rôles principaux.

Karen von Blixen-Finecke est née au Danemark en 1885, sous le nom de Karen Christentze Dinesen. Issue d'une famille fortunée, elle commence ses études à Copenhague, avant de suivre un cursus d'art à Paris et Rome. La peinture et l'écriture sont ses passions, et elle publie son premier conte en 1907. Elle s'éprend de son cousin germain, Hans, mais ce sentiment ne sera jamais partagé. Elle finit par épouser le frère jumeau de ce dernier, Bror von Blixen-Finecke. Ensemble, ils créent une plantation de café au Kenya. Cependant, des problèmes de gestion et d'argent finissent par faire couler l'affaire. Un malheur n'arrivant jamais seul, la jeune femme découvre quelque temps après que son mari, infidèle, lui a transmis la syphillis. Le couple divorce en 1925.

Entre-temps, la tumultueuse Karen a le temps de tomber amoureuse d'un pilote britannique, qui décède en 1944 dans un crash d'avion. C'est en rentrant à Marseille, en 1931, ruinée et malheureuse, qu'elle se met à écrire quotidiennement, en choisissant le pseudonyme d'Isak Dinesen. Elle publie tour à tour "Sept contes gothiques" en 1934, "La Ferme africaine" en 1937, puis "Les Contes d'hiver" en 1942.

L'écrivaine décède en 1962 dans sa maison de Rungstedlund, au Danemark, et est enterrée dans le parc de sa propriété.

                                                                                        Bloche Patrick

Né le 04/07/1956

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'université de Paris X-Nanterre, Patrick Bloche prend sa première carte d'adhérent du Parti socialiste en 1972, il a alors 16 ans. Il est élu député en 1997 et prend la fonction de premier secrétaire de la fédération socialiste de Paris en 2000 avec plus de 61 % des voix des adhérents. Conseiller de la municipalité du 11e arrondissement de Paris depuis 1989, il en devient le maire le 29 mars 2008. Il a soutenu Martine Aubry lors des primaires socialistes de 2011. En juin 2012, il a été réélu député dans la 7e circonscription de Paris.

                                                                                     Blocus continental

Ensemble des mesures prises par Napoléon Ier, entre 1806 et 1808, pour priver la Grande-Bretagne de relations commerciales avec le continent et qui constituaient une réplique au blocus maritime appliqué par Londres.

Les Anglais ayant peu à peu imposé aux navires étrangers, même neutres, la visite de leur cargaison et la saisie des marchandises françaises ou destinées à la France, et, en mai 1806, ayant déclaré en état de blocus toutes les côtes européennes de Brest à Hambourg, Napoléon riposte par le décret de Berlin (21 novembre 1806) : les îles Britanniques sont déclarées en état de blocus ; tout commerce et toute correspondance avec elles sont interdits ; toutes les marchandises anglaises seront confisquées ; tout navire même neutre, qui aura relâché dans un port britannique, ne pourra plus être reçu dans un port français ou allié.

Le gouvernement britannique répond par de nouvelles mesures : par un ordre en conseil du 11 novembre 1807, il déclare n'accorder la libre circulation qu'aux navires ayant acquitté des droits de douane dans un port britannique, faute de quoi ceux-ci seront réputés de bonne prise. Par les décrets de Fontainebleau (13 octobre 1807) et de Milan (17 décembre. 1807), Napoléon décide que tout navire ayant payé un impôt au Trésor britannique ou souffert la visite d'un navire anglais sera considéré comme « dénationalisé » et en conséquence de bonne prise.

Ce blocus continental, peu à peu établi en représailles des initiatives anglaises, deviendra le ressort essentiel de la politique extérieure de l'Empereur. Il s'agit de forcer la Grande-Bretagne à une paix consacrant les conquêtes françaises en Europe, en l'« asphyxiant » économiquement. Le blocus répond, dans l'esprit de Napoléon, à une préoccupation mercantile : donner à la France l'hégémonie économique en réservant à son industrie les marchés européens.

Le blocus a des effets divers sur l'économie française. Sur l'agriculture, le plus marqué est l'introduction et l'essor de cultures de remplacement des produits coloniaux – la betterave à sucre notamment. Dans l'ensemble, la France souffrira du blocus, perdant son débouché traditionnel, l'Angleterre ; le blocus aura un effet salutaire sur le développement de l'industrie française, mais privera les ports maritimes au profit du commerce terrestre.

De son côté, l'Angleterre subit plusieurs crises graves : en 1808 une baisse considérable de ses exportations; en 1811 une crise financière et industrielle accompagnée d'émeutes ouvrières. Mais elle les surmonte et réussit à compenser en partie la perte du marché de l'Europe occidentale et centrale par l'accroissement de son commerce en Europe du Nord et en Orient, en intensifiant largement ses échanges avec les colonies d'Amérique latine coupées de leurs métropoles. Le blocus, en raison de l'immense étendue des côtes à surveiller, ne sera jamais complet et une contrebande effrénée ne cessera de se développer.

Les conséquences majeures sont d'ordre politique. Dans ceux des pays annexés qui vivent du commerce maritime, comme la Hollande et l'Allemagne du Nord, dans les pays agricoles qui ont besoin d'exporter, le blocus a des effets désastreux et provoque un sentiment antifrançais. Sa volonté d'étendre le blocus à tous les États européens amènera Napoléon à une politique de guerres et d'annexions. Ainsi seront transformés en départements français : le royaume de Hollande, enlevé à Louis Bonaparte (1810) ; les rivages de l'Allemagne sur la mer du Nord, avec les villes hanséatiques, Brême, Hambourg, Lübeck (1810-1811) ; en Italie, le royaume d'Etrurie (1807), les Etats pontificaux (1807-1809), ce qui entraînera un grave conflit avec le pape.

La question du blocus est à l'origine de l'intervention au Portugal et, par voie de conséquence, en Espagne. Elle est également à l'origine du conflit d'où sortit la campagne de Russie, à la suite de la réouverture des ports russes au commerce britannique.

                                                                                                    Blois

Chef-lieu du département de Loir-et-Cher, à 177 km au S.-O. de Paris, sur la Loire.

  • Population : 48 568 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Blésois

 La ville est née au pied du plateau qui domine la Loire : elle s'est développée sur la rive gauche du fleuve, dans la plaine (faubourg de Vienne), et a escaladé l'escarpement abrupt pour atteindre le sommet du plateau, à proximité de la voie ferrée et de l'autoroute Aquitaine. L'agglomération est un centre administratif, commercial et industriel (chocolaterie, constructions mécaniques et électriques, équipements automobiles, imprimerie, produits d'hygiène, etc.). Blois est aussi une grande ville d'art et de tourisme, inscrite sur la liste du site Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2000. Évêché.

La forêt domaniale de Blois s'étend sur 2 750 ha au N.-O. de la ville.

D'origine gallo-romaine, comme en attestent des vestiges archéologiques, Blois est achetée en 1391, par Louis d'Orléans. Au xvie s., son château est une des résidences favorites des Valois : là se tiennent les états généraux de 1576, desquels Henri III espère vainement obtenir des subsides pour restaurer l'État. Au cours des états généraux de 1588, le duc de Guise est assassiné sur l'ordre d'Henri III. C'est à Blois encore que Marie de Médicis est exilée en 1617. En 1814, l'impératrice Marie-Louise y transporte son gouvernement. En juin 1940, le centre de la ville subit d'importantes destructions.

Le premier des « châteaux de la Loire » couvre de son quadrilatère irrégulier un promontoire avancé entre la vallée de la Loire et le ruisseau d'Arrou. De la forteresse du xiiie s. subsistent les tours de Foix et de Châteaurenault, la grande salle des états, couverte d'un lambris en berceau.

De 1498 à 1503 s'élève l'aile Louis-XII, dont le portail est surmonté d'une statue équestre du monarque (reproduction de celle qui fut détruite en 1792). Sur la cour, le rez-de-chaussée est occupé par une longue série d'arcades en anse de panier, dont le retour d'équerre rejoint le chœur de la chapelle Saint-Calais, consacrée en 1508. Louis XII fait aussi aménager par Pacello da Mercogliano de vastes jardins émaillés de « fabriques », dont il ne reste plus que le charmant pavillon dit « d'Anne de Bretagne ».

François Ier, conservant la courtine du Moyen Âge, y adosse l'aile nord-ouest ; celle-ci, couronnée d'une balustrade, est centrée par la tour octogonale du grand escalier aux trois étages de balcons rampants. Au cours des travaux, on décide de doubler la construction en appuyant à l'autre face du rempart un second bâtiment prenant jour au-dehors (façade des « loges »). Malgré leur décoration à l'italienne, les constructions de la cour sont de structure gothique, alors que les travées rythmiques de la façade extérieure rappellent le style de Bramante. Les travaux sont arrêtés à la mort de Claude de France, en 1524.

Cent ans plus tard, Gaston d'Orléans demande à François Mansart un projet pour reconstruire le château. Poussés activement de 1635 à 1658, les travaux amènent la destruction de l'aile de Charles d'Orléans, d'un bâtiment, attribué à Louis XII qui lui faisait suite, de la nef de la chapelle, d'une partie de l'aile François-Ier. Lorsque l'entreprise fut brutalement interrompue, seules les façades, avec, sur la cour, l'avant-corps central, réuni aux ailes par une colonnade semi-circulaire, et le décor sculpté dû aux ciseaux de Simon Guillain et de Jacques Sarazin avaient été exécutés. Le bâtiment ne reçut son aménagement intérieur qu'au xixe s.

Le chœur, le transept et la dernière travée de la nef de l'église bénédictine Saint-Nicolas, autrefois abbatiale Saint-Laumer, ont été élevés entre 1138 et 1186 ; les quatre premières travées, du début du xiiie s. sont inspirées de la cathédrale de Chartres. À la croisée du transept une lanterne sur pendentifs ornés de niches abritant des statues. La façade, sévère, est flanquée de deux tours de largeur inégale. L'hôpital de Blois est installé dans les bâtiments abbatiaux élevés de 1663 à 1723, comme l'hôtel de ville dans l'ancien évêché de Jacques Gabriel. Sur la rive gauche de la Loire, en face de l'église Saint-Saturnin, du xvie s., se trouve l'ancien cimetière, entouré de galeries dont les piliers retracent des scènes de la « danse macabre ». Au-dessus de la crypte Saint-Solenne (fin du xe s.-début du xie s.) s'élève la cathédrale Saint-Louis, qui montre la persistance du gothique au milieu du xviie s., alors que Saint-Vincent-de-Paul illustre le style jésuite. Quant à Notre-Dame-de-la-Trinité, en béton bouchardé, c'est un édifice contemporain d'un effet monumental saisissant.

Outre le musée des Beaux-Arts, installé dans l'aile Louis-XII du château, et le Musée archéologique, dans l'aile François Ier, la ville abrite notamment la Maison de la Magie, créée par Jack Lang en 1989 et consacrée au célèbre magicien Robert-Houdin, né à Blois.

                                                                                                     Blok Aleksandr

Poète russe (Saint-Pétersbourg 1880-Saint-Pétersbourg 1921).

Influencé par la philosophie de Solovev et la métrique de Brioussov, il fut le plus pur représentant du symbolisme russe (Vers de la belle dame, 1904 ; la Ville, 1904-1908) avant de donner une interprétation mystique de la révolution (les Douze, 1918).

                                                                                                       Blondy Alpha

Né à Dimbokro (Côte d'Ivoire) le 01/01/1953

De son vrai nom Seydou Koné, Alpha Blondy est né le 1er janvier 1953 à Dimbokro en Côte d'Ivoire. Premier d'une famille de neuf enfants, il est élevé par sa grand-mère Chérie Coco avant de partir faire ses études à Monrovia au Libéria. Il s'installe en 1976 aux États-Unis, où il exerce le métier de coursier tout en étudiant des cours à l'université de Columbia. Il y découvre le reggae lors d'un concert des Jamaïcains de Burning Spear et prend le nom de scène d'Alpha Blondy en rentrant à Abidjan.

Dépressif et interné en hôpital psychiatrique, il rencontre le producteur Roger Fulgence Kassy, qui le fait passer dans son émission "Première Chance". Son passage lui permet d'enregistrer l'album "Jah Glory", qui connaît un succès immédiat en Côte d'Ivoire. Ses chansons engagées dénonçant les dérives policières et les injustices du monde lui offrent une large audience. Alpha Blondy signe alors sur le label EMI : son album "Jerusalem", enregistré avec les Wailers, lui permet de devenir le plus grand nom du reggae africain.

Sa personnalité ombrageuse et torturée lui colle l'étiquette d'un artiste peu fiable, capable d'annuler un concert au dernier moment. Mais son oeuvre politique et engagée en faveur de la réconciliation des peuples (notamment entre Israéliens et Palestiniens) a inspiré toutes les générations de chanteurs reggae africains qui ont suivi. Elle lui vaudra aussi d'être nommé ambassadeur pour la paix en Côte d'Ivoire par l'ONU. Il est encore considéré aujourd'hui comme une des personnalités ivoiriennes les plus influentes, notamment lors de la guerre civile qui ravagea le pays en 2002.

                                                                                                        Bloom Orlando

  Acteur né le 13 janvier 1977 à Canterbury, Angleterre (Royaume Uni).

L'enfance d'Orlando Bloom n'est pas commune. Il est élevé dès la naissance par son père, Harry Bloom, un grand homme politique qui s'était battu pour le respect des droits civiques en Afrique du Sud. Mais ce dernier meurt victime d'une crise cardiaque alors qu'Orlando n'a que quatre ans. Il est ensuite élevé par sa mère Sonia et un ami de la famille, Colin Stone. Quelques années plus tard, Orlando Bloom apprendra que Colin Stone est en fait son père biologique. Souffrant de dyslexie, le jeune homme connaît plus tard quelques difficultés scolaires et se passionne vite pour les arts, comme la photographie, la sculpture et la poésie. Il est aussi un membre très actif du club de théâtre des établissements scolaires qu'il fréquente. A l'âge de 16 ans, il déménage à Londres où il rejoint deux ans plus tard la très select British American Drama Academy. Orlando Bloom fait ensuite sa première incursion au cinéma en 1997 dans le drame Oscar Wilde. Mais il reste fidèle à ses amours théâtrales et continue à se produire sur les planches, pour lesquelles son physique de jeune premier est régulièrement sollicité.

Ce choix de carrière se voit bientôt récompensé. Deux ans plus tard, il joue sur scène sans savoir que le metteur en scène Peter Jackson fait partie du public. Les deux hommes se rencontrent à la fin de la représentation et Peter Jackson lui fait part du projet Le Seigneur des Anneaux, pour lequel il aimerait qu'Orlando passe des essais. Casté dans un premier temps pour le rôle de Faramir, Orlando Bloom devient l'elfe angélique et excellent archer Legolas lors d'un tournage dantesque de 18 mois pour Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau (2001), Les Deux Tours (2002) et Le Retour du Roi (2003). On le voit parallèlement à la trilogie de Peter Jackson en courageux soldat dans La Chute du Faucon noir (2001) de Ridley Scott puis en flibustier dans Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl (2003). Ces cinq films lui apportent une incroyable notoriété dans le monde entier : passant brutalement de l'anonymat le plus total à l'admiration de millions de jeunes filles sur tous les continents, il devient la personnalité la plus recherchée sur Internet en 2004.

Le succès n'est d'ailleurs pas prêt de se tarir pour ce bel Anglais supporter du Manchester United, qui parle en outre un excellent français. Après être apparu dans deux fresques épiques en jouant le rôle de Paris dans Troie (2004) puis d'un chevalier en croisade dans Kingdom of Heaven (2005), Orlando Bloom fait ses débuts dans le mélodrame avec Rencontres à Elizabethtown (2005) en donnant la réplique à Kirsten Dunst, puis rejoint le tournage de Pirates des Caraïbes 2 et 3 qu'il tourne consécutivement, toujours aux côtés de Keira Knightley et Johnny Depp, et qui sortiront durant les étés 2006 et 2007.

                                                                                                           Bloy Léon

Écrivain français (Périgueux 1846-Bourg-la-Reine 1917).

Critique (Propos d'un entrepreneur de démolitions, 1884), autobiographe (le Désespéré, 1886), comptable et annonciateur des catastrophes dans son Journal (le Pèlerin de l'absolu, 1910-1912 ; la Porte des humbles, 1915-1917), il vitupéra le matérialisme bourgeois, la passion de l'argent, l'assoupissement de l'Église (Méditations d'un solitaire en 1916).

                                                                                                Blücher Gebhard Leberecht

Maréchal prussien (Rostock 1742-Krieblowitz, Silésie, 1819).

Mecklembourgeois au service de la Suède puis de la Prusse (capitaine, mis à pied en 1770, il revient en 1787), il obtient, grâce à ses coups de main hardis en 1794-1795 (campagne du Rhin), le commandement du corps d'observation des bouches du Rhin (1795). En 1806 il rompt l'encerclement à Auerstedt, mais doit capituler à Lübeck. En 1811, Napoléon exige sa mise à la retraite.

Commandant en 1813 l'armée de Silésie, il combat à Lützen, Bautzen, sur la Katzbach, et contribue à la victoire des coalisés à Leipzig (1813). Battu à Vauchamps (1814), à Ligny (1815), il rejoint Wellington à temps pour écraser Napoléon à Waterloo. Son patriotisme, son courage, sa chance lui valent la popularité et le surnom de maréchal Vorwärts (« En avant ! »).

                                                                                                         Blum Léon

Léon André Blum, né le 9 avril 1872 à Paris, dans le 2° arrondissement, et mort le 30 mars 1950, à Jouy-en-Josas, est un homme d'Etat français et une figure du socialisme.

Blum fut l'un des dirigeants de la section française de l'Internationale ouvrière (SFIO, parti socialiste), et président du Conseil des ministres, c'est-à-dire chef du gouvernement français, à deux reprises, de 1936 à 1937, puis de mars à avril 1938.

Il a marqué l'histoire politique française pour avoir refusé l'adhésion à la Troisième Internationale communiste en 1920, et pour avoir été le président du Conseil des ministres du Front populaire en 1936. Il ne peut aider militairement les républicains espagnols à cause des Radicaux qui annoncent qu'ils feraient tomber le gouvernement pour empêcher cette livraison d'armes ou cette intervention directe (pendant la guerre civile en Espagne), ce qui a entraîné le retrait du soutien des communistes au Front Populaire (qui était composé à la base du Parti communiste, de la SFIO, des radicaux et de Divers gauche). En juin 1937, Léon Blum démissionne une première fois du poste de président du Conseil. Il retrouve ses fonctions de chef du gouvernement, brièvement, du 13 mars au 10 avril 1938. Lors de l'occupation de la France par les armées du Troisième Reich, il est emprisonné par le régime de Vichy, traduit en justice lors d'une parodie de procès, puis déporté à Buchenwald.

Chef du Gouvernement provisoire de la République française de décembre 1946 à janvier 1947, son cabinet sera chargé de mettre sur les rails les institutions de la IV° République.

Ses réformes auront représenté de grandes avancées sociales (congés payés, femmes au gouvernement, réduction du temps de travail, etc.), et il est considéré, encore aujourd'hui, comme l'une des grandes figures du socialisme français.

                                                                                                     Blumenthal Heston

Né à Londres (Royaume-Uni) le 27/05/1966

Heston Blumenthal est un chef cuisinier anglais célèbre pour son approche moléculaire de la gastronomie et son établissement The Fat Duck qui a été nommé meilleur restaurant du monde en 2005.

Né en 1966 à Londres, Heston Blumenthal trouve sa vocation pour la cuisine en France. C'est en découvrant à 15 ans L'Oustau de Baumanière, restaurant étoilé des Baux-de-Provence, qu'il commence à se passionner pour la cuisine. Autodidacte, il apprend à cuisiner à l'aide de livres et à 18 ans, il commence un apprentissage au restaurant Le Manoir à Oxford sous la houlette du chef français Raymond Blanc. Au fil des années, il développe un savoir-faire particulier qui va faire sa renommée : la cuisine moléculaire.

À 29 ans, Heston Blumenthal achète un pub à Bray, village situé à l'ouest de Londres. Il en fait un bistrot qu'il baptise The Fat Duck. Les plats très créatifs qu'il propose séduisent tant les clients que les critiques si bien que le Guide Michelin le distingue d'une, deux puis trois étoiles en 2004. L'année suivante, son restaurant est même désigné comme le meilleur de la planète. Plusieurs fois nommé chef et personnalité de l'année, Heston Blumenthal fait partager son expérience à travers des livres et des émissions de télévision. Chantre de la cuisine multisensorielle, le Londonien est également considéré comme l'un des maîtres du foodpairing en imaginant des combinaisons d'ingrédients innovantes. La glace bacon et oeuf reste l'une de ses créations les plus connues. Après avoir ouvert d'autres établissements à Bray, il crée le restaurant Dinner by Heston Blumenthal à Londres, auquel le guide rouge attribue deux étoiles.

                                                                                                           Blunt Emily

Née en 1983 à Roehempton (banlieue de Londres), Emily Blunt a été découverte très jeune par un agent alors qu'elle étudiait à la Hurtwood House. Elle fait ses débuts au cinéma en 2003, dans le film "Boudica", mais c'est un an plus tard avec le film "My summer of love", aux côtés de Natalie Press, qu'elle rencontre son premier succès en jouant le rôle de Tamsin. En 2005, elle remporte son premier Golden Globe dans la catégorie meilleure actrice dans un second rôle pour le téléfilm "Gideon's daughter". À partir de là les succès vont s'enchaîner pour Emily Blunt qui va devenir mondialement célèbre en 2006 avec son rôle dans "Le Diable s'habille en Prada" où elle partage l'affiche avec Meryl Streep et Ann Hathaway. La même année elle joue dans "Irrésistible" avec Susan Sarandon puis enchaîne les rôles en 2007 avec pas moins de quatre films à son actif cette année-là ("Wind Chill", "The Jane Austen book club", "La Guerre selon Charlie Wilson" et "Coup de foudre à Rhode Island"). En 2008 elle est nommée aux Satellites Awards pour le film "Sunshine cleaning" et l'année suivante elle est de nouveau nommée aux Golden Globes pour son interprétation de la reine Victoria dans le film "Victoria : les jeunes années d'un reine". En 2010, elle change de registre et tourne dans un film d'horreur, "The wolfman" aux côtés d'Anthony Hopkins et en 2012 elle s'essaie à la science-fiction avec "Looper" dont elle partage la vedette avec Bruce Willis.

                                                                                                           Blyton Enid

Née à Londres (Royaume-Uni) le 11/08/1897 ; Morte à Londres (Royaume-Uni) le 28/11/1968

Enid Blyton est une romancière anglaise célèbre pour ses séries pour enfants, dont font partie Le Club des Cinq, Le Clan des Sept et Oui-Oui. Elle fait partie des auteurs britanniques les plus traduits au monde, derrière Shakespeare et Agatha Christie.

Enid Mary Blyton est née en 1897 à Londres. Petite, elle s'intéresse déjà à la littérature et à la musique. Elle commence d'ailleurs à apprendre le piano, avant de se tourner vers une formation d'enseignante. Pendant cinq ans, elle jongle entre son métier d'institutrice et l'écriture, à laquelle elle s'adonne pendant son temps libre. Elle publiera d'ailleurs sa première oeuvre, un recueil de poèmes, en 1922.

La romancière a été mariée deux fois. La première à Hugh Alexander Pollock, un ancien militaire, en 1924. Il lui donnera deux filles, Imogen et Gillian. Elle divorce ensuite pour se remarier à un chirurgien, Kenneth Fraser Darrell Waters, en 1943. Les vingt-cinq années qui suivent seront les plus prolifiques en matière d'écriture. Elle publie ainsi 24 épisodes de "Oui-Oui", le petit lutin en bois, qui est destiné aux tout-petits. La série du "Club des Cinq", qui raconte les aventures de quatre enfants et de leur chien, Dagobert, comprend 21 tomes. "Le Clan des Sept", enfin, comprend quinze titres. Il s'agit de romans policiers pour les enfants. Enid Blyton est également l'auteur des séries "Jojo Lapin" et "Malory School". Atteinte de la maladie d'Alzheimer, Enid Blyton supporte mal la mort de son second mari. Internée dans une clinique londonienne, elle décède en novembre 1968.

                                                                                                  Bobet Louison

Né le 12/03/1925 ; Mort le 13/03/1983

Louison Bobet, de son vrai nom Louis Bobet, est un cycliste français né en 1925 et ayant remporté trois fois le Tour de France dans les années 1950.

Son surnom, Louison, surgit dès sa plus tendre enfance, afin qu’on puisse le différencier de son père, qui porte le même prénom que lui. En 1942, Louison est un cycliste junior, licencié dans le club cycliste de son oncle à Paris. Il remporte plusieurs victoires jusqu’en 1947, où il passe professionnel. Dans les années 1950, « la petite reine » est un loisir pour tous, voire une passion. Le cyclisme, et plus particulièrement le Tour de France, est à son âge d’or et est suivi par la plupart des familles françaises.

Louison Bobet coure son premier tour en 1947. Chaque année, il est dans la course, mais sa première victoire survient en 1953. Jusqu’en 1955, il est premier au classement et devient une légende du cyclisme. En 1954, il devient champion du monde sur route et sortira vainqueur de plusieurs grandes compétition, comme le Paris-Roubaix en 1956.

La carrière de Louison Bobet prend fin en 1962, après un grave accident de voiture qui l’empêche de récupérer toute ses capacités de coureur. Il se reconvertit dans la thalassothérapie, qui lui a apporté beaucoup de bienfaits lors de sa convalescence. Louison Bobet décède des suites d’un cancer, le 13 mars 1983.

                                                                                                      Bobigny

Chef-lieu du département de la Seine-Saint-Denis, à 4 km au N.-E. de Paris.

  • Population : 47 855 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Balbyniens

Centre administratif et industriel (constructions électriques et mécaniques, articles de voyage).

 

                                                                                                 Bobin Chtistian

 Né à Le Creusot (France) le 24/04/1951

Né en 1951 au Creusot en Saône-et-Loire, Christian Bobin est un écrivain français. Il a étudié la philosophie, a été bibliothécaire, professeur de philosophie ou encore infirmier psychiatrique, avant de se consacrer à l'écriture. Il vit toujours dans sa région d'origine, retiré dans une maison à la lisière d'un bois.

Écrivain de la solitude et de l'introspection, "Lettre pourpre" est sa première publication. Elle date de 1977 et marque le début d'une longue série d'écrits. Son oeuvre compte aujourd'hui une quarantaine d'ouvrages. Christian Bobin écrit de courts récits, de la poésie, des entretiens, des essais, des "fragments" et des journaux intimes. Il se fait connaître du grand public en 1985 en publiant "Souveraineté du vide", mais c'est en 1992, avec "Le Très-Bas", consacré à la vie de Saint-François-d'Assise, que la critique le place au rang d'écrivain phénomène. Ses thèmes de prédilection sont la solitude, la nature et l'enfance. Son style est léger, vif, spirituel, voire mystique. Certains disent que la foi occupe une place centrale dans son oeuvre. "Autoportrait au radiateur", paru en 1997 et "Ressusciter", édité en 2001, comptent avec "Le Très-Bas" parmi les livres les plus marquants de Christian Bobin.

Il reçoit, au cours de sa carrière d'écrivain, plusieurs prix et distinctions, dont le prix des Deux Magots en 1993 et le Grand Prix catholique de littérature la même année. Écrivain discret et prolifique, il occupe une place importante dans la littérature française contemporaine.

                                                                                              Bob Billy Thornton

Acteur et réalisateur né le 4 août 1955 à Hot Springs (Etats Unis).

Billy Bob Thornton était destiné à une carrière musicale avant de se lancer dans l'écriture de films. Il apparaît en tant qu'acteur dans des rôles mineurs avant d'avoir l'opportunité de jouer des rôles de plus grande valeur tels "Armageddon" en 1998 ou encore "Bandit" en 2001 qui marque la deuxième collaboration de l'acteur avec Bruce Willis. Billy Bob Thornton change régulièrement de casquette et s'essaye à la réalisation avec "Intuitions" en 2000 ou encore à la musique. Notamment connu pour avoir eu une liaison avec Angélina Jolie, cet artiste accompli doit sa notoriété à de grosses production américaines telles que "Intolérable Cruauté", "Love Actually" ou encore "L'¼il du mal" en 2008.

                                                                                                   Boccace

Écrivain italien (Florence ou Certaldo 1313-Certaldo 1375).

Avec Dante et Pétrarque, ses aînés l'un d'une cinquantaine, l'autre d'une dizaine d'années, Boccace est le fondateur à la fois de la plus illustre tradition littéraire italienne et de la culture humaniste, dont s'inspira toute la Renaissance européenne. Et bien avant que la critique du xvie s. en fasse un dogme, si l'œuvre des trois grands Toscans put s'imposer comme une trilogie, c'est à la médiation historique de Boccace qu'elle le doit : Boccace, d'une part disciple de Dante et premier « lecteur » public officiel de sa Divine Comédie, d'autre part condisciple ès humanae litterae et ami de Pétrarque, lequel ne se départit jamais à l'égard d'Alighieri d'une certaine réserve. Et si Pétrarque se tint volontairement isolé dans un univers rhétorique et conceptuel, si l'introspection qui caractérise son œuvre élude toute définition historique précise, en revanche non seulement Dante et Boccace eurent une claire conscience de l'essor de la bourgeoisie qui accompagna l'avènement des communes, mais leur œuvre est fondée pour l'essentiel sur la représentation critique d'une telle conscience : c'est ce qu'en d'autres termes on a parfois appelé leur réalisme. Or, tandis que Dante, au nom des idéaux de l'aristocratie, dont il est issu, jette l'opprobre sur la société communale, qu'il rend responsable de la décadence de l'Italie, Boccace se fait l'interprète des aspirations de la nouvelle bourgeoisie intellectuelle et commerçante, à laquelle il appartient : aspirations non pas à la suprématie politique (sur l'aristocratie, en grande partie assimilée, ou sur le peuple), mais au libre épanouissement de l'individu, par le libre jeu de l'intelligence et des sens. Ainsi, l'amour peut-il apparaître, dans l'œuvre de Boccace, à la fois comme le symbole et le moteur de toute émancipation sociale.

Boccace lui-même s'est plu à parsemer ses œuvres de jeunesse de fausses clés autobiographiques, que les historiens n'ont pas fini de décrypter. Cependant, les deux mythes les plus célèbres de ce « roman » ont été désormais définitivement liquidés : la maîtresse que Boccace célèbre sous le nom de Fiammetta n'est pas la fille naturelle du roi de Naples Robert d'Anjou ; et Boccace n'est pas né à Paris, mais à Florence (ou Certaldo), fils illégitime de Boccaccio (ou Boccaccino) di Chellino, qui exerçait l'art mercantile auprès de la puissante compagnie florentine des Bardi, pour le compte de laquelle, vers 1328, il envoya le jeune Giovanni s'initier aux affaires à Naples. Introduit à la cour de Robert d'Anjou, avec qui les Bardi entretenaient des relations financières, Boccace mène jusqu'en 1340 une vie brillante et dissipée au sein de la société aristocratique de la ville. Il abandonne au bout de quelques années l'étude du droit canon pour se consacrer aux « méditations poétiques », auxquelles « la nature l'avait destiné dès le ventre de sa mère ». Datent de ce séjour napolitain : La Caccia di Diana (1334-1335), petit poème en « terzine », en dix-huit chants, décrivant une chasse au cours de laquelle les plus belles dames de Naples, d'abord dévotes de la chaste Diane, finissent par se vouer à Vénus, qui change le gibier abattu en autant d'amants ; Il Filocolo (les Travaux d'amour, 1336), roman, en sept livres, inspiré du poème français du xiie s. Flore et Blanchefleur, contaminé par plusieurs autres récits alexandrins : c'est une œuvre extrêmement composite, encombrée de digressions érudites et d'allusions autobiographiques, mais la peinture de l'amour des deux jeunes héros a des accents étonnamment modernes, et cette expérience romanesque est capitale dans la genèse de la prose du Décaméron ; Il Filostrato (le Prostré d'amour, 1338 environ), poème, en neuf « parties », tiré du Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure (xiie s.) et narrant les amours malheureuses de Troilo, trompé par Criseide, séduisante figure de séductrice ; Teseida delle nozze di Emilia (1339-1340), petit poème en octaves, en douze livres, le premier poème épique de la littérature italienne de langue vulgaire, composé par contamination de la Thébaïde de Stace et du Roman de la rose ; le monde des guerres et des tournois chevaleresques y est évoqué avec une fidèle somptuosité, subordonnée cependant, encore une fois, à la narration amoureuse (Arcita et Palemone, amis devenus amants rivaux d'Emilia).

En 1340, la faillite des Bardi oblige Boccace à revenir à Florence, où il connaît de sérieuses difficultés matérielles. Son activité littéraire ne s'en intensifie pas moins, coupée de temps à autre de missions diplomatiques en qualité d'ambassadeur de Florence. Ses nouvelles œuvres témoignent de son évolution vers le « réalisme » : géographique (références à Fiesole et Florence), « bourgeois » (au sens historique précis du terme ; ainsi dans le personnage de Fiammetta) et stylistique (prédominance de la prose et, en poésie, de la « terzina » dantesque). On a pu parler de la Comedia delle ninfe fiorentine (Ameto) [1341-1342], composition allégorique mi en prose mi en vers, comme d'un « petit Décaméron ». Au-delà de l'étalage d'érudition mythologique, historique (tribut de Boccace à la mode littéraire), sa structure annonce en effet le Décaméron par l'alternance de véritables nouvelles et d'intermèdes décoratifs, et les sept nymphes qui y racontent leurs amours au jeune berger Ameto ont une liberté de ton digne des futures amantes du chef-d'œuvre. L'Amorosa Visione (1342-1343), poème allégorique, développe une problématique de la vertu et de la sensualité, empruntant à Dante son langage et son symbolisme jusqu'à friser la parodie. L'Elegia di madonna Fiammetta (1343-1344), au contraire, en dépit de références constantes à la littérature érotique latine (Virgile, Ovide, Sénèque, Lucain, Stace), est un véritable « roman psychologique », le premier de la littérature italienne : la jeune Napolitaine Fiammetta, abandonnée par le Florentin Panfilo, narre, à la première personne, le bonheur et la tragédie de sa passion, et les perpétuelles oscillations de son âme, aussi soupçonneuse que prompte à espérer ; à la subtilité de l'analyse psychologique s'allie une évocation précise du milieu « bourgeois » et de la vie de société napolitaine. Si, dans la production « mineure » de Boccace, l'Elegia est la meilleure œuvre en prose, le Ninfale fiesolano (1344-1346) est la plus réussie des œuvres en vers : poème étiologique sur l'origine de l'Africo et de la Mensola- petites rivières des environs de Florence-, où l'érudition cède le pas à l'affabulation mythologique, pour acquérir une grâce champêtre pleine de poésie.

Toutes ces expériences littéraires conduisent désormais Boccace au seuil de son chef-d'œuvre : le Décaméron (1348-1353).

Fuyant la peste qui s'était abattue en 1348 sur Florence, dix jeunes gens (sept femmes et trois hommes) appartenant à la société la plus aisée de la ville se retirent à la campagne, où ils se récréent dix jours durant (sur les quatorze que durent leurs vacances : les vendredi et samedi étant consacrés aux oraisons et à l'hygiène) au récit de dix fois dix nouvelles, dont le thème est imposé successivement par le « roi » ou la « reine » de la journée. Telle est la structure des Dix Journées, où le cadre extérieur de la narration (la célèbre description de la peste, qui ouvre le livre, celle des divertissements- chants et danses- de la compagnie, la psychologie des différents narrateurs et narratrices) est en harmonieux équilibre avec la tonalité des nouvelles qui s'enchaînent les unes aux autres selon les principes les plus raffinés de la rhétorique du temps. L'amour est le motif central de ces récits : amour conjugal ou adultère, sensualité et fidélité, idylle ou tragédie (les amants de Boccace sont capables de mourir d'amour), jusqu'à la représentation emblématique de l'amour comme forme pure de la libéralité et de la magnanimité (Xe journée). Le goût de l'aventure et le triomphe de l'esprit (au double sens de raison et ironie, voire habileté à duper) sur l'obscurantisme et la niaiserie sont les autres thèmes de prédilection de Boccace et, à travers lui, de la nouvelle bourgeoisie intellectuelle et commerçante. Le monde chevaleresque et courtois est également évoqué dans le Décaméron : non point sur le mode de la nostalgie, mais dans sa dimension poétique de fable.

La rencontre de Pétrarque en 1350, l'amitié et la collaboration qui s'ensuivent sont décisives dans la carrière de Boccace, qui coïncide désormais avec l'essor de l'humanisme. Dès 1360, les principaux humanistes florentins se réunissent autour de Boccace, qui fut le premier écrivain italien à lire Homère et Platon dans le texte. En 1370, il transcrit les œuvres de Tacite découvertes à Montecassino. À l'exception du Corbaccio (1354-1355 ou 1365-1366), énigmatique et violente satire de la femme dégradée au rang de « femelle », et des églogues du Bucolicum carmen (1351-1366), toutes les œuvres, latines ou vulgaires, postérieures au Décaméron sont de caractère doctrinal ou érudit : De casibus virorum illustrium (1355-1375), De claris mulieribus (1360-1375), De genealogiis deorum gentilium (1350-1375), De montibus, silvis, fontibus, lacubus, fluminibus, stagnis seu paludibus et de nominibus maris liber (1355-1374) ; le Trattatello in laude di Dante (1357-1362), biographie et profil poético-culturel de l'auteur de la Divine Comédie, jette les bases de la critique humaniste moderne. Boccace passe les dernières années de sa vie à transcrire les œuvres de Dante, ainsi qu'à revoir et corriger le texte du Décaméron. On peut enfin trouver un précieux témoignage sur l'évolution littéraire et morale de Boccace dans ses 24 épîtres (adressées, entre autres, à Pétrarque) et dans les 126 pièces de ses Rime, qui jalonnent, les unes et les autres, les principales étapes de sa carrière.

                                                                                          Boccara Frida

Née à Casablanca (Maroc) le 29/10/1940 ; Morte à Paris (France) le 01/08/1996

Frida Boccara est une chanteuse française, qui a défendu les couleurs de la France au concours de l'Eurovision en 1969, concours qu'elle remporta à égalité avec trois autres artistes.

D'origine italienne, Frida Boccara, de son vrai nom Danielle Frida Hélène Boccara, est née au Maroc en 1940. Ses premiers pas dans la musique se font en compagnie de son frère et de sa soeur, qui l'initient également au chant. C'est également en leur compagnie qu'elle s'installe à Paris au début des années 1960. Frida connaît rapidement le succès en France avec "Cherbourg avait raison", mais également en Espagne où elle remporte le premier prix dans un festival. En 1968, la sortie du titre "Cent mille chansons" lui ouvre les portes du succès à l'international.

Cette notoriété grandissante lui permet d'être sélectionnée pour être la candidate officielle de la France pour l'Eurovision en 1969. Elle se présente à cette compétition avec la chanson "Un jour, un enfant", qui arrive en tête du concours à égalité avec trois autres candidates. Ce titre lui donne l'occasion de chanter à Sydney, Montréal et Mexico. Elle place plusieurs de ses chansons, avec des paroles en français, dans les classements des titres les plus vendus dans plusieurs pays. En 1980 et 1981, Frida Boccara essaie sans succès de représenter de nouveau la France à l'Eurovision. Elle meurt à Paris en 1996, laissant derrière elle plus d'une trentaine d'albums en trente ans de carrière.

                                                                                           Boccolini Laurence

Née à Versailles (France) le 08/05/1963

Au début des années 80, Laurence Boccolini fait ses premiers pas d’animatrice radio sur RFM. Elle rejoint ensuite Europe 1 en 1987, station sur laquelle elle enchaîne de nombreuses émissions. Tout en animant les matinales du week-end de 5 à 10h, elle participe aussi à une émission humoristique avec les inconnus tous les après midi. Jusqu’en 1992, elle est également la journaliste de la station spécialisée du rock. Elle est successivement aux commandes des émissions cultes La vie en rock, Lenoir, Les Inrockuptibles. Ensuite, on la retrouve régulièrement dans l’émission de Laurent Ruquier, Rien à cirer sur France Inter.

Au milieu des années 90, Laurence Boccolini décide de faire de la télé. Elle est tout d’abord chroniqueuse dans Demain il fera beau et 95C sur TF1. Elle participe également à l’adaptation de Rien à cirer sur France 2. Puis en 1996, elle présente toujours sur France 2 les jeux Pyramide et Que le meilleur gagne. En 2001, elle retrouve ce créneau en présentant Le maillon faible sur TF1. Ce nouveau jeu lui offre une nouvelle visibilité et lui permet d’animer divers prime time comme Mister France, La plus belle femme du monde, Le plus bel homme du monde et l’émission de téléréalité 1ère compagnie. TF1 lui propose également de jouer une nouvelle héroïne de fiction Mademoiselle Joubert. En juillet 2007, suite à l’arrêt du Maillon faible et de Mademoiselle Joubert, Laurence Boccolini ne renouvelle pas son contrat d’exclusivité avec la première chaîne.

Elle rejoint alors la chaîne TMC où elle présente plusieurs émissions de télé-réalité, des magazines d’humour ou encore des émissions aux thématiques diverses comme le paranormal ou la musique. Elle revient finalement chez TF1 en 2008. Depuis août 2011, elle anime le jeu Money Drop qui remporte un franc succès juste avant le journal de 20h. Elle est devenue maman pour la première fois le 25 novembre 2013.

                                                                                                 Bocelli Andrea

Né à Lajatico (Italie) le 22/09/1958

Musicien complet doté d'une voix louée par les plus grands noms, Andrea Bocelli détient un record avec 80 millions d'albums de musique classique vendus dans le monde.

Né en 1958 à Lajatico près de Pise en Italie, Andrea Bocelli grandit dans un environnement rural qui ne l'empêche pas de se passionner pour l'opéra. Dès l'âge de 6 ans, il apprend le piano, et enchaîne par la suite l'apprentissage du saxophone, de la flûte, de la trompette, du trombone, de la harpe, de la guitare et enfin de la batterie. Sa voix d'or en fait à l'époque une véritable vedette locale, mais, la tête sur les épaules, celui qui deviendra l'un des plus grands ténors de tous les temps poursuit et réussit ses études de droit. Cela malgré un glaucome qui le rend aveugle dès l'âge de 12 ans. C'est d'ailleurs pour payer ses études qu'il chante dans des cabarets avant de devenir, en 1992, l'élève du célèbre Franco Corelli.

Zucchero ou encore Sarah Brightman tombent sous le charme de cette voix unique, et de cet artiste capable de réaliser le grand écart entre musique pop et musique classique. Cela lui donnera l'occasion de réaliser des duos d'exception qui seront des succès internationaux. Par la suite, Andrea Bocelli enregistre ses propres albums, qui se vendent à des centaines de milliers d'exemplaires. ""Romanza"" est notamment son premier grand triomphe. Récompensé par de nombreux prix qui ne sont d'ordinaire pas décrochés par des chanteurs de musique classique, Andrea Bocelli reste un artiste d'exception dans son domaine. Marié à deux reprises, il est père de trois enfants.

                                                                                                   Bochimans

 Peuple du Botswana (environ 30 000), de Namibie (environ 26 000) et d'Angola (environ 4 000).

De petite taille et de peau claire, les Bochimans sont les plus anciens occupants de l'Afrique australe. Peuple de nomades chasseurs-cueilleurs, ils ont été refoulés jusqu'au désert du Kalahari (Botswana) par la pression des Européens, des Khoi-Khoi et des peuples bantous. Ils sont de langue khoisan. L'appellation Bochimans utilisée pendant la période coloniale et considérée comme péjorative, tend à être remplacée par l'ethnonyme Khoisan.

                                                                                                       Bochum

Ville d'Allemagne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), dans la Ruhr.

  • Population : 362 286 hab. (recensement de 2011)

Ancien centre houiller (musée de la Mine). Métallurgie de transformation (industrie automobile). Université.

                                                                                                  Bockel Jean-Marie

Né à Strasbourg le 22/06/1950

Avocat de métier, Jean-Marie Bockel est né à Strasbourg le 22 juin 1950. Il obtient une maîtrise de droit, et ouvre ainsi son cabinet à Mulhouse en 1976. Trois ans auparavant, il avait adhéré au Parti socialiste, et en 1974 il occupait le poste de secrétaire des jeunes socialistes. En 1981, il devient député du Haut-Rhin, poste qu'il a conservé par intermittence jusqu'en 2002.

En 1984, il est nommé secrétaire d'Etat au commerce, et ce jusqu'en 1986, année durant laquelle il se voit confier la fonction de ministre du commerce pendant un mois dans le gouvernement Fabius. En 1989, il devient maire de Mulhouse. Il le restera jusqu'en 2010, année de sa démission. Il obtient cependant le poste de conseiller municipal et président de Mulhouse Alsace Agglomération.

Dans les années 1990, il souhaite faciliter la création d'entreprises et fonde pour cela le courant 'Gauche Moderne'. En 2004, il se présente aux élections sénatoriales du Haut-Rhin, qu'il remporte. En parallèle, Jean-Marie Bockel énonce clairement ses désirs de rénovation du Parti socialiste. En 2007, il soutient Ségolène Royal pour la présidentielle, même si Dominique Strauss-Kahn était son premier choix. Après la défaite du PS, il rejoint le gouvernement de François Fillon, en signe d'ouverture, au poste de secrétaire d'État chargé de la Coopération et de la Francophonie.

Exclu du PS, Jean-Marie Bockel crée La Gauche Moderne (LGM), rassemblant les idées sociales-libérales qu'il n'avait pas pu faire passer au PS, se rapprochant ainsi de la politique de Tony Blair. Inscrit dans une politique sécuritaire, luttant contre la délinquance, il avait approuvé plusieurs actions de Nicolas Sarkozy lorsqu'il était Ministre de l'Intérieur. Le remaniement ministériel de 2008 lui confère la fonction de secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants. Lui-même colonel de réserve de l'armée de l'air, Jean-Marie Bockel est aussi catholique pratiquant, père de cinq enfants et marié à Marie-Odile Mayer.

Aujourd'hui, Jean-Marie Bockel est toujours sénateur du Haut-Rhin.

                                                                                                         Bocuse Paul

Né à Collonges-au-Mont-d'Or (France) le 11/02/1926

Paul Bocuse naît dans une famille de restaurateurs installés dans la région lyonnaise. Ses grands-parents paternels comme maternels tiennent des auberges. À l'âge de 10 ans, Paul Bocuse emménage avec ses parents dans l'hôtel-restaurant familial, baptisé L'Auberge du Pont. Le jeune homme y apprend le métier avant d'entreprendre à l'âge de 15 ans un apprentissage auprès du chef cuisinier Claude Maret. En 1944, à sa majorité, Paul Bocuse s'engage au sein des Forces françaises libres et se voit remettre la croix de guerre à la fin du conflit.

Après avoir travaillé dans des restaurants étoilés à Paris et à Lyon, et s'être notamment lié d'amitié avec les frères Troisgros, le chef cuisinier décide de rejoindre l'équipe de Fernand Point dans son restaurant La Pyramide, à Vienne, près de Lyon. Paul Bocuse y reste près de dix ans et apprend beaucoup au contact de celui qu'il appelle son "père spirituel". En 1958, il décide de reprendre le restaurant de ses parents à Collonges. L'établissement, renommé "Paul Bocuse", rencontre un succès fulgurant et lui fait obtenir le prix du Meilleur Ouvrier de France. En 1965, Paul Bocuse décroche sa troisième étoile Michelin.

C'est le début d'une ascension exponentielle. Paul Bocuse se transforme en entrepreneur et ouvre des restaurants et des "corners" aux quatre coins du monde. Parallèlement à ses activités, il crée, avec d'autres chefs étoilés, une association de défense de la gastronomie française, ainsi qu'un Concours mondial de la cuisine (le "Bocuse d'Or") en 1987. Paul Bocuse est décoré de la Légion d'honneur, et nombre de ses confrères les plus réputés le considèrent comme le "chef du siècle". Sa cuisine fine et inventive doit beaucoup à la qualité des produits et à l'attachement aux traditions gastronomes françaises. Paul Bocuse est marié et a deux enfants.

                                                                                    Bodin Jean

Né à Angers (France) en 1529 ; Mort à Laon (France) en 1596

Né aux alentours de 1529 à Angers, Jean Bodin est un économiste, philosophe et théoricien politique français de l'époque de la Renaissance, qui a influencé la politique et l'histoire européennes grâce à ses oeuvres. Il a en effet élaboré les prémices de plusieurs concepts essentiels, tels que la souveraineté et la théorie quantitative de la monnaie.

Jean Bodin a vécu à la même époque que Nostradamus ou Montaigne. Issu d'une famille bourgeoise, il a reçu une éducation religieuse auprès des carmes, avant de partir à Paris pour étudier à l'université et au Collège de France. En 1566, il rédige son premier ouvrage, une "Méthode pour apprendre l'histoire". Quelques années après le massacre de la Saint-Barthélémy (en 1572), il fait paraître les "Six Livres de la République". Dans cette oeuvre, l'auteur mène une réflexion sur les affaires publiques et notamment les pouvoirs du roi. Elle a même été utilisée pour la rédaction de la Constitution des États-Unis.

Le philosophe, qui a exercé la fonction de procureur à Laon, a également publié des ouvrages sur le droit et sur l'économie. Il a participé à plusieurs débats et réflexions sur la monnaie, en s'opposant notamment à un certain M. de Malestroit qui avait publié un rapport sur la hausse des prix. Enfin, il s'est également pris de passion pour l'astrologie et l'étude des démons. Il publie plusieurs ouvrages sur la sorcellerie, comme "De la Démonomanie des sorciers" en 1580. Dans ses ouvrages, il milite pour l'élimination et la torture des sorciers. Jean Bodin meurt à Laon en 1596.

                                                                             Boeing Company

Société de constructions aéronautiques américaine fondée en 1916 par William E. Boeing (Detroit 1881-Puget Sound, Washington, 1956).

Elle a fusionné en 1997 avec McDonnell Douglas et se situe au tout premier rang mondial dans son secteur. Son siège est à Chicago (Illinois) et sa plus grande usine à Seattle. Elle fabrique des avions civils et militaires. Dans le secteur civil, elle a construit quelque 15 000 avions de ligne à réaction, depuis le B-707 (premier vol en 1954, mise en exploitation en 1959) et a lancé en 2003 un nouveau programme de biréacteur de moyenne capacité particulièrement économe en carburant, le B-7E7, rebaptisé depuis B-787 Dreamliner (premier vol prévu en 2009).

                                                                          Boers Guerre des

Le 11 octobre 1899, les Boers envahissent le nord du Natal et investissent les places de Ladysmith, Kimberley et Mafeking. La contre-attaque anglaise est brisée à Colenso, Stormberg et Magersfontain, mais l'offensive boer ne se poursuivra pas en direction de la côte.

En février 1900, les troupes britanniques, sous la direction de lord Roberts, battent les républicains à Paaderberg puis occupent Johannesburg et Pretoria et prennent le contrôle de l'ensemble du réseau ferré.

La lutte se poursuit pendant deux ans sous forme de guérilla, très durement réprimée par Kitchener, qui pratique la politique de la terre brûlée et n'hésite à interner femmes et enfants dans des camps de concentration.

Après des négociations laborieuses, les chefs boers (→ Botha, De Wet, Reitz, Smuts) acceptent la paix de Vereeniging, signée à Pretoria le 31 mai 1902.

                                                                                       Boers

Descendants des colons d'Afrique Australe, d'origine néerlandaise, allemande et française qui s'établirent au Cap à partir de 1652.

Employés à l'origine par la Compagnie hollandaise des Indes orientales, les premiers colons (Hollandais, Allemands et quelques Scandinaves) se virent allouer par Amsterdam quelques terrains avant de leur conférer le titre de burger (citoyen), et de fermiers libres (vrijburgers). En 1685, ils furent rejoints par plusieurs centaines de huguenots chassés par la révocation de l'édit de Nantes.

Les Boers s'installèrent progressivement, refoulant la population indigène de langue khoisan, les San et les Khoi-Khoi.

De 1899 à 1902, un conflit opposa les Boers aux Anglais .

En 1910, les colonies qu'ils habitaient (→ Transvaal, Natal, Orange, Le Cap) furent réunies, dans le cadre du Commonwealth, au sein de l'Union sud-africaine.

                                                                                 Bogarde Dirk

 Acteur né le 28 mars 1921 à Londres (Royaume Uni)

Décédé le 8 mai 1999 à Londres

Dirk Bogarde commence sa carrière artistique en tournant pour des séries B anglaises. Il finit par être remarqué et il joue dans de petits films, notamment dans "Toubib or not toubib". C'est en 1961 que sa carrière pend son envol grâce à son rôle dans "La victime" de Basil Dearden. Il est nominé aux BAFTA Awards et enchaine avec le tournage d'un autre de ses grands succès : "The Servant " de Joseph Losey. En 1969, il s'affiche dans "Les damnés" et s'illustre deux ans plus tard dans "Mort à Venise" de Luchino Visconti.

                                                                                 Bogart Humphrey

Acteur né le 1 janvier 1899 à New York (Etats Unis)

Décédé le 1 janvier 1957 à Los Angeles

Star parmi les stars, Humphrey Bogart se destinait à l'origine à la médecine, mais la Première Guerre mondiale l'envoie dans la marine dont il revient blessé. C'est alors qu'il se tourne vers le théâtre. Simple régisseur, il est porté à l'écran dans Life de William Brady en 1920. Pendant quinze années, il va alors travailler ses gammes d'acteur sur les planches avant de revenir au cinéma en 1935 avec le très remarqué La Forêt pétrifiée. Il est alors employé par les studios Warner Bros, pour lesquels il joue des seconds rôles de gangsters jusqu'en 1941, lorsque Raoul Walsh lui offre un rôle à sa mesure dans La Grande Évasion. Dans Le Grand Sommeilen 1946, il campe un détective qui s'inscrit en profondeur dans l'imaginaire collectif. Il est ensuite un aventurier auquel le public aime s'identifier dans des succès comme Casablanca de Michael Curtiz. Sur le tournage du Port de l'angoisse, Bogart rencontre Lauren Bacall qu'il épouse avant de lui donner la réplique dans Les Passagers de la nuit (1947) et Key Largo (1948). Jouant aussi bien dans des thrillers que des films d'aventure, Humphrey Bogart atteint la consécration avec l'Oscar de meilleur acteur en 1952 pour African Queen.

                                                                                         Bogota

Capitale de la Colombie, dans les Andes, entre 2 550 et 2 650 m d'altitude.

  • Population pour l'agglomération : 8 743 500 hab. (estimation pour 2011)

 Bien qu'elle ne soit qu'à 500 km de l'équateur, l'altitude donne à Bogotá un climat frais (14 °C de température moyenne annuelle, 18 °C le jour, 10 °C la nuit avec de faibles écarts saisonniers) qui élimine les maladies tropicales. La pluviométrie est moyenne : 950 mm d'eau par an. Cependant, en raison du mauvais drainage et de la forte nébulosité, le climat est humide, avec de fréquents brouillards aggravés par la pollution urbaine.

Bogotá resta pendant longtemps une cité assez modeste vouée à des fonctions politiques, administratives, religieuses et culturelles. Ces fonctions sont à l'origine de son essor contemporain. S'y sont ajoutées les fonctions complexes d'un centre d'affaires moderne et des industries de biens de consommation très diverses : mécaniques, alimentaires, textiles, etc. L'amélioration du réseau routier national, la voie ferrée et l'aéroport moderne ont permis de rompre l'isolement de la ville en la reliant à toutes les régions du pays, si bien qu'elle en est devenue le principal centre urbain, attirant une masse très importante d'immigrants ruraux. L'immigration explique, avec la forte croissance démographique naturelle, que la population ait plus que quadruplé en 40 ans (1 670 000 habitants en 1964).

Bogotá présente tous les contrastes des grandes villes sud-américaines. Le vieux quartier colonial, où s'entasse une population pauvre, est doublé, au nord, par un centre des affaires ultramoderne hérissé de gratte-ciel. Au nord de ces noyaux centraux s'étendent d'agréables quartiers de résidence des classes moyennes et supérieures, constitués de maisons et de petits immeubles, et équipés de centres de services ; au centre-ouest, entre la ville et l'aéroport, sont implantées zones industrielles et cité universitaire ; au sud, dans les quartiers populaires et les quartiers pauvres règnent le chômage, l'insécurité et la misère ; des industries y ont été établies en bordure des grandes routes qui partent vers le sud et l'ouest. Bogotá est devenue une ville démesurée, où se posent de redoutables problèmes sociaux.

Fondée en 1538, Bogotá fut la capitale de la vice-royauté de la Nouvelle-Grenade (1739) puis, après l'indépendance, celle de la Grande-Colombie et (1831) de la république de la Nouvelle-Grenade, devenue, en 1886, la Colombie.

Beaux monuments d'époque coloniale (église San Francisco, xvie s.). Le Museo del Oro abrite la plus riche collection d'orfèvrerie et de bijouterie précolombienne.

                                                                                      Bohème La

La Bohème est un opéra en quatre tableaux de Giacomo Puccini, sur un livret en italien de Giacosa et Illica, d’après le roman d’Henri Murger, Scènes de la vie de bohème, et son adaptation théâtrale La Vie de bohème. Composé entre 1892 et 1895, il fut créé le 1° février 1896 au Teatro Regio de Turin, sous la direction d'Arturo Toscanini.

L'œuvre ne doit pas être confondue avec l'opéra homonyme de Ruggero Leoncavallo, créé l'année suivante et qui est rarement représenté.

                                                                                      Bohm Hark

Acteur et réalisateur né le 18 mai 1939 à Hambourg-Othmarschen.

Hark Bohm est un professionnel allemand du cinéma qui a réussi dans tous les domaines : acteur, scénariste, réalisateur et producteur. Il a été également professeur de cinéma à l'Université de Hambourg. Un des films qu'il a réalisés, "Yasemin" en 1988 a particulièrement marqué les mémoires en faisant partie du 38ème Festival International de Berlin. Il est resté fidèle à son pays en ne jouant pratiquement qu'en Allemagne, ce qui ne l'a pas empêché d'être un acteur et réalisateur reconnu.

                                                                                        Böhm Karl

Karl August Leopold Böhm est un chef d'orchestre autrichien, né le 28 août 1894 à Graz et mort le 14 août 1981 à Salzbourg.

Après des études de droit et l’obtention d’un doctorat dans cette matière, Böhm étudie la musique au Conservatoire de musique de Graz, puis celui de Vienne ou il étudie avec Eusebius Mandyczevski.

Engagé d’abord par Bruno Walter à l’Opéra d'Etat de Bavière en 1921, il occupera ensuite des postes de chef d’orchestre à Darmstadt (1927) et à Hambourg (1931). En 1934, il succède à Fritz Busch à la tête de l’Opéra Semper de Dresde. Il devient directeur musical de l’Opéra d'Etat de Vienne en 1943.

Nationaliste convaincu, Karl Böhm paraît avoir sympathisé avant 1933, puis jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec les thèses du parti national-socialiste. Il n’est cependant jamais devenu membre du Parti nazi.

Après la guerre, Böhm se distingue particulièrement comme chef d’orchestre à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Vienne et durant le Festival de Salzbourg. Il est connu et apprécié pour ses interprétations des symphonies de Mozart, Beethoven, Schubert ou Brahms.

Sa lecture des symphonies d’Anton Bruckner fait figure de référence. Il défendit les partitions originales de Bruckner dès qu'elles furent éditées. L'enregistrement de la Quatrième Symphonie en novembre 1973, avec l'Orchestre Philharmonique de Vienne, fit l'objet des meilleures critiques. Deryck Cooke la salua par ces mots : "Cette interprétation est vraiment à couper le souffle dans sa majesté sans précipitation, aussi ample que possible du début à la fin [...], car Böhm a le don rare de pouvoir soutenir les tempi les plus larges de manière convaincante et magistrale." [Gramophone]

Karl Böhm s’est également illustré dans la direction d’opéra, de Wolfgang Amadeus Mozart à Richard Strauss, en passant par Richard Wagner au Festival de Bayreuth, dont il a ardemment défendu l’œuvre scénique. Il laisse une grande quantité d'enregistrements à la tête des plus grands orchestres européens, parmi lesquels l'Orchestre philharmonique de Vienne. Bon nombre de ces enregistrements ont paru chez Deutsche Grammophon.

Au regard de la France, il vint à Orange dans le cadre des Chorégies d'Orange. C'est grâce à lui que, le 7 juillet 1973, Tristan und Isolde de Richard Wagner fut joué avec la soprano Birgit Nilson et le ténor Jon Vickers.

D’aucuns ont souligné la précision rythmique de la direction de Karl Böhm (« Avec lui, on percevait toujours la valeur des notes », a dit de lui Christa Ludwig), d'autres ont parfois contesté une battue excessivement « métronomique ».

Il est le père de l'acteur Karlheinz Böhm, connu notamment pour son rôle principal dans Le Voyeur (Peeping Tom) de Michael Powell (1960), mais aussi pour avoir joué dans les années 1950 le rôle de l'empereur François-Joseph dans la série des films Sissi avec Romy Schneider. Il est le grand-père de la comédienne Katharina Böhm.

                                                                                       Bohr Niels

Né à Copenhague (Danemark) le 07/10/1885 ; Mort à Copenhague (Danemark) le 18/11/1962

Niels Bohr est un physicien d'origine danoise né à Copenhague en 1885. Titulaire d'un doctorat obtenu à l'université de Copenhague en 1911, il commence très tôt à développer des hypothèses à propos de la structure de l'atome. Ses travaux sur la mécanique quantique l'ont rendu mondialement célèbre et lui ont même permis de décrocher le prix Nobel de physique en 1922.

En 1913, il publie dans le "Philosophical Magazine" une description de ce qu'est la structure atomique selon lui. Sa théorie lui vaut l'intérêt des plus grands comme Albert Einstein et elle sera d'ailleurs confirmée expérimentalement un peu plus tard. Les deux physiciens se rencontreront à de multiples reprises entre 1927 et 1935 afin de discuter de leurs désaccords concernant la théorie quantique. Ces échanges seront la base des "Écrits philosophiques" publiés par Bohr.

En pleine Seconde Guerre mondiale, Bohr se voit contraint de quitter le Danemark occupé pour les États-Unis afin de poursuivre ses recherches à l'abri du conflit. Lorsqu'il rentre chez lui à la fin de la guerre, il prône l'utilisation exclusivement pacifique de l'énergie atomique. Il est également un des fondateurs du CERN (Centre Européen pour la Recherche Nucléaire). Ce physicien à la carrière hors du commun a le rare privilège d'avoir un élément chimique baptisé Bohrium en son honneur dans la classification de Mendeleïev. Niels Henrik David Bohr décède finalement en 1962 après avoir mené une vie ponctuée de découvertes majeures.

                                                                                 Bohringer Richard

Acteur et réalisateur né le 16 janvier 1942 à Moulins.

Né le 16 Janvier 1942 à Moulin, Richard Bohringer est un artiste complet. Acteur, réalisateur, chanteur et même auteur, tout lui réussit dans le domaine artistique. Son père allemand et sa mère française l'abandonnent dès son jeune âge. Il est alors élevé par sa grand-mère maternelle. Plus tard il rencontrera des problèmes d'alcool, de drogue et d'argent. Tout ceci lui permettra de se forger un caractère bien trempé, et lui donnera ce franc-parler qui le caractérise.
L'histoire de sa célébrité commence alors qu'il écrit des textes pour survivre. Claude Lelouch lui achète ainsi une pièce qu'il produira : "Les Girafes". Il débute sa carrière cinématographique en 1970 grâce au film "La Maison" de Gérard Bach. "Diva" de Jean-Jacques Beineix est le film qui fait littéralement décoller sa carrière en 1981. Quatre ans plus tard, il obtient l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour "L'Addition" puis l'Oscar du meilleur acteur pour "Le grand chemin" en 1988.
L'année suivante il écrit "C'est beau une ville la nuit", dont il fera un spectacle et enfin un film, où il joue son propre rôle aux côtés de sa fille Romane. Célèbre également pour sa voix, il aime chanter l'Afrique chère à son cœur et obtient la nationalité sénégalaise en 2002.

                                                                                         Boileau Nicolas

Écrivain français (Paris 1636-Paris 1711).

Si l'on n'y inclut pas une importante collection de Lettres (à Brossette et à Racine principalement), l'œuvre en prose est mince et comprend surtout le Traité du sublime, traduit du rhéteur grec Longin (1674), et les Réflexions sur Longin, à quoi s'ajoutent les pièces liminaires, qui introduisent les poèmes et qui sont le plus souvent riches de contenu. L'œuvre en vers, elle, comprend quelques milliers de vers (Boileau a mis son orgueil à écrire peu) : les douze Satires, discours en vers sur divers sujets, caractérisés par leur ton mordant (les neuf premières entre 1666 et 1668, les trois dernières en 1694, 1701 et 1706) ; les douze Épîtres, discours de ton plus neutre, bien que n'excluant pas la raillerie (les neuf premières s'échelonnent entre 1669 et 1683 ; les trois dernières paraissent en 1698) ; l'Art poétique (1674), poème didactique en quatre chants, qui expose les préceptes généraux de la doctrine classique ainsi que les règles des principaux genres ; le Lutrin (1674 et 1683), épopée parodique en six chants, narrant en vers héroïques une querelle de préséance entre des chanoines ; deux odes, dont la plus connue, Ode sur la prise de Namur (1694), se voulait une illustration de la manière pindarique et une réplique à Perrault, sont les seules tentatives de Boileau dans la voie du lyrisme.

Fils d'un commis au greffe du parlement, il appartient à cette bourgeoisie des offices, cultivée et traditionaliste, d'où sont issus la plupart des écrivains de profession à l'âge classique. Sa carrière est bien significative de la condition de l'homme de lettres au xviie s. : l'estime d'un protecteur, l'entrée chez les Grands, la faveur royale, la charge à la Cour, le fauteuil académique sont les étapes exemplaires d'une réussite dont la dépendance est la contrepartie.

On loue surtout chez Boileau la force et la justesse du vers, la netteté du coup d'œil et le sens du détail familier. Il faut s'arrêter aussi à quelques traits fort saillants dans les Satires, les Épitres et l'Art poétique, qui font de ces œuvres, malgré la différence des genres, un ensemble très fortement individualisé au sein du patrimoine poétique français.

Comme chez les Latins, dont Boileau se réclame, Horace surtout, le poème est ici un discours en vers. Il comporte les références explicites à un ou à des lecteurs, plus ou moins individualisés, ainsi qu'à l'auteur. Or, la personnalité réelle de celui-ci, comme poète de métier, est spécifiée, en règle générale, par tout un réseau de références ou d'allusions aux amis, aux ennemis de Boileau, à sa vie, à ses ouvrages. Le « je » dont il use constamment prend par là une valeur particulière, à l'opposé du « je » de convention si souvent de mise en poésie, notamment au siècle classique :
[…]mon cœur toujours conduisant mon esprit
Ne dit rien au lecteur qu'à soi-même il n'ait dit
Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose
Et mon vers, bien ou mal, dit toujours quelque chose.

Non pas évidemment qu'il s'agisse d'une poésie personnelle au sens ordinaire du terme. Boileau est à l'opposé du lyrisme. Le poète se veut peintre et censeur, qui sur un point de mœurs, de religion ou de belles-lettres décrit un usage, rappelle une norme, qui est supposée admise par son lecteur comme par lui-même, et amuse aux dépens de qui transgresse celle-ci, mêlant à son propos plus ou moins d'aigreur selon les sujets. Que les jugements qui sont portés soient ou non d'ordre littéraire, l'aspect général de cette poésie n'en est guère affecté. La critique et la création, que nous sommes habitués à regarder comme deux activités si différenciées, sont ici intimement mêlées.

La critique s'est surtout préoccupée de détruire la légende selon laquelle Boileau aurait été le législateur du Parnasse. Des travaux importants, dus notamment à Antoine Adam, ont définitivement établi que Boileau n'avait pas pu frayer la voie qui menait aux chefs-d'œuvre classiques, mais qu'il s'était contenté de donner une expression brillante et accréditée à la doctrine classique, déjà formulée, notamment, par l'abbé d'Aubignac et Chapelain.

Un mérite lui reste : avoir su distinguer très tôt la grandeur de Molière et de Racine, et les avoir défendus. Mais, à côté de ces préoccupations d'ordre surtout historique, la critique actuelle, de tendance formaliste, suscitera peut-être un regain d'intérêt pour les aspects rhétoriques de l'œuvre de Boileau.

                                                                                       Boisselier Julien

Acteur né le 26 mai 1970 à Nantes.

Julien Boisselier est un jeune Nantais qui se fait surtout remarquer dans les séries télévisées comme "Dans un grand vent de fleurs" en 2005. Un an plus tard, il a un rôle très marquant au cinéma, dans le film de Philippe Lioret, "Je vais bien ne t'en fais pas", avec Mélanie Laurent. En 2008, il tente de sortir de son image de comédien romantique en jouant dans une comédie vampiresque "Les Dents de la nuit", puis un dealer de drogue en 2010 dans "Gardiens de l'ordre".

                                                                                             Bolan Marc

Né à Londres (Royaume-Uni) le 30/09/1947 ; Mort à Londres (Royaume-Uni) le 16/09/1977

Marc Feld est un chanteur et musicien de rock britannique né en 1947 et connu du grand public sous le nom de Marc Bolan. Il était le créateur et leader charismatique du groupe Tyrannosaurus Rex, renommé plus simplement T.Rex au début des années 1970. Le groupe est considéré comme un des piliers du style glam rock, et plusieurs de ses titres ont été repris par d'autres artistes, comme le fameux morceau "Children Of The Revolution".

Issu d'un milieu plutôt modeste, le jeune Marc s'intéresse très tôt à la musique et au rock en particulier. C'est à l'âge de 9 ans qu'il obtient sa première guitare et intègre son premier groupe. Adolescent, il quitte l'école pour tenter sa chance dans le mannequinat avant d'embrasser, à 17 ans, une carrière musicale. Après un passage mitigé au sein du groupe John's Children, il crée Tyrannosaurus Rex en 1968. Le groupe, qui est alors un duo, présente avec un certain succès l'album "Unicorn" l'année suivante, puis se sépare rapidement suite à des divergences.

Marc Bolan rebaptise son groupe T.Rex, et s'entoure cette fois-ci de trois partenaires. Dès lors, le succès est colossal grâce à des tubes comme "Get It On" ou "Hot Love". On parlera alors de T.Rextasy au Royaume-Uni, sorte de fascination sans limite des fans pour le groupe. Les T.Rex font l'unanimité jusqu'en 1973, puis le temps des critiques arrive, invoquant un manque de nouveauté. En septembre 1977, Marc décède dans un accident de voiture où lui et sa compagne percutent violemment un arbre.

                                                                                              Boleyn Anne

Née à Blickling Hall (Royaume-Uni) en 1500 ; Morte à Londres (Royaume-Uni) le 19/05/1536

Anne Boleyn, reine consort d'Angleterre de 1533 à 1536, est un personnage central des événements politiques et religieux qui ont touché l'Angleterre au XVIe siècle.

On estime qu'Anne Boleyn est née autour de 1500. Elle est la fille de Sir Thomas Boleyn, un diplomate anglais. Après avoir été dame de compagnie de l'épouse du roi François Ier, elle apparaît pour la première fois à la cour du roi d'Angleterre en 1522 lors d'un bal masqué. On lui prête alors une liaison avec Henry Percy, mais ses fiançailles sont rompues et elle se réfugie dans le domaine familial. En 1525, le roi Henri VIII parvient à séduire Anne et à la convaincre de l'épouser. Il cherche à faire annuler son mariage avec Catherine d'Aragon par le pape Clément VII. Mais cette demande n'aboutira pas, le pape étant sous le contrôle de l'empereur Charles V, le neveu de la reine.

Découvrant que la reine tente d'éloigner Anne Boleyn, le roi la chasse du royaume et punit ses soutiens. Le mariage entre Anne et Henri VIII est célébré officiellement le 25 janvier 1533 avec le soutien de François Ier. À cette occasion, Thomas Cranmer, archevêque de Cantorbéry et proche de la famille Boleyn, annonce que désormais l'Eglise d'Angleterre est sous l'autorité du roi. C'est l'acte de naissance de l'Eglise anglicane. Mais en 1536, le roi et Thomas Cromwell tentent d'éliminer la reine, dont les prises de position politiques irritent le roi. Accusée d'adultère, d'inceste et de trahison, Anne est exécutée le 19 mai 1536,

                                                                                              Bolivar Simon

Général et homme d'État sud-américain (Caracas 1783-Santa Marta, Colombie, 1830).

Bolívar appartient à une grande famille créole dont le fondateur s'était installé en Amérique en 1588. Les créoles détiennent la presque totalité des richesses et sont responsables de l'essor de la région de Caracas très marqué depuis le dernier tiers du xviiie s. Les Espagnols de l'Ancien Monde ne peuvent guère exercer leurs talents, et assurer leur existence, qu'en se vouant à l'Administration. Ils sont arrivés nombreux à la fin du siècle, et les créoles ont souvent l'impression d'être « envahis » par ces gens du vieux pays. Les uns et les autres entretiennent des rapports difficiles, où jouent les complexes classiques entre vieux colons nantis et représentants d'une métropole prestigieuse. Ces derniers, souvent pauvres, peuvent difficilement tenir leur rang dans la société créole, où leur état leur permet, en revanche, d'avoir un rôle d'arbitre entre des intérêts divergents. Admirés et méprisés tout à la fois, les « péninsulaires » apparaissent aussi comme les agents de désintégration de la société établie. On les craint, car c'est par leur intermédiaire qu'une royauté éclairée envisage des réformes : un rapport secret, dû à Pedro P. de Aranda (1783) ou à Manuel Godoy (1794), propose la constitution de monarchies sœurs en Amérique latine. Mais pour la gestion des nouveaux États, en harmonie avec l'Espagne, les créoles ne sont nullement préparés. Les événements d'Europe, l'alliance franco-espagnole d'abord (1796), interrompant les rapports maritimes que contrôle l'Angleterre, puis les guerres napoléoniennes, vaudront à l'Amérique latine son indépendance. Indépendance de fait, due à l'isolement, qui précède celle de droit, mais dans des conditions telles que le génie d'un Bolívar ne pourra qu'atténuer les inconvénients d'un processus engagé sans doute prématurément.

Simón Bolívar perd son père à trois ans. Sa mère disparaît à son tour avant que l'enfant n'atteigne l'âge de dix ans. Placé sous la tutelle d'un oncle indifférent à son éducation, le jeune garçon reporte son affection sur son précepteur, Simón Rodríguez, qui aura une immense influence sur lui, et dont les enseignements s'inspirent étroitement de l'Émile : de longues randonnées à cheval jusqu'aux plaines des llanos donneront au futur Libertador une connaissance profonde de sa patrie et de sa nature. Mais l'éducation d'un fils de famille doit passer par l'Europe : parti du Mexique en 1799, Simón échappe aux frégates anglaises et gagne la côte du golfe de Biscaye. Son parrain et oncle, Esteban y Pedro Palacios, l'accueille à Madrid, où il tombe éperdument amoureux d'une voisine. Il l'épouse en 1802 et l'emmène en Amérique. La jeune femme est emportée par les fièvres dès janvier 1803.

Bolívar retourne en Europe, commence à s'intéresser aux affaires publiques et rencontre à Paris, en 1804, Alexandre de Humboldt, pour qui les territoires espagnols du nouveau continent attendent encore « l'homme destiné à prendre la tête de leur émancipation ». Puis ce sont les retrouvailles avec Rodríguez et un voyage à pied, à la Rousseau, vers l'Italie. Enfin, en août 1805, Bolívar prête serment sur le mont Sacré : « Je le jure devant vous, par le Dieu de mes pères et l'honneur de mon pays, je n'aurai de repos, soit du corps, soit de l'âme, que je n'aie brisé les chaînes de l'Espagne. » C'est Rodríguez, il est vrai, qui raconte la grande scène, sans doute très arrangée, quarante-six ans après.

De retour au Venezuela en 1807, Bolívar ne se manifeste dans la vie publique qu'en 1810, avec la formation de la « junte » de Caracas (19 avril), qui marque le début de l'émancipation. Il accepte d'être envoyé à Londres pour rechercher un appui anglais : ce dernier sera très discret, mais le jeune ambassadeur ramène avec lui Francisco Miranda, le vieux comploteur de l'indépendance.

La première indépendance est proclamée le 5 juillet 1811, et Bolívar commence à montrer ses talents militaires contre les troupes fidèles à l'Espagne. Mais les difficultés ne tardent pas : le petit peuple des campagnes pense n'avoir rien à gagner d'une émancipation lancée par les villes et la classe dominante des créoles ; il reste largement fidèle à l'Espagne, d'autant que, signe inquiétant, un tremblement de terre épargne les centres royalistes mais ravage Caracas et La Guaira, places fortes des républicains.

Un an après l'indépendance, Bolívar doit rendre la forteresse qu'il commande, Puerto Cabello (6 juillet 1812), à la suite de la trahison d'un officier. Miranda, à son tour, capitule à San Mateo, et cherche à quitter le Venezuela avec un trésor de guerre. Bolívar voit là une sorte de trahison, contribue à livrer le vieil aventurier aux Espagnols et obtient de ceux-ci, à son corps défendant semble-t-il, un passeport qui lui permet de gagner Cartagena, ville encore tenue par les « patriotes » de la Nouvelle-Grenade.

La région qui accueille Bolívar lui confie une petite troupe de soixante-dix combattants. Ses premiers succès, sur le cours du río Magdalena, lui permettent d'obtenir les renforts et d'entreprendre, en mai 1813, la libération de l'ouest du Venezuela. Arrivé à Trujillo, il lance sa terrible proclamation, promettant la mort à « tout Espagnol qui ne conspire pas d'une manière active et efficace contre la tyrannie ».

Une série d'attaques dispersées, mais en fait très bien coordonnées (c'est la « Campaña admirable »), conduit Bolívar à Caracas (6 août 1813), où il établit un gouvernement quasi dictatorial pour tenter de faire face à la contre-offensive des royalistes. Ces derniers, en effet, s'appuient sur les « llaneros » de l'intérieur, les gardiens de troupeaux, dirigés par un chef dont la hardiesse n'égale que la cruauté, José Tomás Boves (1783-1814). Victorieuses des réguliers espagnols à Carabobo (28 mars 1814), les troupes de Bolívar sont écrasées par les cavaliers de Boves à La Puerta (juin 1814). En septembre, Bolívar doit encore quitter son pays et gagner Cartagena, après avoir touché le fond de l'amertume (il sera accusé d'avoir voulu s'approprier des fonds nationaux et emprisonné quelques jours).

L'arrivée de Bolívar en Nouvelle-Grenade soulève des difficultés : nommé commandant en chef des forces de ce pays, il entre en conflit avec le gouverneur de Cartagena et, pour éviter une guerre civile, s'exile à la Jamaïque (9 mai 1815), puis à Haïti (janvier 1816), où l'accueille le président Pétion. Ce dernier lui fournit le matériel et les subsides nécessaires à une petite expédition qui vise Ocumare (17 juillet 1816), à l'ouest de Caracas. C'est un échec, renouvelé au début de 1817 à Clarines.

Bolívar reprend alors sur des bases entièrement nouvelles le problème de la libération de son pays : il renonce à attaquer la tête, Caracas, pour se fortifier à partir de régions éloignées, d'où la reconquête sera plus sûre qu'un départ des Antilles. D'autant que José Antonio Páez (1790-1873) a retourné les llaneros, dont le chef a été tué. Ainsi, Bolívar peut établir un gouvernement à Angostura (aujourd'hui Ciudad Bolívar), pendant l'été de 1817 ; la victoire de Calabozo (1818) fortifie son pouvoir. Un congrès constituant est réuni à Angostura en février 1819. Dans une « adresse » célèbre, Bolívar y développe ses idées fondamentales : la diversité des populations du Venezuela exige un pouvoir très fort et très centralisé pour maintenir la structure de la société.

Élu président de la République, Bolívar tente d'unir son pays à la Nouvelle-Grenade : il parcourt les llanos en remontant l'Orénoque, puis l'Apure. Ses troupes, en guenilles, parviennent aux Andes, les escaladent par un col désolé, bousculent les loyalistes espagnols au Pantano de Vargas (juillet 1819), puis remportent la grande victoire de Boyacá (7 août 1819). Trois jours après, Bolívar entre à Bogotá.

À son retour au Venezuela, le chemin du Libertador est semé d'arcs de triomphe fleuris : Bolívar proclame à Angostura la naissance d'un nouvel État, la « Colombie », dont le territoire s'étend du Pérou à l'embouchure de l'Orénoque (17 décembre 1819), et des élections provisoires le choisissent comme président. Le 25 novembre 1820, le général espagnol Pablo Morillo est contraint de signer un armistice. La trêve ne dure guère, et la deuxième victoire de Carabobo (24 juin 1821) ouvre la route de Caracas. Un nouveau congrès, réuni à Cúcuta, réélit Bolívar à la tête de la Colombie, dont la capitale est fixée à Bogotá. L'année suivante, cet État devient la « Grande-Colombie », après la victoire du lieutenant de Bolívar, Antonio José Sucre (1795-1830), à Pichincha (24 mai 1822), victoire qui permet de réunir aux régions déjà libérées des Espagnols celle qui correspond à l'actuel Équateur. Avec l'occupation de la baie de Guayaquil, Bolívar entre dans la zone qui apparaissait du ressort de l'autre grand « libertador », San Martín. Une entrevue entre les deux héros de l'indépendance (25 juillet 1822) aboutit à l'effacement de l'Argentin, qui laisse le champ libre à Bolívar. Mais la situation anarchique du Pérou vaudra à ce dernier l'une des périodes les plus difficiles de son existence : arrivé au Callao le 1er septembre, il apparaît en effet comme un gêneur pour certaines factions des républicains, qui envisagent une collaboration avec les Espagnols afin de se débarrasser de lui. Bolívar découragé, presque mourant, doit se réfugier dans le nord du Pérou. Il effectue un prodigieux rétablissement, réorganise une armée et remporte sur les royalistes une nouvelle grande victoire, à Junín (6-7 août 1824). Celle d'Ayacucho, gagnée par Sucre le 9 décembre, marque l'émancipation définitive de l'Amérique du Sud.

Le 6 août 1825, les députés du haut Pérou donnent à leur pays le nom de República Bolívar, qui sera la Bolivie, et le Libertador élabore pour elle un projet de Constitution en reprenant ses idées exposées à Angostura.

Cette gloire apparente marque le début du grand échec politique de Bolívar : le congrès qu'il réunit à Panamá pour regrouper tous les États latino-américains, sourdement combattu par les États-Unis et l'Angleterre, est un échec. Au début de 1827, Bolívar réussit à venir à bout d'une révolte fomentée en avril 1826, au Venezuela même, par Páez. En 1828, la Convention nationale d'Ocaña cherche à enlever au Libertador ses pouvoirs extraordinaires. La tentative échoue : Bolívar se fait proclamer dictateur par la majorité des municipes, puis n'échappe à un attentat qu'en sautant par une fenêtre de sa résidence de Bogotá (25 septembre 1828). En 1829, Sucre doit repousser une tentative d'invasion des Péruviens. Enfin le congrès constitutionnel qui se réunit à Bogotá en janvier 1830 accepte la démission de Bolívar, après la sécession du Venezuela, inspirée encore par Páez. Proclamé « ennemi du Venezuela », Bolívar gagne Cartagena, où il apprend l'assassinat de Sucre, et s'apprête à partir pour l'Angleterre. Retardé par des intrigues où l'on essaie de l'introduire, dépourvu de ressources, il finit par accepter l'hospitalité d'un Espagnol de la région de Santa Marta. Par un curieux paradoxe, son hôte, chez lequel il meurt le 17 décembre 1830, est resté fidèle à la couronne d'Espagne. Le dernier vœu du Libertador est que sa mort contribue à apaiser les frictions et à favoriser l'union des Colombiens.

                                                                                             Bolivie

État d'Amérique du Sud, la Bolivie est limitée au nord et à l'est par le Brésil, au sud-est par le Paraguay, au sud par l'Argentine et à l'ouest par le Chili et le Pérou.

État continental, la Bolivie juxtapose deux régions s'opposant par le milieu naturel et l'occupation humaine : les Andes, d'une part, et l'Oriente (70 % du pays, d'autre part).

L'Est (Oriente), à la population très clairsemée, appartient à l'Amazonie forestière. L'Ouest, andin, région de hauts plateaux (3 000 et 4 000 m), concentre la majeure partie de la population (amérindienne ou métissée) et les principales villes (dont La Paz). L’agriculture associe élevage et cultures (pommes de terre, orge, mais aussi coca, source d’une importante économie parallèle). L’industrie minière (étain, argent, tungstène), aujourd'hui en crise (sauf pour le lithium, prometteur), est relayée par l’exploitation des gisements de gaz naturel (surtout) et de pétrole. Mais le revenu moyen par habitant reste très bas.

Faisant partie de l'empire Inca, le "Haut Pérou", la Bolivie, devient possession espagnole, et "vice-royauté" espagnole au début du XVIe siècle. Les espagnols découvrent le Cerro Rico (près de Potosi), le plus grand gisement d'argent de l'humanité en 1545. L'argent des mines fera la grandeur de l'Espagne, au prix de bien des malheurs pour les esclaves africains, les paysans quechuas et aymaras de l'Altiplano reconvertis de force en mineurs ... Au milieu du XVIIe siècle, les jésuites pénétrèrent dans les plaines orientales et fondèrent des missions.

Simon Bolivar , le Libertador, (Venézuelien) arrive pour libérer le pays du joug des espagnols et le faire accéder à l'indépendance ( 1825) ,établit la 1ère constitution en 1826 (restée lettre morte) et passe la main à son bras droit le Général Sucre (Vénézuelien lui aussi) . La Bolivie ( hommage à Bolivar ) est alors grande 6 fois comme la France

Commence une longue période très troublée, faite de guerres de clans entre les "terratenientes" (grands propriétaires terriens qui contrôlent le pays) , entre pays voisins (le Chili envahit les côtes boliviennes, la Bolivie perd son littoral et le désert de l'Atacama), et près de 200 coups d'Etat et tentatives de putsch depuis son indépendance (1825).La Bolivie est devenue (en théorie) une démocratie en 1982 mais suit une succession de dictatures et de réformes libérales ... je passe. 

Le vrai retour à la démocratie se fait lors des élections présidentielles de 1989 qui se passent dans le calme! Le 18 décembre 2005 Evo Morales est élu Président.

Juan Evo Morales Ayma, premier indigène Aymara a accéder au pouvoir, est un dirigeant syndical , chef de file du "Mouvement vers le socialisme" (MAS). Né le 26 octobre 1959 dans l'Altiplano bolivien dans une famille aymara à Orinoca, une ville de mineurs du département d'Oruro en Bolivie, il a remporté l'élection présidentielle du 18 décembre 2005 (avec plus de 53 % des voix). Il prévoit notamment de nationaliser les sociétés l'exploitation des hydrocarbures, s'engage dans la lutte contre la cocaïne tout en préservant la culture de la feuille de Coca et souhaite limiter la présence militaire étrangère. Il est entré en fonction le 22 janvier 2006. Bien qu'il ne soit pas le premier chef d'État d'ascendance amérindienne du pays, il est le premier à s'affirmer en tant que tel, et à relayer les revendications culturelles et sociales des populations indigènes. Réélu le 6 décembre 2009 avec plus de 64 % des voix puis le 12 octobre 2014 au 1er  tour avec 60,1%  Son parti, le MAS, détient aujourd'hui la majorité absolue dans les deux Chambres. Sur le plan international, Morales était proche du président vénézuélien Hugo Chávez avec qui il partageait certains éléments de sa vision socialiste de l'Amérique latine.

En décembre 2010, sous l’impulsion des communautés locales andines et du président Evo Morales, la Bolivie a introduit une « Loi des droits de la Terre Mère » qui accorde des droits à la nature, à l’instar des droits de l’homme

En 2012, la loi officialise 36 langues reconnues et le droit des communautés indigènes de recevoir un enseignement dans leur langue maternelle .

Même si Evo Morales reste le champion de la cause autochtone, avec une grande popularité, l'opposition demeure vive (grèves et protestations), la Bolivie reste un pays déchiré entre la majorité indienne (pauvre) et la minorité blanche (riche), la corruption, les autonomies régionales qui ont accentué les divergences, (certains départements réclament leur indépendance.)... mais les choses bougent : voir cet article du monde d'octobre 2014 : "L’économie bolivienne a le vent en poupe". Selon les prévisions du Fonds monétaire international publiées le 7 octobre, avec un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 5,2 %, le pays andin devrait enregistrer en 2014 la plus forte croissance d’Amérique latine

                                                                                            Böll Heinrich

Écrivain allemand (Cologne 1917-Langenbroich, près de Kreuzau, 1985).

Catholique et influencé par les philosophies de l'absurde, il jette un regard critique aussi bien sur l'Allemagne détruite de l'immédiat après-guerre (Le train était à l'heure, 1949 ; Voyageur, si tu vas à Spa…, 1950) que sur un pays redevenu prospère et tout entier préoccupé de jouissances matérielles (Portrait de groupe avec dame, 1971 ; l'Honneur perdu de Katharina Blum, 1974 ; Femmes devant un paysage fluvial, 1985). [Prix Nobel 1972.]

                                                                                         Bolloré Vincent

 Né à Boulogne-Billancourt (France) le 01/04/1952

Vincent Bolloré est né à Boulogne-Billancourt dans une famille d'industriels bretons. Après des études de droit des affaires, il débute sa carrière à la banque de l'Union européenne au début des années 1970. En 1975, il est embauché par la Compagnie financière Edmond de Rothschild. Au début des années 1980, il reprend l'entreprise familiale alors spécialisée dans la papeterie, et lui redonne un nouvel élan en investissant dans les films plastiques ultrafins. Il élargit ensuite ses domaines d'activités dans les secteurs de l'énergie, du transport, de l'agriculture, de la logistique, des services (il détient 5 % de Vivendi), de la publicité (avec l'agence Havas), des médias (avec le quotidien gratuit "Direct Matin" ou l'institut de sondage CSA), de la banque...

En 2011, il se lance dans le domaine de la voiture électrique en location libre-service avec Autolib' à Paris. Il s'implante ensuite à Bordeaux et à Lyon et même à l'étranger à Indianapolis et Singapour. En 2012, le groupe multiplie par deux ses résultats et emploie alors 55 000 personnes dans 155 pays, réalisant plus de 10 milliards de chiffre d'affaires. En 2013, Vincent Bolloré est classé septième fortune française avec 8 milliards d'euros. Il est aussi connu pour ses liens avec le monde politique. En 2007 par exemple, il prête son jet et son yacht à Nicolas Sarkozy, qui vient tout juste de se faire élire à la présidence de la République. Il a prévu de se retirer du monde des affaires le 17 février 2022, le jour des 200 ans de l'entreprise familiale, afin de laisser la main à ses quatre enfants.

En 2012, le groupe Bolloré devient actionnaire majoritaire de Vivendi et donc de Canal +. En 2014, Vincent Bolloré accède au poste de président du conseil de surveillance de Vivendi. Fort de ce nouveau statut, la rumeur veut qu'il fasse interdire l'émission culte des Guignols de l'info. Finalement l'émission n'est pas supprimée mais diffusée en crypté aux abonnés. En revanche, les auteurs des Guignols de l'info sont bien licenciés en juillet 2015. Un coup dur pour Canal +, d'autant que d'autres émissions sont dans la ligne de mire du nouveau patron.

                                                                                                   Bologne

Ville d'Italie, capitale de l'Émilie et chef-lieu de province.

  • Population : 375 935 hab. (recensement de 2011)

Carrefour ferroviaire et routier, Bologne est une métropole régionale de l'Italie centrale, administrative, commerciale, culturelle et touristique, également industrialisée (mécanique).

Les documents archéologiques prouvent la présence humaine sur l'emplacement de Bologne dès le Néolithique. Au vie s. avant J.-C., une ville étrusque (Felsina) s'y élève, détruite ensuite par les Gaulois. En 189 avant J.-C., les Romains y placent un castrum (Bononia), qui devient un centre commercial et agricole notable. De nouveau détruite lors des invasions barbares, soumise à diverses dominations, réduite à l'état de misérable bourgade, Bologne renaît avec le mouvement communal médiéval. À la fin du xie s., elle devient, grâce à son université, un foyer culturel de rayonnement européen. Elle atteint son apogée au xive s. et compte alors 55 000 habitants.

Au xve s., elle tombe au pouvoir de la famille des Bentivoglio, que détrône en 1506 le pape Jules II. Dès lors, Bologne fait partie des États pontificaux, sauf entre 1797 et 1814, où elle est annexée à la France. Des mouvements libéraux y éclatent en 1831, 1848 et 1859, réprimés par les Autrichiens ; elle est néanmoins réunie au Piémont en 1860.

                                                                                                  Bolt Usain

Né à Sherwood Content (Trelawny) (Jamaïque) le 21/08/1986

Usain Bolt est considéré comme l'homme le plus rapide du monde aux 100 et 200 mètres. Il détient trois records du monde, et est huit fois champion du monde.

Usain Bolt débute l'athlétisme à 12 ans et, à 14 ans, il devient vice-champion national des lycéens jamaïcains aux 200 et 400 mètres. À 15 ans, alors qu'il a intégré la Fédération jamaïcaine d'athlétisme, il remporte le 200 et le 400 mètres des Jeux de la CARIFTA (compétition d'athlétisme junior aux Caraïbes), et il devient le plus jeune champion du monde junior de l'histoire. Il enchaîne ensuite les titres juniors (champion scolaire, champion panaméricain, champion du monde, meilleure performance mondiale, etc.).

En 2004, Usain Bolt devient athlète professionnel, et continue à concourir dans la catégorie junior. Il établit un nouveau record du 200 mètres en 19,93 secondes (il est l'unique junior à avoir couru le 200 mètres en moins de 20 secondes). En 2005, il gagne le Championnat d'Amérique centrale, le meeting de Lausanne et celui de Zagreb. Il commence alors à s'intéresser au 100 mètres et en 2008, pour son cinquième 100 mètres, il établit un record à 9,72 secondes. Aux JO de Pékin, il remporte la médaille d'or au 100 mètres (9,69 secondes) et au 200 mètres (19,30 secondes) ainsi qu'au relais 4x100 mètres, et il devient le premier homme à battre deux records du monde au cours des mêmes JO.

Il continue ensuite à accumuler les titres et devient champion du monde en 2008 à Berlin avec un 100 mètres en seulement 9,58 secondes. Usain Bolt devient ainsi le premier homme à améliorer trois fois de suite un record du 100 mètres. Il remporte également le 200 mètres (19,19 secondes) et le 4x100 mètres. Il gagne encore au meeting de Zurich, à la finale de Thessalonique et à Monaco. En tout, il enchaîne quatorze victoires au 100 mètres. Il reçoit cette année-là et les deux années suivantes le trophée de l'athlète de l'année. Aux JO de Londres de 2012, il remporte une nouvelle fois le doublé 100 mètres/200 mètres ainsi que le 4x100 mètres (soit six médailles d'or en deux JO).

En 2013, il obtient également sa huitième médaille d'or aux championnats du monde de Moscou (une au 100 mètres, une au 200 mètres et une au relais 4x100 mètres). En 2014, il établit une nouvelle performance mondiale en salle, et remporte les Jeux du Commonwealth au relais 4x100 mètres (nouveau record du monde en 37,58 secondes).

                                                                                                 Boltzmann Ludwig

Physicien et philosophe des sciences autrichien (Vienne 1844-Duino, près de Trieste, 1906).

Créateur, avec James Clerk Maxwell, de la théorie cinétique des gaz, il a été à la fois l'un des derniers représentants de la physique classique et l'un des pionniers de la physique moderne, ouvrant la voie aux travaux de Planck sur les quanta, et à ceux d'Einstein sur le mouvement brownien.    

Fils d'un percepteur, Ludwig Boltzmann passe une enfance et une adolescence sans souci. Particulièrement intéressé par la nature, il collectionne les papillons et les plantes. À l'université de Vienne, où il entre en 1863 pour étudier la physique, il est l'élève de Josef Stefan et rencontre Joseph Loschmidt, qui, tous deux, influenceront beaucoup ses premiers travaux. Après son doctorat (1867), il est pendant deux ans l'assistant de Stefan. Puis il embrasse une carrière de professeur de physique et de mathématiques qui le conduira de l'université de Graz à celles de Munich, Leipzig et Vienne. Parallèlement, ses travaux de recherche l'amènent à rapprocher probabilités et thermodynamique. À l'époque, un abîme sépare la mécanique classique de la thermodynamique, dont le deuxième principe met en jeu des transformations irréversibles. Pour le combler, Boltzmann introduit une conception statistique des phénomènes naturels, qui le conduit à édifier la théorie cinétique des gaz.

Boltzmann étudie aussi le problème de l'évolution des gaz vers l'état d'équilibre. Il tente de montrer, grâce à la théorie cinétique, qu'un gaz évolue spontanément vers cet état d'équilibre. En s'appuyant sur les travaux de Rudolf Clausius et de James Clerk Maxwell, il établit, en 1871, la répartition statistique de l'énergie dans un système à l'équilibre : il définit une fonction, dite H, caractéristique de l'état d'un gaz enfermé dans un récipient fixe à un instant donné, et montre que cette fonction est décroissante avec un minimum correspondant à l'équilibre statistique. On lui objecte alors ce paradoxe : comment des calculs fondés sur des phénomènes réversibles de la mécanique newtonienne peuvent-ils conduire à une évolution irréversible en thermodynamique ? Pour résoudre le problème, Boltzmann commence par soutenir que l'évolution inverse est si peu probable qu'elle devient pratiquement impossible. Puis, en 1877, il propose une interprétation probabiliste de l'entropie, montrant qu'une entropie croissante correspond au passage d'un état initial improbable à un état final plus probable. Cette théorie se traduit par la formule S = k log Ω (gravée sur sa tombe), qui exprime l'entropie S en fonction du nombre Ω des états d'énergie équiprobables possibles ; k est un facteur de proportionnalité que Max Planck nommera constante de Boltzmann. C'est l'une des constantes fondamentales de la physique ; elle intervient dans les formulations statistiques de la physique tant classique que quantique ; elle est égale au quotient de la constante des gaz parfaits par le nombre d'Avogadro. À l'actif de Boltzmann figure encore, en 1884, la démonstration théorique de la loi du rayonnement du corps noir (reliant la puissance rayonnée à la température) établie empiriquement quelques années plus tôt par J. Stefan.

À l'aube du xxe s., Boltzmann, convaincu de la validité de l'hypothèse de l'existence des atomes, doit affronter les critiques virulentes des opposants à cette théorie et des partisans du phénoménisme, tels le physicien Ernst Mach ou le chimiste Wilhelm Ostwald. Très affecté par ces controverses et le rejet de ses idées scientifiques, il traverse des crises de dépression. Cinq ans après une première tentative de suicide, en 1901, à Leipzig, il se pend lors de vacances avec sa famille, près de Trieste. Par une cruelle ironie du sort, les conceptions qu'il a défendues sans parvenir à les imposer vont triompher dans les années qui suivent immédiatement sa mort.

Bien que Boltzmann ne se soit jamais considéré comme philosophe, il faut mentionner sa contribution à la philosophie des sciences, qu'il enseigna à Vienne à partir de 1902, en remplacement d'Ernst Mach, avec un grand succès public. Rejetant la métaphysique de Hegel ou de Schopenhauer, qu'il jugeait stérile, il estimait que la philosophie doit permettre d'élaborer concrètement de nouvelles voies d'investigation du savoir, en particulier du savoir scientifique.

On admet généralement qu'il a anticipé à la fois certaines des idées de base de l'épistémologie de Karl Popper – en particulier la conception évolutionniste de la théorie de la connaissance, appuyée sur le darwinisme, dont il était un adepte fervent – et certains aspects de la théorie des révolutions scientifiques de Thomas Kuhn.

                                                                                                      Bombay

Ville d'Inde, sur l'océan Indien, capitale du Maharashtra. Depuis 1996, son nom officiel, en langue marathi, est Mumbai, mais la ville est encore souvent désignée sous son ancien nom de Bombay.

  • Population pour l'agglomération : 19 743 613 hab. (estimation pour 2011)

 Construite sur une presqu'île de 15 km, la ville s'étend au bord de la mer d'Oman et au pied des Ghats occidentaux. Il s'agit de la cinquième plus grande agglomération du monde (Tokyo étant la première) et de la deuxième d'Asie, devant Delhi, Shanghai, Calcutta et Dacca, au Bangladesh (ce qui indique l'importance de l'urbanisation dans le sous-continent indien). Comme Calcutta, la ville est une création de la colonisation, et elle lui doit les premières phases de son développement.
Bombay assure une part importante de la production nationale. Elle concentre par ailleurs de nombreuses activités tertiaires et une capacité économique décisionnelle unique en Inde grâce à la présence des sièges sociaux des plus grandes entreprises indiennes. Elle dispose d'importants équipements portuaires et aéroportuaires et accueille de nombreuses firmes étrangères.
La ville connaît une forte croissance économique, qui se traduit dans l'organisation de l'espace urbain : nouveau quartier d'affaires et nouvelles zones industrielles dans le nord de la ville.
Bombay est marquée par d'extrêmes inégalités de conditions de vie. La ville a grandi anarchiquement depuis plusieurs décennies en raison d'une très vive croissance urbaine. Celle-ci a souvent pris la forme de quartiers informels ou d'habitats précaires. Dans ces bidonvilles qui regrouperaient aujourd'hui plus de 6 millions d'habitants, la population n'a pas accès aux services de base (eaux, transport...).
Bombay compte aussi une classe moyenne en plein développement et des populations très aisées.  
  

Fondée au xiiie s., Bombay supplanta Surat au xviie s. En 1885 s'y tint la première session du Congrès national indien. Depuis l'indépendance, l'ancien État de Bombay (qui comprenait le Sind jusqu'en 1937) a été divisé, sur des bases linguistiques, en deux États, le Gujerat et le Maharashtra.

                                                                                     Bomer Matt

  Né en 1977 au Texas (Etats-Unis), Matthew Statom Bomer a étudié aux beaux-arts avant de prendre des cours de théâtre. En 2000, il obtient son premier rôle sur le petit écran dans le feuilleton "La Force du Destin" puis l'année suivante dans "Haine et Passions", dans lequel il jouera 2 ans. En 2003, il rejoint l'équipe de la série "Tru calling : compte à rebours", une interprétation remarquée par le réalisateur de la série "Traveller : ennemi d'état" qui l'intègre à son casting. Au bout de 8 épisodes, le tournage est annulé. Matt Bomer devient ensuite Bryce Larkin dans la série "Chuck" et en 2009, c'est dans la célèbre série "FBI : Duo très spécial" qu'il obtient le rôle de Neal Caffrey. Fort de ces succès sur le petit écran, en 2005, l'acteur s'essaye au cinéma dans "Flight Plan" aux côtés de Jodie Foster puis dans "Massacre à la tronçonneuse : Le Commencement" l'année suivante. Après un vide de 5 ans, en 2011, il réapparait sur grand écran dans "Time Out" d'Andrew Nicol puis dans "Magic Mike" en 2012. En 2014, il donnera la réplique à Russell Crowe et Colin Farrell dans "Un amour d'hiver" .              

                                                                                     Bonaly Surya

 Née à Nice (France) le 15/12/1973

Née à Nice d'une mère réunionnaise, Surya Bonaly est adoptée à l'âge de 8 mois par un couple de Français, Suzanne et Georges Bonaly. Dès l'âge de 2 ans, sa mère, professeur de gym dans un collège, lui fait suivre des cours de patinage. Repérée par le patineur et entraîneur Didier Gailhaguet, elle enchaîne très vite les compétitions. A partir de 1990, elle cumule les titres : elle est neuf fois championne de France en solo (et une fois en couple), cinq fois championne d'Europe et une fois championne du monde junior. Elle remporte également trois médailles d'argent aux championnats du monde et participe trois fois aux jeux Olympiques.

La patineuse est surtout connue pour certaines combinaisons de sauts inédites. Elle est ainsi la première patineuse à essayer une quadruple rotation en compétition officielle, mais n'a jamais totalement réussi sa rotation. Elle est aussi la première femme à avoir réalisé un salto arrière jambes tendues sur la glace, un saut interdit en compétition. En 1996, elle se blesse gravement au tendon d'Achille, ce qui ne l'empêche pas de remporter son dixième titre de championne de France. En 1998, après les Jeux olympiques de Nagano, elle passe professionnelle, s'installe à Las Vegas et commence à se produire lors de galas dans le monde entier. Elle acquiert la nationalité américaine en 2004.

En 2010, elle participe à l'émission "La Ferme Célébrités 3", sur TF1, puis, fin 2013 à l'émission "Ice Show", sur M6.

                                                                                         Bonamy Olivia

Née le 21 septembre 1972 à Paris, Olivia Bonamy se lance dans les castings après l'obtention de son baccalauréat. Elle commence sa carrière sur les planches: en 1992, Patrice Leconte lui confie un rôle dans sa pièce "Ornifle". L'année suivante, elle obtient un petit rôle dans le film "Le Petit Garçon". En 1995, elle tourne dans "L'Échappée belle", film à l'affiche duquel on retrouve Anémone et Jean-Marc Barr. C'est son rôle dans la comédie "Le Ciel, les oiseaux et...ta mère !" (1999) qui fait connaître Olivia Bonamy du grand public. Elle y incarne Lydie, la petite amie de Youssef, interprété par Jamel Debbouze. On la retrouve dans le film "Une pour toutes" de Claude Lelouch, sorti en 1999, aux côtés de Jean-Pierre Marielle, Anne Parillaud, Alessandra Martines, Marianne Denicourt et Alice Evans. La même année, elle est à l'affiche de "Voyous, voyelles". Oliva Bonamy tourne ensuite dans "La Captive" (2000), "Sur mes lèvres" (2001), "Bloody Mallory" (2001), "Filles perdues, cheveux gras" (2002), "Mariage mixte" (2003), "Célibataires" (2006), le film d'horreur "Il" (2006), "L'Âge d'homme... maintenant ou jamais !" (2007), "Paris" (2007), "MR73"(2007), "La Guerre des miss" (2008), "Une folle envie" (2011). En 2013, elle est à l'affiche de "Chez nous c'est trois". En parallèle, Olivia Bonamy tourne pour la télévision et poursuit sa carrière de comédienne. En 2003, le public a pu la voir à l'affiche de "Préliminaires", de Daniel Cohen et Arié Elmaleh. En 2010, elle joue dans la pièce "La Mère" de Florian Zeller, au Théâtre de Paris. L'actrice partage la vie de Romain Duris depuis près de deux ans. Le couple a eu un fils, Luigi, né en février 2009, et un deuxième petit garçon né en octobre 2013.

                                                                                          Bonaparte Joseph

 Joseph Bonaparte, né le 7 janvier 1768 à Corte et mort le 28 juillet 1844 à Florence est le frère aîné de Napoléon Bonaparte. Il est d'abord avocat, puis diplomate et soldat.

Sous le Premier Empire, il est nommé prince français avec prédicat d'altesse impériale, est nommé grand-électeur de l'Empire et à ce titre régent pendant la campagne de 1805. En 1806, il est créé roi de Naples puis en 1808, roi d'Espagne et des Indes (Hispaniarum et Indiarum Rex). En 1814 et pendant les Cent-Jours, il est nommé lieutenant-général de l'Empire.

                                                                                            Bonaparte Louis

Louis Bonaparte, né à Ajaccio le 2 septembre 1778 et mort à Livourne (Toscane) le 25 juillet 1846, est un prince français et roi de Hollande de 1806 à 1810 sous le nom de Louis Napoléon (Lodewijk Napoleon en néerlandais). Membre de la maison Bonaparte, il est un des frères de Napoléon Ier et le père de Napoléon III.

Après une carrière militaire dans l'entourage de son frère, il devient en 1806 roi de Hollande. Partagé entre son devoir de roi hollandais et de prince français, ses relations avec Napoléon se tendent au point d'être contraint à l'abdication en 1810, entraînant l'intégration de la Hollande à l'Empire français. Il vit ensuite en exil jusqu'à sa mort en 1846. Son nom est gravé sous l'arc de triomphe de l'Etoile (25e colonne).

                                                                                               Bonaparte Lucien

Lucien Bonaparte (Ajaccio, France, 21 mai 1775, - Viterbe, (Italie), 29 juin 1840), est le troisième fils de Charles-Marie Bonaparte et de Marie-Létizia Ramolino et le second frère de Napoléon Bonaparte. Homme politique français, il est ministre de l'Intérieur (1799-1800) puis tribun (1802). Il est prince romain de Canino, prince français en 1815, puis prince (romain) de Musignbano en 1824 et prince (romain) Bonaparte en 1837. Il a douze enfants de son second mariage dont Charles-Lucien Bonaparte (1803-1857), Louis-Lucien Bonaparte (1813-1891) et Pierre Bonaparte (1815-1881).

                                                                                               Bonaparte Napoléon

(Ajaccio 1769-Sainte-Hélène 1821), empereur des Français (1804-1814 et 1815).

Stratège hors pair, surnommé par Victor Hugo « l'homme prédestiné », Napoléon Ier eut aussi un formidable sens de l'État, qu'il employa à façonner les institutions juridiques et administratives de la France moderne. Admirée ou critiquée, l'épopée napoléonienne pour bâtir un empire reste un moment fort de l'Histoire.

Enfance et formation

Né en Corse, deuxième fils de l'avocat Charles Bonaparte et de Maria Letizia Ramilo, il fréquente le collège d'Autun puis l'école militaire de Brienne, enfin celle de Paris.

Le révolutionnaire

Séjournant souvent en Corse depuis la mort de son père en 1785, Napoléon Bonaparte participe dès les débuts de la Révolution aux luttes politiques de l'île. Jouant un rôle important dans la répression du soulèvement royaliste en 1795, il est nommé commandant de l'armée d'Italie. La même année, il épouse Joséphine de Beauharnais.

Le jeune général

Après la brillante campagne d'Italie, au cours de laquelle Bonaparte se révèle un grand stratège et un habile négociateur, il est envoyé en Égypte pour couper la route des Indes aux Anglais, mais, apprenant les difficultés intérieures et extérieures de la France, rentre à Paris, où il ourdit un complot contre le Directoire.

Du Consulat à l'Empire (1799-1804)

Premier consul puis consul à vie (1802), il opère la réconciliation nationale et poursuit l'œuvre de réorganisation et de centralisation de la France révolutionnaire (→ Institut de France, Banque de France, Légion d'honneur, Code civil). À l'extérieur, il contraint l'Autriche à la paix et conclut avec l'Angleterre la paix d'Amiens qui met fin à dix années de guerre en Europe. Proclamé « empereur des Français » le 18 mai 1804, Bonaparte est sacré le 2 décembre suivant par le pape Pie VII. Il prend le nom de Napoléon Ier.

Le conquérant (1804-1810)

Poursuivant sa politique de conquête, il entre en guerre avec les grandes puissances européennes ; ayant échoué contre l'Angleterre (Trafalgar, 1805), il démantèle les coalitions continentales (Austerlitz, 1805 ; Iéna, 1806 ; Friedland, 1807), s'allie avec la Russie et met en place le Blocus continental contre l'Angleterre. Si la guerre d'Espagne (1806-1814) s'avère une terrible épreuve, il signe avec l'Autriche la paix de Vienne (1809). Ayant répudié Joséphine qui ne pouvait lui donner d'enfant (1809), il épouse Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine dont il a un fils un an plus tard, l'Aiglon, dont il fait le roi de Rome (→ Napoléon III).

L'empereur déchu (1810-1815)

Face à l'attitude belliqueuse du tsar Alexandre Ier, Napoléon engage en 1812 la campagne de Russie qui s'achève par une retraite désastreuse (la Berezina). L'Empereur doit encore faire face à une coalition (Russie, Prusse, Autriche) qui se solde par la défaite de Leipzig (1813) puis par l'invasion de la France. Contraint d'abdiquer une première fois (6 avril 1814), Napoléon est relégué à l'île d'Elbe. Parvenu à s'échapper, il rentre en France (les Cent-Jours), mais il doit de nouveau faire face à la coalition : battu à Waterloo (18 juin 1815), il abdique une seconde fois.

Interné à Sainte-Hélène, il y meurt le 5 mai 1821. Ses cendres ont été ramenées en France en 1840 et déposées aux Invalides.

                                                                              Bonaparte Pauline

Pauline Bonaparte, née Paolina, princesse française, est la deuxième fille de Charles-Marie Bonaparte et de Marie Letizia Ramolino, et sœur de Napoléon Bonaparte. Elle est née le 20 octobre 1780 à Ajaccio, dans la maison familiale, et meurt le 9 juin 1825 à Florence. Elle était la sœur préférée de Napoléon.

                                                                               Bonaventure Saint  

 Théologien et cardinal italien (Bagnorea, aujourd'hui Bagnoregio, Toscane, 1221-Lyon 1274).

Il entra en 1243 dans l'ordre des Franciscains, dont il devint, en 1257, le ministre général. Son œuvre théologique est très marquée par la philosophie de saint Augustin. Il a été déclaré docteur de l'Église en 1587. La tradition chrétienne l'a nommé le Docteur séraphique.

                                                                                    Bond Ward  

 Acteur né le 9 avril 1903 à Benkelman (Etats Unis)

Décédé le 5 novembre 1960 à Dallas

Né dans une petite ville du Nebraska en 1903, Ward Bond fait ses débuts au cinéma en 1929 dans « Salute ». Campant avec brio les brutes comme les flics sympas, il est fidèle à deux réalisateurs : John Ford et Franck Capra. Il apparaît ainsi dans la plupart des films du Top 100 de l'American Film Institute comme « Le faucon maltais » et « Autant en emporte le vent ». Il est foudroyé à 57 ans par une crise cardiaque. John Wayne prononce son éloge funèbre. Il a une étoile sur le Walk of Fame.

                                                                                     Bonet Lisa

 Née en 1967 à San Francisco aux États-Unis, Lisa Bonet démarre très jeune sa carrière de comédienne. Elle participe à plusieurs auditions durant son enfance et finit par décrocher le rôle qui va rapidement la rendre célèbre, celui de Denise Huxtable-Kendall dans la sitcom américaine Le Cosby Show. Elle y incarne l'une des filles d'une famille afro-américaine : un personnage d'adolescente au caractère bien trempé et aux looks originaux qui rend l'actrice très populaire. La sitcom de la chaîne NBC est en effet très suivie dans les foyers américains et français, et va se prolonger sur huit saisons et plus de 200 épisodes, de 1984 à 1992. Entre-temps, Lisa Bonet obtient un premier rôle marquant au cinéma dans le film "Angel Heart", aux côtés de Mickey Rourke et de Robert De Niro. La même année, en 1987, elle épouse le chanteur rock Lenny Kravitz, bientôt au sommet de sa popularité. Ils auront une fille, Zoë, avant de divorcer en 1993. Après l'arrêt du Cosby Show, la carrière de Lisa Bonet va connaître un déclin progressif et ses apparitions à l'écran vont se raréfier. Il faut attendre 1998 et le film "Ennemi d'Etat" avec Gene Hackman et Will Smith pour la retrouver dans un rôle important. On la retrouve également en 2000 aux côtés de John Cusack dans la comédie romantique "High Fidelity". L'actrice connaît ensuite un nouveau passage à vide dans les années 2000, avant de signer un come-back discret dans la première saison de la série policière "Life on Mars" en 2008.

                                                                                   Bonetto Rodolfo

Rodolfo Bonetto a commencé à travailler comme designer en Italie à partir de 1958. Entre 1961 et 1965, il a été professeur à la Hochschule für Gestaltung d'Ulm. Il a mis ses talents de designer au service de secteurs extrêmement variés : l'aéronautique, l'électroménager, l'industrie automobile, et même des instruments de musique. Il a reçu à six reprises le Compas d'or, dont l'un a été décerné en 1991 à titre posthume pour l'ensemble de son activité. Parmi ses œuvres emblématiques, on note le réveil-matin Sfericlock, créé en 1963, et la chaise longue Boomerang, aussi gracieuse que confortable (1968), tous deux exposés au MoMA. Il a également imaginé le meuble 4-4, un meuble modulable qui peut se transformer en table ou en étagère. Il est intéressant de noter que, contrairement à la majorité des designers italiens, Bonetto n'a pas exercé en tant qu'architecte, préférant se consacrer à la production d'objets en série. Il a compté parmi ses clients Fiat et des marques d'électronique telles qu'Olivetti. Aujourd'hui, son fils Marco perpétue sa mémoire, par le biais du cabinet Bonetto Design fondé en 1994 à Monte Carlo   

                                                                                            Boney M

Né en 1975 ; Mort en 2010

Boney M. est un groupe de chanteurs antillais indissociable de la période disco. Les titres de ces véritables icônes de la scène musicale internationale dans les années 1970 demeurent aujourd'hui des classiques universels.

Dès l'origine, la formation du groupe Boney M. donne le ton du futur style inimitable du groupe. Tout commence par l'incroyable pari de Frank Farian, un modeste chanteur de variété allemand. Il enregistre en studio le titre ""Baby Do You Wanna Bump?"" en 1974, imitant le timbre de voix de la musique noire, hommes comme femmes. Il sort ce titre sous l'alias Boney M. Devant le succès inattendu qu'il rencontre, il forme à la hâte un groupe pour assurer le show. Après plusieurs entrées et sorties au sein du groupe, sa composition se stabilise en 1976 avec Liz Mitchell, Marcia Barrett, Maizie Williams et Bobby Farrell. Mais ce dernier, danseur de son état, ne chante en réalité pas pour le groupe. C'est Frank Farian qui assure ce travail en studio, laissant les joies de la scène à Farrell.

C'est sous cette forme que Boney M. entre dans la légende. En 1976, ""Daddy Cool"" déferle sur l'Allemagne avant d'envahir le monde. C'est le coup d'envoi de quatre ans au sommet des charts pour Boney M., qui récidive avec le 45 tours ""Sunny"" en 1977. Le style déjanté et kitsch de ces empereurs de la musique disco fait mouche, et continue d'envahir les night-clubs avec ""Ma Baker"" (1977), ""Rivers of Babylon"" et ""Rasputin"" (1978). Jusqu'en 1981, le groupe enchaîne les représentations et les sorties de 45 tours, qui lui vaudront pas moins de cinquante disques de diamant ! Mais le règne de Boney M. prend fin avec celui de l'ère disco. Après plusieurs échecs commerciaux, le groupe se sépare en 1986.

                                                                                                 Bonfa Luiz

Luiz Bonfá (né le 17 octobre 1922 à Rio de Janeiro - mort le 12 janvier 2001 dans la même ville) était un guitariste et compositeur brésilien qui a en particulier composé une partie de la musique du film Orfeu Negro.

                                                                                                   Bongo Omar

Homme d'État gabonais (Lewai, aujourd'hui Bongoville, Haut-Ogooué, 1935-Barcelone 2009).

Fils d'un cultivateur batéké, une ethnie minoritaire du sud-est du pays, il fait ses études au Congo puis son service militaire au sein de l'armée de l'Air française au Tchad, avant de devenir un agent subalterne des services secrets français. Entré au ministère des Affaires étrangères l'année de l'indépendance du Gabon, en 1961, il devient directeur de cabinet du président Léon M'Ba qui le nomme ministre de l'Information en 1966 puis vice-président de la République en mars 1967. Après son décès en novembre 1967, A. B. Bongo lui succède à la tête de l'État. L'année suivante, il instaure un régime de parti unique, le parti démocratique gabonais (PDG). Franc-maçon depuis 1966, Albert-Bernard se convertit à l'islam en 1973, sur les conseil du colonel Muammar al-Khadhafi, et change son nom en El Hadj Omar Bongo (auquel il ajoutera, en 2003, celui de son père, Ondimba). Il engage la mise en œuvre de grands projets tels le Transgabonais mais sous son long règne, le pays, étroitement dépendant des matières premières et sous-industrialisé, ne connaît pas de véritable décollage économique et sa population ne profite guère de la manne pétrolière, réservée à l'entourage du président. Confronté à une virulente opposition sociale et politique à la fin des années 1980, le président consent à autoriser le multipartisme (1990) et une nouvelle Constitution (1991). En habile conciliateur, il joue sur les divisions de ses opposants et, soutenu par une formation politique qui quadrille le pays, est facilement réélu en 1993 et en 2005 à l'issue d'élections contestées par l'opposition. À l'extérieur, il acquiert une réputation de vieux sage et offre sa médiation dans les crises qui secouent les deux Congos (1997 et 1998), le Tchad, la République centrafricaine, le Burundi et le Soudan. Serviteur zélé de la « Françafrique », il a côtoyé pas moins de six présidents de la République française et entretenu un important réseau d'obligés de tous bords. Doyen des chefs d'État africains influent mais controversé, il meurt après plus de quarante ans passés au pouvoir en laissant d'immenses intérêts aux mains d'un clan désuni.

                                                                                                    Bonham John

Né à Redditch (Royaume-Uni) le 31/05/1948 ; Mort à Clewer (Royaume-Uni) le 25/09/1980

Batteur originel du mythique groupe Led Zeppelin, John Bonham demeure dans la mémoire des musiciens pour la puissance de son son.

Tapant des rythmes effrénés sur des casseroles et autres instruments de fortune, John Bonham reçoit sa première batterie à l'âge de 15 ans. Tout en travaillant avec son père dans le bâtiment, il intègre divers groupes comme Terry Web and The Spiders, The Nicky James Movement, ou encore Steve Brett and The Mavericks. En 1966, il rencontre l'amour de sa vie, Pat Phillips. Cette dernière hésite à l'épouser, ne sachant pas s'il allait réussir sa carrière. Mais celui que l'on appelle désormais Bonzo multiplie les concerts avec différents groupes et commence même à participer à des enregistrements de disques. Puis, il rejoindra un groupe de blues dénommé Crawling King Snakes. Il y fera une rencontre décisive pour sa carrière en la personne de Robert Plant.

À cette époque, Bonzo est considéré comme un batteur trop bruyant, poussant ses percussions jusqu'à la casse. Le propriétaire d'un studio d'enregistrement lui dira même qu'un batteur comme lui n'a aucun avenir (Bonzo lui adressera quelques années plus tard un disque d'or de Led Zeppelin, accompagné du mot "Merci pour le conseil"). Prenant de l'assurance, et affirmant son style, John Bonham est appelé pour accompagner des chanteurs alors célèbres comme Joe Cocker ou Chris Farlowe. Mais le véritable succès arrive quand Robert Plant le contacte à nouveau et lui propose de créer le groupe Led Zeppelin. Ce groupe est devenu une véritable légende du rock, et demeure aujourd'hui écouté par de nombreux fans. Bonzo meurt malheureusement à l'âge de 32 ans à la suite d'un excès d'alcool.

                                                                                                  Bonham Carter Helena

Helena Bonham Carter est une actrice britannique, née le 26 mai 1966 à Londres.

Helena Bonham Carter est née dans le quartier de Golders Green, à Londres, en 1966. Sa mère, Elena Propper de Callejón, est psychothérapeute.

Son père, Raymond Bonham Carter (1929-2004), issu d'une famille très impliquée dans la vie politique dans les rangs des libéraux, a été banquier puis représentant de la Banque d'Angleterre auprès du FMI à Washington dans les années 1960. La famille Bonham Carter descend de Sir John Carter (1741-1808), maire de Portsmouth, et fils de John Carter, qui était un marchand.

Helena Bonham Carter a deux frères, Edward et Thomas. Elle est également cousine de l'acteur Crispin Bonham-Carter et petite-nièce du réalisateur Anthony Asquith. Son arrière-grand-père, Herbert Henry Asquith, fut premier ministre du Royaume-Uni au début de la Première Guerre mondiale.

Elle passe son enfance à Londres et fréquente l'une des meilleures écoles du pays, laWestminster School. Elle a treize ans lorsqu'elle décide d'utiliser l'argent gagné à un concours de poésie pour faire paraître sa photo dans un répertoire d'acteurs. Elle obtiendra son premier contrat deux ans plus tard : un spot télévisé dans lequel elle vante les mérites d'un appareil électro-ménager.

                                                                                                                 Boniface VIII

[Anagni vers 1235-Rome 1303], pape de 1294 à 1303.

Une grande part de son pontificat fut dominée par le différend qui l'opposa au roi de France Philippe IV le Bel sur la suprématie du Saint-Siège, au spirituel comme au temporel. Outragé en septembre 1303 dans son palais d'Anagni par les envoyés de Philippe le Bel, il mourut la même année après avoir excommunié le roi de France. Il canonisa Louis IX et fut l'initiateur des années jubilaires, dont la première fut celle de 1300.

Juriste de formation, cardinal en 1281, légat en France en 1290, il succède, le 24 décembre 1294, à Célestin V démissionnaire. Un conflit violent l'oppose à Philippe le Bel, à partir de 1294, quand le roi prétend faire contribuer les clercs aux dépenses publiques. Imbu des idées théocratiques, le pape rappelle alors les immunités cléricales dans la décrétale Clericis laicos et dans la bulle Ineffabilis amoris (1296). Un accommodement intervient néanmoins et, en 1297, Boniface VIII canonise Louis IX.

Le jubilé de 1300 (le premier des jubilés) est un triomphe pour le pape. À cette occasion, il proclame, en formules tranchantes, la supériorité du pape sur tous les rois. La querelle avec Philippe le Bel rebondit en 1301, à l'occasion du procès intenté par le roi à l'évêque de Pamiers, Bernard Saisset. Dans une série de documents, dont le plus connu est la bulle Ausculta, fili (1301), le pape réaffirme la suprématie du Saint-Siège au spirituel comme au temporel. Faute de disposer d'une doctrine nettement élaborée sur le droit naturel de l'État, le roi et ses légistes manœuvrent : lecture orientée des documents pontificaux, appel à l'opinion publique, attaques personnelles contre le pape, accusé d'être un usurpateur et un hérétique. En 1303, Boniface VIII s'apprête à excommunier Philippe le Bel. Le roi, conseillé par Guillaume de Nogaret, en appelle au concile, et décide qu'en attendant on se saisira de la personne du pape. Ainsi s'organise l'expédition d'Anagni, au cours de laquelle les Colonna, ennemis personnels de Boniface VIII, traitent le pape avec un grand irrespect (→ attentat d'Agnani, septembre 1303). Libéré par les gens d'Anagni, Boniface VIII rentre à Rome pour mourir.

                                                                                                                     Bonifacio

Chef-lieu de canton de la Corse-du-Sud, sur une falaise surplombant la mer, en face de la Sardaigne.

  • Population : 3 009 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Bonifaciens

Sur le rocher s'allongent la citadelle et la haute ville, parcourue de ruelles étroites et de passages voûtés (deux églises médiévales). Port de pêche et de voyageurs (vers la Sardaigne).

Fondée en 828 par les Pisans, Bonifacio fut prise en 1195 par les Génois, qui en firent une des principales places fortes de la Méditerranée occidentale durant le Moyen Âge.

                                                                                                    Bonn

Ville d'Allemagne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), sur le Rhin.

  • Population : 305 765 hab. (recensement de 2011)

Centre culturel (université), touristique et administratif. Siège du Parlement fédéral et du gouvernement jusqu'en 1999. Remarquable cathédrale romane des xie-xiiie s., église de Schwarzrheindorf (fresques romanes) et autres monuments. Maison natale de Beethoven. Musée rhénan (archéologie, beaux-arts).

Résidence des princes électeurs de Cologne, Bonn fut attribuée à la Prusse en 1815. Capitale de l'État de Rhénanie-du-Nord-Westphalie en 1946, elle fut la capitale de la République fédérale d'Allemagne de 1949 à 1990.

                                                                                               Bonnaffé Jacques

Acteur né le 22 juin 1958 à Douai.

Jacques Bonnafé a suivi les cours du conservatoire de Lille avant d'apparaître en 1979 dans Anthracite. Il partage son temps entre le théâtre, le cinéma et les lectures publiques. Il a tourné pour des cinéastes de prestige comme Jean-Luc Godard, Jacques Doillon, Claude Berri ou encore Jacques Rivette. Il est célèbre pour ses rôles dans "Prénom Carmen" (1983), "Escalier C" (1985), "La Tentation d'Isabelle" (1985), "Vénus Beauté (Institut)" (1998) et "Un fil à la patte" (2004). On le retrouve dans "36 vues du Pic Saint-Loup" de Jacques Rivette en 2009.

                                                                                                  Bonnaire Sandrine

Actrice et réalisatrice né le 31 mai 1967 à Gannat.

Sandrine Gannat est une actrice, scénariste et réalisatrice française. Sandrine Gannat grandit dans la région parisienne. Issue d'une grande famille, elle fut le septième d'une famille de 12 enfants. A ses débuts, elle a le statut de figurant, dans deux célèbres films : Les sous-doués en vacance et La Boum.

 L'actrice se révèle vraiment, avec A nos amours  de Maurice Pialat. Grâce à ce film, alors qu'elle n'a que 16 ans, elle remporte le César du meilleur espoir féminin. Sa carrière est alors lancée, elle enchaîne avec deux autres films Sous le soleil de Satan et Police. Sandrine a souvent tenu des rôles de style sombre, sérieux et grave, comme dans le film d'Agnès Varda, Sans toi ni loi. Ce dernier rôle lui a valu le César de la Meilleure actrice à 19 ans seulement. Dans les années 2000, elle joue dans plusieurs films, tels que Mademoiselle, Je crois que je l'aime et un téléfilm en 2006, Le Procès de Bobigny. L’actrice réalise ensuite un film documentaire, Elle s'appelle Sabine, sur sa sœur atteinte d'une forme d’autisme. Elle incarne la même année une mère dans L'empreinte aux côtés de Catherine Frot. Elle joue ensuite aux côtés de Johnny Hallyday dans Salaud, on t'aime (2014). Prochainement, l'actrice est attendue dans La Dernière leçon.

                                                                                                        Bonnard Pierre

Peintre français (Fontenay-aux-Roses 1867-Le Cannet 1947).

Sa mère était alsacienne. Son père, d'origine dauphinoise, faisait fonction de chef de bureau au ministère de la Guerre. Après avoir obtenu sa licence en droit, Pierre Bonnard se présente sans succès au concours d'entrée dans l'administration de l'enregistrement. On le trouve ensuite employé chez un substitut, mais il ne tarde pas à opter pour la peinture et entre à l'École des Beaux-Arts ; s'étant présenté, en 1889, au Concours de Rome, il échoue. Le véritable lieu de sa formation sera l'académie Julian, qui vient d'être fondée. Il y rencontre – ses amis pour toute la vie – Édouard Vuillard et Ker Xavier Roussel, Maurice Denis et Paul Ranson, Félix Vallotton et Henri Ibels, Paul Sérusier.

En octobre 1888, Paul Sérusier, revenant de Pont-Aven, montre à ses camarades, peint sur une planchette de bois (un couvercle de boîte à cigares), le Paysage du Bois d'Amour, exécuté sous la direction de Gauguin. De cette œuvre-manifeste, Pierre Bonnard et ses amis feront leur « talisman », chacun l'interprétant à sa manière. Le poète Henri Cazalis, l'ami de Stéphane Mallarmé, les baptisera du nom de Nabis (prophètes en hébreu). Bonnard, pour sa part, renonce rapidement aux gris tristes et froids dont il avait appris de son patron Jules Lefebvre à composer sa palette, sous prétexte de distinction ; il se lance joyeusement dans une transposition du monde tangible fondée sur l'irisation du coloris, la vivacité du trait, les libertés de perspective. Les estampes japonaises l'enchantent et on le surnomme « le nabi japonard ». On l'a également qualifié de « post-impressionniste » ; il admirait en effet Claude Monet et Auguste Renoir et, sans toutefois les imiter, subissait la loi d'une filiation subtile.

La première œuvre que le public ait connue de lui fut, en 1890, l'affiche lithographique France-Champagne. Parmi les passants qui la remarquèrent, il y eut, principalement, Henri de Toulouse-Lautrec. Ce fut Bonnard qui le présenta à son imprimeur : Ancourt. Le fameux Moulin-Rouge de Toulouse-Lautrec ne sortit que deux années après des presses de celui-ci. Au dire de Thadée Natanson, le « petit Lautrec » s'était donné beaucoup de mal pour découvrir l'auteur de cette France-Champagne « dansante et dorée », en jaune, rose, orangé, noir.

Pierre Bonnard n'a jamais considéré comme accessoire la partie graphique de son œuvre. « À cette époque, a-t-il écrit, j'avais personnellement l'idée d'une production populaire et d'application usuelle : gravures, meubles, éventails, paravents, etc. » C'était le temps de l'art social, prêché par William Morris, des idées généreuses que Bonnard n'a jamais reniées et que seules les circonstances l'ont empêché de traduire, autant qu'il l'aurait voulu, en actes. En dehors de nombreux croquis et dessins, son œuvre comporte tout un ensemble de travaux lithographiques (en couleurs ou en noir), affiches, livres et revues illustrés.

Bonnard débute en tant que peintre, en 1891, au Salon des artistes indépendants (Femmes au jardin). Il s'intéresse aux scènes de la vie de famille (la Mère et les deux petits enfants, 1894) ainsi qu'aux spectacles de la rue (le Boulevard, 1895) ; il y manifeste un tranquille amour des gens simples et se plaît à évoquer, sur un fond d'embarras de Paris, l'élégante gentillesse de jeunes ouvrières qui passent en chantonnant. Ses premiers nus féminins apparaissent en 1899 : féeries intimes observées jusque dans le cabinet de toilette où, contrairement à Edgar Degas, il se plaît à ne connaître que les grâces du corps, dans l'exaltation d'une lumière finement nuancée.

Première exposition particulière chez Durand-Ruel, en 1896 ; on y voit notamment Moulin-Rouge et Jardin de Paris. Bonnard participe, en 1903, au premier Salon d'automne. Sa deuxième exposition particulière est organisée par Bernheim-Jeune, en 1906. Il peint En barque, (1906), voyage en Belgique, en Hollande (1907), en Italie (1908), devient professeur à l'académie Ranson. Il achète une petite propriété à Vernonnet, dans l'Eure, et fait plusieurs séjours à Saint-Tropez. Sa palette s'éclaircit, devient de plus en plus subtile et lumineuse (le Cabinet de toilette, 1912). Et les chefs-d'œuvre se succèdent : le Sourire (1920), le Corsage rouge (1926), Coin de table (1935), la Sortie du port (1936-1946), le Petit Déjeuner (1932), Portrait d'Ambroise Vollard (1935), Nu dans le bain (1937), Intérieur blanc (1933). Dès 1924, une exposition rétrospective de l'œuvre de Bonnard est organisée à la galerie Druet ; en 1936, il reçoit le deuxième prix Carnegie.

Son système, a-t-on dit, était de n'en pas avoir. Écoutons Maurice Denis : « Ce qui est particulier dans cet art libre et primesautier, c'est qu'il s'évade, comme en se jouant, d'une réalité dont il ne peut se passer. Il en élimine tout ce qui est prose, il n'en garde que l'apparence et l'émotion, traduites en un langage proprement et exclusivement pictural, sans rien en lui qui pèse ou qui pose. » Il s'intéressait passionnément aux recherches de la génération nouvelle. André Lhote, en apparence le plus éloigné de lui, eut en 1929 la clairvoyance de lui rendre un complet hommage : « Alors que ses « camarades de combat » demeurent attachés à leurs préoccupations anciennes et se livrent à de brillantes variations sur des motifs à peu près invariables, Bonnard, curieux de tous les sujets, comme de toutes les combinaisons de formes et de couleurs, se renouvelle sans cesse… Bonnard grandit lentement, amplifie ses ressources picturales, et, avec Picasso, s'affirme comme le seul peintre célèbre n'ayant pas sacrifié, sous la pression du succès, le goût de la grande composition. »

En 1939, il se retire au Cannet : « L'âge avait donné à Bonnard, a écrit Claude Roger-Marx, l'aspect d'un anachorète. Il vivait seul sur sa colline, en communion avec le ciel, dans une cabane meublée de bois blanc, dominant Cannes aux mille toits, les promeneurs, les marchands, la mer. » Pierre Bonnard a publié en 1945 un livre de souvenirs : Correspondances. Sa dernière lithographie est le Crépuscule des nymphes (1946), sa dernière toile, l'Amandier en fleurs (1946-1947), où les blancs mousseux, selon une de ses techniques habituelles, rendent plus solaire et plus caressante à la fois l'irradiation du coloris.

                                                                                          Bonnat Léon Joseph Florentin

Peintre et collectionneur français (Bayonne 1833-Monchy-Saint-Éloi, Oise, 1922).

Il fut, à la fin du xixe s., une sorte de portraitiste officiel de la IIIe République. Grand amateur d'art, il a légué l'essentiel de ses collections (dessins de maîtres, peintures, sculptures, objets d'art et d'archéologie) au musée de Bayonne, qui porte son nom.

                                                                                                    Bonneau François

Né à Amilly le 12/10/1953

Après avoir obtenu un DEA de lettres modernes et un poste de conseiller d'orientation, François Bonneau a exercé en tant que principal du collège Robert Schumann d'Amilly. Il rejoint les rangs du Parti socialiste en 1977, où il se rapproche de Jean-Pierre Sueur, actuel sénateur PS du Loiret. Conseiller municipal de Montargis en 1983 dans l'opposition, il occupe, dès 1989 les fonctions de vice-président de la communauté d'agglomération montargoise et d'adjoint au maire de Montargis lors de la victoire de la gauche. Un poste qu'il occupe jusqu'en 2001, quand sa liste perd la mairie.

Elu conseiller régional en 1998, il préside le groupe socialiste au Conseil régional du Centre (dès 2000), avant d'en être nommé vice-président chargé de l'éducation et des lycées (2004-2007). Suite à la démission de Michel Sapin, élu député, il assure la présidence effective du Conseil régional du Centre à partir de 2007. En 2010, puis en 2015, il est réélu président de la région Centre-Val de Loire.

                                                                                                 Bonne-Espérance Cap de

Promontoire de l'Afrique australe, en Afrique du Sud, sur l'océan Atlantique.

Découvert en 1488 par Bartolomeu Dias, qui le nomma « cap des Tempêtes », il fut appelé cap de Bonne-Espérance par le roi Jean II. Il fut doublé par Vasco de Gama, en route pour les Indes, en 1497. Ce n'est pas la pointe méridionale du continent africain, qui se trouve au cap des Aiguilles, 150 km à l'est. Le cap de Bonne-Espérance offre, vu de la mer un paysage austère. L'ensemble qu'il constitue avec la montagne de la Table est un synclinal perché de grès et de schistes, battu par les vents d'ouest et très arrosé.

C'est du cap de Bonne-Espérance que la ville du Cap, créée par les Hollandais en 1652, tire son nom. Située dans dans un site d'abri, elle ne reçoit que 600 mm de pluies, mais plusieurs mètres tombent, en hiver, sur les hauteurs exposées à l'ouest. Cette ancienne île est rattachée au continent par un tombolo de sables. Ce site médiocre doit son importance à sa position et à la rareté des bons ports naturels sur la côte sud-africaine. À l'abri du cap, la base navale de Simonstown fut équipée pour accueillir les marines des pays occidentaux, pour qui elle aurait été un excellent point de surveillance et de protection sur la route du pétrole, mais, en raison de l'apartheid, elles n'en usèrent pas. De site stratégique le cap est devenu site touristique, à l'assaut duquel montent, sur le versant sous le vent, abrité, les villégiatures.

                                                                                                    Bonneton Valérie

Valérie Bonneton est née en 1970 à Somain, dans le Nord-Pas-de-Calais. Toute jeune, déjà, elle rêve de devenir actrice. Après le lycée, elle quitte donc le Nord pour la Capitale. Elle vit de petits boulots tout en suivant les cours Florent, puis intègre le Conservatoire national supérieur d'art dramatique.

À 22 ans, elle rencontre Dany Boon, qui la fait participer à certains de ses sketches. Puis elle devient comédienne, et travaille sous la direction de grands metteurs en scène comme Antoine Vitez, Roger Planchon, Yasmina Reza ou Francis Huster. En parallèle, elle joue de nombreux seconds rôles au cinéma : on la voit en 1998 dans Jeanne et le Garçon formidable, avec Virginie Ledoyen. Elle joue dans Les Destinées sentimentales, film réalisé par Olivier Assayas. En 2003, on la voit dans France Boutique, avec Karin Viard, Judith Godrèche et François Cluzet, son compagnon.

En 2007, elle se fait connaître du grand public grâce au succès de la série "Fais pas ci, fais pas ça". Diffusée sur France 2, la série raconte le quotidien de deux familles aux méthodes d'éducation très opposées. Aux côtés de Bruno Salomone, Valérie Bonneton incarne Fabienne Lepic, une mère stricte et souvent acariâtre.

En 2010, elle se fait à nouveau remarquer, sur le grand écran cette fois : elle joue Véronique Cantara dans Les Petits Mouchoirs, réalisé par Guillaume Canet. Elle y donne la réplique à Benoît Magimel, Marion Cotillard et François Cluzet, son compagnon, dont elle se sépare peu après le tournage. En 2013, elle est à la tête d'Eyjafjallajökull-le volcan, où elle retrouve Dany Boon. Ils collaborent de nouveau en 2014 pour le 4e film de Dany Boon en tant que réalisateur : Supercondriaque. L'actrice enfile de nouveau le costume de Fabienne Lepic pour la suite de "Fais pas ci, fais pas ça", saison 7.

                                                                                                               Booder

Mohamed Benyamna, dit Booder, né le 13 août 1978 à Bouarfa, est un humoriste franco-marocain. Son pseudonyme, « Booder », est une référence à celui qui fut son sportif préféré, le footballeur marocain Aziz Bouderbala.

Booder est facilement reconnaissable à sa petite taille, son physique atypique et son gros bonnet blanc sur la tête. Il est souvent confondu avec l'acteur Maurice Lamy, du fait de leur ressemblance physique.

Mohamed Benyamna grandit dans le 10° arrondissement de Paris, dans la cité de la Grange-aux-Belles. Après un baccalauréat en poche, il ne trouve pas de travail et décide de devenir humoriste. Depuis, Booder se produit souvent dans les one-man-shows des théâtres parisiens. Il fait partie des chroniqueurs qui entourent la Bande à Ruquier.

En été 2010, il présente chaque dimanche sur France Ô un sketch lors de l'émission Ticket pour le soleil.

                                                                                                               Boole George

Mathématicien et logicien britannique (Lincoln 1815-Ballintemple, près de Cork, 1864).

Il est surtout connu pour ses deux ouvrages fondamentaux : l'Analyse mathématique de la logique (1847) et Recherches sur les lois de la pensée (1854). Il s'y efforce de rapprocher la logique des mathématiques, tout en considérant qu'il n'est pas dans la nature des mathématiques de s'occuper des notions de nombre et de quantité. Cette application de l'algèbre à la logique des classes a donné naissance à ce que l'on appelle algèbre ou treillis de Boole.

                                                                                                               Boon Dany

  Acteur et réalisateur né le 26 juin 1966 à Armentières, Nord (France).

Daniel Hamidou de son vrai nom est arrivé de son nord natal à Paris pour s'essayer aux one-man show. En 1993, Patrick Sébastien devient son producteur et c'est le début des sketchs cultes comme "Le Dépressif" (Je vais bien, tout va bien) ou "Jean-Pierre le culturiste". Pour ne citer qu'un film parmi ceux qu'il a interprétés et réalisés, il y a bien sûr Bienvenue chez les Ch'tis, succès planétaire de 2008, film dans lequel il tient un des premiers rôles aux côtés de Kad Merad. On le retrouve avec Benoît Poelvoorde, Karin Viard et François Damiens dans Rien à déclarer en 2011, qui enregistre un nouveau très bon score au box-office (8 millions d'entrées). Ces deux long-métrages font culminer Dany Boon parmi les personnalités préférées des Français. L'année suivante, il partage l'affiche avec Diane Kruger d'Un Plan parfait, une comédie au succès moindre.
Fort de cette nouvelle notoriété, Dany Boon enchaîne les bons paris. Il devient notamment producteur du programme court Y'a pas d'âge avec Jérôme Commandeur, puis, en 2013, il intègre le casting vocal du nouveau film d'animation Disney, La Reine des Neiges dans lequel il double Olaf le bonhomme de neige.
En 2014, Dany Boon est de nouveau attendu dans les salles obscures où il retrouvera son comparse de bonne fortune Kad Merad pour le film Supercondriaque

                                                                                                            Boorman John

.Réalisateur né le 18 janvier 1933 à Shepperton (Royaume Uni).

John Boorman a souvent fait de sa vie le récit de ses films. De La Guerre à sept ans(2005), où il décrit sa vision d'enfance des bombardements allemands pendant la Seconde guerre mondiale, à Queen and Country(2014), où il se penche de nouveau sur son passé.

C'est en 1965 que le réalisateur tourne son premier film Sauve qui peut. John Boorman revient ensuite aux Etats-Unis pour réaliser Délivrance, qui connaît un grand succès et marque les esprits de nombreux spectateurs. Il dirige quelques années plus tard l'acteur Marcello Mastroianni dans Leo the Last.

En 1981, il réalise une de ses plus grandes réussites : Excalibur. Fort de cette réussite critique et publique, il enchaîne les longs métrages pendant quelques années à un rythme de croisière, avec notamment Rangoonen 1994. John Goodman reçoit le prix de la mise en scène à Cannes en 1998 pour son film Le Général. Il s'éloigne quelques années des écrans, puis dirige Pierce Brosnan dans Le Tailleur de Panama et Juliette Binoche dans In my country.

John Boorman se frotte à tous les cinémas, depuis son enfance près des studios de cinéma de Londres jusqu'à son activité de critique de cinéma, en passant par les nombreux pays dans lesquels il réalise des films. Queen and Counrty s'intéresse au destin de deux soldats pendant la guerre de Corée. Il s'agit du 20e long métrage du réalisateur de 81 ans, l'intrigue se déroule 18 ans après celle de La Guerre à sept ans.

                                                                                                                 Booth Douglas

Né en 1992 à Londres, Douglas Booth étudie d'abord le théâtre au sein du National Youth Music Theatre et du National Youth Theatre avant de débuter sa carrière artistique, en 2009. Il se fait en effet remarquer en tenant le rôle de Sefton dans le film de Julian Fellowes (créateur de Downton Abbey), "From Time to Time", aux côtés de Maggie Smith. Un an plus tard, il rencontre son public en jouant le rôle de Boy George dans le téléfilm "Worried about the boy", puis le rôle d'Eustace dans la mini-série "Les Piliers de la Terre". Très bien reçu par la critique et le public, Douglas Booth poursuit sur sa lancée en tournant dans l'adaptation du roman de Charles Dickens, "Les Grandes Espérances", pour la BBC1. Là aussi, le succès est au rendez-vous. 2012 marque alors le rendez-vous de Douglas Booth avec le cinéma grâce au film "Lol USA", remake américain du film français "Lol", où il partage l'affiche avec Mila Kunis et Demi Moore. En 2013, l'acteur tient le rôle principal de Romeo Montague dans la nouvelle adaptation de "Roméo et Juliette" par Carlo Carlei, aux côtés de Hailee Steinfield. En 2014, l'agenda de Douglas Booth est beaucoup plus chargé avec plusieurs films prévus. Ainsi, il à l'affiche de "Noe" aux côtés d'Emma Watson, Anthony Hopkins et Russel Crow, du film de science-fiction "Jupiter ascending", où il retrouve Mila Kunis, de "Géographie du coeur", et de "Posh", de Lone Scherfig, dans le rôle d'Harry Villiers.

                                                                                                                      Bora-Bora

Île volcanique de l'archipel de la Société, en Polynésie française.

  • Population : 9 690 hab. (recensement de 2012)

Alain Gerbault y a résidé et y est enterré. Base américaine au cours de la Seconde Guerre mondiale. Tourisme.

                                                                                                                        Bordeaux

Chef-lieu de la Région Aquitaine et du département de la Gironde, sur la Garonne, à 557 km au S.-O. de Paris.

  • Population : 242 945 hab. (recensement de 2010)
  • Nom des habitants : Bordelais
  • Population pour l'agglomération : 836 162 hab. (recensement de 2009)

  Bien desservie par le rail, la route (autoroute Aquitaine) et l'air (aéroport de Mérignac), port de commerce actif (traditionnelles importations de produits tropicaux), Bordeaux est une véritable capitale régionale et, avec Toulouse, la métropole du Sud-Ouest. Septième agglomération française, c'est un centre administratif, commercial (au cœur du vignoble bordelais), universitaire, siège, en outre, d'une académie, d'une zone de défense, d'une cour d'appel et d'un archevêché. L'industrie, développée surtout en banlieue et partiellement liée au port, est dominée par la métallurgie de transformation (industrie aéronautique). La croissance démographique de l'agglomération est forte, environ le double de la moyenne nationale.

Bordeaux compte 33 % des habitants de la communauté urbaine (qui englobe 27 communes). La « vieille ville » s'identifie avec les quartiers compris entre la Garonne et les « cours » : anciens quartiers populaires en bordure du fleuve (Saint-Michel, Saint-Pierre, Chartrons), centre commercial et administratif, proche du quartier rénové Mériadeck. Une partie de la ville, dont le port de la Lune, est inscrite, depuis 2007, sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Entre les cours et les boulevards, les autres faubourgs sont peuplés de classes aisées (Tivoli, Saint-Genès) et surtout de classes moyennes : ils forment des ensembles monotones d'habitations individuelles, « les échoppes ». Des quartiers industriels ou anciennement industriels flanquent le fleuve en amont, aux confins de Bègles, en aval autour des bassins à flot et à Bacalan, ainsi que sur la rive droite à La Bastide, aujourd'hui en renouvellement. La physionomie de cette ville, édifiée aux xviiie s. et xixe s., a été quelque peu modifiée par les travaux d'urbanisme du dernier quart du xxe s. : outre Mériadeck (quartier de l'hôtel de ville), la cité de la Benauge sur la rive droite et, au N. de la ville, la cité du Grand-Parc et le quartier du Lac. La mise en service du pont Saint-Jean en 1965, suivie par celle du pont d'Aquitaine en 1967 et par celle du pont d'Arcins (ou François-Mitterrand) en 1993 (bouclant la rocade) ont amélioré les relations entre les deux rives du fleuve, assurées auparavant par le Pont de pierre, lui-même achevé en 1822. Un cinquième pont, le pont Chaban-Delmas, qui relie les quartiers de Bacalan et de Bastide, a été inauguré en 2013 ; il comporte une travée levante permettant de laisser passer les paquebots de croisière. L'ouverture d'une voie express sur la rive droite et son raccordement à la rocade, sur laquelle se branchent les autoroutes vers Paris/Bruxelles, Lyon/Genève, Toulouse/Barcelone et Bayonne/Bilbao, ont aussi contribué à faciliter les relations. La création d'un tramway en 2004 a permis d'améliorer les transports intra-urbains.

Avec un trafic de 8,7 Mt (en 2009), Bordeaux est le septième port maritime français. Le port autonome de Bordeaux gère toutes les installations entre Bordeaux et la mer : le trafic se concentre sur la Garonne à Bassens (phosphates, minerais, céréales, bois) et à Ambès (pétrole), sur la Gironde à Blaye (céréales), à Pauillac (pétrole) et au Verdon (pétrole, conteneurs), alors que les quais urbains, ainsi que les bassins à flot, ne servent plus. Les entrées ont longtemps été trois ou quatre fois plus importantes que les sorties : outre le pétrole et les minerais, arrivait une gamme très large de produits et de bois tropicaux ; partaient des produits raffinés, des céréales et des bois des Landes. Les relations se font surtout avec l'Europe du Nord-Ouest et avec la côte occidentale d'Afrique. La fermeture des raffineries de pétrole de l'estuaire a réduit le trafic.

Plus des deux tiers des actifs travaillent dans le secteur tertiaire : branches liées au port, commerce de gros et de détail, administration, enseignement (universités, école du Service de santé des armées), recherche, justice (cour d'appel). La ville est encore le siège d'une région militaire et d'un archevêché. La moitié environ des travailleurs de l'industrie de la communauté urbaine sont employés à Bordeaux même, et un bon tiers d'entre eux réside en banlieue ; ils sont dans quelques grandes usines (moins nombreuses cependant qu'en banlieue) et dans une foule de petits ateliers (meubles). Parmi ces industries émergent la cimenterie, les grands établissements alimentaires liés au port, la chimie minérale et surtout la métallurgie de transformation (industrie aéronautique).

Fondé sur la rive gauche de la Garonne, à la jonction des navigations fluviales et maritimes avec les grandes voies terrestres, Bordeaux (Burdigala) est d'abord une agglomération ibéro-ligure, puis la capitale des Bituriges Vivisci, navigateurs et commerçants celtes. Ralliée facilement à Rome, la ville est exempte de tribut. Érigée en civitas, pourvue d'une curie, administrée par un collège de magistrats, elle devient en 28 avant J.-C. l'une des quatorze cités de l'Aquitaine Seconde.

Résidence des gouverneurs de cette province, Bordeaux est une ville ouverte, pourvue d'un forum et de nombreux monuments. Reconstruite au milieu du iiie s., elle est victime de la révolte de l'empereur des Gaules, Tetricus (271-273/274), puis des troubles des Bagaudes : aussi, au Bas-Empire, se replie-t-elle à l'intérieur d'une enceinte de 740 m sur 480. Capitale économique de l'Aquitaine Seconde grâce à son port implanté dans une anse de la Devèze (commerce actif des suifs, des cires, de la poix et du papyrus), elle en est aussi le principal foyer intellectuel grâce à ses écoles illustrées par Ausone et par saint Paulin de Nola. Christianisée au ive s. grâce à saint Hilaire et à saint Martin, elle devient la métropole de l'Aquitaine Seconde (370-508), mais elle connaît aussitôt des déviations hérétiques (priscillianisme au ive s.).

Incendiée par les Alains, les Suèves et les Vandales (408), prise par les Wisigoths d'Athaulf (413), résidence préférée de son successeur Wallia (419), elle est occupée par les Francs, après leur victoire de Vouillé, en 507. Après avoir suivi les destinées changeantes de l'Aquitaine mérovingienne, elle est saccagée par Abd al-Rahman al-Ghafiki (729). Participant alors aux révoltes des ducs d'Aquitaine, elle est soumise par Pépin le Bref (768), puis par Charlemagne (778), qui en fait la capitale du royaume d'Aquitaine et celle d'un comté rattaché d'abord au duché de Gascogne (852-1032), puis du duché d'Aquitaine sous les autorités successives des comtes de Poitiers (1032-1137), des Capétiens (1137-1152) et des Plantagenêts après le remariage, en 1152, d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri II, roi d'Angleterre en 1154.

Étape importante sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle (xiie s.), foyer d'une riche région viticole, Bordeaux devient au xiiie s. le grand port d'exportation des vins gascons vers l'Espagne (négoce temporaire) et surtout vers l'Angleterre ; de plus, il assure le relais vers la Flandre à la faveur de la reconquête capétienne, qui prive les îles Britanniques de l'apport traditionnel des vignobles ligériens et poitevins (1202-1259).

Abandonnant aux marins basques, cantabres, rochelais, oléronais, bretons et anglais le transport de leurs vins, les marchands bordelais contrôlent pourtant leur commercialisation. De plus, ils interdisent, au moins dès 1241, l'apport des vins du haut pays (Agenais) à Bordeaux entre novembre et décembre, afin de faciliter l'écoulement de leur propre récolte ; grâce aux rois d'Angleterre, ils bénéficient d'une exemption totale de la grande coutume de Bordeaux (taxe frappant les vins exportés) ; au xiiie s., ils s'assurent la maîtrise de leur débouché anglais en acquérant la qualité de bourgeois de Londres (où leurs facteurs gascons résident dans le quartier des Vintners) et en obtenant de conserver dans cette ville leurs vins invendus au-delà des quarante jours traditionnels (privilèges confirmés par la carta mercatoria de 1303).

Obtenant individuellement de très hautes fonctions à la cour des Plantagenêts, les bourgeois de Bordeaux se font concéder collectivement par Jean sans Terre une charte dite « d'Etablissement » (sur le modèle de celle de Rouen), qui leur confère le monopole du pouvoir municipal. En effet, cette charte crée une commune dirigée par deux conseils (les cinquante et les cent trente) et par un maire élu par les cinquante jurats, « maîtres de maisons » nommés annuellement par leurs prédécesseurs et qui sont obligatoirement possesseurs d'une fortune d'au moins 1 000 livres.

Attachée par l'intérêt au maintien de la présence anglaise, cette oligarchie marchande ne se rallie pas à Philippe le Bel quand celui-ci occupe temporairement la ville (1295), mais elle profite des échecs anglais du temps de Charles V pour tenter de transformer Bordeaux en une véritable république urbaine.

Bénéficiant de la richesse de ses négociants, des dons de l'archevêque Bertrand de Got, devenu le pape Clément V (1305-1314), et de la présence de la cour du Prince Noir (1356-1370), Bordeaux achève la construction (xiiie-xve s.) de monuments qui illustrent sa prospérité (Saint-Seurin, la cathédrale Saint-André) à l'intérieur d'une enceinte de 5 250 m qui enserre une superficie de 275 hectares.

Mais le redressement de la France des Valois consacre son déclin. Partiellement incendiée par une escadre franco-espagnole (1403), puis occupée par les troupes de Charles VII (29 juin 1451), la ville accueille l'Anglais Talbot en libérateur (1452). La défaite et la mort de ce dernier à Castillon (17 juillet 1453) la contraignent à une nouvelle capitulation (octobre). Perdant au profit du roi de France le droit de nommer le maire et cinq jurats, placé sous l'étroite surveillance du fort du Hâ et du château Trompette, édifié, sur ordre de Charles VII, sur l'emplacement de l'actuelle place des Quinconces, Bordeaux perd toute indépendance politique, mais obtient de Charles VII et de Louis XI le droit de commercer librement avec l'Angleterre et le rétablissement des deux foires franches créées par Edouard III en 1341.

La remontée des exportations de vin (15 000 tonneaux par an en moyenne à la fin du xve s. contre 20 000 à la fin du xive s., et 60 000 au xvie s. et au xviie s.), la fondation de l'université (1441) et celle du parlement (1462), avec le concours duquel François Ier réforme les « coutumes » de la Jurade, la création d'une première imprimerie (1517) et celle, enfin, d'un collège de Guienne (1533), dont Michel de Montaigne et Joseph Scaliger sont les élèves avant qu'il devienne un foyer de propagande luthérienne, tous ces faits attestent le renouveau économique et intellectuel de la ville, bientôt atteinte par des troubles graves.

Montmorency brise par la force une insurrection contre la gabelle (1548) ; une Saint-Barthélemy locale (264 victimes, le 3 octobre 1572), l'hostilité du parlement à l'édit de Nantes, enfin l'œuvre du cardinal François de Sourdis, apôtre de la Contre-Réforme, étouffent la montée du protestantisme. La capitulation du 1er août 1653 prive Bordeaux de ses dernières libertés municipales pour avoir participé à la Fronde parlementaire et à la Fronde des princes sous l'impulsion du prince de Condé (septembre 1651), puis sous celle des hommes de loi et de métiers (gouvernement de l'armée).

Ruinée d'autre part par les combats qui ont détruit les vignobles de l'Entre-deux-Mers, la ville ne renaît réellement à la prospérité qu'au xviiie s. Les agents en sont : la chambre de commerce, créée en 1705 ; la reprise des exportations de vin vers l'Angleterre (125 000 tonneaux par an en moyenne au xviiie s.) ; surtout l'essor du trafic triangulaire sous l'impulsion des riches armateurs bordelais (Gradis) et grâce aux ordonnances de 1716 et de 1717, qui font de Bordeaux le point de départ du négoce avec les Antilles (vente de pacotilles au Sénégal et en Guinée en échange du « bois d'ébène » négocié sur le nord des Îles en contrepartie des produits tropicaux destinés au marché français).

L'enrichissement de la bourgeoisie bordelaise, l'action des trois grands intendants du xviiie s. (Boucher, Tourny et Dupré de Saint-Maur) de même que celle du duc de Richelieu, gouverneur de Guyenne, expliquent que la ville connaisse alors une nouvelle période d'essor monumental.

Siège de l'académie de Bordeaux, illustrée par Montesquieu, la capitale de l'Aquitaine se rallie à la Révolution, qui fait d'elle le chef-lieu de la Gironde (1790) et à laquelle elle donne quelques-uns de ses chefs les plus prestigieux : les Brissotins, dont Lamartine fera les Girondins en 1847. Mais, au lendemain du 2 juin 1793, journée dont ses députés sont les victimes immédiates, Bordeaux se soulève, en vain d'ailleurs, contre la Commune de Paris. Brisée par la Terreur, incarnée localement par le représentant en mission Tallien et par la « commission militaire » présidée par Lacombe (300 exécutions), l'opposition bordelaise à la Montagne renaît (après Thermidor).

Victime du Blocus continental, qui ruine son port, Bordeaux se dépeuple rapidement (60 000 habitants contre 110 000 en 1789). Aussi, son maire, Lynch, se rallie-t-il aux Bourbons dès le 12 mars 1814. Avec le nouveau régime et grâce à l'action de ses armateurs, tel Baguerie-Stuttemberg qui établit la Caisse d'épargne et achève le Pont de pierre (1809-1821), la ville connaît une nouvelle période de prospérité. Bien reliée à son arrière-pays grâce à la construction du canal latéral à la Garonne et aux voies ferrées qui l'unissent à La Teste (1841), à Paris (1853) et à Bayonne (1855), elle contrôle, depuis le traité franco-anglais de libre-échange (1860), les relations maritimes directes avec le Sénégal, les Antilles, le Brésil et les États de La Plata.

Capitale économique et même intellectuelle (reconstitution de l'université en 1896) du sud-ouest de la France, elle en devient temporairement la capitale politique lorsque les armées allemandes menacent d'occuper Paris. Tour à tour viennent y siéger la délégation gouvernementale de Léon Gambetta (9 décembre1870), l'Assemblée nationale (12 février-11 mars 1871), les gouvernements de René Viviani (3 septembre-9 décembre 1914), de Paul Reynaud (15-16 juin 1940) et du maréchal Pétain (16-30 juin 1940).

La somptueuse ville romaine de 60 000 habitants est mise à feu et à sang par les invasions barbares de 276-277. Il n'en reste aujourd'hui que les ruines des arènes, qui étaient un peu moins grandes que celles de Saintes, mais pouvaient recevoir 15 000 spectateurs (« palais Gallien »). La cité se résorbe autour d'un réduit central sur la hauteur, l'ancien castrum rectangulaire, entouré de murailles, dont les rues Sainte-Catherine et Saint-Rémi ont gardé le tracé. Ce fut le noyau primitif d'où allait sortir l'éventail ouvert sur le fleuve.

Hors les murs, deux faubourgs, Saint-Seurin et Sainte-Croix, sont les points avancés de l'agglomération médiévale. La collégiale Saint-Seurin (vers 1175) conserve dans sa crypte du xie s. de beaux sarcophages mérovingiens. Située sur les Chemins de Saint-Jacques Compostelle en France, la collégiale est inscrite à ce titre sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998. L'abbatiale bénédictine Sainte-Croix, construite au xiie s., revoûtée au xiiie s., est un des plus beaux spécimens du style roman saintongeais. Le portail, aux voussures sculptées, et la robuste tour sud, aux trois étages de baies décroissantes, sont remarquables.

La ville de Bordeaux est devenue tête de pont de la Grande-Bretagne depuis le second mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri II Plantagenêt (1152). Elle le restera exactement trois cent un ans. La cité déborde de plus en plus : une deuxième, puis une troisième muraille (début du xive s.) mettent en sûreté faubourgs et couvents. Il en subsiste plusieurs portes fortifiées. Parmi les édifices majeurs, il faut mettre à part l'église Saint-Michel, de style flamboyant (xive s.-xve s.). Sa flèche, haute de 109 m, dessinée par Jean Lebas, de Saintes, rivalise de verticalité avec les magnifiques clochers qui flanquent les croisillons du transept de la cathédrale Saint-André. Celle-ci, commencée par la nef romane fort large et embellie d'un « portail royal » sculpté vers 1250 par des artistes d'Île-de-France, est due, pour le chœur à déambulatoire et cinq chapelles rayonnantes, à l'évêque Bertrand de Got, qui devint pape d'Avignon sous le nom de Clément V (1305-1314). Situées sur les Chemins de Saint-Jacques Compostelle en France, l'église Saint-Michel et la cathédrale Saint-André sont inscrites à ce titre sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998. Dernier souvenir de l'occupation anglaise : la tour Pey-Berland (1440).

Le rattachement à la France (1453) ne fera pas taire les impatiences gasconnes. Pour les tenir en respect, Charles VII dresse deux forteresses : le fort du Hâ et le château Trompette, placé en avant du faubourg des Chartreux (ou Chartrons). C'est de ce côté et grâce aux religieux amenés par le cardinal François de Sourdis qu'après les premiers essais du maréchal d'Ornano et de spécialistes flamands les terres incultes sont défrichées. Au milieu d'allées-promenades, Saint-Bruno (1611), ancienne église des Chartreux, est le premier édifice classique du xviie s. ; derrière une façade sévère, l'intérieur est somptueux avec ses marbres de couleur, Assomption peinte par Philippe de Champaigne pour le maître-autel, les sculptures des deux Bernin père et fils, les peintures baroques de la voûte (vers 1770). Les églises de style jésuite Saint-Paul-Saint-François-Xavier (1676) et Notre-Dame (1674-1707) ont d'autres recherches décoratives grâce aux marbres sculptés par Guillaume II Coustou (vers 1745) et Jean-Baptiste Peru d'Avignon (vers 1750).

Cependant, à l'aube du xviiie s., la ville que connaît Montesquieu est encore médiévale, enfermée dans ses murailles délabrées. Claude Boucher, premier des grands intendants-urbanistes de Bordeaux, y fait une brèche de près de 1 km pour aligner de belles façades classiques sur le quai de la Garonne. En 1729, l'architecte Jacques Gabriel est envoyé à Bordeaux par le roi Louis XV. Il y dessine la place Royale (aujourd'hui de la Bourse), terminée par son fils Jacques-Ange en 1755. Il adopte le parti d'un rectangle long de 400 m, ordonnancé sur trois côtés avec pans coupés aux angles et largement ouvert sur le fleuve : sorte de majestueux débarcadère, scénographie de grande allure qui sera imitée à Lisbonne.

À la périphérie, vers la campagne, problème analogue : faire éclater les remparts, remplacer la ceinture de pierres par une ceinture d'arbres et les portes médiévales par des arcs de triomphe. Le plan de l'intendant Louis de Tourny est un exemple très original de l'aménagement classique d'un tour de ville ; trois places ordonnancées occupent les sommets d'un triangle : place circulaire de Tourny, place Dauphine (aujourd'hui Gambetta), enfin place de la Comédie sur l'ancien forum romain. Le théâtre de Victor Louis (1773-1780) en est le point central : chef-d'œuvre de l'architecture de style Louis XVI, il était le plus parfait de son époque et demeura un modèle. Les hôtels particuliers conçus par Louis ne sont pas moins représentatifs, tels ceux de l'avocat général Saige et du trésorier Legrix, aujourd'hui réunis pour former la préfecture. Le palais de l'archevêque prince de Rohan est l'actuel hôtel de ville ; d'autres demeures sont bâties pour de riches armateurs. Le dernier intendant de l'Ancien Régime, Dupré de Saint-Maur, fera démolir le château Trompette (ce sont les actuels Quinconces) et saura prévoir l'extension du Bordeaux moderne.

La ville, où meurt en exil le peintre Goya, voit naître au xixe s. Rosa Bonheur, Odilon Redon, Albert Marquet, André Lhote, d'autres artistes encore qui ont leur place au musée des Beaux-Arts, riche, par ailleurs, en œuvres anciennes des écoles française et étrangères.

Le Musée des Beaux-Arts, musée classé, remonte à 1801. Installé en 1877 dans une galerie bordant les jardins de la Mairie, il conserve un ensemble de peintures anciennes, du xixe s. (Delacroix, Millet, Redon) modernes et contemporaines (Matisse, Bonnard, Vlaminck, etc.). Deux peintres bordelais, Albert Marquet et André Lhote, bénéficient de salles spécifiques.

Le Musée des Arts décoratifs, dans l'hôtel de Lalande (1779), conserve des collections de meubles, de verrerie, de céramique, d'argenterie, ainsi que des boiseries du xviiie s. provenant de plusieurs hôtels particuliers de la ville. Le Musée d'Aquitaine possède d'importantes collections régionales d'archéologie et d'ethnographie.

Le Musée d'Art contemporain, ouvert en 1984, occupe l'ancien monumental entrepôt Laîné du xixe s.

Une faïencerie fut fondée en 1711 par Jacques Hustin et continuée par son fils Jacques Denis ; elle ferma en 1783. On y créa des services armoriés décorés dans le style de Moustiers. Une manufacture de porcelaine fut fondée en 1781 par Pierre Verneuilh, et reprise la même année par Michel Vanier et Alluaud de Limoges. Elle ferma en 1790. On y réalisa des décors dans le genre des porcelaines de Paris (marque : deux V entrelacés). Entre 1834 et 1845, David Johnston et Jules Vieillard fabriquèrent de la faïence fine imprimée. Albert et Charles, les fils de J. Vieillard, poursuivent la fabrication jusqu'en 1895.

                                                                                                Bordelais

Région géographique et viticole du Bassin aquitain, correspondant à la partie non forestière et non marécageuse (palus) du département de la Gironde.

35 000 viticulteurs y cultivent près de 100 000 ha de vigne donnant 4 à 5 Mhl de vin (de la moitié aux deux tiers d'appellation et près de 70 % de vins rouges).

                                                                                               Borg Bjorn

 Né à Stockholm (Suède) le 06/06/1956

D'origine suédoise, Björn Borg est considéré comme un des meilleurs joueurs de l'histoire du tennis. Il reçoit sa première raquette à l'âge de 9 ans et remporte son premier tournoi à seulement 11 ans. Le fédération suédoise repère ce talent précoce et le conditionne pour faire de lui un futur grand champion. Pari gagnant : il remporte le Championnat du monde junior en 1971.

L'ascension est fulgurante. Un an plus tard, il est sélectionné pour la Coupe Davis. Âgé de seulement 15 ans, il est le plus jeune joueur à participer à la Coupe Davis et remporte ses trois rencontres. En 1973, il devient professionnel à l'âge de 17 ans. Il atteint la finale du tournoi de Monte-Carlo, mais s'incline en finale face à Ilie Nastase. En 1974, il remporte son premier tournoi sur le circuit professionnel, à Rome. Il crée ensuite la sensation en remportant son premier Roland Garros, alors qu'il est le plus jeune joueur du tournoi.

Surnommé "Iceborg" en raison de son impassibilité sur les courts, ce joueur très charismatique surprend par son caractère sérieux et son style excentrique (cheveux longs entourés d'un bandeau).

Même s'il n'a joué en professionnel que jusqu'à 26 ans, Björn Borg a été sacré champion à Roland Garros à six reprises entre 1974 et 1981 et gagne Wimbledon cinq années consécutives (1976-1980). Il ne parvient pas à remporter l'US Open, où il s'incline quatre fois en finale. À 35 ans, il tente un retour sur le circuit professionnel. Cette tentative se solde par plusieurs défaites dès le premier tour et il se retire définitivement en 1993.

                                                                                        Borges Jorge Luis

Né à Buenos Aires (Argentine) le 24/08/1899 ; Mort à Genève (Suisse) le 14/06/1986

Jorge Luis Borges est un écrivain, poète et nouvelliste, célèbre pour son talent de conteur et la richesse de l'imaginaire fantastique de ses récits.

Jorge Luis Borges est né en 1899 à Buenos Aires, dans une famille aisée et cultivée, où l'on parle aussi bien espagnol qu'anglais. En 1914, sa famille voyage en Europe. Il vit en Suisse, où son père suit un traitement spécial pour soigner ses problèmes oculaires, puis en Espagne, avant de rentrer en Argentine en 1921. À l'adolescence, Borges se met à composer de la poésie. De retour à Buenos Aires, il fonde diverses revues, publie son premier recueil de poèmes, "Ferveur de Buenos Aires" (1923), ainsi que des essais. Il se fait connaître avec "Histoire universelle de l'infamie", publié en 1935. Cette oeuvre est une compilation de biographies imaginaires de personnalités historiques.

Il devient alors célèbre grâce à ses recueils de nouvelles, notamment "Fictions" en 1944, "L'aleph" en 1949, et "Le livre de sable" en 1975. Jorge Luis Borges y exprime, dans une langue poétique, des visions fantastiques parfois angoissantes. Grand érudit, Borges pratique l'intertextualité : son oeuvre est parsemée de références et d'allusions littéraires. Il montre un grand talent pour la concision, et un sens de la formule qui fait surgir des images surréalistes sous sa plume. Dans les années 1950, il enseigne à l'université de Buenos Aires et obtient le poste de directeur de la bibliothèque nationale. Sa renommée devient internationale. C'est aussi à cette période qu'il commence à perdre la vue, comme son père avant lui. Il devient tout à fait aveugle en 1955, mais continue à écrire, avec l'aide de son assistante. Il décède en 1986, des suites d'un cancer du foie. Son oeuvre a été couronnée par de nombreux prix. Il a été plusieurs fois nommé pour le prix Nobel de littérature, sans jamais le remporter. Il est cité comme ayant eu de l'influence par des écrivains comme Gabriel Garcia Marquez ou Julio Cortazar.

                                                                                               Borgia Lucrèce

Lucrèce Borgia (Lucrezia Borgia en italien), née à Subiaco le 18 avril 1480 et morte à Ferrare le 24 juin 1519, est la fille naturelle du cardinal valencien Roderic Borgia (futur pape Alexandre VI). Elle a marqué son époque comme protectrice des arts et des lettres.

Fille naturelle du cardinal Rodrigo Borgia (futur pape Alexandre VI) et de Vannozza Cattanei, patricienne romaine, Lucrèce est la sœur de César Borgia. Elle est demeurée célèbre pour sa beauté autant que pour ses mœurs prétendument dissolues.

Elle vit d'abord auprès de sa mère avec ses frères et ses nombreux beaux-pères. En effet, sa mère, bien que favorite officielle du cardinal Borgia, s'est mariée quatre fois. Son dernier mari, Carlo Canale, est un humaniste qui enseigne aux enfants de sa femme le grec ancien et le latin. À l'adolescence, la jeune fille emménage dans le palais de son père, qui se fait passer auprès d'elle pour son oncle et ne lui révélera la vérité que plus tard. Borgia vit alors avec sa nouvelle maîtresse, Giulia Farnèse (mariée au peu plaisant Orsino Orsini, le fils d'Adriana de Mila, cousine du cardinal). C'est elle qui tient lieu de nouvelle mère à Lucrèce. La jeune fille est en effet élevée comme une véritable princesse et son éducation est soignée. Lucrèce aurait été la grande amie de Giulia Farnèse, si tant est que ce mot puisse signifier quelque chose dans la sphère politique et le nid d'intrigues dans lequel elle vivait.

Même si son père et son frère, l'ambitieux César Borgia, l'aiment tendrement, Lucrèce est un outil politique à leurs yeux, comme toutes les femmes de son époque et de son rang. Elle ne commença à vivre l'existence tranquille à laquelle elle aspirait qu'après son troisième mariage :

  • 1493 : premier mariage, avec Giovanni Sforza, annulé en 1497 par son père le pape pour des raisons diplomatiques (changement d'alliance). Officiellement, l'annulation est due à la non-consommation de l'union. Sforza, vexé et humilié (il a dû déclarer devant des témoins qu'il était impuissant, ce qui est faux, car il a eu de nombreux enfants illégitimes), est le premier à faire courir le bruit de rapports incestueux entre Lucrèce Borgia, son père et son frère. Lucrèce n'aime pas ce mari, de dix ans plus âgé qu'elle, et encore moins la vie à Pesaro. Elle s'ennuie rapidement de Rome.
  • 1498 : deuxième mariage, avec Alphonse d'Aragon, assassiné en 1500 par Michelleto Corella homme de main de son frère César Borgia. Le couple ayant eu un fils, l'annulation pour non-consommation n'était plus possible. D'après le romancier Mario Puzo, ce bref mariage satisfait Lucrèce. Alphonse est jeune, séduisant, cultivé et attentionné. Toujours d'après l'auteur, elle supporte donc très mal son assassinat et se brouille avec son frère César. Elle est néanmoins contrainte par le pape son père de se remarier rapidement.
  • 1501 : troisième mariage, avec Alphonse Ier d'Este, futur duc de Ferrare (en 1505). Les clauses du mariage ont été négociées très âprement par les deux partis. Le père d'Alphonse, le duc Hercule Ier, considérait les Borgia comme des parvenus et Lucrèce comme une dépravée. Il lui était également très difficile de voir son héritier épouser une bâtarde. Même si les bâtards sont légion dans l'Italie de l'époque et s'il est assez courant que des cardinaux et des papes aient des enfants, qu'ils marient selon leurs intérêts politiques du moment (comme l'a fait Innocent VIII), la bâtardise reste une tare. Hercule exige donc une dot fabuleuse, ce à quoi le pape est récalcitrant, du fait de ses perpétuels problèmes de trésorerie.

À Ferrare, elle devient protectrice des arts. L'Arioste et Pietro Bembo la célèbrent. Son rôle politique est assez limité, surtout depuis la chute du clan Borgia lors de la mort du pape en 1503. Néanmoins, elle a été gouverneur de Spolète du vivant de son père.

Elle meurt à 39 ans d'une septicémie consécutive à la naissance d'une fille, qui ne survit pas non plus.

                                                                                                      Borgia

Famille italienne du xve s., originaire de Borja, en Aragon.

Ses principaux membres furent : Alonso (1378-1458), archevêque de Valence, et Rodrigue (1431-1503), son neveu, papes sous les noms respectifs de Calixte III et Alexandre VI ;— César (Cesare) [Rome vers 1475-Pampelune 1507], fils d'Alexandre VI. Préoccupé surtout de sa fortune politique, il essaya de se constituer en Italie centrale une principauté héréditaire. Il périt dans une embuscade en 1507. Sa vie d'aventurier sans scrupule, d'habile diplomate, d'excellent administrateur de la Romagne, a inspiré Machiavel dans son portrait du « Prince » ; — Lucrèce (Lucrezia) [Rome 1480-Ferrare 1519], fille d'Alexandre VI. Protectrice des arts et des lettres, chantée pour sa beauté par l'Arioste (Roland furieux), elle semble n'avoir été qu'un instrument de la politique familiale.

                                                                                                 Borgia César

César Borgia (en valencien et en Catalan et en , César de Borja), dit « le Valentinois » (Il Valentino), est un seigneur italien de la Renaissance, né le 13 septembre 1475 à Rome et mort le 12 mars 1507 à Viana, en Navarre, Espagne. Il succède à son frère Giovanni Borgia (Juan Borgia) en tant que Duc de Gandie.

Il fut Pair de France, Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, Prince de Romagne, d'Andria et de Venafro, Duc de Gandie, de Romagne et de Valentinois, Comte de Diois, Seigneur d'Issoudun, de Piombino, Camerino et Urbino, Gonfalonier de la Sainte Eglise, Capitaine général de L'Eglise universelle, condottière et cardinal.

Il doit sa notoriété en grande partie à Machiavel qui le cite fréquemment dans Le Prince.

                                                                                                 Borgnine Ernest 

Acteur né le 24 janvier 1917 à Hamden, Connecticut.

Ernest Borgnine, de son vrai nom Ermes Effron Borgnino, est né le 24 janvier 1917 à Hamden dans le Connecticut. Cet acteur du cinéma américain d'origine italienne ne se destinait pas forcément à la comédie. Il s'engage très jeune dans la Navy et ce n'est qu'à la fin de la guerre en 1945 qu'il suivra les cours de la Randall School of Drama. Il fera ses débuts 4 ans plus tard dans la pièce de théâtre « Harvey ».
Il devient célèbre grâce à son rôle dans le film « Tant qu'il y aura des hommes » (1953) sous les traits du sergent violent Fatso Judson. Trois films la même année 1954 vont faire de lui un « méchant » d'Hollywood : « Une homme est passé », « Vera Cruz », « Johnny Guitare ». Bien qu'il joue un boucher timide dans le film « Marty » de Delbert Mann en 1955 pour lequel il recevra l'Oscar du meilleur acteur, il retrouve vite son rôle de « dur à cuire » dans « Les Vikings » en 1958. Il recevra aussi le British Academy Film Award du meilleur acteur étranger en 1956 aux côtés de l'acteur britannique Laurence Olivier.
Il fera partie du casting de grands classiques comme « Les douze salopards » (1967) ou « La horde sauvage » (1969). Il tourne sans cesse et sa filmographie compte plus de 140 films. Plus récemment, on a pu le voir dans des seconds rôles comme dans « Bienvenue à Gattaca » (1997) où il joue Caesar, le vieil homme de ménage, ou encore dans « RED (Retraités Extrêmement Dangereux) » (2010) où il joue le gardien des archives des services secrets qui aide Bruce Willis.

                                                                                                        Borinage

Le Borinage est une région belge située en Région wallonne dans la province de Hainaut, à l'ouest et au sud-ouest de la ville de Mons, à l'extrémité ouest du sillon Sambre-et-Meuse. C'est un ancien site minier qui donnait jadis du charbon à l'affleurement, notamment dans la forêt Charbonnière. Les veines se prolongeaient au-delà de la frontière franco-belge et on a retrouvé le charbon du côté français plus en profondeur, la surface étant recouverte de sédiments tertiaires. Plus tard, les hommes ont creusé des mines. La technique évolua si bien que l'exploitation de charbonnages de taille considérable fit du Borinage un des berceaux de la révolution industrielle après l'Angleterre. Il est constitué exclusivement de 18 communes qui sont par ordre alphabétique: Boussu, Dour, Ciply, Cuesme, Elouges, Flénu, Frameries, Hainin, Hornu, Jemappes, La Bouverie, Pâturages, Quaregnon, Warquignies, Wasmes, Wasmuel, Wihéries et enfin Tertre isolé au nord de la Haine.

                                                                                                Boris Goudounov

(vers 1552-Moscou 1605), tsar de Russie (1598-1605).

Il fut un des conseillers les plus influents de Fédor, tsar de 1584 à 1598. Il relégua à Ouglitch la dernière femme d'Ivan IV et le tsarévitch Dimitri, qui mourut mystérieusement en 1591. La rumeur publique accusa Boris Godounov de l'avoir fait assassiner. À la mort de Fédor, Boris se fit élire tsar par un Zemski Sobor (1598). Un prétendant au trône venu de Pologne, Dimitri, dit le faux Dimitri, se fit proclamer tsar après la mort subite de Boris (avril 1605).

                                                                                              Borloo Jean-Louis

Né à Paris le 07/04/1951

Jean-Louis Borloo démarre sa carrière en tant qu'avocat. En 1989, il se présente aux élections municipales de Valenciennes et devient maire de la ville jusqu'en 2002. Il est également conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais entre 1993 et 1998. En 2001, il prend la tête de la Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole et cela jusqu'en 2008, où il devient conseiller à la communauté d'agglomération. Sous la présidence de Jacques Chirac il assure les fonctions de ministre délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine puis est nommé ministre de l'Emploi. Après l'élection de Nicolas Sarkozy, il est nommé ministre de l'Économie puis ministre de l'Écologie. Suite au remaniement de 2010, il décide de quitter le gouvernement. Jean-Louis Borloo fonde alors le Parti radical et l'Union des démocrates et indépendants en 2012 et devient, la même année, député de la 21e circonscription du Nord. Mais le 6 avril 2014, après des problèmes de santé liés à une pneumonie, il décide de quitter ses fonctions et d’abandonner tous ses mandats, estimant qu’il n’a « plus l’énergie nécessaire » pour continuer à exercer.

                                                                                           Bormann Martin

Homme politique allemand (Halberstadt 1900-Berlin 1945 ?).

Un des leaders du parti nazi et un des proches de Hitler, général des SS et chef d'état-major de Rudolf Hess, il remplaça celui-ci en 1941 comme chef de la Chancellerie. Disparu en mai 1945 dans les ruines de Berlin, il fut condamné à mort par contumace par le tribunal de Nuremberg pour crimes de guerre.

                                                                                            Born Max

Physicien allemand naturalisé britannique en 1939 (Breslau 1882-Göttingen 1970).

Professeur de physique théorique à Göttingen (1921), il quitta l'Allemagne en 1933 pour se réfugier en Angleterre puis retourna en Allemagne (1953). Il est à l'origine de l'interprétation probabiliste de la mécanique quantique selon laquelle le carré du module de la fonction d'onde d'un quanton représente sa densité de probabilité de localisation. (Prix Nobel de physique 1954.)

                                                                                                Bornéo

La plus grande île de l'Insulinde.

  • Superficie : 750 000 km2
  • Population : 19 707 787 hab. (recensement de 2010)

Bornéo est partagé administrativement en plusieurs territoires. Le Sabah et le Sarawak, au N.-O., séparés par le Brunei, indépendant, font partie de la Malaisie ; le reste, c'est-à-dire la plus grande partie de l'île, appartient à l'Indonésie sous le nom de Kalimantan.

Si le centre de l'île présente des régions d'altitude élevée (2 000 à 3 000 m), les véritables montagnes sont assez rares. Il s'agit surtout de plateaux modelés dans le socle cristallin (les monts Schwaner sont un horst), dans sa couverture sédimentaire (grès tertiaires parfois ondulés des monts Müller) ou dans des laves tertiaires et quaternaires (localement très disséquées). Au N., une intrusion de granodiorite donne le point culminant de Bornéo (mont Kinabalu). Quelques chaînes plissées tertiaires existent cependant (monts Meratus bordant la fosse du détroit de Macassar, monts Kapuas). La périphérie de l'île est essentiellement constituée de grandes plaines alluviales, construites par des rivières rayonnant à partir des hautes terres centrales et se terminant par des deltas (Rajang et Kapuas à l'O., Barito au S., Mahakam à l'E.). Le climat est équatorial, chaud (autour de 26 °C en moyenne) et humide (1 500 à 4 500 mm selon l'orientation). Il pleut pratiquement toute l'année (en moyenne une journée sur deux à Pontianak). La grande forêt pluviale recouvre presque toute l'île, comprenant surtout des diptérocarpacées et, parmi les bois précieux, le santal et le camphrier. La forêt peut être trouée de savanes souvent anthropiques. Cette forêt abrite de nombreux singes et des tapirs. Sur les côtes, les mangroves sont fréquentes.

La plus grande partie de l'île est très faiblement peuplée et d'un accès difficile (les rivières sont coupées de rapides). Elle est peuplée par des ethnies qui se déplacent par petits groupes à la recherche de leur nourriture. Les Punans chassent le sanglier à la lance, les singes et les oiseaux à la sarbacane. Les Dayaks sont des Proto-Malais ; ils pratiquent une agriculture itinérante sur brûlis (riz, manioc), complétée par la chasse (sanglier) et la cueillette ; si certains sont devenus chrétiens, la plupart ont conservé leur religion ; ils habitent des maisons collectives très longues (jusqu'à 200 m), qui rassemblent parfois plusieurs centaines d'individus, chaque famille ayant une pièce. Les régions les plus peuplées sont à la périphérie, habitées par des Dayaks islamisés, des Deutéro-Malais (Bugis, Javanais), des Chinois. Le littoral est jalonné de plaines alluviales et deltaïques où se concentrent les activités agricoles commerciales (caoutchouc, poivre, coprah) et les villes (dont Pontianak et Banjermassin). Mais la richesse principale de ces régions côtières est aujourd'hui constituée par les hydrocarbures, exploités à terre et offshore sur la côte orientale de Kalimantan, au Sabah, au Sarawak et au Brunei.

À la présence javanaise attestée au xive s. et chinoise s'ajoute celle des Malais aux xve-xvie s. Le sultanat de Banjermassin reconnut en 1826 la suzeraineté de la Hollande et le nord de l'île (Sarawak, Sabah, Brunei) passa sous le contrôle britannique (1888). En 1963, Sarawak et Sabah furent rattachés à la Malaisie et Brunei resta protectorat britannique jusqu'à son indépendance, en 1984.

                                                                                     Borodine Aleksandr

Compositeur russe (Saint-Pétersbourg 1833-Saint-Pétersbourg 1887).

Il fut admis en 1863 dans le groupe des « Cinq ». Son œuvre maîtresse est le Prince Igor (1869-1887). Sa musique est teintée d'orientalisme (Dans les steppes de l'Asie centrale, 1880).

                                                                                 Borromini Francesco

Architecte italien d'origine suisse (Bissone, Tessin, 1599-Rome 1667).

La Rome papale du xviie s., en paix et à l'apogée de sa gloire, entend secouer l'austérité issue de la Contre-Réforme au profit d'un art plus riche et plus varié. Le choix de Carlo Maderno, en 1604, pour l'œuvre de Saint-Pierre marque le départ de cette tendance qui va être qualifiée- péjorativement- de « baroque » parce qu'elle veut s'évader de la contrainte des règles classiques. Longtemps considéré comme décadent, le phénomène baroque risquait, en effet, de n'être qu'un épisode formel avec les recherches d'un sculpteur comme le Bernin ou d'un peintre comme Cortone. Il appartenait à Francesco Castelli, dit Borromini, de lui imprimer un caractère durable, vivant, libéré de la matière et qui aurait atteint à l'irréalisme sans les connaissances pratiques de son auteur.

Dès l'âge de neuf ans, Borromini est apprenti sculpteur sur bois à Milan, selon le désir de son père, l'architecte Gian Domenico. À quinze ans, il part pour Rome, où l'attirent la sculpture sur pierre et les chantiers de la basilique vaticane ; à vingt-six ans, il y sera consacré maître sculpteur. Mais il y trouve surtout la protection de Maderno, dont il est un compatriote et parent. Le maître d'œuvre de Saint-Pierre favorise son penchant pour l'architecture ; tout en lui confiant l'exécution de morceaux de détail- on cite une grille, des chérubins-, il lui enseigne les mathématiques et lui donne à mettre au net ses projets. Ces quinze années de chantier au contact de l'œuvre de Michel-Ange et des adjonctions de Maderno, qui annonçaient une nouvelle conception de l'espace, ont été déterminantes pour Borromini.

Celui-ci entendait bien consacrer sa vie à l'œuvre de la basilique, dont il s'était vu confier le chantier à la mort de Maderno (1629) ; une banale question de préséance avec le Bernin devait bientôt l'en éloigner. Au temps du néoclassicisme, on a beaucoup insisté sur la rivalité des deux artistes : la jalousie aurait poussé Borromini à ses productions excentriques et l'aurait finalement incité au suicide. C'était faire un procès de moralité au grand responsable de l'hérésie baroque, et le côté ombrageux, intolérant du personnage rendait l'accusation plausible. Il semble préférable de chercher dans son œuvre seule la cause du mal qui devait le terrasser après quarante années d'efforts ; la soif d'absolu qui a torturé ce grand anxieux, voilà la raison intime d'une démarche toujours insatisfaite, en dépit des honneurs dont il ne cessa jamais d'être l'objet.

L'œuvre de Borromini est essentiellement romaine et au service de l'Église. Les palais qu'il a transformés sont ceux des pontifes ou de leurs proches : les Barberini, les Pamphili, les Falconieri, dont il décore le palais d'une loggia palladienne, en attendant de leur bâtir une villa à Frascati, les Spada, dont le palais recèle une galerie d'une puissance étonnante… Mais c'est surtout aux congrégations qu'il consacre son temps. Au collège de la Sapienza, où il a été recommandé par le Bernin, il bâtira l'église Sant'Ivo de 1642 à 1650 et aménagera, dix ans plus tard, la bibliothèque Alexandrine. Il a alors déjà construit le couvent des Pères trinitaires (1634-1637) et leur église (1638-1641), San Carlo alle Quattro Fontane, dont il n'exécutera la façade qu'à la fin de sa vie, à partir de 1662. Pour le couvent des Philippins, il a élevé l'oratoire (1638-1640), une série de cloîtres et la bibliothèque. Pour les Jésuites enfin, c'est l'immense palais de la Propagande de la foi (1662-1666). Entre-temps, Innocent X l'a chargé de restaurer la nef de Saint-Jean-de-Latran (1646-1649) et, trois ans plus tard, de succéder aux Rainaldi sur le chantier de Sant'Agnese.

                                                                                      

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connaitreetapprendre
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